Le savais-tu Breton?

De cette évidente ignorance qu’ont les Bretons sur leur propre histoire, résultat de plusieurs siècles d’occupation, de francisation et de propagande par médias interposés, comment peut-on faire entendre une autre voix que celle de l’Etat qui nous dirige?

Comme bon nombre de Bretons, Tad Gwinver appris sur le tard que l’Histoire de son pays n’avait pas le même sens que ces histoires racontées par la France, et découvrit au gré de ses recherches et lectures, qu’on lui avait menti au pays dit des droits de l’Homme.

Lui vînt l’idée, entre autres, d’ouvrir une chaîne YouTube pour y publier tous les témoignages vivants attestant de notre Histoire, votre Histoire: LE SAVAIS-TU BRETON ? https://www.youtube.com/channel/UC2LpGz1_CR4iKm9PPgNj2Wg

Savoie, un autre pays confisqué par la France

(publié le 30 janv. 2021)

En compagnie de Fabrice Dugerdil, militant savoisien condamné par la France à 3 mois de prison ferme (juste après s’être exprimé à l’O.N.U.) pour « plaques d’immatriculation supposées fausses et refus de présentation de pièce d’identité », nous vous présentons l’Histoire de la Savoie, et les conditions de son annexion française en 1860. Bretagne, Savoie, hommage au traité d’alliance conclu en 1467 entre nos pays. Que vivent les peuples libres.

https://www.youtube.com/watch?v=N5RA_g9Nq9s

Anne de Bretagne, conférence donnée par Louis Mélennec

(publié le 13 nov. 2020)

Montage audio extrait d’une conférence menée à la mairie du septième arrondissement de Paris en mars 2015 à laquelle nous étions présent. En raison de perturbations sonores intervenues dans la salle, nous n’avons pas pu conserver le moment ou Louis Mélennec a abordé le traité d’indépendance conclu par Anne de Bretagne, voici donc le lien un lien pour bien comprendre que quoi il s’agit : http://bibliotheque.idbe-bzh.org/docu…

https://www.youtube.com/watch?v=60UmIzwb7o0

Catalogne, trois ans après…

(publié le 1er oct. 2020)

Entretien avec Jaume Bardolet, ex-coordinateur international de l’Assemblée de Catalogne. Dans cette interview, Jaume Bardolet nous explique comment et pourquoi le peuple Catalan vota pour l’indépendance de son pays voici trois ans.

https://www.youtube.com/watch?v=Bescph-3i2I

Entretien avec Jean-Jacques Goasdoué, grand logisticien breton.

(publié le 11 sept. 2020)

Brittany Ferries, S.T.E.F., Saveol, Produit en Bretagne…

https://www.youtube.com/watch?v=DyYCTfd7u90

La Marseillaise, c’est pour les Français

(publié le 30 avril 2020)

Nombreux sont les Bretons se croyant encore Français qui entonnent et reprennent la Marseillaise en pensant qu’il s’agit de leur Hymne national, parce qu’ils ignorent encore l’Histoire de la Bretagne. Cette version en 7 couplets tout comme l’originale, pourra peut être leur permettre d’y réfléchir différemment…

https://www.youtube.com/watch?v=Ynml8KeSTlQ

Un grand livre censuré par l’Etat français: La Bretagne n’a pas dit son dernier mot

(publié le 30 mars 2020)

Marcel Texier est un auteur breton, agrégé d’anglais qui a travaillé aux États-unis, en Angleterre ou encore en Suède, ce qui l’a éveillé à la défense de la langue bretonne, et ce qui lui a permis de comprendre ce que nous avons à apprendre de tous ces pays. Militant engagé, Marcel a été secrétaire général de l’association internationale pour la défense des langues et cultures menacées, membre du conseil consultatif de l’institut international pour le droit des groupes ethniques et le régionalisme, vice président de l’association européenne des linguistes et professeurs de langues, militant de la F.U.E.N. et il est actuellement vice-président de l’O.B.E. après en avoir été son président : l’organisation des Bretons de l’extérieur. En 2004, Marcel a compilé dans un sublime livre, le recueil de différents de ses textes, dans lequel il parle entre autre d’indépendance pour la Bretagne, fait pour lequel il a été censuré par l’État français dans toutes les librairies qui le proposaient à la vente. On en parle aujourd’hui en sa compagnie, bonne écoute à tous !

https://www.youtube.com/watch?v=3yRdPwmw1i0&t=2s

Pontcallec, Montlouis, Lemoyne, du Couëdic: l’assassinat en 1720 de patriotes Bretons

26 mars 2020

À la mort du tyran Louis XIV, qui a été responsable sous son règne du massacre en Bretagne des populations civiles dites des « bonnets rouges », la noblesse bretonne rédige un acte d’union pour tenter de retrouver les libertés bretonnes perdues depuis notre annexion par la France en 1532. Plus de cinq cent nobles bretons le signent, et il est collectivement décidé que tous les nobles bretons qui trahiraient les objectifs politiques exigés par ce document et décideraient de ne pas le signer, perdraient leur titre de noblesse. À cette époque, le roi d’Espagne Philippe V, petit fils de Louis XIV, ne rêve que de revenir en France ou il a vécu toute sa jeunesse, et convoite le trône de France. Dans ce but, il envoie à la Bretagne des troupes militaires qui débarquent sur la presqu’île de Rhuys, près de Vannes. Le royaume de France ayant appris par ses espions la conspiration, envoie des troupes militaires et nomme en Bretagne une chambre de justice française exceptionnelle, hors de sa juridiction, pour juger toute cette affaire. Sept personnes sont condamnées dont trois sont en fuite, pour l’exemple, à être décapitées, le 26 mars 1720 place du bouffay à Nantes, dans notre capitale bretonne. C’est cette affaire, trois siècles après jour pour jour, que nous vous racontons ici dans le détail. Bonne écoute à tous. Dalc’homp soñj !!!

https://www.youtube.com/watch?v=GtB14Ou1TO8

Voies express gratuites et fin de l’exode en Bretagne, à qui le devons-nous?

