Le Salvador interdit les mines de métaux

SALVADOR / MINES

Loi promulguée contre les mines de métaux.
Le SALVADOR est officiellement devenu le PREMIER pays au monde à INTERDIRE les mines de métaux sur son territoire, estimant qu’il s’agit d’une activité NUISIBLE pour la SANTÉ PUBLIQUE et l’environnement.
Ce-dessous, le texte de loi.

« Aucune institution, norme, acte administratif ou résolution ne pourra autoriser la prospection, l’exploration, l’extraction ou le traitement de produits miniers métalliques au Salvador »

Loi votée le 29 mars par l’ensemble des partis au Parlement et publiée jeudi 27 avril au Journal officiel.
Les PAYS D’AMÉRIQUE CENTRALE sont parmi les plus PAUVRES du continent, mais l’activité minière sur leur territoire ne leur apporte qu’une « TRÈS FAIBLE » CONTRIBUTION en termes de produit intérieur brut (PIB) et d’emplois, selon une étude récente menée par plusieurs ONG.
GRAVE POLLUTION DES SOURCES D’EAU :
« C’est une loi innovante mais surtout nécessaire face à une industrie qui n’apporte aucun bénéfice aux communautés mais plutôt une grave pollution aux sources d’eau, à l’environnement.
Il faut célébrer cette loi », a réagi auprès de l’Agence France-Presse le président de l’Unité écologique salvadorienne (UNES), Mauricio Sermeño.
En octobre 2016, le SALVADOR avait remporté un arbitrage face à PACIFIC RIM CAYMAN, filiale D’OCEANAGOLD, qui lui réclamait 250 millions de dollars (230 millions d’euros) pour lui avoir REFUSÉ un permis d’exploitation pour raisons environnementales.
Au GUATEMALA voisin, les communautés rurales se battent contre les PROJETS MINIERS des SOCIÉTÉS CANADIENNES GOLDCORP et AMÉRICAINE TAHOE RESOURSES et KAPPES, CASSIDY & ASSOCIATES (KCA).
Le NICARAGUA a lui rejeté des projets d’exploitation du GROUPE CANADIEN B2 GOLD.

En Breizh, les Dakotés en ont décidé autrement…

 

source

Le Monde, 28 avril 2017 « le Salvador, 1er pays interdisant les mines de métaux »

Surexploitation marine: à quel jeu joue l’U.E?

PÊCHE / SUREXPLOITATION RESSOURCES MARINES / DES SUBVENTIONS DE L’ U.E ?

L’ONG BLOOM, qui œuvre depuis 2005 à la «préservation des océans et la défense d’une pêche durable écologiquement et humainement», avait alerté sur cet amendement qu’elle juge «dangereux, car il va entraîner de la surpêche».
«Le principe de l’élimination des subventions néfastes s’est imposé comme l’une des façons les plus efficaces de lutter contre le fléau de la SUREXPLOITATION des RESSOURCES MARINES, argumente Claire Nouvian, présidente de l’association.

Ce court-termisme amène in fine tout le monde dans le mur. D’autant que des subventions pour aider le secteur existent déjà.
BLOOM, qui œuvre depuis 2005 à la «préservation des océans et la défense d’une pêche durable écologiquement et humainement», n’avait pas alerté sur cet amendement qu’elle juge «dangereux, car il va entraîner de la surpêche».
«Le principe de l’élimination des subventions néfastes s’est imposé comme l’une des façons les plus efficaces de lutter contre le fléau de la surexploitation des ressources marines, argumente Claire Nouvian, présidente de l’association.

Pour sa part, Frédéric LE MANACH, directeur scientifique de BLOOM, estime qu’«envisager l’accroissement de l’effort de pêche dans un contexte de surexploitation chronique des ressources marines sans disposer d’un état des lieux de la santé des stocks de poissons, des écosystèmes ainsi que d’un panorama précis de l’effort de pêche déployé, est insensé et irresponsable».

L’ONG s’alarme également qu’une vingtaine d’eurodéputés français ont voté en faveur de l’amendement.
Ces derniers appartiennent à la fois au PS (dix), au Front de gauche (deux) et à LR (onze).
Si Claire Nouvian n’est pas surprise de la position des parlementaires LR, «qui s’assument anti-écolos et ne cachent pas leurs liens avec les lobbys industriels», elle déplore que des élus socialistes et Front de gauche fassent partie de cette «alliance en décalage avec les programmes de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon, en faveur de l’écologie lors de la présidentielle».
Et la présidente de Bloom de rappeler qu’en décembre 2013, des eurodéputés PS s’étaient opposés à leurs homologues socialistes européens et avaient rejeté l’interdiction du chalutage profond.

Photo: le port du Guilvinec.

source

L’U.E peut subventionner la surpêche, Libération du 27 avril 2016

 

Ce qui attend un breton, un vrai…

TÉMOIGNAGES / Gérard BERNARD

Histoire d’un enlèvement légal.

