CITATIONS / PEUPLES MINORITAIRES / F.FILLON
« Ce qui me choque c’est qu’on nie totalement aux peuples le droit à disposer d’eux-mêmes ce qui est un droit fondamental véhiculé par la pensée française depuis les Lumières. Et voilà que tout d’un coup, on considère que le respect des frontières est plus important que le droit des peuples de disposer d’eux-mêmes. On marche sur la tête ». « On a bien sûr besoin de stabilité mais il y a des cas où des injustices sont tellement flagrantes qu’on doit les régler »
(@François Fillon, interview à L’Indépendant, le 8 avril 2017)
Cette phrase fait suite à des questions d’actualité concernant les situations en Catalogne, Ecosse et Crimée.
NE JAMAIS:
– Sortir une phrase de son contexte!
Ici, on ne sait si le propos concerne uniquement la Catalogne.
– Oublier devant qui sont prononcés ces mots, ni où ils ont été prononcés!
– Oublier le statut de la personne! Est-elle en campagne électorale?
– Oublier le passé de l’orateur! Est-il coutumier de phrases rasembleuses totalement en décalage avec ses actes politiques?
– Oublier le parti politique ou les personnes qui gravitent autour de l’orateur, ce sont eux qui dirigeront avec lui…
CEPENDANT:
François Fillon a de la suite dans les idées pour ce qui concerne la Crimée, réitérant qu’elle devrait rejoindre la Fédération de Russie.
Il n’empêche que pareille déclaration, émanant d’un ex-Premier Ministre et briguant le poste suprême des Dakotés, constitue une grave faute diplomatique à l’égard de l’Etat espagnol. Si nous sommes habitués aux leçons données à l’international par la fRance, leçons qui ne valent pas sur son propre territoire, nous n’osons imaginé le ressenti ibérique. Quant aux Catalans, ils ne sont pas dupes. .
Rappelons que nier « aux peuples leurs droits à disposer d’eux-mêmes » est partie intégrante de plusieurs textes internationaux que les Dakotés ont signé et ratifié. Si cette notion ne concerne pas la fRance parce que certains considèrent qu’il n’existe qu’un seul peuple français, c’est se mettre le doigt dans l’oeil!
Les mots sont des mots, la langue française est suffisamment explicite pour que cette vision tronquée, mensongère et emprunte de révisionisme soit combattue…
« Il n’y a pas de tabou » a-t-il conclu », pour nous non plus, alors qu’il vienne répondre à certaines de nos questions sur le droit fondamental de la Bretagne à disposer d’elle-même, droit refusé depuis toujours à Breizh par l’Etat qu’il veut diriger.
Nous ne lâcherons rien!
Source:
L’Indépendant, 8 avril 2017
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