28 nov. 2016

Mériadec Goüyon Matignon, ancien secrétaire général du M.O.B. (Le mouvement pour l’organisation de la Bretagne) nous raconte en retraçant sa vie, ce que furent les combats ayant depuis la seconde guerre mondiale modifié le sort de notre pays et endigué l’exode de nos populations.

https://www.youtube.com/watch?v=Ie8lSRe3WSQ

Lettre publique lue face au Tribunal de Grande Instance de Brest le 29 octobre 2019

29 oct. 2019

C’est sous une pluie battante que nous nous sommes retrouvés devant le tribunal de grande instance de Brest entre une poignée de militants, pour faire savoir comme nous l’avions dit, avec pacifisme mais sans aucune langue de bois, ce que nous pensons de la façon lamentable et illégale de l’État français au titre du droit international et des droits de l’Homme, d’interdire l’utilisation du n tilde, ñ, lors des enregistrements en mairie du prénom des nouveaux nés. À notre grande surprise, Monsieur le procureur de la république, Jean-Philippe Récappé, est sorti du tribunal et venu interrompre notre discours accompagné de deux vigiles, (séquence coupée à la demande des vigiles, moment ou la caméra change de plan) de façon toutefois respectueuse de nos libertés, lors d’un échange courtois, pour nous demander de ne plus « accuser » Madame Johanny qui pour lui n’a fait qu’obéir à la décision de la cour d’appel de Rennes. Un militant sur place, Bernez, a alors interpellé le procureur Récappé pour lui demander « s’il le prenait pour un con », sachant que la cour d’appel de Rennes avait délibéré en faveur du tilde. Monsieur Récappé nous a répondu que la cour d’appel de Rennes a seulement jugé le cas d’un seul dossier sur le fond, et non la loi sur la forme. Il a ensuite rajouté que les services du procureur de la cour d’appel de Rennes ont ordonné aux différentes juridictions de demander à leurs mairies de refuser le n tilde, ñ, ce qu’à fait Madame Johanny. Monsieur Récappé nous a dit que l’État ne faisait qu’appliquer la loi de la république sur ses territoires, ce à quoi nous avons répondu que nous étions en Bretagne… Monsieur Récappé nous a également dit ne pas être défavorable à titre personnel au n tilde, ñ, mais il a ajouté que chaque service devait suivre « la loi de la république. » Nous lui avons donc posé la question de ce qu’il pensait des lois de la république, illégitimes au titre du droit international, et il a alors « botté en touche » en expliquant qu’on ne changerait pas les choses sur ce trottoir… Bien difficile pour nous de savoir qui est véritablement responsable. Selon la presse, il ne s’agit que d’une demande de Madame Johanny, nous avons donc repris notre discours sans se soucier du « c’est pas nous c’est eux ». Madame Johanny est peut être, qui sait, seulement obéissante, mais elle n’est pas une simple employée administrative en mairie, elle est bien l’une des responsables en poste de l’État parmi tant d’autres, chargée de notre destruction culturelle. En commentaire ci-dessous, le discours lu.

https://www.youtube.com/watch?v=vpnlBGwYUpM

L’Etat, non-essentiel (De l’incompétence et de la volonté française à nous protéger)

Considérant la gestion de crise sanitaire par le gouvernement français ; Considérant ses choix de confinement pour endiguer la propagation de la pandémie ; Considérant l’incohérence patente à ne tester qu’une partie de la population sans garantir l’isolement des personnes déclarées positives au virus ; Considérant sa politique de vaccination contre le virus cov-sars-19 ; Considérant les prérogatives des Maires quant à la protection de leurs administrés ;

Dès lors qu’un danger sanitaire lié à un virus transmissible guette toute la population, la première des urgences consiste à procéder à l’isolement des personnes infectées et d’en assurer le contrôle de leur confinement ;

De la nécessité à isoler les personnes porteuses de virus ou infectées, il ne peut y avoir de confinement efficace si le confinement des personnes malades ou porteuses ne garantie pas un réel isolement du reste de la population ;

Du confinement général, il ne peut y avoir de résultats probants si les porteurs de virus restent libres dans leur déplacement ;

De ces couvre-feux imposés qui ont pour effet de concentrer la population active en des lieux de ravitaillement à un moment où l’objectif est d’éviter que des regroupements se fassent, nous nous interrogeons ;

  • Dès lors que sont identifiés et placées en réel confinement les personnes malades ou porteuses, il est vital d’enquêter sur tous les éventuels cas dits « contact » dans les cinq jours qui précèdent la détection au virus afin que ceux-ci soient avertis et testés à leur tour ;
  • Dès lors qu’est identifiée une population fragile, en l’espèce, les personnes les plus âgées et possédant des comorbidités, alors celles-ci doivent être prioritaires quant à la prévention et les soins prodigués ;
  • Dès lors que vivent déjà dans des établissements spécialisés des personnes fragiles, la première des préventions étant remplie avec leur isolement dans des établissements (de type Ehpad) ;
  • Dès lors que l’Etat dispose de vaccins, à défaut de pouvoir procéder en temps réel à la vaccination de toute la population et donc d’être dans l’obligation de choisir ceux qui sont prioritaires, celui-ci serait bien inspiré de vacciner en premier chef, l’ensemble des personnes dites fragiles qui ne sont pas placées en Ehpad ;

Considérant comme prioritaires pour la vaccination toutes personnes appartenant au milieu médical, hospitalier comme libéral  ET toutes personnes atteintes de comorbidité(s) encourant des complications respiratoires si elles sont infectées par un virus de type Covid ;

Des tergiversations gouvernementales constituant du temps perdu pendant que des vies auraient pu être sauvées ;

De ces dépenses inutiles que constituent les tests non-suivis de confinement contrôlé ou encore la centaine de pages dactylographiées adressées aux Ehpad et centres hospitaliers indiquant à des érudits le modus operandi pour faire une piqûre ;

De cette logistique qui n’est pas à la hauteur de l’urgence sanitaire du moment, un comble pour le pays de Pasteur, logistique dont le Premier Ministre français rappela le 15 décembre dernier que l’Etat en assurait l’organisation et qu’il se tenait prêt à couvrir les vaccinations nécessaires dans les 24 heures,

De ce gouvernement qui se permet de décréter que certaines activités sont non-essentielles pour la France et de déconsidérer la culture, nous affirmons que la population aurait été bien mieux protégée s’il n’y avait pas eu de gouvernement ; sans nul doute, que les Maires de nos communes auraient pris en charge les mesures nécessaires dès le départ… Encore un échec de la politique jacobine qui nous amène au constat suivant : en matière de protection civile, le gouvernement français démontre qu’il n’est pas essentiel à notre population, il constituerait même une entrave à notre sécurité sanitaire.