« En France pays autoproclamé des droit de l’homme, l’état « dit de droit » peut à tout moment enlever des citoyens, les cambrioler, violer leur espace vital, fouiller leur vie sous le regard inquisiteur de valets formés à cet effet.
Après ces quelque lignes qui vous sembleront bien dur au regard d’une société dite humaine. Je ne vais pas traiter ici d’arrestation de personnes impliquées dans des dossiers de droit commun, même si la similitude est très proche. Je vais me contenter de vous parler de la police politique .

Et oui en France il y a une police politique avec des pouvoirs presque illimités, mais ce n’est pas elle qui décide de ses actions, elle est commandée par plusieurs magistrats du parquet antiterroriste de Paris qui lui ,est directement sous le commandement d’un procureur et de plusieurs substituts, lesquels dépendent du ministère de l’intérieur donc en relation étroite avec l’Elysée.
Un jour n’importe qui peut faire les frais d’un tel traitement, il faut savoir que, au jour
d’aujourd’hui, toute personne militante indépendantiste, nationaliste, et même fédéraliste est potentiellement fiché S. Les anciens RG devenu Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) et leurs dossiers ont servit à la création du fichier S
Partant de cette constatation nous sommes tous des fichés S.
Alors un beau jour à 6h du matin 6 à 8 hommes débarquent chez vous que vous ayez une famille ou pas, que la porte soit ouverte ou pas, rien ne leurs résistent, ils entrent de gré ou de force par la violence et parfois l’ultra-violence.
Dans mon cas, depuis mon incarcération de 1999, je ne supporte plus les portes fermées à clé donc la mienne était ouverte. A 6h des hommes en arme entre chez vous et le calvaire commence. Vous êtes levé du lit et entouré, encerclé, on vous installe dans une partie de votre domicile avec ordre de ne pas bouger.
Vous pouvez être déjà menotter et cela même dans la tenue d’Eve ou d’Adam suivant les personnes, pendant ce temps les intrus passent votre maison au peigne fin. Tout est sujet à controverse un dessin, un collage, tout peut devenir une preuve car à ce moment précis vous êtes considéré comme coupable , dans mon cas la dénomination qui a entraîné cette attaque à mon domicile était rédigée comme suit « Préparation à une association de malfaiteur en relation terroriste ». Bien sûr on vous demande de signer les documents que l’on vous présente afin de mieux légitimer l’exaction.
La perquisition suit son cour car c’est le terme qu’ils emploient pour vous délester de tout ce qui les intéresse ou pense les intéresser, je vous assure que lorsque vous avez 6 à 8 personnes qui fouillent votre domicile vous n’êtes plus en état de suivre ce qui se passe. Vous êtes spectateur du cambriolage de votre domicile.Après 2 ou 3 heures de ce régime vous n’êtes déjà plus le même, des millions de questions vous traversent l’esprit et bien évidemment on ne répond à aucune d’entre elles si ce n’est par des ‘’on verra plus tard, on en causera plus tard ‘’. Psychologiquement vous êtes dans la peau d’un coupable.
Une fois le pillage en règle de vos biens, la destruction de certains et la mise hors service de matériels dont le prix est le cadet de leurs soucis, on vous permet de vous habiller plus décemment, mais comme vous ne savez rien de ce qui va se passer vous sauter dans les premiers vêtements que vous trouvez par terre car vos armoires ont été vidées.
Et vous voila conduit manu-militari dans le véhicule des assaillants. Vous ne savez pas où l’on vous emmène ni pour combien de temps, si vous avez des enfants ou des animaux on vous répond que l’on téléphonera à quelqu’un de proche pour régler le problème .Il est au environ de 10h du matin et vous avez déjà perdu la notion du temps ainsi que celle de la réalité car tout les scénarios passent dans votre tête. Vous passer en revu tout les soucis que ce kidnapping va entraîner (travail, famille santé etc…) les idées s’entrechoquent sans que vous puissiez établir une ligne claire de réflexion.
Les véhicules roulent à tombeau ouvert, j’ai vu des vitesses de + de 160km/h sur la voie express.
Après l’incompréhension, arrive la peur, enfin vous arrivez à destination, en règle générale le commissariat de Rennes.

