Patrimoine: la gallettière du XIIIème siècle

BREIZH ISTOR / GALETTIÈRE DATANT DU XIIIÈME SIÈCLE /ÉCOMUSÉE DES MONTS d’ARRÉE / LANDÉVENNEC / FINISTÈRE (29)
EXPOSITION « Quand la crêpe devient bretonne » au MUSÉE de l’ANCIENNE ABBAYE de LANDÉVENNEC
Les MOINES qui vivaient à l’ABBAYE de LANDÉVENNEC au MOYEN ÂGE faisaient des CRÊPES
Quand l’archéologie retourne l’histoire de la crêpe !
« Grâce à l’archéologie, on peut aujourd’hui développer une temporalité et une histoire, différentes de la crêpe bretonne, poursuit le directeur du musée de l’ancienne abbaye, Bernard Hulin.
Elle n’est plus seulement cette nourriture de sauvages que l’on prétendait au XIXe siècle, jusqu’au développement du tourisme, ni celle de nos crêperies modernes. »
Guénolé Ridoux montre le morceau de GALETTIÈRE trouvé dans les « POUBELLES » MÉDIÉVALES de l’ancienne abbaye de LANDÉVENNEC, qui a permis de reconstituer l’objet intégral, est à la base du projet 2020 du MUSÉE.*( Photo 1)
Dans les fosses de l’ancienne abbaye de Landévennec (Finistère), des céramiques médiévales ont été retrouvées.
Les MOINES qui vivaient à l’ABBAYE de LANDÉVENNEC au MOYEN ÂGE faisaient des CRÊPES. C’est l’une des conclusions des travaux scientifiques très sérieux menés depuis cinq ans par l’équipe du musée de l’ancienne abbaye. Ces avancées scientifiques font bouger la chronologie du plat régional le plus populaire et donnent lieu, aujourd’hui, à une exposition et une publication.
Mais tout remonte à une dizaine d’années. Un fragment en argile, de la forme et de la taille d’une part de pizza, est retrouvé dans les collections du musée de cette abbaye fondée à la fin du Ve siècle, par saint Guénolé et quelques disciples. Mis au jour lors d’une précédente campagne de fouilles archéologiques, il provient des fosses qui servaient de « poubelles » aux moines et daterait du XIIIe-XIVe siècle.
« Ce fragment provient d’un mobilier circulaire et plat », explique Guénolé RIDOUX, qui travaille au musée et assure le commissariat de l’exposition actuelle, Quand la crêpe devient bretonne. L’épaisseur (plusieurs centimètres) et la composition du fragment (une céramique onctueuse – qui résiste à la chaleur et la diffuse très bien grâce une proportion importante de talc) laissent penser à un objet qui se plaçait sur le feu plutôt que dans un four. Quant à l’argile utilisée, elle ressemble beaucoup à celle exploitée dans le Cap-Sizun tout proche.
Coup de chance, l’objet est « archéologiquement complet », on peut donc en reconstituer sa forme passée, qui une fois modélisée, ressemble à une galettière moderne.(…)
Les résultats sont sans équivoque. Sur la surface du plat, on retrouve des traces de produits laitiers, dont un marqueur qui ne peut que provenir du beurre. La présence de certaines molécules suggère aussi que l’objet a été exposé à des chauffages répétés et à des températures très élevées (au-delà de 240 °C).(…)
Le temps de trouver les financements pour ce projet, on est en 2019. « On a reconstitué cinq galettières semblables à celle retrouvée, rapporte Guénolé Ridoux. On a ensuite testé plusieurs graissages, plusieurs températures de chauffage, plusieurs pâtes. »
Retranchés à l’ÉCOMUSÉE DES MONTS d’ARRÉE le temps de l’expérimentation, les historiens se font crêpiers et leurs premiers essais confirment l’idée de départ : l’objet servait à faire des crêpes.
« Grâce à l’archéologie, on peut aujourd’hui développer une temporalité et une histoire, différentes de la crêpe bretonne, poursuit le directeur du musée de l’ancienne abbaye, Bernard Hulin. Elle n’est plus seulement cette nourriture de sauvages que l’on prétendait au XIXe siècle, jusqu’au développement du tourisme, ni celle de nos crêperies modernes. »
Exposition « Quand la crêpe devient bretonne » au MUSÉE de l’ANCIENNE ABBAYE de LANDÉVENNEC.
Tous les jours, de 10h30 à 18 h. Plein tarif : 6 € ; réduit : 5 €.
Un LIVRE pour vulgariser les avancées scientifiques dans ce domaine existe aussi.
« Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ?: publié en deux versions, BRETON et fRançais, chez Coop Breizh. 20 €.
Photo : Galettière reconstituée à partir d’un fragment retrouvé à l’ancienne Abbaye de Landévennec.
Article Paule-Emilie RUY et Carole TYMEN © OUEST-FRANCE