De nos vies qui dépendent des actes et du bon vouloir des dirigeants français, élus ou haut-fonctionnaires d’Etat, il n’est pas acceptable que les décisions soient conditionnées par un principe de précaution amalgamé avec un désengagement des responsabilités des décisionnaires ;

Nul n’étant pas mieux servi que par soi-même, la logique induit que meilleure est la réactivité et plus adéquates sont les mesures prises dès lors que les décisions émanent d’une autorité locale..

Par conséquent, nous Invitons: 

Tous les Maires de Bretagne à user de leurs prérogatives de Maire et de leurs devoirs relatifs à la protection de leurs administrés pour procéder par Arrêté à l’ouverture d’unités de vaccination, depuis un centre médical ou d’une officine pharmaceutique;

Tous les Maires de Bretagne à procéder, sans attendre et en toute indépendance les uns des autres, ou par regroupements en temps quasi réel, aux commandes de doses vaccinales nécessaires à l’intégralité de sa population, et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour prioriser la vaccination du personnel soignant et des personnes fragiles non-placées dans les maisons de retraite;

Tous les Maires de Bretagne et élus bretons à permettre l’ouverture des C.H.R et des centres culturels dès lors qu’ils sont en mesure d’appliquer les mesures de sécurité sanitaire élémentaires ;

  • De cet Exécutif qui peine à nous expliquer pourquoi il est cohérent d’aller dans un supermarché sans jauge réelle de fréquentation pendant qu’il est interdit d’accepter l’ouverture de lieux culturels même avec une jauge drastique ;
  • De cet Exécutif qui continue d’interdire l’ouverture des C.H.R alors que les restaurants d’entreprises sont ouverts, et qui n’avoue pas aux français que les aides accordées pour leur fermeture constituent une charge qu’il leur faudra malgré tout rembourser ;
  • De cet Exécutif s’empêtrant dans un système technocratique sclérosant, aux nombreux services ministériels1 diluant les responsabilités et ralentissant l’application des décisions, quand elles sont prises, rappelons que ce temps perdu est de l’argent du contribuable qui n’aura pas permis de sauver des vies ;
  • De cet Exécutif qui prend conseils auprès des Directeurs des ARS mais aussi d’agences de conseils externes (dont l’américain McKinsey), en dit long sur la capacité de la France à être réactive ; asseoir sa campagne de vaccination en fonction de conseils étrangers nous interroge, surtout que chaque hiver, la France a déjà prouvé qu’elle était en capacité de vacciner massivement (vaccins anti-grippaux) ;

De cet Exécutif qui nous ridiculise auprès de la scène internationale quant à la gestion de crise sanitaire, il est temps que tous, qui aimons notre pays la Bretagne, notre culture et notre identité, prenions notre destin en main et exigions, au nom de la démocratie, le retour en notre pays, de la prise des décisions pour TOUS les domaines qui nous concernent.

Notre Salut ne peut dépendre plus longtemps d’un Exécutif entouré d’une kyriade de fonctionnaires et d’autorités que le Peuple n’a pas élu et qui vivent des fruits de notre labeur.

De la Souveraineté de la France qui s’étiole à mesure que Paris érode celle de ses Peuples,

Pour la Démocratie et Pour nos enfants, Breton, prend conscience que l’Etat n’est pas essentiel pour nous !

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1Services Ministériels de la Santé : s’ajoutent aux Haut Conseil de la Santé, Haute Autorité de Santé, et à l’Agence européenne du médicament :

1- DGS (Direction Générale de la Santé) ; DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins) ; DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale) ; DSS (Direction de la Sécurité Sociale) ; CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés).

2- Conseil scientifique (Prés. M. Delfraissy) ; Comité Analyse Recherche et Expertise (Prés. D CARE : Mme Barré Sinoussi) ; Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (Prés. M. Fisher) ; Comité scientifiauqe sur les vaccins (Prés. Mme Kleny) ; Task Force Vaccins (Pilote : M. Viossat)

3- Quatre Agences Conseil en matière sanitaire: ACCENTURE; CITWELL, McKINSEY et JLL

Bloavezh Mat 2021 !

RÉF. : CMQ n°2021.01-01, « Bloavezh Mad ! »

Ur BLOAVEZH MAT D’AN HOLL AR VRETONED ! Ur bloavezh mat a souetan deoc’h. Ur bloavezh 2021 disoursi ha leun a raktresoù brav ! Yec’hed ha prosperite, Joa ha karantez, Startijenn bemdez, Hag ar baradoz e fin ar vuhez…

Ambasad Vreizh vous souhaite une bonne Année 2021 !

2021 n’aura pas de mal à être meilleure que 2020, l’An foiré à plus d’un titre ; tout du moins l’espère t-on… La Terre continue de tourner, qu’il y ait une pandémie ou pas ; alors avançons ! Bien que n’étant pas encore derrière nous, nous devrions nous relever rapidement de cette crise sanitaire qui est incomparable avec les crises économiques que nous avons connu jusqu’ici: les moteurs de productions sont toujours là, même si certains subissent encore de plein fouet le ralentissement général de l’économie mondiale, à commencer par les acteurs dépendant du tourisme.

Une cause internationale, des décisions locales diverses

Bien que mondiale, cette crise sanitaire nous aura permi de constater que bien différentes furent les mesures prises par les pays, qu’ils soient occidentaux ou non, qu’ils soient différemment préparés..

Bienvenue en Absurdie !