La mise en GAV (Garde à Vue ) est un moment très difficile à vivre car en quelques minutes vous vous retrouvez nu devant un étranger qui vous regarde sous toutes les coutures, tout ce qui fait de vous un homme vous est retiré ( Bijoux, alliance, médaillons quels qu’ils soient ) tous vos derniers biens vous sont confisqués et on vous met dans une cellule avec plusieurs personnes, ou seul suivant la place dont ils disposent, et avec interdiction de communiquer car il est très rare que les kidnappings ce fassent pour une seule personne.
La rafle est un outil très pratiqué par la police française.
Quelques temps plus tard une personne vient vous chercher pour établir un fichier (photo, empreintes ADN etc..) pour ma part je me suis retrouvé en slip devant une femme que je ne connaissais bien sûr pas, encore un morceau de mon humanité qui s’est envolé. De la tête aux pieds, chacun de mes tatouages a été pris en photo.
Cet exercice terminé on vous replace dans la cellule et le temps commence à défiler, vous ne savez plus quelle heure il est, vous n’avez accès pas plus aux toilettes qu’à l’eau potable, vous êtes obligé d’attendre le bon vouloir de vos geôliers pour enfin satisfaire vos besoins naturels, encore un morceau d’humanité qui s’évanouit et le temps passe.
Enfin un de vos kidnappeurs vient vous chercher et vous conduit, dans les dédales de cette usine à répression, jusqu’au bureau où va commencer le premier interrogatoire. On commence par vous questionner sur votre identité, votre situation de famille, vos revenus et autres éléments qui font de vous un être humain à part entière, chose que vous n’êtes plus et cela on vous le fait bien comprendre. Entre 2 et 3 heures plus tard on vous demande de relire et de signer un PV encore un moyen d’avoir votre approbation . On vous redescend dans les geôles et le temps passe.
On vient vous chercher pour voir le médecin, qui ne connaît rien à votre dossier, il aurait été trop long et trop facile d’appeler le confrère qui vous suit afin d’avoir les renseignements , mais non c’est l’usine, donc le praticien fait son travaille en limitant au minimum l’examen (tension, pouls) dans mon cas j’étais à 16/8 de tension avec un pouls à 140 ( Je suis cardiaque et ai déjà fait au moins 2 crises). Après le questionnaire d’usage, il valide la GAV sans aucun problème. Il donne les consignes aux geôliers pour la distribution des médicaments et passe au suivant. Durant tout le temps que durera la GAV, la bataille consistera à obtenir le médicament en frappant à la porte pour
qu’un geôlier vienne enfin voir ce qui ce passe.
Votre kidnappeur attitré vient vous chercher afin que le juge vous signifie votre prolongation de GAV, aujourd’hui cela se fait par vidéo conférence et prend moins d’une minute montre en main et vous voilà prolonger de 48h supplémentaire.
Le soir venu on vous propose à manger, à ce sujet je me dois d’être un minimum objectif car, même si tous, nous trouvons la nourriture infecte, c’est plus dû à notre stress qu’à la réalité, en effet ce sont des plats cuisinés, certes de bas de gamme mais les mêmes que dans le commerce. Et on vous offre une couverture de survie et un matelas de 10 cm de mousse que vous devez étaler par terre.
Dans mon cas nous étions 5 dans la cellule et pour dormir nous devions nous serrer et mettre les matelas de manière à avoir tous une place. Pour aller aux toilettes nous devions enjamber les camarades d’infortune en faisant bien attention de ne pas les réveiller. Et la nuit passe entre moments de sommeil léger et moments d’intense cogitation.

Le matin arrivant par les vasistas nous voyions le jour se levé, le temps continu à suivre son cours entre le médecin acte 2 (qui bien sûr n’est pas le même que la veille ) et les ‘’ interviews ‘’ ou le jeux du chat et de la souris prend tout sons sens.

Je ne vais pas ici vous décrire en détail ces interrogatoires qui sont construits uniquement afin que vous disiez des choses qui puissent être retenues à charge par la suite. La vie de chacun de nous quand elle est passée au crible et mise sous le microscope devient un outil à charge, tout y passe la lecture, les sites internet que vous consultez, les écrits que vous pouvez avoir publiés dans telle ou telle circonstance, mais la circonstance on en a cure seul le résultat compte. Et le temps continu, les interrogatoires se succèdent, il faut savoir que nous ne sommes pas tous traiter de ma même manière en fonction de la personne en charge de l’interrogatoire, pour mon cas je n’ai pas eu le droit de fumer une seule cigarette durant toute la GAV, d’autres y ont eu le droit après l’interrogatoire, en fonction de l’humanité de leur référent…
A un moment le geôlier vous ouvre le porte de la cellule et vous dit ‘’ vous êtes libre … ‘’ après un moment vous demander candidement « je suis libre ça veux dire je rentre chez moi ? Oui c’est ça et on vous fait faire le chemin inverse de votre arrivée, vous récupérez toutes vous affaires. Petit à petit vous retrouvez votre stature d’homme et vous regardez votre portable car la question se pose, je fais quoi moi maintenant .vous vous rendez compte que la batterie de votre portable est presque vide.
Lors de votre arrestation seule votre carte d’identité a été prise et vous n’avez pas pensé à prendre votre CB et votre porte monnaie, ce qui fait que vous êtes des centaines de KMS de chez vous sans argent. Après avoir rassuré vos proches un plan de récupération se met en place, je tiens au passage à remercier les gens qui on fait des pieds et des mains pour nous récupérer, nous offrir une douche et un moment de détente pour nous sortir au mieux de cette aventure.
Par contre aucune explication aucune excuse de la part de mes kidnappeurs.
Résultat des courses je suis rentré chez moi après + de 60h où j’ai été mis en dehors de la société, j’ai été une marionnette que l’on pouvait placer, déplacer à sa guise, j’ai été tutoyé, pas insulté ouvertement mais par sous- entendu, traité d’alcoolique, ils ont utilisé les informations les plus intime de ma vie privée.
Le retour à la maison fini de vous mettre à genoux. Votre maison, votre sanctuaire, dévasté, votre matériel inutilisable, vos papiers personnels jetés à terre, mélangés car pour voir un dossier papier on l’ouvre et on le vide au sol, ainsi quand vous rentrez vous avez des heures et des heures de rangement, vos vêtement sortis des armoires, j’en passe et des meilleurs.
Personnellement il m’aura fallu plus d’une semaine pour reprendre ma vie en main et réussir à dormir réellement, plus de 15 jours pour soigner la crève que j’ai attrapé dans leurs geôles. Encore aujourd’hui, presque 1 mois après, je trouve encore des traces de leur passage.
Pour terminer : Je suis sortie sans aucune inculpation ni quelque procédure que ce soit, maintenant ça va être à moi de me battre pour récupérer tout ce qui a été volé à mon domicile et bien sûr je n’ai pas de liste exacte de ce qui a été saisi. Cette action risque de prendre plusieurs mois voir années.
Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés dans cette épreuve et qui nous ont aidé en nous récupérant à la sortie. + de 60h sans pouvoir se laver, sans pouvoir se changer, + de 60 h à mariner dans notre propre sueur au milieu des vomis et des odeurs d’urine.
Voila ce qu’est une GAV pour un politique et chacun de nous est une cible en puissance. »

