Le savais-tu Breton?

De cette évidente ignorance qu’ont les Bretons sur leur propre histoire, résultat de plusieurs siècles d’occupation, de francisation et de propagande par médias interposés, comment peut-on faire entendre une autre voix que celle de l’Etat qui nous dirige?

Comme bon nombre de Bretons, Tad Gwinver appris sur le tard que l’Histoire de son pays n’avait pas le même sens que ces histoires racontées par la France, et découvrit au gré de ses recherches et lectures, qu’on lui avait menti au pays dit des droits de l’Homme.

Lui vînt l’idée, entre autres, d’ouvrir une chaîne YouTube pour y publier tous les témoignages vivants attestant de notre Histoire, votre Histoire: LE SAVAIS-TU BRETON ? https://www.youtube.com/channel/UC2LpGz1_CR4iKm9PPgNj2Wg

Savoie, un autre pays confisqué par la France

(publié le 30 janv. 2021)

En compagnie de Fabrice Dugerdil, militant savoisien condamné par la France à 3 mois de prison ferme (juste après s’être exprimé à l’O.N.U.) pour « plaques d’immatriculation supposées fausses et refus de présentation de pièce d’identité », nous vous présentons l’Histoire de la Savoie, et les conditions de son annexion française en 1860. Bretagne, Savoie, hommage au traité d’alliance conclu en 1467 entre nos pays. Que vivent les peuples libres.

https://www.youtube.com/watch?v=N5RA_g9Nq9s

Anne de Bretagne, conférence donnée par Louis Mélennec

(publié le 13 nov. 2020)

Montage audio extrait d’une conférence menée à la mairie du septième arrondissement de Paris en mars 2015 à laquelle nous étions présent. En raison de perturbations sonores intervenues dans la salle, nous n’avons pas pu conserver le moment ou Louis Mélennec a abordé le traité d’indépendance conclu par Anne de Bretagne, voici donc le lien un lien pour bien comprendre que quoi il s’agit : http://bibliotheque.idbe-bzh.org/docu…

https://www.youtube.com/watch?v=60UmIzwb7o0

Catalogne, trois ans après…

(publié le 1er oct. 2020)

Entretien avec Jaume Bardolet, ex-coordinateur international de l’Assemblée de Catalogne. Dans cette interview, Jaume Bardolet nous explique comment et pourquoi le peuple Catalan vota pour l’indépendance de son pays voici trois ans.

https://www.youtube.com/watch?v=Bescph-3i2I

Entretien avec Jean-Jacques Goasdoué, grand logisticien breton.

(publié le 11 sept. 2020)

Brittany Ferries, S.T.E.F., Saveol, Produit en Bretagne…

https://www.youtube.com/watch?v=DyYCTfd7u90

La Marseillaise, c’est pour les Français

(publié le 30 avril 2020)

Nombreux sont les Bretons se croyant encore Français qui entonnent et reprennent la Marseillaise en pensant qu’il s’agit de leur Hymne national, parce qu’ils ignorent encore l’Histoire de la Bretagne. Cette version en 7 couplets tout comme l’originale, pourra peut être leur permettre d’y réfléchir différemment…

https://www.youtube.com/watch?v=Ynml8KeSTlQ

Un grand livre censuré par l’Etat français: La Bretagne n’a pas dit son dernier mot

(publié le 30 mars 2020)

Marcel Texier est un auteur breton, agrégé d’anglais qui a travaillé aux États-unis, en Angleterre ou encore en Suède, ce qui l’a éveillé à la défense de la langue bretonne, et ce qui lui a permis de comprendre ce que nous avons à apprendre de tous ces pays. Militant engagé, Marcel a été secrétaire général de l’association internationale pour la défense des langues et cultures menacées, membre du conseil consultatif de l’institut international pour le droit des groupes ethniques et le régionalisme, vice président de l’association européenne des linguistes et professeurs de langues, militant de la F.U.E.N. et il est actuellement vice-président de l’O.B.E. après en avoir été son président : l’organisation des Bretons de l’extérieur. En 2004, Marcel a compilé dans un sublime livre, le recueil de différents de ses textes, dans lequel il parle entre autre d’indépendance pour la Bretagne, fait pour lequel il a été censuré par l’État français dans toutes les librairies qui le proposaient à la vente. On en parle aujourd’hui en sa compagnie, bonne écoute à tous !

https://www.youtube.com/watch?v=3yRdPwmw1i0&t=2s

Pontcallec, Montlouis, Lemoyne, du Couëdic: l’assassinat en 1720 de patriotes Bretons