Nombre de mesures auront été incomprises :

  • De l’interdiction de l’usage de la Chloroquine qui divisa la communauté scientifique mais à l’usage autorisé hors de France;
  • Du choix de protéger les personnes vulnérables (personnes très âgées et personnes ayant des co-morbidités) en confinant toute la population et non en procédant à un confinement ciblé (personnes vulnérables et personnes porteuses);
  • De cette décision aberrante de classer comme « non-essentielles » des entreprises alors qu’elles sont vitales pour ceux qui les gèrent ;
  • De ces décisions nées de l’absurde : ne pas effectuer de contrôles des passagers débarquant aux aéroports / interdire l’accès aux plages ou aux espaces naturels et laisser les transports en commun bondés / repousser l’ouverture des CHR exceptée pour les restaurants d’entreprises ; par ailleurs, en Principauté de Monégasque, laquelle ne ferme pas ses frontières, libres furent les français à s’y rendre pour profiter des services rendus par des commerces jugés non-essentiels en France;
  • De l’erreur qui consiste à considérer le territoire dans une unité républicaine lorsqu’un cloisonnement régional voire local aurait été plus cohérent ;
  • Du refus d’accorder aux concernés la liberté de décider ou de choisir : si dans leurs prérogatives, les Maires ont pour devoir de protéger leurs administrés, leur autorité est conditionnée au bon vouloir de l’Etat ; les seuls arrêtés concernèrent les accès aux plages…

Ne perdons pas de temps !

L’arrivée des vaccins laisse entrevoir le bout du tunnel ; alors avançons ! Débarrassons-nous de cette « Annus horribilis » sans pour autant en oublier les leçons à tirer pour l’avenir :

  • De la nécessité de prévoir : gouverner n’est-il pas aussi prévoir ?
  • De ne pas imposer d’impératifs économiques à des domaines vitaux pour la Souveraineté  d’un pays : un hôpital ne doit pas trouver sa raison d’être dans les bénéfices financiers à tirer, au même titre que le domaine de l’éducation ; en tenir compte est une chose, se mettre dans l’incapacité à pouvoir assurer la sécurité sanitaire de ses concitoyens en est une autre ;
  • De la nécessité de communiquer vraiment : l’acceptation de contraintes est d’autant plus grande que des explications les accompagnent ;
  • De la nécessité d’avoir le Peuple derrière soi : cacher les vérités ou les erreurs (« le masque est inutile » pour cacher un défaut de stock stratégique, « la pandémie n’arrivera pas jusqu’à nous, la Chine ayant confiné Huhan » etc.) ; qui a pu oublier ce nuage radioactif qui ne put franchir les Alpes ? Ne pas dire que l’on ne sais pas, dépasse l’incompétence – laquelle peut être excusable par le peuple qui les a choisi pour gouverner – car le mensonge restera impardonnable et appelle à des réparations. Dans l’attente, la défiance politique grandit…
  • De soigner sa communication pour éviter des conséquences plus graves : annoncer un confinement général du pays pour éviter la propagation d’une pandémie, sans se donner les moyens matériels et humains pour contre-carrer tout exode ;
  • De la paralysie de l’économie d’un pays, ralentissant certainement la pandémie, aux lourdes conséquences induites au moment où l’Etat prend à sa charge les chômages partiels ; un coût qu’il faudra payer ;

Qu’espérer pour 2021?

Le retour de la vraie Démocratie serait un bon résumé !

  • Que tous soyons en mesure de pouvoir prendre soin de nous, de nos proches, sans dépendre des autres ;
  • Que tous puissions faire preuve de plus d’humanisme et démontrer que les solidarités publiques ont toute leur place dans un monde moderne, capable de protéger les siens pour pouvoir accueillir les plus malchanceux ;
  • Que tous prenions conscience de la part individuelle que nous devons prendre car notre futur est commun, notre responsabilité est commune, quelques soient les circonstances, qu’il s’agisse en période de pandémie ou à un moment où la Terre, notre mère nourricière, crie son épuisement ;
  • Que toutes ces initiatives locales qui s’inscrivent dans les circuits courts et le respect de notre environnement, puissent contaminés tous les courants politiques afin que ceux-ci puissent faire prévaloir les droits de tous en se libérant des jougs lobbyistes et en cessant de remettre en cause dès que se pointe une crise, des décisions antérieures (exemple : usage des néocotinoïdes) prises pour sauvegarder notre planète et notre avenir ;
  • Que le Brexit soit l’occasion pour la Bretagne d’entreprendre un développement plus intensif des relations avec nos sœurs Celtes, lesquelles sont libérées d’obligations européennes aussi normatives que castratrices ; de ces relations plus riches entre Nations qui partagent des cultures communes, ne peut que naître bien des bénéfices d’un bord à l’autre de la Manche ;

Enfin, puisse les Bretons passer outre tous leurs différends pour en faire une fédération des forces intérieures aux objectifs communs, à commencer par l’Union. D’ailleurs, depuis quatre ans, il existe une force dépassant les partis politiques et autres clivages, un levier démocratique préparant notre avenir : le Parlement général de Bretagne. Cette Institution démocratique attend que chaque chaque Breton puisse se l’approprier et y apporter sa pierre…

Bloavezh Mat deoc’h !

nb: à l’attention de nos Ambassadeurs de par le monde Trugarez vras! Merci pour votre contribution au rayonnement de la Bretagne et pour la défense de ses intérêts. Nous avons pleinement conscience que votre tâche n’est pas aisée: représenter une Nation dont les droits sont bafoués par un Etat membre du bureau de sécurité à l’ONU, une Nation dont la population se francicise peu à peu, allant jusqu’à ignorer sa propre histoire, son identité, ses langues. De votre investissement auprès des populations comme auprès des autorités locales de votre pays de résidence, gageons que notre Bretagne en récoltera les fruits. Dans l’attente, la Droit international parle pour les droits de notre Peuple et de notre Nation, alors continuons notre travail d’influence, et un jour certain viendra où nous retrouverons un droit d’écoute proportionnellement à nos droits de peuple autochtones.

« Servir Breizh sans s’en Servir »

Marchons ensemble le 26 septembre!

MARCHE FAMILIALE / TRÉGLAMUS: 26 Sept., 14h

LE 26 SEPTEMBRE 2020 POUR LE DROIT DE DÉCIDER EN BRETAGNE !

KERZHADEG 26 A VIZ GWENGOLO 2020 : POENT EO DIBAB E BREIZH !