 

Eloquent non? Ces mots sont ceux d’un innocent, tout juste est-il coupable d’être lui-même et de croire qu’au dit-pays des droits de l’homme, la signification « Liberté » n’a pour limites que celles décidées par Pariz, à un instant T, pour tout citoyen lambda.

Isidore Penven de Pont-Aven

PATRIMOINE BRETON / LES GALETTES DE PONT-AVEN (29)/ SON CRÉATEUR ISIDORE PENVEN

L’ Inventeur des Galettes à Pont-Aven en 1890, Isidore Penven a fait la renommée de la biscuiterie grâce à son savoir-faire incomparable.

Depuis 120 ans, se perpétue la tradition de qualité et de goût qui animaient Isidore Penven pour le plus grand bonheur des gourmands.

Des ingrédients de qualité pour des biscuits 100% BRETONS.
C’est parce que les galettes et gâteaux bretons « MAISON » sont fabriqués de manière artisanale à PONT-AVEN (Finistère 29), avec des ingrédients provenant de producteurs locaux de qualité, qu’elles sont si bonnes.
BEURRE de BARATTE DEMI-SEL breton, farine moule en Bretagne, œufs entiers, mais aussi des ingrédients plus originaux comme la farine de SARRASIN ou D’ÉPEAUTRE, broyées à la meule de pierre par un minotier proche de la biscuiterie… le tout sans colorant ni arômes artificiels….
La recette de leur succès se trouve là.

Isidor Penven, le site

Laïtik, le lait breton de l’espoir

BREIZH INITIATIVES / AGRO-ALIMENTAIRE/ LAITIK / ASSOCIATION DE 54 PRODUCTEURS DE LAIT

Le lait breton, a un beau goût de liberté!
L’aventure est belle. 54 producteurs s’associent dans toute la Bretagne pour créer leur Sica (société d’intérêt collectif agricole) : LAIT’SPRIT D’ÉTHIQUE (laitik.bzh).
Trois camions pour la collecte, un ancien abattoir transformé en laiterie, d’un potentiel de production de 25 millions de litres par an. La laiterie a déjà créé quatorze emplois ; vingt-six sont prévus à TRÉMOREL (CÔTES-D’ARMOR).

À 0,69 € le litre de lait demi-écrémé,  » il est dans les premiers prix « .
Alors que la crise s’éternise, essorant les éleveurs, un groupe de Bretons têtus vient de créer sa propre marque.
Un lait ÉTHIQUE produit ICI, un pari audacieux pour circuit ULTRA-COURT.

Vendredi 21 avril, LAITIK débarquait tout juste dans les rayons du Super U de PLOGONNEC (FINISTÈRE).
Pour faire la promo de ce lait en circuit très court, deux producteurs du coin : RENÉ LE BOT, 59 ans, éleveur laitier à PLONÉVEZ-PORZAY « depuis plus de 30 ans », avec 70 laitières et 500 000 litres sur 60 ha ; et BABETH LIGEN, 45 ans, associée avec son mari à PLOGONNEC, 65 vaches pour 600 000 litres, ils produisent LAITIK avec les 52 autres éleveurs bretons, avant de le vendre en direct. L’aventure a débuté il y a deux mois.

INVESTISSEMENT TOTAL : 6,5 MILLIONS D’EUROS:
financés pour un quart par les apports personnels des éleveurs eux-mêmes et pour une bonne moitié par des prêts bancaires, plus un prêt et une subvention.