26 mars 2020

À la mort du tyran Louis XIV, qui a été responsable sous son règne du massacre en Bretagne des populations civiles dites des « bonnets rouges », la noblesse bretonne rédige un acte d’union pour tenter de retrouver les libertés bretonnes perdues depuis notre annexion par la France en 1532. Plus de cinq cent nobles bretons le signent, et il est collectivement décidé que tous les nobles bretons qui trahiraient les objectifs politiques exigés par ce document et décideraient de ne pas le signer, perdraient leur titre de noblesse. À cette époque, le roi d’Espagne Philippe V, petit fils de Louis XIV, ne rêve que de revenir en France ou il a vécu toute sa jeunesse, et convoite le trône de France. Dans ce but, il envoie à la Bretagne des troupes militaires qui débarquent sur la presqu’île de Rhuys, près de Vannes. Le royaume de France ayant appris par ses espions la conspiration, envoie des troupes militaires et nomme en Bretagne une chambre de justice française exceptionnelle, hors de sa juridiction, pour juger toute cette affaire. Sept personnes sont condamnées dont trois sont en fuite, pour l’exemple, à être décapitées, le 26 mars 1720 place du bouffay à Nantes, dans notre capitale bretonne. C’est cette affaire, trois siècles après jour pour jour, que nous vous racontons ici dans le détail. Bonne écoute à tous. Dalc’homp soñj !!!

https://www.youtube.com/watch?v=GtB14Ou1TO8

Voies express gratuites et fin de l’exode en Bretagne, à qui le devons-nous?

28 nov. 2016

Mériadec Goüyon Matignon, ancien secrétaire général du M.O.B. (Le mouvement pour l’organisation de la Bretagne) nous raconte en retraçant sa vie, ce que furent les combats ayant depuis la seconde guerre mondiale modifié le sort de notre pays et endigué l’exode de nos populations.

https://www.youtube.com/watch?v=Ie8lSRe3WSQ

Lettre publique lue face au Tribunal de Grande Instance de Brest le 29 octobre 2019

29 oct. 2019

C’est sous une pluie battante que nous nous sommes retrouvés devant le tribunal de grande instance de Brest entre une poignée de militants, pour faire savoir comme nous l’avions dit, avec pacifisme mais sans aucune langue de bois, ce que nous pensons de la façon lamentable et illégale de l’État français au titre du droit international et des droits de l’Homme, d’interdire l’utilisation du n tilde, ñ, lors des enregistrements en mairie du prénom des nouveaux nés. À notre grande surprise, Monsieur le procureur de la république, Jean-Philippe Récappé, est sorti du tribunal et venu interrompre notre discours accompagné de deux vigiles, (séquence coupée à la demande des vigiles, moment ou la caméra change de plan) de façon toutefois respectueuse de nos libertés, lors d’un échange courtois, pour nous demander de ne plus « accuser » Madame Johanny qui pour lui n’a fait qu’obéir à la décision de la cour d’appel de Rennes. Un militant sur place, Bernez, a alors interpellé le procureur Récappé pour lui demander « s’il le prenait pour un con », sachant que la cour d’appel de Rennes avait délibéré en faveur du tilde. Monsieur Récappé nous a répondu que la cour d’appel de Rennes a seulement jugé le cas d’un seul dossier sur le fond, et non la loi sur la forme. Il a ensuite rajouté que les services du procureur de la cour d’appel de Rennes ont ordonné aux différentes juridictions de demander à leurs mairies de refuser le n tilde, ñ, ce qu’à fait Madame Johanny. Monsieur Récappé nous a dit que l’État ne faisait qu’appliquer la loi de la république sur ses territoires, ce à quoi nous avons répondu que nous étions en Bretagne… Monsieur Récappé nous a également dit ne pas être défavorable à titre personnel au n tilde, ñ, mais il a ajouté que chaque service devait suivre « la loi de la république. » Nous lui avons donc posé la question de ce qu’il pensait des lois de la république, illégitimes au titre du droit international, et il a alors « botté en touche » en expliquant qu’on ne changerait pas les choses sur ce trottoir… Bien difficile pour nous de savoir qui est véritablement responsable. Selon la presse, il ne s’agit que d’une demande de Madame Johanny, nous avons donc repris notre discours sans se soucier du « c’est pas nous c’est eux ». Madame Johanny est peut être, qui sait, seulement obéissante, mais elle n’est pas une simple employée administrative en mairie, elle est bien l’une des responsables en poste de l’État parmi tant d’autres, chargée de notre destruction culturelle. En commentaire ci-dessous, le discours lu.

https://www.youtube.com/watch?v=vpnlBGwYUpM

Ces Bretons qui demandent la Lune

NHU, 12 sept. 2018

Aborder dans une discussion la question des droits de la Bretagne à disposer d’elle-même, entraîne inévitablement la qualification de « passéiste » au pertinent breton, quand ce n’est pas le terme « anarchiste » qui lui est jeté à la figure pour éluder tout débat. S’il dit souhaiter son indépendance, il est affublé d’utopiste cesse d’être écouté; s’il parle d’autonomie, un dialogue peut naître, mais trop de fausses certitudes habitent son contradicteur pour que l’argumentaire avancé trouve une réelle écoute: le Breton osant espérer un sort autre que celui de tout français reste a minima un doux rêveur.

