Pollution au Méthane de l’Aulne!

ENVIRONNEMENT / POLLUTION / KASTELLIN en FINISTERE

MÉTHANISATION = INDUSTRIE à RISQUE

Ce nouvel accident industriel sur un méthaniseur porte préjudice une nouvelle fois aux RIVIÈRES FINISTÉRIENNES, après celui de la BEUZEC CAP SIZUN d’il y a deux ans qui avait anéanti 3 kms de cours d’eau, et ne manque pas de nous interroger.
« Comment se fait-il qu’une entreprise, dont l’étude des dangers a été présentée à l’enquête publique en septembre 2018, puisse générer un tel accident, sinon à penser que les risques industriels de ces installations de méthanisation sont largement minimisés ? », s’étonne Jean Hascoet, délégué territorial d’Eau et Rivières de Bretagne.(…)
C’est par un bulletin d’alerte de l’IFREMER adressé à la profession conchylicole dans l’après midi du 19 et par un communiqué de la préfecture publié tard ce mercredi soir que les usagers du service public de l’eau potable de cinquante communes du Finistère ont été informés de la pollution de l’Aulne par une POLLUTION à l’AMMONIAQUE.
Les FAITS
Le déversement, lundi 17 de près de 400 m³ de digestat vers le bassin d’orage et le milieu naturel, à l’USINE de MÉTHANISATION KASTELLIN à CHÂTEAULIN, a provoqué une forte augmentation de la concentration en ammoniaque dans l’Aulne.
L’entreprise a alerté les autorités qui ont tenté de diluer de la pollution, par l’augmentation du soutien d’étiage au départ du lac Saint-Michel. Faute de résultats satisfaisants à l’usine de production d’eau potable de Coatigrac’h, la Préfecture a dû se résoudre à prendre un arrêté de restriction d’usage de l’eau potable.
Quels impacts sur le milieu naturel ?
Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) se sont déplacés sur le terrain. Ils n’ont pour l’heure pas constaté de mortalité piscicole dans un contexte où le retour de la pluie conjugué à l’augmentation du soutien d’étiage rendent les constats difficiles, compte tenu du débit et de la forte coloration de l’eau. Il y a fort à parier que les fortes teneurs en ammoniaque mais aussi en fer auront une influence sur les écosystèmes de l’Aulne et de son affluent, ce que l’enquête devra déterminer.
En savoir plus:
* ANALYSE de l’ASSOCIATION  » Eaux & rivières de Bretagne »
Contact: Eau & Rivières de Bretagne (02
Centre Régional d’initiation à la Rivière – 22810 Belle-Isle-en-Terre
* Finistère.gouv.fr

Le Ranch écossais de Kerbongout

RANCH de KERBONGOUT /29- SAINT RIVOAL / DE JEUNES BRESTOIS RÉINVENTENT L’AGRICULTURE !
Un élevage et un respect de la Terre qui devraient être reproduits!
L’agriculture bretonne est une des plus puissantes et des mieux organisées d’Europe.
Mais nombre de ses schémas sont anciens et de moins en moins adaptés au monde qui nous entoure.
Il y a la mondialisation et les goûts nouveaux des Consommateurs, qui évoluent très vite.
Nés dans le Finistère, petits-enfants d’agriculteurs bretons, Ronan CARAËS et Wendy BARRÉ ont créé de toutes pièces un élevage innovant et hors du commun : Le RANCH DE KERBONGOUT sur Saint-Rivoal en Penn ar Bed.
Un élevage qui rencontre un énorme succès auprès du grand public et reconnu comme « exemplaire » et « ferme d’avenir » auprès des hautes instances agricoles. C’est avec une immense joie que Ronan nous explique les clés de sa réussite.
ENVIRONNEMENT.