Source

O-F, 23 avril 2017

SolidariBreizh pour les Vignobles Lusseauds

VINS DE BRETAGNE / VIGNOBLES LUSSEAUDS / SOLIDARIBREIZH

Les précautions prises dans la nuit du 25 au 26 avril 2017 ont été vaines. Près de 90% de la future récolte est partie en fumée suite au gel. La nuit suivante eut raison des 10% restant. La température est descendue au-delà des -3ºC…

Pierre-Yves Lusseaud a d’ores et déjà annulé le 2nd Celticae Deiz qui devait se tenir le 14 mai, cette décision est compréhensive. Après la grêle de l’an dernier, cette fois c’est le gel…

Des enfants ont eu l’idée de lancer une cagnotte pour réchauffer le coeur de Pierre-Yves:

Pour aider Pierre-Yves à remonter la pente, cagnotte sur Leetchi

Une pensée également pour les autres viticulteurs du pays qui ont subi de lourdes pertes, notamment pour les Vignobles Chéneau (95 à 100% de pertes sur Mouzillon et 50% sur Monnières)…

En savoir plus:

Vignobles Lusseaud sur Facebook

 

Gouël Beltan deoc’h!

Communiqué 2017.04/428

BELTAINE / GOUËL BELTAN DEOC’H !

Ambasad Vreizh souhaite une belle Fête de BELTAN à tous les CELTES à travers le monde.
BELTAINE / BELTAN / FÊTE CELTE DE LA FERTILITÉ CÉLÉBRÉE DANS LA NUIT DU 30 AVRIL AU 1ER MAI.

Beltaine, Beltane est la troisième des quatre grandes fêtes religieuses de L’ANNÉE CELTIQUE. Elle marque la fin de la saison sombre et le début de la saison claire.
BELTAINE est un des sabbats majeurs de la tradition PAGANE.

À l’époque des druides, cette fête était, avec SAMHAIN, la fête la plus importante du CALENDRIER CELTIQUE. Contrairement à beaucoup de fêtes païennes qui furent christianisées, BELTANE ne fut remplacée par aucune autre fête chrétienne, mais on la considéra tout simplement comme démoniaque, et elle devint célèbre sous le nom de « NUIT DES SORCIÈRES ».
Elle était en fait célébrée lors de la première floraison de L’AUBÉPINE.

On l’appelle aussi : Fête du premier mai, Veille de mai, Roodmas, Nuit de Walpurgis, Cethsamhain, Whitsun or Old Bhealltainn, Bealtinne, Walburga, Eté celte…

2017.04.30 - Beltaine 2
L’ARBRE DE MAI

On avait pour coutume de planter un arbre le premier mai en symbole de prospérité.
Jadis, on plantait des ARBRES DE MAI dans la TERRE MÈRE en tant que SYMBOLE phallique célébrant L’UNION de la DÉESSE et du DIEU.

C’est le commencement de l’été celte. L’arbre de mai était un pin communal que l’on avait décoré lors de Yule et qui avait perdu la plupart de ces branches à cette période de l’année.
On y accrochait en hauteur des rubans rouges et blancs (on peut y mettre aussi des fleurs, des guirlandes de plantes etc). En effet le rouge peut représenter le Dieu du Soleil ou la Déesse dans son aspect Femme-Mère et le Blanc la Déesse Vierge. Les participants prenaient un ruban (rouge pour les hommes et blancs pour les femmes) et dansaient autour du mat. Les rubans tissaient ainsi une sorte de canal symbolique de la naissance entourant le mat phallique.
Le tout étant l’emblème de l’Union du Dieu et de la Déesse.
LE FEU – LA TRADITION

BELTANE est la fête du FEU et de la LUMIÈRE.
BEL signifie « brillant » mais fait certainement référence à BELENOS et BELISAMA, le couple brillant des Dieux gaulois.
Tous deux représentent la jeunesse, le soleil et le feu. TEINE signifie « FEU ».

De fait, nous sommes en présence d’une fête rituelle en l’honneur du renouveau de la lumière rayonnante, la victoire du jour. Nous entrons dans la partie claire de l’année qui durera jusqu’à Samonios.
Les celtes avaient pour habitude de célébrer la nuit. On tend à penser aussi qu’ils devaient fêter Beltane lors de la pleine de lune de mai. Le FEU de BEL est un feu bénéfique. Les druides le créaient par leur magie et leurs incantations.

Et il était d’usage en Irlande qu’ils fassent passer les troupeaux de bétail entre deux feux pour qu’ils les protègent toute l’année.