Pour Que Vivent Nos Langues!

Communiqué n°2020.02-01

Combien de temps et combien de textes faudra t’il attendre pour que les langues régionales de France puissent disposer de réelles traductions de cette « volonté » française de sauvegarder son patrimoine linguistique?

Pour que vivent nos langues

Le 5 février dernier, un nouveau texte(1) déposé par 19 députés, « Proposition de loi n° 2548 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion » et porté par Paul Molac, opiniâtre député breton du Morbihan, passait devant la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Des neuf articles initiaux, six furent supprimés; vidée de sa substance en commission, c’est seulement trois articles que devra donc défendre notre député jeudi 13 février devant l’Assemblée nationale: deux articles sur le patrimoine et un sur la signalétique bilingue, c’est tout ce qui reste de la proposition initiale. Exit tous les articles relatifs à l’enseignement qui proposaient de généraliser sur certain s territoires la proposition d’enseignement de la langue régionale, de sécuriser les expériences d’immersion dans l’enseignement public et de financer les écoles associatives.

De cette « Volonté » d’inscrire en 2008 (par la LOI constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet… – art. 40)   « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » dans la Constitution française (Article 75-1) aux guillemets qui s’imposent en raison de cette insuffisance patente à vouloir défendre un patrimoine en réel danger, la mentalité jacobine reste de mise.

« l’unité n’est pas l’uniformité »

Fidèle à son rang de pays le plus centralisé d’Europe (avec la Turquie), la mentalité des dirigeants français et de la majorité des élus siégeant à Paris, campent sur cette « Unicité de la République » et sur l’unique langue officielle qu’est le français. Donner plus de place aux langues régionales reviendrait à mettre en danger la langue française et affaiblirait la culture française. Les plus fervents opposants agitent le spectre de velléités indépendantistes… Ce qui ne pose aucun problème chez nos voisins européens, considérant que la diversité est une richesse, l’esprit jacobin préfère confondre Unité et Uniformité…

Sans vouloir rappeler à ces esprits obtus l’antériorité des langues régionales autochtones à la langue française, et que leur déclin est le pur produit de la politique française infligée depuis des siècles, au nom de l’unité, les dirigeants français ont préféré asseoir autoritairement une langue à tout le territoire hexagonal au détriment de cette richesse linguistiques et culturelles dont la France aurait pu tirer tous bénéfices. De nos langues maternelles qui constituent notre identité comme du territoire où nous vivons, nous cultivons un art de vivre obligatoirement différent de celui qui vit à Paris. Vivre ce que l’on est un droit, il est défendu par le Droit international, ce dernier prévalant sur le Droit national. Or, tout pays signataire de traités contraignants  accepte en les ratifiant, de les respecter, y compris lorsqu’on s’appelle France(2)!

En matière de Langues, celles-ci constituent un droit porté par la « Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques »  , à bon entendeur…

Question de démocratie…

Nonobstant, en vient la question de la démocratie: nous sommes depuis très longtemps bien loin de cette voix du Peuple qui vient imposer des textes à Paris. Ses élus, députés et Sénateurs ont beau provenir des quatre coins de l’Hexagone – on n’oubliera pas les « parachutages » de personnalités politiques qui seront plus enclin à voter selon les directives de leur parti plutôt qu’au bénéfice de leur circonscription – tous les textes servant les intérêts régionaux sont systématiquement recalés, voire dénaturés.