« Notre parcellaire se compose d’une trentaine d’hectares de prairies permanentes, d’une dizaine d’hectares de landes sauvages et d’une dizaine d’hectares de bois.
En outre, les prairies permanentes sont des prairies à flore très diversifiée que nous ne labourons jamais.
Ainsi, nous cohabitons avec une multitudes d’insectes, d’oiseaux, de mammifères… Car nous pâturons ces prairies et y faisons de l’excellent foin.
En outre, les landes sauvages sont pâturées durant l’été par certains de nos jeunes bovins.
Aucune autre race bovine ne peut s’en alimenter. Puis les bois nous servent de réserve de biodiversité. Enfin, la surface moyenne de mes parcelles est inférieure à un demi hectare, toutes entourées de talus et de haies.
Nous comptons ainsi plus de dix-sept kilomètres de haies ! Elles nous produisent du bois que nous commercialisons dans le canton.
Des exceptions …
Ainsi, tous nos bovins sont uniquement nourris à l’herbe, aux landes et au foin. En cela aussi nous sommes des exceptions.
D’ailleurs l’organisation de nos journée est très simple. Nous travaillons de 14 h à la tombée de la nuit. Ensuite, nous répondons aux mails et faisons toute la partie paperasse. Nous prenons un jour de repos par semaine où nous sortons des Monts d’Arrée. Parce qu’avoir des jours de repos permet d’avoir une meilleure vision de ce que nous faisons et d’être serein au travail.
Enfin, nous prenons le temps de faire visiter notre élevage, ce à quoi vous êtes invités ! « 

 

contact:
Le Ranch de Kerbongout
Élevage de Highland Cattle Bio d’exception
Meilh Pont Glas – 29 190 Saint Rivoal

Tél/Pellg. 06 87 39 53 23 (entre 14 h et 20 h)
ranch.kerbongout@gmail.com
http://www.ranch-kerbongout.fr
Le Ranch de Kerbongout participe à Locavore de Cornouaille.

 

source: NHU Bretagne

 

Le Breizh Sukr Bio de Noyal-Pontivy

BREIZH SUKR BIO / 3 AGRICULTEURS SE LANCENT DANS LA BETTERAVE SUCRIÈRE / NOYAL-PONTIVY 56
MARCHÉ ÉCONOMIQUE PORTEUR POUR LA BRETAGNE !
L’agro-alimentaire breton raffole du sucre bio, pour ses yaourts, chocolats, sirops, bières, etc. ).
La betterave n’est pas une culture exotique en BRETAGNE.
Jusque dans les années 1960, ses variétés fourragères nourrissaient le bétail. Mais le maïs les a remplacées avec l’avènement de L’ÉLEVAGE INTENSIF.
BREIZH SUKR: trois Bretons cultivent de la betterave pour créer du sucre bio!
ÉTIENNE RICHARD, BERNARD CANO et GILDAS BAUCHÉ ont fait les semis des premières betteraves sucrières.
Ils réalisent les premiers essais de transformation de betterave bio en sucre.
Le projet est soutenu par L’UNIVERSITÉ de BRETAGNE-SUD et par plusieurs ACTEURS de L’AGROALIMENTAIRE.
BREIZH SUKR, le projet de Bernard Cano, soutenu par TRIBALLAT, BIOCOOP, BREIZH-COLA et la BRASSERIE LANCELOT, etc., prévoit la création d’une sucrerie BIO, à PONTIVY.
Elle devrait entrer en production d’ici à 2020. « Avec un potentiel d’environ 5 000 t par an, soit 500 ha cultivés. »
La sucrerie sera « un petit outil viable et peu coûteux ».
Qui, outre la betterave (3 mois de production par an), « pourra traiter bien d’autres végétaux, pour tourner toute l’année ». En produisant jus de fruits et de légumes biologiques, sirops, algues…
À côté de son blé, Gildas vient de semer près d’un hectare de betteraves.
De la très belle terre, près de Noyal-Pontivy (Morbihan).
Avec Étienne Richard, son voisin, 32 ans, qui est lui déjà totalement dans le biologique (120 ha de polyculture et d’élevage), il se lance à son tour. « J’ai 140 ha de légumes, blé, maïs et pomme de terre, que je cultive de manière conventionnelle, explique Gildas Bauché, 45 ans. Le bio me taquine depuis un moment. » Il vient de se décider à franchir le pas, séduit par le projet porté par Bernard Cano.
Parfaitement adaptée au climat breton, la betterave fourragère, mais aussi la betterave sucrière, y ont été très longtemps cultivées, « jusqu’au déclin des années 1970 ». La preuve : sa production a été testée, avec succès, sur 7 ha l’an dernier, 20 ha cette année.