La crise du Covid-19 a mis en lumière aux yeux de l’opinion publique la nécessité de relocaliser les décisions. C’est plus qu’une décentralisation au bon vouloir de Paris ou des élu·e·s du Conseil Régional de Bretagne que nous souhaitons : nous voulons construire un pouvoir politique breton pour élargir les compétences. Cela permettra aux bretonnes et aux bretons de participer directement aux décisions.

De toute part la question d’une démocratie plus proche de la population se fait entendre, que ça soit au niveau de la santé, de la réunification de la Bretagne, de l’égalité Femme/Homme, de l’environnement, des services publics, etc.

Le droit de décider et la question du référendum en Bretagne commence à réapparaitre dans les débats publiques, notamment dans les institutions du Conseil Régional de Bretagne ou du Conseil Municipal de Nantes. C’est le reflet d’une volonté populaire forte qui ne se traduit pour l’instant que par des promesses. Nous déplorons que la consultation du peuple breton ne soit apparemment pas une priorité.

L’abstention aux élections municipales et le succès honorable de certaines listes citoyennes interpellent le modèle démocratique actuel. Cela montre une volonté de changement forte et l’envie d’une nouvelle culture démocratique bretonne.

Partout en Europe les peuples s’organisent pour décider de leur avenir, comme en Écosse ou en Catalogne… Nous demandons que les candidat·e·s aux élections régionales et aux élections départementales à venir s’engagent sur l’organisation d’un référendum pour décider de Brest à Clisson. Cette consultation devra permettre de choisir quelles compétences (notamment législatives et fiscales) nous voulons ici en Bretagne, pour permettre une vie digne à tous et toutes, sans distinction d’origine, de classe, d’orientation sexuelle et de genre.

Marchons le samedi 26 septembre 2020 jusqu’au Méné Bré pour montrer notre détermination et notre unité. Rendez-vous à 14h00 à Tréglamus pour une marche familiale.

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Enkadenn ar gCovid he deus lakaet war-wel d’an dud an ezhomm da adlec’hiañ an dibaboù. Muioc’h eget un digreizennañ diouzh c’hoant Pariz pe hini dilennidi Rannvro Breizh e fell deomp : sevel ur galloud politikel e Breizh evit ledanaat ar barregezhioù. Evel-se e c’hello Breizhiz ha Breizhadezed kemer perzh war-eeun en dibaboù.

A bep tu e klever kaoz deus un demokratelezh tostoc’h deus ar bobl, pa vefe war dachenn ar yec’hed, an adunvaniñ e Breizh, an ingalded merc’hed/paotred, an endro, ar servijoù publik, ha kement zo tout…

Ar gwir da zibab hag azgoulenn ar referendom e Breizh a grog da vezañ lakaet war-wel er vuhez politikel, en ensavadurioù evel Rannvro Breizh pe e kuzul-kêr Naoned. Se zo disoc’h youl greñv ar bobl a responter dezhi gant promesaoù hepken. Siwazh ne seblanter ket mennet da vat da c’houlenn soñj pobl Vreizh dre ur votadeg.

An anvouezhiañ da vare dilennadegoù kêr ha berzh al listennadoù keodedel zo un heklev d’ur framm demokratel diamzeriet. Diskouez a ra ur c’hoant bras da cheñch penn d’ar vazh ha da grouiñ ur sevenadur demokratel breton.

E pep lec’h en Europa e vez ar pobloù oc’h en emaozañ evit termeniñ o dazont evel e Skos pe e Katalonia…Goulenn a reomp digant an holl re a vo war ar renk evit ar votadegoù rannvro pe departamant prometiñ da aozañ ur referendom evit dibab deus Brest da gKlison. Ar vouezhiadeg-se a servijo da choaz peseurt barregezhioù (lezennel pe kemmedel) a fell deomp amañ e Breizh, evit ma c’hello bevañ mat an holl ac’hanomp, en desped d’an orin, d’ar renkad sokial, d’an durc’hadur revel, d’ar jener.

Kerzhomp d’ar Sadorn 26 a viz Gwengolo 2020 betek tosenn ar Menez Bre, evit diskouez hor youl hag hon unaniezh. Emgav da 2 eur GM e Treglañviz evit ur gerzhadeg familh.

POUR LE DROIT DE DÉCIDER EN BRETAGNE : RENDEZ-VOUS LE SAMEDI 26 SEPTEMBRE À 14H00 À TRÉGLAMUS.

POENT EO DIBAB E BREIZH : EMGAV D’AR SADORN 26 A VIZ GWENGOLO DA 2EUR GM E TREGLAÑVIZ.