Telles sont de cet ordre les attitudes d’autrui auxquelles sont confrontés bon nombre de Bretons parlant d’émancipation pour leur pays.

Est-ce demander la lune!

Suite de l’article sur NHU, 12 sept. 2018

 

Ce qui attend un breton, un vrai…

TÉMOIGNAGES / Gérard BERNARD

Histoire d’un enlèvement légal.

« En France pays autoproclamé des droit de l’homme, l’état « dit de droit » peut à tout moment enlever des citoyens, les cambrioler, violer leur espace vital, fouiller leur vie sous le regard inquisiteur de valets formés à cet effet.
Après ces quelque lignes qui vous sembleront bien dur au regard d’une société dite humaine. Je ne vais pas traiter ici d’arrestation de personnes impliquées dans des dossiers de droit commun, même si la similitude est très proche. Je vais me contenter de vous parler de la police politique .

Et oui en France il y a une police politique avec des pouvoirs presque illimités, mais ce n’est pas elle qui décide de ses actions, elle est commandée par plusieurs magistrats du parquet antiterroriste de Paris qui lui ,est directement sous le commandement d’un procureur et de plusieurs substituts, lesquels dépendent du ministère de l’intérieur donc en relation étroite avec l’Elysée.
Un jour n’importe qui peut faire les frais d’un tel traitement, il faut savoir que, au jour
d’aujourd’hui, toute personne militante indépendantiste, nationaliste, et même fédéraliste est potentiellement fiché S. Les anciens RG devenu Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) et leurs dossiers ont servit à la création du fichier S
Partant de cette constatation nous sommes tous des fichés S.
Alors un beau jour à 6h du matin 6 à 8 hommes débarquent chez vous que vous ayez une famille ou pas, que la porte soit ouverte ou pas, rien ne leurs résistent, ils entrent de gré ou de force par la violence et parfois l’ultra-violence.
Dans mon cas, depuis mon incarcération de 1999, je ne supporte plus les portes fermées à clé donc la mienne était ouverte. A 6h des hommes en arme entre chez vous et le calvaire commence. Vous êtes levé du lit et entouré, encerclé, on vous installe dans une partie de votre domicile avec ordre de ne pas bouger.
Vous pouvez être déjà menotter et cela même dans la tenue d’Eve ou d’Adam suivant les personnes, pendant ce temps les intrus passent votre maison au peigne fin. Tout est sujet à controverse un dessin, un collage, tout peut devenir une preuve car à ce moment précis vous êtes considéré comme coupable , dans mon cas la dénomination qui a entraîné cette attaque à mon domicile était rédigée comme suit « Préparation à une association de malfaiteur en relation terroriste ». Bien sûr on vous demande de signer les documents que l’on vous présente afin de mieux légitimer l’exaction.
La perquisition suit son cour car c’est le terme qu’ils emploient pour vous délester de tout ce qui les intéresse ou pense les intéresser, je vous assure que lorsque vous avez 6 à 8 personnes qui fouillent votre domicile vous n’êtes plus en état de suivre ce qui se passe. Vous êtes spectateur du cambriolage de votre domicile.Après 2 ou 3 heures de ce régime vous n’êtes déjà plus le même, des millions de questions vous traversent l’esprit et bien évidemment on ne répond à aucune d’entre elles si ce n’est par des ‘’on verra plus tard, on en causera plus tard ‘’. Psychologiquement vous êtes dans la peau d’un coupable.
Une fois le pillage en règle de vos biens, la destruction de certains et la mise hors service de matériels dont le prix est le cadet de leurs soucis, on vous permet de vous habiller plus décemment, mais comme vous ne savez rien de ce qui va se passer vous sauter dans les premiers vêtements que vous trouvez par terre car vos armoires ont été vidées.
Et vous voila conduit manu-militari dans le véhicule des assaillants. Vous ne savez pas où l’on vous emmène ni pour combien de temps, si vous avez des enfants ou des animaux on vous répond que l’on téléphonera à quelqu’un de proche pour régler le problème .Il est au environ de 10h du matin et vous avez déjà perdu la notion du temps ainsi que celle de la réalité car tout les scénarios passent dans votre tête. Vous passer en revu tout les soucis que ce kidnapping va entraîner (travail, famille santé etc…) les idées s’entrechoquent sans que vous puissiez établir une ligne claire de réflexion.
Les véhicules roulent à tombeau ouvert, j’ai vu des vitesses de + de 160km/h sur la voie express.
Après l’incompréhension, arrive la peur, enfin vous arrivez à destination, en règle générale le commissariat de Rennes.

