Monsieur le Préfet,
Tout d’abord, un petit rappel: Le collectif 56 a pour objectif de rassembler les indépendants, commerçants, artisans, agriculteurs, PME, TPE, professions libérales, Retraités, etc., dans une cadre constructif mais énergique face aux mutations profondes et diverses de l’économie. Nous souhaitons répondre de manière dynamique et volontaire à une solitude entrepreneuriale, en cherchant des solutions avec tous les acteurs du territoire, les instances politiques en place, les chambres consulaires, les caisses sociales, syndicats, réseaux et autres. Il s’agit d’agir positivement en ouvrant le dialogue, en écoutant et en aidant les dirigeants en difficultés. Nous n’avons aucune vocation politique.
C’est pourquoi nous vous demandons de revenir immédiatement sur votre arrêté préfectoral et la sommation faite aux « HUITRES HENRY » d’enlever sa signalétique installée à Crac’h, visant uniquement à diriger ses clients potentiels vers ses locaux commerciaux. Sachant d’une part que ces panneaux sont de petites tailles, en petit nombre et s’intègrent harmonieusement dans le paysage et non pas le défigure. Etes-vous par déjà au moins une fois allé constater sur place, apr vous-même, la situation? Avez-vous par cous-même analysé la situation du seul ostréiculteur Breton labellisé BIO? Dans ce contexte, les Huitres, peut-être est-il besoin de vous le rappeler, s’élèvent en bord de mer et en mer, loin des plages, en bordure de rivière si possible, en tout cas pas dans un endroit touristique à outrance ou près d’un site industriel. Donc dans une espace reculé, en cul de sac, nécessitant une signalétique adaptée pour y diriger sa clientèle. Cette signalétique a été conçue de manière intelligente, pas tapageuse, dans les couleurs naturelles et aux dimensions respectables.
Les pouvoirs publics reprochent en permanence à nos PME Bretonnes de ne pas innover assez, de ne pas se remettre en question. Vous avez la l’exemple type d’une entreprise qui a pris le risque d’aménager sa technique, ses locaux, son personnel, pour en faire un modèle parmi nos entrepreneurs. Le label BIO ne s’obtient pas très facilement et demande beaucoup d’énergie, un investissement énorme aussi bien en travail que financier avec tous les risques que cela sous-entend. A terme votre arrêté aura une conséquence radicale, la descente aux enfers du fleuron de nos ostréiculteurs Bretons, et vous porterez la lourde responsabilité du licenciement de tout ou partie du personnel de l’entreprise, dans un territoire qui cherche à tout prix à conserver ses emplois locaux.
Les suicides quasi quotidiens de nos agriculteurs ne suffisent donc pas à vous ouvrir les yeux, allez-vous bêtement continuer d’appliquer une directive stupide car non-adaptée, ordonnée par quelque fonctionnaire parisien, en mal d’originalité et continuer à appliquer les consignes de ceux qui n’ont jamais mis les mains dans le « Cambouis », au lieu d’examiner la réalité locale, le bienfondé de son application?
Ne pas entraver la bonne lmarche de nos entreprises locales relève du salut public.
La France est submergée de normes, mois, ordonnances, etc… Qui tuent à petit feu nos entreprises et détruisent le tissu économique et social de nos territoires, responsable du chômage et la Bretagne est particulièrement touchée de par ses activités agricoles et le maillage de ses TPE, PME, etc…
Nous tenons à vous informer que copie de ce courrier sera envoyé à Emmanuel MACRON notre Président ainsi M. Edouard Philippe nouveau 1er Ministre. Car votre arrêté ne nous parait pas aller dans le sens des promesses électorales faites aux Français et en particulier à nos PME et TPE.
Vous auriez surement été mieux inspiré à attendre la mise en place du nouveau gouvernement et voir l’orientation et l’impulsion qu’il compte donner face à la situation parfois dramatique de nos PME.
Vous serez personnellement responsable de la dégradation de la santé de Renan Henry, bientôt rejoint par Katia son épouse, dans sa grève de la faim.
Vous appellerez surement cela chantage, nous on appelle cela ‘cri de désespoir ».
Fi de bavardage, de gargarisme politicomédiatique, nous attendons de votre part une réponse claire à une question claire OUI ou NON allez-vous revenir sur votre arrêté.
Veuillez agréer Monsieur le Préfet nos respectueuses salutations.