Malgré les intérêts communs, nous sommes en droit de nous interroger sur un bon nombre de parlementaires quant à leur propension à défendre les intérêts des administrés de leur circonscription: seuls 52 élus, issus de 7 groupes politiques avaient signé l’appel(3) lancé par le collectif Pour Que Vivent Nos Langues au rassemblement auquel nous avons participé le 30 novembre dernier à Paris. 

Il suffit d’entendre un député arguer qu’il n’a pas signé un texte relatif à nos droits pour la simple et bonne raison qu’une partie lui déplaît, ou pire, parce qu’il est contraire aux directives partisanes ou parce qu’il y est personnellement opposé! Tout représentant du Peuple qui se respecte ne devrait-il pas se soumettre à la seule volonté de ces électeurs?

Nous invitons chacun à alerter d’ici mercredi 12 février son député(4) pour l’intimer à soutenir la Proposition de Loi n°2548 sur les langues régionales avec ses dispositions d’origine sur l’enseignement et les actes d’état civils.

Pour la stricte application de nos droits relatifs à nos langues et notre culture,

Pour que vivent nos langues…

 ___________________________________________________________________________________________________________        (1) Proposition de Loi en 9 articles, comprenant des dispositions sur le patrimoine (articles 1 et 2), l’enseignement (articles 3 à 7), les services publics via la signalétique et les actes d’état civils (articles 8 et 9)
(2) Traités signés & ratifiés par la France                                                                                                           ICCPR – Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, New-York, 16 déc. 1966 / (ratifié le 4 nov. 1980)
ICESCR – Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, N-Y, 16 déc. 1966 (ratifié le 4 nov. 1980)
ICCPR-01 – Protocole facultatif se rapportant à l’ICCPR  / (ratifié le 17 fév. 1984)
ICESCR-OP – Protocole 3.a facultatif se rapportant à l’ICESCR / (ratifié le 18 mars 2015)
(3) Lettre ouverte et signataires de l’appel
(4) l’adresse mail de votre député par code postal

Et Fañch va pouvoir exister!

AFFAIRE FAÑCH (suite et fin!)

Le Ñ du petit FAÑCH est ACCEPTÉ !!!
La Justice a infirmé le premier jugement.

La COUR D’APPEL de RENNES a infirmé aujourd’hui la décision du tribunal de grande instance de QUIMPER…

Le prénom Fañch peut bien être orthographié avec un tilde sur le n.
La justice a tranché ce lundi et le petit Fañch pourra donc garder son tilde.
La cour d’appel de RENNES a infirmé la décision du tribunal de grande instance de Quimper qui avait refusé le prénom le 13 SEPTEMBRE 2017 au motif que le ñ était absent des signes DIACRITIQUES autorisés par l’administration française. Les parents du petit garçon avaient fait appel de cette décision.

La cour d’appel de Rennes indique « que la graphie de la lettre N avec un TILDE la surmontant est FRANÇAISE » et qu’elle « figure, à différentes reprises, dans les dictionnaires de la langue française », citant les mots doña, señor ou señorita.

Un PRÉNOM déjà accepté dans le PASSÉ !!!
La cour d’appel rappelle aussi que le prénom FAÑCH a « déjà été accepté le 27 mai 2002, en exécution d’une décision du procureur de la République de Rennes et par l’offi

DU TILDE / COUR D’APPEL de RENNES
Le Ñ du petit FAÑCH est ACCEPTÉ !!!
La Justice a infirmé le premier jugement.

 

Victoire pour le petit Fañch qui va pouvoir garder son tilde (20 Minutes, 19/11/2018)

 

Ils n’abandonneront jamais, nous non plus!

Communiqué n° 437, 24 janvier 2018

AFFAIRE DERC’HEN / ROAZHON

          Après l’affaire du petit Fañch(1) né dans la région de Kemper, c’est au tour du petit Derc’hen, n » dans la région de Roazhon, de se voir refuser le droit de porter le prénom choisi par ses parents.

Dans ces deux cas, ces prénoms ne sont pas des inventions, ils existent depuis toujours, seulement voilà: le 23 juillet 2014, une circulaire – circulaire s’appuyant sur la Loi n°118 du 2 Thermidor de l’An II (20 juillet 1794) – listant les signes diacritiques autorisés pour l’état civil français permet à des fonctionnaires de refuser tout prénom comportant des Tildes (ñ), des apostrophes etc.