Le FEU de BELTANE est un feu puissant, sacré et fort, celui qui l’allume est une personne de pouvoir. Sa fonction est loin d’être anodine…
BELTANE marque une rupture dans l’année, on passe de la saison sombre à la saison claire, lumineuse, c’est aussi un changement de vie puisque c’est l’ouverture des activités diurnes : reprise de la chasse, de la guerre, des razzias, des conquêtes pour les guerriers, début des travaux agraires et champêtres pour les agriculteurs et les éleveurs.
Beltaine est la période de prédilection pour les rites de passage entre les périodes froide et chaude, entre l’obscurité et la lumière, entre la mort psychique symbolique et la renaissance spirituelle.
Peut-être que les rites anciens d’enfermement dans les chambre des dolmens se passaient durant la nuit de Beltane.
Cela demeure une excellente manière de faire l’expérience du passage. Il y a fort à parier que le lieu vous donnera des enseignements…
La tradition veut que l’on se lève avec le soleil pour cueillir des fleurs, des rameaux verts (symbole de la Déesse) pour servir de décoration rituelle ou pour se parer.
Les gens dansaient pour célébrer le retour du soleil, de la nature fertile et vivante, les espoirs réalisés etc. Ils se promenaient aussi avec des torches pour encourager le soleil à continuer son ascension en réchauffant la Terre.
Les FEUX de BELTAINE ont des vertus purificatrices et fertilisantes…

Présidentielles Dakotés: un choix Cornélien?

Communiqué 2017.04/427

BRO C’HALL / PRESIDENTIELLES 2017

Dimanche prochain, (7 mai 2017), les citoyens français auront à se prononcer pour choisir leur Président pour les cinq années à venir. Bien que s’ agissant des Présidentielles des Dakotés, des conséquences pèseront sur Breizh, quel que soit le président élu, les Bretons perdront. Quelle option reste t-il pour nous Bretons? Existerait-il un vote « utile » qui permettrait a minima de voter pour le « moins pire »?

« Voter utile » est cette ritournelle liée au « voter républicain »que depuis bien longtemps nous entendons pour chaque élection pour faire barrage au parti Front National (FN). Ce front républicain s’est traduit lors des dernières Régionales françaises, par le retrait pur et simple des listes du Parti Socialiste (PS), au point que pour la région Nord, si elle fut remportée par le Parti Républicain (PR), il n’existe aucun représentant de la gauche française au Conseil Régional. Démocratie? Non content de s’arranger avec le parti traditionnel opposé (PS ou PR) afin de barrer la route au FN, les pourvoyeurs du front républicain en arrivent à priver une partie de leur électorat traditionnel à ne plus être représenter du tout. Faute de proportionnelles qui garantirait un esprit démocratique, il leur paraît légitime d’empêcher l’accès au pouvoir d’un parti dont les idées sont adoptées par un électorat grandissant. Les clefs du pouvoir restent en de bonnes mains, les institutions sont bien gardées, la fRance ne risque rien tant que le système fonctionne.

Seulement voilà: la République Française continue de s’enfoncer dans la crise économique, ses chiens de garde ne trouvent aucune issue de sortie probante depuis une trentaine d’années, le mécontentement des citoyens français ne cesse de grandir, et le FN avec. Résultat: les deux partis qui traditionnellement se disputaient les finales électorales (excepté l’avertissement de 2002 ) se retrouvent en 2017 éjectés, le FN se retrouve finaliste pour la course à la Présidence, l’autre option proposée étant pucelle de toute expérience politique, mais qu’ils se rassurent, En Marche (EM) rassemble depuis la gauche jusqu’à la droite, hommes d’expérience et de cadres issus de la société civile.

La logique voudrait que cette fois, la majorité des bretons se mobilisent pour voter « contre » le FN, ce dernier étant déclaré depuis toujours opposé aux intérêts de la Breizh, en témoignent les résultats du premier tour des Présidentielles sur les cinq départements bretons. Mais en face, est opposé un candidat inédit, se déclarant ni de gauche ni de droite même s’il fut Ministre du gouvernement socio-démocrate sortant, candidat qui aurait pu susciter un espoir pour les bretons. Problème: se déclarant anti-système, s’il est anti-système partisan politique et issu de la société civile, il représente en fait ceux qui détiennent les vraies clefs du pouvoir: les banques, les grands acteurs économiques etc. Au lendemain des résultats du 1er tour, le CAC 40 fit pour la première fois un bon de 4%…

Du coup, l’abstention fera t-elle un bond au second tour, au point d’affaiblir la marge relativement tranquille dont dispose le favori EM? Certains n’hésiteront pas à critiquer les abstentionnistes, arguant que cela est faire le jeu du FN, autrement dit, à rejeter la responsabilité d’une victoire de l’extrême droite sur ceux qui ont refusé de choisir. C’est oublier un peu vite, ceux qui accordent leur confiance à ce parti nationaliste et oublier aussi vite ceux qui ont permis aux rangs de ce parti de grossir. L’expérience nous a montré que depuis toujours, les élus français prennent au nom du peuple des décisions sans en avoir reçu mandat. Et quand bien même le peuple est consulté, repensez à la consultation référendaire de 2005 et vous conviendrez que nous allons là où ils veulent nous conduire et non pas là où nous voulons aller!