Breizh Sukr, le site

Après avoir semé 7 hectares sur 12 sites du MORBIHAN, D’ILLE-ET-VILAINE et des CÔTES-D’ARMOR au printemps, les paysans ont pu modéliser le système de production de cette racine au rendement exceptionnel : un hectare génère 10 tonnes de sucre.
« Cette culture offre une nouvelle source de diversification agronomique et économique », apprécie Patrice Desriac, éleveur de porcs à Plumaudan, dans les Côtes-d’Armor.
« Si l’on parvient à créer un outil à taille humaine, rémunérateur pour les producteurs et attractif pour les industriels, ça marchera », renchérit Étienne Richard, éleveur de poules et de vaches à Noyal-Pontivy, dans le Morbihan.

En savoir plus:

France 3 régions

2017.06.04 - Breizh Sukr 1.jpg

 

Safran & Riz Bio « Made in Breizh » au Triskell Rouge

AGRI BIO / SAFRAN & RIZ BRETON / DOMAINE DU TRISKELL ROUGE / CÔTES-D’ARMOR
SAFRAN BRETON
À propos du safran breton…
Nous sommes agriculteurs producteurs de safran et transformateurs à la ferme.
Tous nos produits sont issu d’une agriculture naturelle sans pesticide.
RIZ BRETON

À propos du riz breton….
Le DOMAINE du TRISKELL ROUGE, expérimente une méthode de plantation sèche du riz, telle que pratiquée à Madagascar.
Il s’est lancé un défi : produire du RIZ en CÔTES-D’ARMOR.

D’ici à trois ans, le Domaine espère LABÉLISER le 1er RIZ BRETON.
Nous sommes rigoureux et vivants témoins des valeurs paysannes, nous observons, analysons, imaginons et expérimentons ce qu’il conviendrait de proposer à de jeunes ruraux pour une agriculture évolutive.
Nous mettons au point le Système de Riziculture Intensive, qui valorise aujourd’hui la riziculture à 300 %, adoptée par plus de 30 nations dans le monde.
L’avantage de cette technique, où le riz est planté « à sec » permet de produire plus de 30 tonnes à l’hectare, au lieu de 2 tonnes à l’hectare pour la méthode traditionnelle pratiquée en Asie.
La production expérimentale de ce « RIZ BRETON » est peut-être porteuse d’un espoir de production différenciée en Bretagne, dans la perspective du réchauffement climatique inéluctable, qui même s’il est limité à 2 degrés, suivant les objectifs fixés par la Cop 21, va modifier très sensiblement le paysage agricole breton.

La Brouette de Kerivoal des époux de Broc

AGRICULTURE / RETOUR DE LA CULTURE DU SARRASIN / LA BROUETTE DE KERIVOAL /PLOMELIN (29)

LE SARRASIN REVIENT EN FORCE EN BRETAGNE
Le sarrasin avait quasiment disparu de Bretagne alors qu’elle fait partie de notre culture.

LA RAISON ?
« À partir des années 60, les paysans se tournent vers la culture du maïs ou du blé pour nourrir les vaches. »
En une vingtaine d’années, la production va presque s’arrêter, passant de 116 000 ha en 1960 à 200 ha dans les années 80.