La mise en GAV (Garde à Vue ) est un moment très difficile à vivre car en quelques minutes vous vous retrouvez nu devant un étranger qui vous regarde sous toutes les coutures, tout ce qui fait de vous un homme vous est retiré ( Bijoux, alliance, médaillons quels qu’ils soient ) tous vos derniers biens vous sont confisqués et on vous met dans une cellule avec plusieurs personnes, ou seul suivant la place dont ils disposent, et avec interdiction de communiquer car il est très rare que les kidnappings ce fassent pour une seule personne.
La rafle est un outil très pratiqué par la police française.
Quelques temps plus tard une personne vient vous chercher pour établir un fichier (photo, empreintes ADN etc..) pour ma part je me suis retrouvé en slip devant une femme que je ne connaissais bien sûr pas, encore un morceau de mon humanité qui s’est envolé. De la tête aux pieds, chacun de mes tatouages a été pris en photo.
Cet exercice terminé on vous replace dans la cellule et le temps commence à défiler, vous ne savez plus quelle heure il est, vous n’avez accès pas plus aux toilettes qu’à l’eau potable, vous êtes obligé d’attendre le bon vouloir de vos geôliers pour enfin satisfaire vos besoins naturels, encore un morceau d’humanité qui s’évanouit et le temps passe.
Enfin un de vos kidnappeurs vient vous chercher et vous conduit, dans les dédales de cette usine à répression, jusqu’au bureau où va commencer le premier interrogatoire. On commence par vous questionner sur votre identité, votre situation de famille, vos revenus et autres éléments qui font de vous un être humain à part entière, chose que vous n’êtes plus et cela on vous le fait bien comprendre. Entre 2 et 3 heures plus tard on vous demande de relire et de signer un PV encore un moyen d’avoir votre approbation . On vous redescend dans les geôles et le temps passe.
On vient vous chercher pour voir le médecin, qui ne connaît rien à votre dossier, il aurait été trop long et trop facile d’appeler le confrère qui vous suit afin d’avoir les renseignements , mais non c’est l’usine, donc le praticien fait son travaille en limitant au minimum l’examen (tension, pouls) dans mon cas j’étais à 16/8 de tension avec un pouls à 140 ( Je suis cardiaque et ai déjà fait au moins 2 crises). Après le questionnaire d’usage, il valide la GAV sans aucun problème. Il donne les consignes aux geôliers pour la distribution des médicaments et passe au suivant. Durant tout le temps que durera la GAV, la bataille consistera à obtenir le médicament en frappant à la porte pour
qu’un geôlier vienne enfin voir ce qui ce passe.
Votre kidnappeur attitré vient vous chercher afin que le juge vous signifie votre prolongation de GAV, aujourd’hui cela se fait par vidéo conférence et prend moins d’une minute montre en main et vous voilà prolonger de 48h supplémentaire.
Le soir venu on vous propose à manger, à ce sujet je me dois d’être un minimum objectif car, même si tous, nous trouvons la nourriture infecte, c’est plus dû à notre stress qu’à la réalité, en effet ce sont des plats cuisinés, certes de bas de gamme mais les mêmes que dans le commerce. Et on vous offre une couverture de survie et un matelas de 10 cm de mousse que vous devez étaler par terre.
Dans mon cas nous étions 5 dans la cellule et pour dormir nous devions nous serrer et mettre les matelas de manière à avoir tous une place. Pour aller aux toilettes nous devions enjamber les camarades d’infortune en faisant bien attention de ne pas les réveiller. Et la nuit passe entre moments de sommeil léger et moments d’intense cogitation.

Le matin arrivant par les vasistas nous voyions le jour se levé, le temps continu à suivre son cours entre le médecin acte 2 (qui bien sûr n’est pas le même que la veille ) et les ‘’ interviews ‘’ ou le jeux du chat et de la souris prend tout sons sens.