Entre « Choisir la France » de la haine et son extrémisme fondé sur les échecs des autres et « Ensemble la France » prônant une France ancrée dans un mondialisation  à l’extrême, aucun des deux ne fait preuve d’humanisme ni même ne laisse place à une quelconque réforme du système français. Curieusement, si le premier parle de référendum, le second annonce qu’il gouvernera par ordonnances. L’une déclare vouloir sortir de l’Union Européenne (UE) alors que l’autre est pro-européen, cette UE qui est responsable de bien de nos maux. Mais tous les deux se sont publiquement positionnés à l’encontre des intérêts de Breizh et de ses habitants, les bretons le savent, comment choisir entre la peste et le choléra, la différence étant peut-être une mise à mort plus lente avec le second fléau…

Prendre parti pour l’un ou pour l’autre, ou pour l’un contre l’autre, ne changera en rien aux problèmes bretons. Tous deux sont habités par l’esprit républicain, celui-là même qui nie les identités des peuples autochtones de l’Hexagone, celui-là même qui ne cessera d’éradiquer nos particularités et d’uniformiser au nom de l’Unicité de la République. Cet esprit jacobin est l’ennemi naturel de Breizh, il n’est pas question de nous salir les mains ni de vendre notre âme au diable, l’abstention est notre choix. N’en déplaisent aux uns, votre République est bien gardée car dispose d’Institutions qui empêchent toute réforme suicidaire pour elle et dans la foulée, suivent cette année des Législatives qui vous laissent une chance de donner une orientation aux décisions qui seront prises par le futur gouvernement…

Notre propos ne constitue en rien une consigne de vote, il n’est qu’une réponse à des questions qui nous sont posées ; bien malin est celui qui saurait détenir la vérité et décider de donner des consignes…

« Kentoc’h mervel eget bezañ saotret »

Istoerioù Breizh, par Kolaz Granig

L’histoire n’est pas une simple matière scolaire destinée à ennuyer nos enfants, elle constitue une succession  d’évènements donnant explication sur ce qui existe aujourd’hui. Seulement voilà! Dès lors que celle-ci est tronquée, que l’on tait certaines pages, qu’elles soient noires car honteuses ou qu’il soit intéressant de les boycotter pour asseoir une politique arrangeante, ce qui était la vérité d’hier, devient un déni historique sur lequel on construit une société formatrice de bons citoyens ignorant leur passé, oubliant leur identité…

Force est de constater que depuis bien longtemps, l’Education nationale de nos voisins français ne remplit pas pleinement son devoir d’instruction, les enfants de Breizh ignorant la véritable histoire de Bretagne, celui de leurs ancêtres, au point qu’aujourd’hui la majorité d’entre eux ignorent qu’ils sont bretons et regardent de travers quand ce n’est pas de haut, ceux qui essaient de leur dire des vérités. Pas la vérité de bretons indépendantistes, la vérité tout simplement ; même si elle leur est tue, elle est sous leurs yeux, dans des livres de l’histoire de France, dans les archives nationales, dans les musées.

De nombreuses pages de l’histoire de Breizh n’ont pas effacé par les Dakotés, par oubli ou tout simplement parce que Breizh et France partagent des pages communes (la plus connue: Anne de Bretagne, Duchesse de Bretagne mais aussi deux fois Reine de France).

Et puisque notre histoire n’est pas enseignée à nos enfants, certains autodidactes ont décidé de prendre les devants en utilisant tous les supports permettant de raconter notre réelle histoire de Bretagne. Par les livres d’historiens (ex: Louis Mélennec), par les bandes dessinées, par la musique, via le net…. il appartient à tous les conscientisés de produire sinon de partager, toutes les paroles de breizh au plus grand nombre.

Kolaz Granig est un de ces défenseurs de Breizh qui participent activement à ce que nos enfants aient accès à à leur histoire, en vulgarisant de courtes vidéos sur YouTube. Vous trouverez donc ci-dessous, les liens vous donnant accès à certaines pages de votre histoire.

(Cet article sera réactualisé autant que faire se peut.)

Tugarez vras dit Kolaz!