On assiste au retour du sarrasin, beaucoup d’agriculteurs sont concernés par une agriculture raisonnée, YVES DE BROC et sa compagne GAËLLE ALLARD DE BROC ont créé la BROUETTE DE KERIVOAL il y a 4 ans pour « promouvoir un mode de vie alternatif basé sur le respect de l’homme et de l’environnement. »

Dans ce corps de ferme, situé à PLOMELIN (FINISTÈRE), une ancienne dépendance du château de Perrenou, ceux qui le souhaitent peuvent se familiariser aux techniques de maraîchage, participer à des cafés associatifs, des spectacles, ou des soirées crêpes. « On invite les gens à remettre les mains dans la terre », résume Yves de broc.

2017.06.04 - La Brouette de Kerivoal

Ce « Loch’all » est le café associatif de La Brouette de Kerivoal. Dans ce petit coin de paradis, l’association a organisé une trentaine de soirées diverses l’an dernier : concerts rock, guitares, bals folk, conférences, soirées contées, repas, etc…
C’est aussi dans ce cadre enchanteur que vous pouvez venir déguster des crêpes totalement bio (sur commande, réservez quelques jours à l’avance)

La production remonte, nous en sommes à environ 5 000 ha, mais il reste du chemin à parcourir !

En savoir plus:

La Brouette de Kerivoal, le site

La Brouette de Kerivoal sur Facebook

 

Lettre ouverte à Nicolas Hulot, Ministre d’Etat de la transition écologique et solidaire

EXTRACTIONS MINIERES / ENVIRONNEMENT

Monsieur le Ministre d’Etat,

Vous venez d’accepter de poursuivre votre action en acceptant d’intégrer le nouveau gouvernement français en qualité de Ministre d’Etat de la transition écologique et solidaire et venez de démissionner de votre fonction de président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme que vous aviez créée en 1990.

Nous n’ignorons pas que la politique n’est pas pour vous un objectif en soi et supposons que votre acceptation à rejoindre ce gouvernement dit d’ouverture est une opportunité d’action non négligeable pour que votre combat puisse trouver des réponses concrètes dans la société actuelle. Compte tenu de votre engagement et de votre détermination avérés, nous souhaitons que vous saurez faire entendre la voix de la raison et que vos plaidoiries en faveur du respect de notre Terre, de notre environnement et notamment pour ce qui concerne la transition énergétique trouverons des décisions gouvernementales concrètes dont les générations futures en seront les seuls bénéficiaires.

Ambasad Vreizh vous assure de ses encouragements dans vos nouvelles fonctions et tient à vous rappeler qu’actuellement, la Bretagne est soumise à sept PERM (Permis Exclusif de Recherche Minière) sur plusieurs sites, certains sont en phase d’instruction, mais l’arrivée de foreuses est imminente pour d’autres ; combien d’autres demandes sont à l’étude?
Pour l’heure, ce ne sont pas moins de 111 communes sur plus de 143.000 hectares qui sont concernées par ces permis exclusifs!

Ouest – PERM PENLANS: 5 communes
Brasparts, Lopérec, Pont-de-Buis-Lès-Quimerch, Pleyben et St-Ségal.

Ouest – PERM LOPEREC: 2communes
Lopérec et Pleyben.

Nord – PERM de Loc-Envel: 25 communes concernées, sur une superficie de 402 km².
Belles-Isle-en-Terre, Bourbriac, Bula-Pestivian, Calanhel, Callac, Coadout, Grâces, Gurunhuel, La Chapelle-Neuve, Loc-Envel, Loguivy-Plougras, Lohuec, Louargat, Maël-Pestivien, Moustéru, Pédernec, Plésidy, Plougonver, Ploumagoar, Plounévez-Moëdec, Plourac’h, Pont-Melvez, Saint-Adrien, Saint-Péver et Tréglamus.