Cette circulaire du 23 juillet 2014 précise les signes connus dans la langue française mais qui sont interdits pour l’état civil:                                                                                                     à – â – ä – é – è – ê – ë – ï – î – ô – ö – ù – û – ü – ÿ – ç.                                                               Elle ajoute l’interdiction du ñ breton, le Lukasz polonais et la Sølvi norvégienne. Sont autorisées les ligatures æ et œ.

Précédemment, la Loi n°93-22 du 8 janvier 1993 a précisé le principe de liberté de choix du prénom, la principale limite étant celle de l’intérêt de l’enfant.

Nous nous retrouvons donc devant cette absurdité qui consiste à interdire des prénoms bretons à des enfants et d’autoriser des prénoms étrangers sur le même territoire breton, tout cela, dans le seul intérêt de nos enfants? Jugez plutôt:

1 – Alors qu’il est refusé le prénom Derc’hen à Rennes, pour cause d’apostrophe, sont enregistrés dans la même ville, des prénoms tels que Tu’Iuvés, N’Néné, D’Jessu et N’Guessan! Quelle contradiction!

2 – De plus en plus nombreux sont les enfants portant des prénoms inédits. Ainsi, peut-on trouver des enfants dans les écoles de la République Française portant des noms tels que Bambi, Biscotte, Clitorine, Débarah, Diam’s, Florineige, Fransisque, Freeman, Freedom, Jeanne d’Arc, Kader Oussel, Marge, Merveille, Magic, Noodles, Oméga, Peggy, Périphérique, Poulpe, Alpha, Pocahontas, Pâquerette, Skyler, Seven, Sissi , Thérébentine (fille d’une ex-Ministre), Trésor, Tudor, Vitella, Winnie etc. Où réside l’intérêt pour ces enfants de porter de tels prénoms si ce n’est de satisfaire l’imagination de leurs parents?

En l’espèce, le prénom Derc’hen n’est pas une invention, il est intégré à notre culture bretonne. La lettre « C » n’existe pas dans l’alphabet breton, ainsi entre les lettres « B » et « D », se trouvent deux lettres, « CH » et « C’H », lesquelles n’ont pas du tout la même prononciation!

Comme le précise Bruno Le Toullec, avocat au barreau de Nantes, cette circulaire n’interdit pas plus les apostrophes que les tirets: elle  « a pour seul objet d’indiquer les voyelles et consonnes accompagnées de signes diacritiques qui sont considérés comme faisant partie de la langue française et ceux qui sont considérés comme n’en faisant pas partie. Elle ne traite en aucun cas des signes graphiques ou de ponctuation tels que les tirets ou les apostrophes (…)».

Bruno Le Toullec, avocat au barreau de Nantes, , 23 janvier 2018

Cette même circulaire précisant:

« Ces mêmes règles s’appliquent pour le nom de famille ainsi que toutes autres indications contenues dans les actes de l’état civil. Ainsi, par exemple, l’adresse d’un domicile à l’étranger ou le nom d’une personne même de nationalité étrangère doivent être indiqués avec les voyelles et consonnes connues de la langue française sans reproduire les éventuels signes diacritiques de la langue étrangère, non reconnues dans la langue française quand bien même ils auraient été indiqués précédemment dans un acte de l’état civil français de l’intéressé. »

Autrement dit: nombre de noms de famille ou de lieux-dits bretons ne respectent pas cette circulaire! La cité de Penmarc’h en Cornouaille ne devrait-elle pas changer de nom? Quant aux patronymes Guyomarc’h, Elgouarc’h ou Torc’h pour ne citer que ceux-là, ne sont-ils pas hors-la loi?

 Quoiqu’il en soit: la discrimination linguistique est avérée car formalisant une inégalité flagrante!

Etant donné qu’il existe la Convention n°14 de la Commission Internationale de l’Etat Civile (CIEC), relative à l’indication des noms et prénoms dans les registres de l’état civil, reconnaît les signes diacritiques étrangers,

Etant donné que la France n’a ni ratifié ni signé la présente Convention,

Nous vous invitons à signer cette pétition afin que la France signe et ratifie ce qu’elle autorise déjà sur son territoire, alors que des textes tels que cette circulaire l’interdisent.