Patrimoine: la gallettière du XIIIème siècle

BREIZH ISTOR / GALETTIÈRE DATANT DU XIIIÈME SIÈCLE /ÉCOMUSÉE DES MONTS d’ARRÉE / LANDÉVENNEC / FINISTÈRE (29)
EXPOSITION « Quand la crêpe devient bretonne » au MUSÉE de l’ANCIENNE ABBAYE de LANDÉVENNEC
Les MOINES qui vivaient à l’ABBAYE de LANDÉVENNEC au MOYEN ÂGE faisaient des CRÊPES
Quand l’archéologie retourne l’histoire de la crêpe !
« Grâce à l’archéologie, on peut aujourd’hui développer une temporalité et une histoire, différentes de la crêpe bretonne, poursuit le directeur du musée de l’ancienne abbaye, Bernard Hulin.
Elle n’est plus seulement cette nourriture de sauvages que l’on prétendait au XIXe siècle, jusqu’au développement du tourisme, ni celle de nos crêperies modernes. »
Guénolé Ridoux montre le morceau de GALETTIÈRE trouvé dans les « POUBELLES » MÉDIÉVALES de l’ancienne abbaye de LANDÉVENNEC, qui a permis de reconstituer l’objet intégral, est à la base du projet 2020 du MUSÉE.*( Photo 1)
Dans les fosses de l’ancienne abbaye de Landévennec (Finistère), des céramiques médiévales ont été retrouvées.
Les MOINES qui vivaient à l’ABBAYE de LANDÉVENNEC au MOYEN ÂGE faisaient des CRÊPES. C’est l’une des conclusions des travaux scientifiques très sérieux menés depuis cinq ans par l’équipe du musée de l’ancienne abbaye. Ces avancées scientifiques font bouger la chronologie du plat régional le plus populaire et donnent lieu, aujourd’hui, à une exposition et une publication.
Mais tout remonte à une dizaine d’années. Un fragment en argile, de la forme et de la taille d’une part de pizza, est retrouvé dans les collections du musée de cette abbaye fondée à la fin du Ve siècle, par saint Guénolé et quelques disciples. Mis au jour lors d’une précédente campagne de fouilles archéologiques, il provient des fosses qui servaient de « poubelles » aux moines et daterait du XIIIe-XIVe siècle.
« Ce fragment provient d’un mobilier circulaire et plat », explique Guénolé RIDOUX, qui travaille au musée et assure le commissariat de l’exposition actuelle, Quand la crêpe devient bretonne. L’épaisseur (plusieurs centimètres) et la composition du fragment (une céramique onctueuse – qui résiste à la chaleur et la diffuse très bien grâce une proportion importante de talc) laissent penser à un objet qui se plaçait sur le feu plutôt que dans un four. Quant à l’argile utilisée, elle ressemble beaucoup à celle exploitée dans le Cap-Sizun tout proche.
Coup de chance, l’objet est « archéologiquement complet », on peut donc en reconstituer sa forme passée, qui une fois modélisée, ressemble à une galettière moderne.(…)
Les résultats sont sans équivoque. Sur la surface du plat, on retrouve des traces de produits laitiers, dont un marqueur qui ne peut que provenir du beurre. La présence de certaines molécules suggère aussi que l’objet a été exposé à des chauffages répétés et à des températures très élevées (au-delà de 240 °C).(…)
Le temps de trouver les financements pour ce projet, on est en 2019. « On a reconstitué cinq galettières semblables à celle retrouvée, rapporte Guénolé Ridoux. On a ensuite testé plusieurs graissages, plusieurs températures de chauffage, plusieurs pâtes. »
Retranchés à l’ÉCOMUSÉE DES MONTS d’ARRÉE le temps de l’expérimentation, les historiens se font crêpiers et leurs premiers essais confirment l’idée de départ : l’objet servait à faire des crêpes.
« Grâce à l’archéologie, on peut aujourd’hui développer une temporalité et une histoire, différentes de la crêpe bretonne, poursuit le directeur du musée de l’ancienne abbaye, Bernard Hulin. Elle n’est plus seulement cette nourriture de sauvages que l’on prétendait au XIXe siècle, jusqu’au développement du tourisme, ni celle de nos crêperies modernes. »
Exposition « Quand la crêpe devient bretonne » au MUSÉE de l’ANCIENNE ABBAYE de LANDÉVENNEC.
Tous les jours, de 10h30 à 18 h. Plein tarif : 6 € ; réduit : 5 €.
Un LIVRE pour vulgariser les avancées scientifiques dans ce domaine existe aussi.
« Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ?: publié en deux versions, BRETON et fRançais, chez Coop Breizh. 20 €.
Photo : Galettière reconstituée à partir d’un fragment retrouvé à l’ancienne Abbaye de Landévennec.
Article Paule-Emilie RUY et Carole TYMEN © OUEST-FRANCE

Pollution au Méthane de l’Aulne!

ENVIRONNEMENT / POLLUTION / KASTELLIN en FINISTERE

MÉTHANISATION = INDUSTRIE à RISQUE

Ce nouvel accident industriel sur un méthaniseur porte préjudice une nouvelle fois aux RIVIÈRES FINISTÉRIENNES, après celui de la BEUZEC CAP SIZUN d’il y a deux ans qui avait anéanti 3 kms de cours d’eau, et ne manque pas de nous interroger.
« Comment se fait-il qu’une entreprise, dont l’étude des dangers a été présentée à l’enquête publique en septembre 2018, puisse générer un tel accident, sinon à penser que les risques industriels de ces installations de méthanisation sont largement minimisés ? », s’étonne Jean Hascoet, délégué territorial d’Eau et Rivières de Bretagne.(…)
C’est par un bulletin d’alerte de l’IFREMER adressé à la profession conchylicole dans l’après midi du 19 et par un communiqué de la préfecture publié tard ce mercredi soir que les usagers du service public de l’eau potable de cinquante communes du Finistère ont été informés de la pollution de l’Aulne par une POLLUTION à l’AMMONIAQUE.
Les FAITS
Le déversement, lundi 17 de près de 400 m³ de digestat vers le bassin d’orage et le milieu naturel, à l’USINE de MÉTHANISATION KASTELLIN à CHÂTEAULIN, a provoqué une forte augmentation de la concentration en ammoniaque dans l’Aulne.
L’entreprise a alerté les autorités qui ont tenté de diluer de la pollution, par l’augmentation du soutien d’étiage au départ du lac Saint-Michel. Faute de résultats satisfaisants à l’usine de production d’eau potable de Coatigrac’h, la Préfecture a dû se résoudre à prendre un arrêté de restriction d’usage de l’eau potable.
Quels impacts sur le milieu naturel ?
Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) se sont déplacés sur le terrain. Ils n’ont pour l’heure pas constaté de mortalité piscicole dans un contexte où le retour de la pluie conjugué à l’augmentation du soutien d’étiage rendent les constats difficiles, compte tenu du débit et de la forte coloration de l’eau. Il y a fort à parier que les fortes teneurs en ammoniaque mais aussi en fer auront une influence sur les écosystèmes de l’Aulne et de son affluent, ce que l’enquête devra déterminer.
En savoir plus:
* ANALYSE de l’ASSOCIATION  » Eaux & rivières de Bretagne »
Contact: Eau & Rivières de Bretagne (02
Centre Régional d’initiation à la Rivière – 22810 Belle-Isle-en-Terre
* Finistère.gouv.fr

L’OEUVRE « CIVILISATRICE » DE LA FRANCE EN BRETAGNE

LES BONNES PAROLES DU BON DOCTEUR MELENNEC

1789, CE QUE LA fRANCE, INVENTRICE DES DROITS DE L’HOMME, PAYS QUI A APPORTE LA LIBERTE AU MONDE, A APPORTE  A CES PAUVRES PLOUCS DE BRETONS, EN ALLANT LES EXTRAIRE DE LA BOUE DES RUISSEAUX DANS LESQUELS ILS PATAUGAIENT DEPUIS DES MILLIERS D’ANNEES.