-56 av. J-C – Les Vénètes contre César

40 – Boudicca, La Reine Guerrière

856, fév. – Salomon l’apogée du Royaume Breton, Partie I

867 – Salomon l’apogée du Royaume Breton, Partie II

874, 28 juin – La guerre de succession du Royaume Breton

1187 – Arthur Ier le Duc assassiné

1184 – Aliénor De Bretagne

1393 – 1458, 26 déc. – Arthur III, Du connétable de France au duc de Bretagne

1673 – Duguay Trouin Corsaire Malouin

1751 – Armand de la Rouërie I, héros de la guerre d’indépendance Américaine

1784 – Armand de la Rouërie II, contre-révolutionnaire Breton

1870, 2 sept. – 1871 – Le Camp de Conlie, des Bretons sacrifiés

L’importance de l’histoire dans la reconstruction des Nations

LES BONS MOTS DU BON DOCTEUR MELENNEC

 » L’importance de l’histoire dans la reconstruction  des Nations. (Extraits de LA THEORIE DES NATIONS, par Louis Mélennec; cours élémentaire de sciences politiques, à l’intention de ceux qui ne savent pas).  » Il ne suffit pas d’avoir vécu ensemble une histoire commune, il faut que cette histoire commune ait été très étalée dans le temps long. Pour que le sentiment national se forme, murisse, se renforce, des siècles sont nécessaires. Certains empires ont vécu plus de mille ans. Même s’il n’existe peu de textes théoriques sur ce qu’a été dans ces empires le sentiment national, on peut-être assuré qu’il a existé néanmoins, avec une force toute particulière.

Toute nation qui perd totalement la mémoire de son passé, cesse d’exister en tant que telle. Tout peuple privé de son sentiment d’appartenance national par le pays qui l’occupe ou qui l’a occupé, parce qu’il l’a effacé, ou en fait un objet de mépris pour les populations, disparait en tant que nation. Tout pays qui a adopté l’histoire de celui qui l’a envahi, en oubliant la sienne, est « acculturé », et cesse de la même manière d’exister en tant qu’entité nationale.

Quiconque veut sauver le patrimoine national qui est le sien, doit commencer par se familiariser avec son histoire. Celle-ci doit être enseignée et transmise pour que renaisse le sentiment national, s’il a disparu ou s’il s’est fortement atténué. La restauration de la langue nationale – ou des langues nationales – est un moteur puissant de ré-installation de la personnalité nationale, mais ne vient jamais que bien après l’Histoire, qui est le fondement même de la maison, qui, sans cela n’existe même pas. Les pays colonisateurs le savent bien, qui interdisent aux nations conquises de cultiver et d’enseigner leur histoire. Dans les cas les plus dramatiques, non seulement l’histoire de la nation conquise est interdite, mais même est purement et simplement remplacée par celle du colonisateur. Ce crime, comme on le sait, a été commis en Bretagne par le pays auto-proclamé des droits de l’homme, en même temps que la langue a été persécutée et éradiquée, dans le but certain et avéré de priver les Bretons de leur identité. La France est tellement consciente de l’enjeu, qu’elle continue, sous des prétextes multiples, à s’opposer à l’enseignement de notre histoire dans nos écoles, et à poursuivre sa volonté d’éradiquer – par extinction calculée – de notre langue bimillénaire.

Mais les temps changent en notre faveur. Si le combat de la langue est perdu, en revanche, le combat de l’histoire est en train d’être gagné. Mes très longues recherches sur l’histoire de la Bretagne procèdent – très consciemment -, des ces considérations : réensemencer le pays en lui donnant accès à ses racines, non sur le fondement d’une histoire trafiquée, mais sur des recherches très poussées dans les archives, surtout sur une nouvelle lecture des faits, débarrassés des falsifications et des interprétations fausses imposées par la puissance coloniale, avec la complicité de l’université et des « élus », par le contrôle strict des carrières et des rémunérations allouées à ceux qui acceptent de collaborer ou de se taire. Si j’ai insisté à ce point sur les abominations commises par notre voisin de l’Est, en particulier en détaillant les étapes de la colonisation, les massacres et les crimes contre l’humanité perpétrés en Bretagne par la France, ce n’est pas pour le plaisir d’évoquer ces horreurs, qui me révulsent, c’est parce que, de les avoir lus et relus, de savoir que ce pays a commis des actes plus cruels que les nazis, aussi invraisemblables que ceux de Daech, provoque un sentiment irrépressible de dégoût, fortement augmenté par le fait que le colonisateur ne les a jamais reconnus, qu’il ne s’est jamais excusé, et qu’il continue dans ses actes malfaisants, notamment par ses mensonges sur une grande échelle, avec la complicité silencieuse de ceux qu’on dénomme pompeusement « les élus », qui continuent à se taire.

Plus longue est l’histoire vécue en commun, plus puissant est le sentiment national. Les Bretons sont identifiés, avec une certitude absolue, avant le Christ. Ils ont au minimum deux mille ans d’histoire commune, certainement davantage puisque, décrits et identifiés par Jules César dans la Guerre des Gaules, ils ne sont pas nés ex-nihilo à l’époque où cet ouvrage a été écrit, mais se sont constitués en peuple au moins plusieurs siècles auparavant. Peu de peuples dans le monde, sans doute, peuvent revendiquer une histoire aussi longue. Ce qui explique la force singulière du sentiment d’appartenance des Bretons, et l’abomination du crime de la France, de persévérer à vouloir tuer ce peuple, infiniment plus ancien que lui. Plus grave encore est le crime des collabos : car si la France joue son propre jeu, assez naturel dans l’histoire des peuples, les collabos ne jouent que le jeu de leur nombril. La population en est aujourd’hui consciente, elle les méprise. »

Louis Mélennec, docteur en droit.