Au pays dit des droits de l’homme, lequel prétend être celui des Libertés, nul ne peut concevoir pareille discrimination, laquelle participe grandement à la disparition de la langue bretonne et à l’ethnocide aussi doux soit-il du peuple de Bretagne.

(1) Affaire FAÑCH                                                                                                                                                        « Pourquoi tant de Ñ ? », Communiqué Ambasad Vreizh n°431 du 20 juillet 2017

 

Signer la Pétition!

 

Sources

NHU Bretagne « Acharnement et discrimination linguistique en Bretagne », 23 janvier 2018
France Info « Après Fañch, le prénom breton Derc’hen à son tour refusé par l’état-civil », 23janvier 2018
Skoazell Vreizh, page Facebook

De nouveaux Saints pour la Vallée!

@Santez Ninnog @Bruno Guyader (17/07/2017)

 

LA VALLEE DES SAINTS, Carnoët

Le but: créer un lieu vivant et sauvegarder la culture populaire bretonne à travers ces statues, nos légendes…
La légende de la ville d’Ys – Saint-Hervé, barde aveugle et le cantique du paradis – St-Hervé et son loup – St-Pol Aurélien et le dragon – St-Corentin et son poisson – St-Mélar et ses cornes de cerf…
Terre de granit, la retagne dispose de la matière première nécessaire, nombreuses sont les carrières granitières, elles constituent un secteur économique important et concernent 120 entreprises pour plus de 2.000 emplois.

La Vallée des Saints, le site

contacts:
Association La Vallée des Saints – Quénéquillec – 22160 Carnoët. – Breizh
tél: 02.96.91.62.26
mail: lavalleedessaints@gmail.com

2017.07.17 - Vallée des saints 3- Sant Lery (St-Leri) @Goulven Jaouën

Sant Lery (St-Leri) @Goulven Jaouënne (17/07/2017)

 

Un Dico pour rapprocher deux Nations

Belle initiative que celle-ci!

Un dictionnaire basco-brezhoneg (« Geriadur brezhoneg-euskareg, euskara-bretoiera hiztegia »)!

Fruit de neuf années d’échange entre deux écoles, bretonne de Kemper et l’Iskastola d’Arrasate-Mondragon, ce dictionnaire est disponible aux éditions ELKAR.

Dans le lien ci-dessous, cet enseignant témoigne du grave danger qui menace la langue bretonne, un témoignage de plus pour rappeler qu’à l’heure actuelle, toutes les dispositions restent insuffisantes pour endiguer sa disparition.

Ce dictionnaire, véritable passerelle linguistique, est une initiative à étendre pour d’autres langues…

Trugarez vras dit Padrig an Habask

 

source

Mediabask, 2016, juin

 

Les Coiffes de Bretagne, une identité

ISTOR BREIZH / COIFFE BIGOUDÈNE / TÉMOIGNAGES SUR LA COIFFURE des FEMMES DES ENVIRONS DE PONT- L’ABBÉ (pays bigouden)

Origine géographique, richesse, statut social, métier… La coiffe est une véritable pièce d’identité.
Avant le XIXe siècle, le pays de Pont L’Abbé ne s’appelle pas encore BIGOUDEN mais « CAP CAVAL ».
C’est la coiffe des femmes qui lui donnera le nom que nous lui connaissons aujourd’hui.
La première source connue mentionnant la coiffe de Pont L’Abbé comme distincte de ses voisines date de 1747. Le reste de la tenue ne semble alors pas se distinguer du vêtement paysan des campagnes environnantes.
Au début du XIXe siècle, les femmes semblent poser leur coiffe sur un petit chignon bas. Aucune indication sur l’usage d’un bonnet ne nous est parvenue avant les dessins très précis de FH Lalaisse en 1843. Les cheveux sont remontés sur le bonnet, qui connaît la même utilisation qu’aujourd’hui : il assure la base de la coiffure.
Au milieu du XIXe siècle, les cheveux sont maintenus sur le bonnet à l’aide d’un long ruban de laine. Enserrant la tête, il sert d’assise à la coiffe.
Les ailes de la coiffe, qui pointent encore derrière les lacets dans les années 1850, se rétractent complètement dès les années 1860.

Collection permanente du musée jusqu’au 5 nov. 2017!