Nord-Est – PERM de Merléac: 34 communes sont concernées sur une superficie de 411 km²
Allineuc, Bréhand, Caurel, Corlay, Gausson, Hénon, La-Harmoye, Lanfrains, Langast, Laniscat, Le-Bodeo, Le-Quillio, L’Hermitage-Lorge, Merléac, Moncontour, Mur-de-Bretagne, Plaintel, Plémy, Ploeuc-sur-Lié, Plouguenast, Plussulien, Quessoy, St-Brandan, St-Carreuc, St-Gelven, St–Gilles-Vieux-Marché, St-Guen, St-Hervé, S-Igeaux, St-Martin-des-Prés, St-Mayeux, St-Thélo, Trédaniel et Uzel.

Est – PERM DOMPIERRE: 17 communes
Billé, Chatillon-En-Vendelais, Couboutillé, Dompierre-Du-Chemin, Javené, La Chapelle-Janson, La Chapelle-St-Aubert, La Selle-En6luitré, Luitré, Parce, Mecé, Mobtreuil-des-Landes, Prince, Romagné, St-Christophe-Des-Bois, St-Georges-De-Chesné et Vendel.

Sud-Est – PERM BEAULIEU: 16 communes
Abbaretz, Bonnoeuvre, Grand-Auverné, Guéméné-Penfao, Joué-sur-Erdre, La-Grigonnais, La-Meilleraye-de-Bretagne, Le-Gâvre, Marsac-sur-Don, Nozay, Puceul, Riaillé, Saffré, St-Mars-la-Jaille, St-Sulpice-des-Landes et Vay.

Sud – PERM de SILFIAC: 14 communes
Gouarëc, Lescouët-Gouarec, Perret, Plélauff & Plouguernevel (Côtes d’Armor) + Bubry, Cléguérec, Guern, Locmalo, Malguénac, Merlrand, Sainte-Brigitte, Séglien & Silfiac (Morbihan).

Si nous condamnons avec fermeté tout projet d’extractions minières et de sables coquilliers, c’est au seul titre que ces décisions sont prises à Paris alors que nous, habitants comme vous en Bretagne, devrions être les seuls décisionnaires puisque étant directement concernés par les conséquences environnementales et sanitaires comme nous le sommes par les promesses d’emploi qui nous sont faites. Nous avons pleinement conscience des enjeux économiques et stratégiques qui dépendent du potentiel de ces mines, notamment pour l’extraction du Thorium, minerais au combien important pour l’industrie nucléaire, il reste inconcevable que population et maire des communes concernées ne soient avisés qu’après décision et ne disposent d’un rôle que consultatif.
Non content d’être réduit à de simples observateurs, devons-nous rester spectateurs de nos paysages défigurés, de notre environnement mis en danger, de la grande probabilité de pollution de nos cours d’eau, lesquels sont toujours impactés malgré la fermeture de la dernière mine en 1980.
Non-contente d’être salie par une politique agro-alimentaire intensive depuis des années, la Bretagne subit la tentation des fermes-usines, lesquelles viennent accroître les dangers environnementaux. Les demandes déposées d’autorisation d’épandages d’effluents dans des contrées sauvegardées jusque-là (ex: Monts d’Arrée) nourrissent encore plus nos craintes.

Il ne saurait être question que l’équilibre de la biodiversité soit perturbé encore plus au nom d’une production qui ne calque pas aux besoins locaux, ceux de la Bretagne.

Sachez Monsieur le Ministre, qu’il n’est nullement question de remettre en cause notre esprit de solidarité légendaire qui anime depuis toujours les bretons. La raison d’être de la solidarité repose sur le volontariat et clairement, il est difficile de parler solidarité dès lors que des décisions nous sont imposées. Quel n’a jamais été le retour sur investissement et les sacrifices de la Bretagne pour que la France puisse grandir et agir sur la scène internationale au détriment des droits de la Bretagne en qualité de Nation et des droits fondamentaux des Bretons?

