Surexploitation marine: à quel jeu joue l’U.E?

PÊCHE / SUREXPLOITATION RESSOURCES MARINES / DES SUBVENTIONS DE L’ U.E ?

L’ONG BLOOM, qui œuvre depuis 2005 à la «préservation des océans et la défense d’une pêche durable écologiquement et humainement», avait alerté sur cet amendement qu’elle juge «dangereux, car il va entraîner de la surpêche».
«Le principe de l’élimination des subventions néfastes s’est imposé comme l’une des façons les plus efficaces de lutter contre le fléau de la SUREXPLOITATION des RESSOURCES MARINES, argumente Claire Nouvian, présidente de l’association.

Ce court-termisme amène in fine tout le monde dans le mur. D’autant que des subventions pour aider le secteur existent déjà.
BLOOM, qui œuvre depuis 2005 à la «préservation des océans et la défense d’une pêche durable écologiquement et humainement», n’avait pas alerté sur cet amendement qu’elle juge «dangereux, car il va entraîner de la surpêche».
«Le principe de l’élimination des subventions néfastes s’est imposé comme l’une des façons les plus efficaces de lutter contre le fléau de la surexploitation des ressources marines, argumente Claire Nouvian, présidente de l’association.

Pour sa part, Frédéric LE MANACH, directeur scientifique de BLOOM, estime qu’«envisager l’accroissement de l’effort de pêche dans un contexte de surexploitation chronique des ressources marines sans disposer d’un état des lieux de la santé des stocks de poissons, des écosystèmes ainsi que d’un panorama précis de l’effort de pêche déployé, est insensé et irresponsable».

L’ONG s’alarme également qu’une vingtaine d’eurodéputés français ont voté en faveur de l’amendement.
Ces derniers appartiennent à la fois au PS (dix), au Front de gauche (deux) et à LR (onze).
Si Claire Nouvian n’est pas surprise de la position des parlementaires LR, «qui s’assument anti-écolos et ne cachent pas leurs liens avec les lobbys industriels», elle déplore que des élus socialistes et Front de gauche fassent partie de cette «alliance en décalage avec les programmes de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon, en faveur de l’écologie lors de la présidentielle».
Et la présidente de Bloom de rappeler qu’en décembre 2013, des eurodéputés PS s’étaient opposés à leurs homologues socialistes européens et avaient rejeté l’interdiction du chalutage profond.

Photo: le port du Guilvinec.

source

L’U.E peut subventionner la surpêche, Libération du 27 avril 2016

 

Quand Monsanto s’impose à L’U.E…

U.E / MONSANTO

LES EUROPÉENS SUBISSENT LA LOI DES LOBBYISTES MONSANTO & CIE

Dans l’UE, sur les OGM, la majorité ne décide pas…
L’UE, toujours fan des OGM et de Monsanto…

Le 27 mars, 14 États représentant 43% de la population ont voté CONTRE la RÉAUTORISATION du MON810, alors que seulement 8 États représentant 34% de la population ont voté pour.

Le cas actuel est d’autant plus ubuesque que le BREXIT a été lancé, que les DÉPUTÉS BRITANNIQUES ne vont plus siéger, et que LONDRES ne participera plus aux sommets européens.
Ici, si on exclut le vote britannique, c’est 43% de la population qui a voté contre et 22% qui a voté pour, mais cela ne suffit pas pour trancher : il faudra s’en remettre au jugement de cette commission si ouverte aux intérêts du monde des affaires, comme l’avait si bien décrit « Circus Politicus ».

Une conclusion à tirer : agir, encore et toujours, signer les pétitions et surtout, informer nos concitoyens sur ces questions ! Et sur le fond, n’est-il pas clair aujourd’hui qu’il vaut bien mieux pouvoir prendre ces décisions à l’échelle nationale ?

Sachant que LONDRES faisait partie des partisans tout en étant sur le point de partir, l’autorisation du MON810 ne devrait avoir aucune chance… Sauf dans cette construction institutionnelle monstrueuse qu’est l’UE.