Musée de Pont-l’Abbé, le site

Lumières de Brocéliande

ARRÊT S/IMAGES / BROCÉLIANDE

« La Forêt bretonne par excellence »

« Sur quelques neuf mille hectares la Forêt de Brocéliande reste mythique pour les bretons.
La Forêt de Brocéliande représente pour certains de superbes futaies de feuillus.
Dont certains arbres sont remarquables et vénérables comme le CHÊNE du PONTHUS, le CHÊNE des INDRÉS.
Sans doute également le plus vieux d’entre tous avec son millénaire d’âge, le CHÊNE de GUILLOTIN.
Mais pour beaucoup d’autres, cette forêt c’est d’abord le mythe celtique de la légende arthurienne! »

@Rémy Penneg (Bretagne Positive).

 

Lumières de Brocéliande, par Philippe MANGUIN

Safran & Riz Bio « Made in Breizh » au Triskell Rouge

AGRI BIO / SAFRAN & RIZ BRETON / DOMAINE DU TRISKELL ROUGE / CÔTES-D’ARMOR
SAFRAN BRETON
À propos du safran breton…
Nous sommes agriculteurs producteurs de safran et transformateurs à la ferme.
Tous nos produits sont issu d’une agriculture naturelle sans pesticide.
RIZ BRETON

À propos du riz breton….
Le DOMAINE du TRISKELL ROUGE, expérimente une méthode de plantation sèche du riz, telle que pratiquée à Madagascar.
Il s’est lancé un défi : produire du RIZ en CÔTES-D’ARMOR.

D’ici à trois ans, le Domaine espère LABÉLISER le 1er RIZ BRETON.
Nous sommes rigoureux et vivants témoins des valeurs paysannes, nous observons, analysons, imaginons et expérimentons ce qu’il conviendrait de proposer à de jeunes ruraux pour une agriculture évolutive.
Nous mettons au point le Système de Riziculture Intensive, qui valorise aujourd’hui la riziculture à 300 %, adoptée par plus de 30 nations dans le monde.
L’avantage de cette technique, où le riz est planté « à sec » permet de produire plus de 30 tonnes à l’hectare, au lieu de 2 tonnes à l’hectare pour la méthode traditionnelle pratiquée en Asie.
La production expérimentale de ce « RIZ BRETON » est peut-être porteuse d’un espoir de production différenciée en Bretagne, dans la perspective du réchauffement climatique inéluctable, qui même s’il est limité à 2 degrés, suivant les objectifs fixés par la Cop 21, va modifier très sensiblement le paysage agricole breton.

Kerbeer, vitrine de Breizh sur Pariz XIV

SOLIDARIBREIZH / BREIZH ENTREPRISES / KER BEER /PARIZ
Au coeur du « 6ème département breton » (10, rue Vandame), le KerBeer se propose d’être la vitrine de nos bières artisanales. Et nous n’en manquons pas! Il en existe plus de 80 actuellement.

Kerbeer sur Facebook

Kerbeer est une SCIC (Société Coopérative d’Investissement Collectif) dont le but est de promouvoir nos boissons « Made in Breizh » artisanales hors des frontières de Breizh.

Pourquoi seulement artisanales?

A contrario des bières qualifiées industrielles, la consommation de masse demandant à  une régularité du goût, les bières artisanales jouent sur la diversité,  l’authenticité et la proximité.

La licence IV est reçue, ne reste plus que ce petit coup de pouce pour accélérer le projet. Le but de ce recours au « crowdfunding » est de doter le bar d’une tireuse pour 15 bières pressions différentes.

La grande majorité des brasseries ne proposant pas encore un conditionnement en fûts, il va sans dire que vous pourrez y trouver aussi un large choix de bien d’autres bières artisanales: plus de 300 références à ce jour.

Inédit

D’autres alcools bretons seront proposés, notamment du Chufere (ancêtre du Chouchen) ou du Tisquin (apéritif à base de pommes, coings et miel)…

Dépêchez-vous, on meurt de soif en capitale Jacobine.

nb: comme toujours, nous tenons à rappeler que des emplois sont à la clef et que cette vitrine est un soutien de poids aux brasseries de chez nous, d’autres emplois. ..

Aider Kerbeer via Gwenneg