Des sacrifices humains passés lors des conflits à ceux consentis ces dernières années (vous n’ignorez pas le nombre croissant de suicides d’agriculteurs), nous devrions répondre sans broncher aux sirènes de perspectives d’emploi vendues par les pouvoirs publics afin que la population accepte que notre terre soit salie et éventrée?
Las de constater que la Bretagne ne cesse d’être spoliée de ses richesses humaines, maritimes ou géologiques pour les seuls intérêts économiques de l’Etat français, nous espérons que vous saurez écouter les collectifs et associations que nous soutenons:

Notre devise « Kentoc’h mervel eget bezañ saotret » (Plutôt la mort que la souillure) prend tout son sens dans notre volonté ancestrale à respecter notre environnement. Nous ne sommes que les hôtes de notre terre, elle n’appartient à personne autre que nos générations futures. Les bretons sont conscients depuis toujours qu’il n’appartient pas à la terre de s’adapter à notre mode de vie mais à nous de composer avec les conditions environnementales ; nous ne sommes qu’un maillon et il en va d’un équilibre que nous devons pas rompre. Continuer au rythme effréné imposé par les Etats obéissant aux « lobbies » hypothèque notre survie, nous ne vous apprenons rien.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre d’Etat, en l’expression de notre plus haute considération.

Le Peuple des Dunes souhaite un blocage juridique

EXTRACTION DE SABLE COQUILLIER / PEUPLE DES DUNES /LANNION
L’association « le Peuple Des Dunes en Trégor » souhaite un blocage juridique “irréversible”.

Elle a demandé VENDREDI dans un courrier à la MINISTRE de L’ENVIRONNEMENT SÉGOLÈNE ROYAL de « bloquer juridiquement, de façon irréversible » le dossier de l’extraction de sable coquillier en baie de Lannion, objet d’une vive opposition locale.

En savoir plus:

Le Peuple des Dunes en Trégor

Peuple des Dunes en Trégor, sur Facebook

Rassemblement du 21 janvier 2017 à Lannion

 

Source

L’Environnement paiera l’Abrogation d’un Arrêté…

ENVIRONNEMENT / VENT DEBOUT POUR « eau & rivières de Bretagne  » / LA fRance « ASSOUPLIT » L’UTILISATION DES PESTICIDES

L’utilisation des produits phytosanitaires était encadrée par un ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL de 2006.
Il instaurait notamment les conditions à respecter vis-à-vis du vent, L’INTERDICTION D’APPLICATION à proximité des cours d’eau et le délai pendant lequel il était IMPOSSIBLE de pénétrer sur une zone traitée.

Suite à ce danger, « Eau & Rivières de Bretagne » va en tout cas demander des comptes et des explications.
-Des comptes sur les contrôles effectués avant ces pollutions dans les élevages concernés.
-Des explications sur leur conformité aux règles en vigueur.
Car soit elles sont conformes et les règles sont insuffisantes, soit elles n’ont pas été respectées, et la justice devra alors s’exercer.

Car, au moment où la Bretagne se souvient 50 ans après de la terrible marée noire du Torrey Canyon, la marée brune de ces jours derniers constitue à l’échelle des bassins de la Flêche et du Jaudy, un désastre écologique de la même ampleur.(…)
Article sur la page Eau & Rivières de Bretagne.

Suite à une décision de justice, cet ARRÊTÉ va être ABROGÉ (voir les actualités des semaines 41ter et 42 de l’année 2016).
Le texte amené à le remplacer est soumis à consultation publique jusqu’au 3 février.(Pas de nouvelles depuis…)

Le nouveau texte est similaire à l’ancien sur de nombreux points. Pourtant, les quelques modifications proposées entraînent une PROTECTION MOINDRE de la RESSOURCE en EAU et des UTILISATEURS.