Je ne vais pas ici vous décrire en détail ces interrogatoires qui sont construits uniquement afin que vous disiez des choses qui puissent être retenues à charge par la suite. La vie de chacun de nous quand elle est passée au crible et mise sous le microscope devient un outil à charge, tout y passe la lecture, les sites internet que vous consultez, les écrits que vous pouvez avoir publiés dans telle ou telle circonstance, mais la circonstance on en a cure seul le résultat compte. Et le temps continu, les interrogatoires se succèdent, il faut savoir que nous ne sommes pas tous traiter de ma même manière en fonction de la personne en charge de l’interrogatoire, pour mon cas je n’ai pas eu le droit de fumer une seule cigarette durant toute la GAV, d’autres y ont eu le droit après l’interrogatoire, en fonction de l’humanité de leur référent…
A un moment le geôlier vous ouvre le porte de la cellule et vous dit ‘’ vous êtes libre … ‘’ après un moment vous demander candidement « je suis libre ça veux dire je rentre chez moi ? Oui c’est ça et on vous fait faire le chemin inverse de votre arrivée, vous récupérez toutes vous affaires. Petit à petit vous retrouvez votre stature d’homme et vous regardez votre portable car la question se pose, je fais quoi moi maintenant .vous vous rendez compte que la batterie de votre portable est presque vide.
Lors de votre arrestation seule votre carte d’identité a été prise et vous n’avez pas pensé à prendre votre CB et votre porte monnaie, ce qui fait que vous êtes des centaines de KMS de chez vous sans argent. Après avoir rassuré vos proches un plan de récupération se met en place, je tiens au passage à remercier les gens qui on fait des pieds et des mains pour nous récupérer, nous offrir une douche et un moment de détente pour nous sortir au mieux de cette aventure.
Par contre aucune explication aucune excuse de la part de mes kidnappeurs.
Résultat des courses je suis rentré chez moi après + de 60h où j’ai été mis en dehors de la société, j’ai été une marionnette que l’on pouvait placer, déplacer à sa guise, j’ai été tutoyé, pas insulté ouvertement mais par sous- entendu, traité d’alcoolique, ils ont utilisé les informations les plus intime de ma vie privée.
Le retour à la maison fini de vous mettre à genoux. Votre maison, votre sanctuaire, dévasté, votre matériel inutilisable, vos papiers personnels jetés à terre, mélangés car pour voir un dossier papier on l’ouvre et on le vide au sol, ainsi quand vous rentrez vous avez des heures et des heures de rangement, vos vêtement sortis des armoires, j’en passe et des meilleurs.
Personnellement il m’aura fallu plus d’une semaine pour reprendre ma vie en main et réussir à dormir réellement, plus de 15 jours pour soigner la crève que j’ai attrapé dans leurs geôles. Encore aujourd’hui, presque 1 mois après, je trouve encore des traces de leur passage.
Pour terminer : Je suis sortie sans aucune inculpation ni quelque procédure que ce soit, maintenant ça va être à moi de me battre pour récupérer tout ce qui a été volé à mon domicile et bien sûr je n’ai pas de liste exacte de ce qui a été saisi. Cette action risque de prendre plusieurs mois voir années.
Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés dans cette épreuve et qui nous ont aidé en nous récupérant à la sortie. + de 60h sans pouvoir se laver, sans pouvoir se changer, + de 60 h à mariner dans notre propre sueur au milieu des vomis et des odeurs d’urine.
Voila ce qu’est une GAV pour un politique et chacun de nous est une cible en puissance. »

 

Eloquent non? Ces mots sont ceux d’un innocent, tout juste est-il coupable d’être lui-même et de croire qu’au dit-pays des droits de l’homme, la signification « Liberté » n’a pour limites que celles décidées par Pariz, à un instant T, pour tout citoyen lambda.

Se sentir breton plus que français!

TEMOIGNAGES / Morgan

Combien sont-ils ces jeunes, qui comme Morgan, sont habités par Breizh, la voit s’effacer inexorablement et sont à peine écoutés?

« Je n’avais pas d’autre choix que de le rejoindre en Bretagne, il ne voulait pas partir », taquine, presque sans rire, sa petite amie. Il faut dire qu’à peine sorti du berceau, le jeune homme a été baigné dans la culture bretonne, et notamment sur le chemin de l’école. De la maternelle jusqu’au lycée, Morgan a fait ses classes dans les écoles Diwan, une fédération d’écoles associatives essaimées à travers la Bretagne historique, et où l’ensemble des cours sont en breton. « J’en garde une bonne expérience. Cela m’a permis d’apprendre la langue mais aussi la culture bretonne », se réjouit-il.

La suite de l’interview sur:

le jdd, Europe 1