Les dirigeants des institutions de l’UE mériteraient de ne manger que des produits issus des OGM tant ils ne cessent de faciliter la vie de Monsanto et consorts, ce que je rapporte sur le blog depuis près de 10 ans.
Dans les procédures kafkaïennes de l’UE, il faut désormais une majorité qualifiée pour prendre une décision sur la question (55% des Etats représentant 65% de la population), sinon, c’est la commission européenne qui choisit.

En clair, une simple majorité des Etats,  ne réunissant que 64% de la population de l’UE, ne peut pas décider de son sort dans cette construction profondément technocratique et anti-démocratique, dont les méandres favorisent toujours le pouvoir de la technostructure.

L’Union Européenne laisse Monsanto tuer notre Terre et nous avec…

 

Source:

« U.E: la majorité ne décide pas… » – Planètes 360, 6 avril 2017

La loi des Lobbies à Brüssel

PARLEMENT EUROPÉEN / LES LOBBIES FONT LA LOI À BRÜSSEL

Plus de 10 000 organisations spécialisées dans le lobbying sont enregistrées à Bruxelles, dont environ un millier sont françaises.

LEITMOTIV du LOBBYISTE
« Comme lobbyiste, vous êtes meilleur si vous défendez les intérêts du secteur, et pas seulement de votre entreprise »,
Parmi elles, quelques ONG, mais surtout des GRANDES ENTREPRISES, des associations industrielles et des cabinets de consultants. Comment ces lobbyistes défendant les intérêts des milieux d’affaires œuvrent-ils pour faire entendre leurs positions auprès des décideurs européens ?
Tous les acteurs de cette scène combattent-ils à armes égales ? Plongée au cœur du quartier européen de Bruxelles.

Les GRANDES ENTREPRISES, en plus de faire appel occasionnellement à un CABINET de LOBBYING ou d’avocats, ont leurs propres REPRÉSENTANTS à BRUXELLES.
Dans le grand jeu du lobbying auprès des institutions européennes, les multinationales bénéficient ainsi d’un rapport de forces favorable non seulement par rapport aux ONG et aux syndicats, mais aussi par rapport à leur concurrentes plus petites et moins internationalisées.

*(Total, Engie, EDF : plus de 2 millions d’euros par an dépensés en lobbying !)

Le PÉTROLIER TOTAL, par exemple, a dépensé plus de 2,5 MILLIONS D’EUROS de frais de lobbying auprès des institutions européennes en 2015. L’entreprise pétrolière emploie SIX LOBBYISTES permanents, tous ACCRÉDITÉS auprès du PARLEMENT EUROPÉEN.
Total agit aussi directement auprès de la Commission.
De quoi faire valoir les positions de Total au plus haut niveau. Il s’agissait alors d’évoquer avec lui les possibilités d’investissement en Iran dans la perspective de la fin des sanctions économiques contre la RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE, après l’accord obtenu sur son programme nucléaire.

Les trois entreprises françaises qui dépensent le plus pour défendre leurs intérêts auprès de la Commission sont toutes issues du secteur de l’énergie. EDF et Engie ont respectivement 14 et 13 lobbyistes « maison » enregistrés à Bruxelles, et déboursent chacune plus de 2,25 millions d’euros de frais de lobbying auprès des institutions européennes [5]. C’est finalement peu au regard des financements européens reçus par ces deux entreprises : 113 millions d’euros pour Engie l’an passé, plus de 3,5 millions pour EDF.
Le secteur automobile français. MICHELIN, RENAULT, PEUGEOT ont leurs propres représentants à Bruxelles et sont directement inscrits au registre européen des LOBBIES.
De même que le Comité des constructeurs automobile français, que l’Association européenne des constructeurs automobiles ou que le Conseil national des professionnels de l’automobile, autant de fédérations auxquelles les industriels de l’automobile sont adhérents.

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