BRAVO LES BLEUS : TOUJOURS PLUS HAUT, TOUJOURS LES MEILLEURS !

A DIFFUSER PARTOUT dans le monde:

« Histoire de la Bretagne pour les Nuls » sur Humanuscibe

Ce texte est dédié à plusieurs héros « Bretons » : Le DRIAN, LE BRANCHU, LE GROSVALET, JEAN-MARC AYRAULT, JOHANNA ROLLAND.

Nous les chargeons d’enseigner la vérité dans les écoles.

LA REPUBLIQUE BRETONNE EST UNE ET INDIVISIBLE.

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L’ASSASSINAT DES INSTITUTIONS, DE LA CULTURE, DE LA LANGUE BRETONNES. LA DESTRUCTION DES ESPRITS PAR LE LAVAGE DES CERVEAUX.
C’est un fait reconnu par tous les historiens : en 1789, les députés Bretons, très en avance sur leur temps, agirent avec une grande détermination pour faire tomber l’ancien régime, vermoulu, appelé à se réformer et à succomberLes rois ne furent pas des voyous, comme on a voulu le faire croire dans les écoles de la « république », infectées par l’histoire écrite à cette fin par Ernest Lavisse et quelques autres. Ceux qui leur succédèrent dans nombre de pays – les Staline, Hitler, Mao ZedongPol Pot et autres – .. eux, furenparmi les tyrans les plus sanguinaires de l’histoire de l’humanité ; pires que Attila, disposant de moyens d’extermination beaucoup plus considérables. Dans nos civilisations occidentales et chrétiennes, on ne peut citer AUCUN exemple de cette nature parmi les rois ou les Empereurs.

Peu de Bretons savent encore ce que fut leur pays au temps des Ducs, et comment il fut gouvernéLa Bretagne ne fut certes pas un paradis terrestre, même si les chroniqueurs bretons du 15ème siècle l’affirment.

Au plan des idées et des libertés politiques, l’élite bretonne des dernières années de l’ancien régime était beaucoup plus avancée que les Français. Notre Parlement de Bretagne conduisit la fronde contre l’arbitraire français, avec le concours des autres parlements du royaume de France. Ceci est un fait avéré, surabondamment prouvé.

La France a-t-elle été reconnaissante de ce concours très actif apporté par les Bretons lors des réunions de l’Assemblée nationale  à Paris, en 1789 ? Poser la question, c’est y répondre : c’est l’inverse qui s’est produit, bien entendu ; c’est ainsi que la France a toujours agi à l’égard des Bretons. Des monstruosités furent commises à notre encontre par les dérangés mentaux de Paris. Bien loin d’apporter la Liberté à laquelle  les Bretons aspiraient, les « révolutionnaires » – parmi lesquels de véritables malades psychiatriques, relevant de la camisole de force –, après avoir injurié nos députés (Mirabeau osa les traiter de « pygmées » ….), détruisirent tous les droits ancestraux de notre pays.

1 – Le régime d’autonomie administrative et fiscale de la Bretagne est suppriméLe pays est découpé en « départements », administrés par des gauleiters français, sous le nom de « préfets »; la Bretagne, ce vieux pays, n’a plus le droit d’exister. C’est toujours le cas en 2018 : la Bretagne est « administrée » par des « préfets » nommés par Paris, à qui ils doivent leur carrière, et qui rendent compte à ceux qui les nomment, en aucun cas à eux qu’ils sont censés administrer. A de rarissimes exceptions près, ces fonctions sont attribuées à des Français, c’est-à-dire à des étrangers.

2 – Les institutions antiques – les Etats et le Parlement – sont supprimées.

Les Bretons se voient interdire de décider eux mêmes de leurs impôts, et de voter leurs lois, attributions constitutionnelles qu’ils avaient conservées sous la monarchie capétienne, en dépit de l’annexion du pays par la force, en 1532, contre la volonté unanime des bretons – à quelques traîtres près.

3 – Massacres et persécutions. En 1793 et en 1794, les armées françaises se livrent en Bretagne et en Vendée à des massacres d’une cruauté inouïe, parmi les plus horribles de l’histoire de l’humanité, plus atroces que celles des nazis et de Daesh : 5000 personnes sont noyées dans la Loire, des centaines de femmes sont violées et éventrées, des enfants sont exécutés devant leurs parents, dans des conditions abominables … Cette période est dénommée aujourd’hui  la Shoah bretonne.

4 – Destruction de la langue. La langue bretonne est interdite, humiliée, insultée. On écoutera avec stupeur les émissions consacrées à ce sujet horrible :

« L’assassinat de la langue bretonne », Louis Mélennec, mars 2011

En 2018la langue, qui perd plusieurs milliers de locuteurs par an, par la volonté consciente de la France de la détruire – avec la complicité de certains « élus », dont les noms sont connus et honnis en Bretagne, – est presqu’anéantie. 

5 – L‘histoire bimillénaire de la Bretagne, interdite, dénaturée, fait hallucinant, est remplacée …. par l’histoire de France, le pays tortionnaire, beaucoup plus tardivement apparu sur la scène européenne.

En 2018, notre histoire nationale n’est toujours pas enseignée dans nos écoles, construites avec nos impôts, comme sont appointés avec notre argent les professeurs des écoles, des lycées et des facultés.

6 – Colonisation de la Bretagne. La Bretagne est à ce point une nation étrangère à son voisin de l’Est, que l’historien et idéographe Jules Michelet, jadis considéré comme un historien français, aujourd’hui catalogué comme un romancier, largement responsable de la réécriture falsifiée de l’histoire de France, écrit, en 1831 :

 » La Bretagne est une colonie, comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe ».

Cette période, inaugurée sous le règne des cinglés de 1789, instaure une colonisation impitoyable, et de décervelage terrifiant, mis en œuvre par les préfets, les instituteurs, les écoles, l’administration, entièrement sous la coupe de la France. 

Un racisme anti-breton se développe librement en France d’une manière insupportable, dès 1789. Les injures déversées sur les Bretons jusqu’à aujourd’hui, sont ignobles.