 

L’Arrêté ministériel en question

 

Quand Monsanto s’impose à L’U.E…

U.E / MONSANTO

LES EUROPÉENS SUBISSENT LA LOI DES LOBBYISTES MONSANTO & CIE

Dans l’UE, sur les OGM, la majorité ne décide pas…
L’UE, toujours fan des OGM et de Monsanto…

Le 27 mars, 14 États représentant 43% de la population ont voté CONTRE la RÉAUTORISATION du MON810, alors que seulement 8 États représentant 34% de la population ont voté pour.

Le cas actuel est d’autant plus ubuesque que le BREXIT a été lancé, que les DÉPUTÉS BRITANNIQUES ne vont plus siéger, et que LONDRES ne participera plus aux sommets européens.
Ici, si on exclut le vote britannique, c’est 43% de la population qui a voté contre et 22% qui a voté pour, mais cela ne suffit pas pour trancher : il faudra s’en remettre au jugement de cette commission si ouverte aux intérêts du monde des affaires, comme l’avait si bien décrit « Circus Politicus ».

Une conclusion à tirer : agir, encore et toujours, signer les pétitions et surtout, informer nos concitoyens sur ces questions ! Et sur le fond, n’est-il pas clair aujourd’hui qu’il vaut bien mieux pouvoir prendre ces décisions à l’échelle nationale ?

Sachant que LONDRES faisait partie des partisans tout en étant sur le point de partir, l’autorisation du MON810 ne devrait avoir aucune chance… Sauf dans cette construction institutionnelle monstrueuse qu’est l’UE.

Les dirigeants des institutions de l’UE mériteraient de ne manger que des produits issus des OGM tant ils ne cessent de faciliter la vie de Monsanto et consorts, ce que je rapporte sur le blog depuis près de 10 ans.
Dans les procédures kafkaïennes de l’UE, il faut désormais une majorité qualifiée pour prendre une décision sur la question (55% des Etats représentant 65% de la population), sinon, c’est la commission européenne qui choisit.

En clair, une simple majorité des Etats,  ne réunissant que 64% de la population de l’UE, ne peut pas décider de son sort dans cette construction profondément technocratique et anti-démocratique, dont les méandres favorisent toujours le pouvoir de la technostructure.

L’Union Européenne laisse Monsanto tuer notre Terre et nous avec…

 

Source:

« U.E: la majorité ne décide pas… » – Planètes 360, 6 avril 2017

Extractions minères en Madagascar

MADAGASCAR / PATRIMOINE EN DANGER / EXTRACTION MINIÈRE SUR UN SITE D’EXCEPTION / PETITION

Un PROJET MINIER menace de détruire la presqu’île d’Ampasindava à tout jamais.
La société Tantalum Rare Earth Madagascar (TREM) y a obtenu de l’État malgache une concession de 300 km2, pour extraire des minerais faisant partis des terres rares.
Sans véritable consultation publique et en toute opacité, elle a obtenu par la Haute Autorité de Transition Malgache un permis d’exploitation plus que contestable.

La presqu’île D’AMPASINDAVA, dans le Nord Ouest de Madagascar, jouit d’une biodiversité exceptionnelle avec un taux d’endémisme très élevé.
Ses montagnes, ses forêts, de vastes mangroves et un littoral très découpé constituent l’habitat fragile de nombreuses espèces animales et végétales uniques au monde.

Sur terre, une multitude d’oiseaux cohabitent avec des reptiles, des amphibiens et plusieurs lémuriens dont le Lépilemur mittermeieri qui ne vit nulle part ailleurs.
Côté mer, une quinzaine d’espèces de mammifères marins évoluent dans ses eaux, dont le rorqual d’Omura, une baleine rare découverte récemment, ainsi que des requins baleines et une multitude de poissons de récifs et de coraux.

 

Pétition: Sauvez l’archipel de Nosy Be & la pénisnule d’Ampasindava