« Les Bretons, c’est comme les cochons », dira le « ministre » Charles Pasqua, l’homme du SAC, condamné à deux ans de prison, avec sursis, malheureusement … « Les Bretons sont les nègres de la France », lit-on dans l’Assiette au beurre en 1903 ; le chanteur Berroyer chante que les enfants promenés par les bretonnes dans leurs landaus sont des gorets. Les tribunaux français refusent de condamner ces ignominies, là où la moindre injure anti-juive ou anti-arabe est punie avec férocité. Tout citoyen du monde DOIT avoir lu les injures anti-bretonnes, telles qu’elles sont publiées dans les sites et dans les blogs – mais JAMAIS dans les merdias subventionnés, c’est-à-dire vendus et achetés.

Injures anti-bretonnes

7 – Acculturation de la Bretagne. Les Bretons, humiliés, acculturés, développent un sentiment très fort de dévalorisation, de honte de soi, et de culpabilité, qui a persisté bien au delà de 1950. Médecin formé à la psychiatrie et à la psychanalyse,  j’ai décrit cliniquement cet état sous le nom de « syndrome breton », que je connais parfaitement, pour l’avoir vécu moi-même, dans ma tête, du temps que j’étais jeune :

« Le syndrome breton », interview du Docteur Louis Mélennec, 27 juillet 2007

 

8 – L’économie est ruinée . Du temps qu’elle était libre, sous ses Ducs souverains, la Bretagne avait été une puissance européenne importante, dynamique et prestigieuse. Ses bateaux, ses commerçants, ses diplomates étaient partout en Europe. Elle signait des accords commerciaux avec toutes les puissances européennes ; et même avec les Turcs, qui n’étaient pas ses ennemis ! Au 15ème siècle, avant son annexion sauvage par la France, elle assurait 80 pour 100 du commerce maritime des ports de la mer du Nord. C’était un pays prospère.

Au fil des siècles, son économie dépérit sous la férule de la France, qui l’exploita comme une colonie, c’est-à-dire comme une ferme. Son économie, ses ressources humaines, exploitées drastiquement par l’Etat colonial aboutissent à une catastrophe Au 18ème siècle. La « révolution » l’ayant achevée, elle devient le « ploukistan » occidental de la France ; selon la formule d’un auteur : le trou du cul de l’Europe.

9 – Les effroyables pertes humaines. La France a été en guerre pendant toute son histoire. La Bretagne, elle, est pacifique dès le quatorzième siècle. Mais ses troupes, une fois annexée, comme chacun le sait, sont utilisées par l’Etat colonial plus que largement. La Bretagne perd dans les guerres françaises – qui ne sont pas les siennes  plusieurs centaines de milliers de ses jeunes, sur lesquels reposait l’avenir du pays : leur courage et leur sens du devoir fait d’eux une chair à canons prioritaire, que l’on sacrifie sans aucune sorte de scrupule : ces ploucs sont placés aux premières lignes. « Ce que j’ai consommé aujourd’hui comme Bretons », dira le débilissime général français Nivelle, au cours de la guerre de 14-18. La Bretagne ne se remettra pas de ces immenses saignées humaines.

Les marins bretons sont utilisés sur les cinq continents pour les conquêtes coloniales de la France. Si le malheur de l’annexion ne s’était pas produit en 1532, avec leur flotte impressionnante, et leur dynamisme courageux ils auraient diffusé partout dans le monde le message civilisateur breton – celui du roi Arthur, de la table ronde, de Lancelot et de Mélusine. Le petit Portugal, alors plus faible que la Bretagne,répand sa culture et sa langue sur les cinq continents, avec des moyens en matériel et en hommes beaucoup plus faibles que ceux que les Bretons étaient en mesure de mobiliser. La langue bretonne serait aujourd’hui parlée dans plusieurs pays du monde, et pas seulement en Europe.

Par la faute de la France, la Bretagne a raté sa vocation mondiale.

10 – L’assassinat de la nation bretonne. Boursouflure inouïe, la France s’auto-proclame seule nation sur les territoires qu’elle a envahis; les Bretons, peuple identifié depuis l’antiquité par Jules César et d’autres auteurs sont interditd’afficher sa dignité de Nation, ce que n’avaient jamais osé faire les rois capétiens.

11 – La régression de la société bretonne. Pour ne citer que ce fait important de société, le statut de la femme régresse, au plan légal, d’une manière considérable sous l’effet des prétendus principes d’ « égalité » et de « liberté » révolutionnaires, antiféministes féroces, et surtout du code civil napoléonien.

La femme est l’égale de l’homme dans les sociétés bretonnes dès avant Jésus-Christ:

Chap.12 , Les Bretons de Nominoë (JC. Cassard, 2003)

Le code civil napoléonien, promulgué en 1802, transforme la femme mariée en une ilote, soumise à son mari, contrainte de lui obéir comme sa servante, interdite de se refuser à ce qu’on dénomme ridiculement « le devoir conjugal », qui est à la seule disposition des caprices du mari. Il n’y a pas de viol possible de la femme par le mari, puisque celui-ci est seul maître de la sexualité du couple : belle mentalité ! Le retour au Coran, en quelque sorte !

La femme bretonne exerce l’autorité effective depuis l’antiquité. La France des droits de l’homme lui accorde le droit de vote – bien après les autres pays, notamment la Turquie ! – en … 1944 ! La femme bretonne est un être humain avant Jules César : 2000 ans d’avance, sur ce point, sur la société française !

Voila à quoi nous sommes réduits par notre voisin de l’Est, depuis la « révolution » dite « des droits de l’homme », cette révolution « qui a apporté la Liberté au monde » (sic!) : un pays qui résiste, mais qui est réduit par l’effet d’un rouleau compresseur permanent, à un pays croupion . Un « système » électoral en trompe-l’oeil , qui n’admet au parlement français que des serviteurs du systèmeLe pays n’a plus le droit de rien décider de ses affaires, et n’est jamais consulté sur rien, sûrement pas sur les impôts qui lui sont infligés. La France, le pays le plus mal gouverné de l’occident, a réussi l’exploit calamiteux d’être le pays le plus imposé. Ce racket fiscal est infligé aux Bretons, dont on sait qu’ils sont travailleurs, économes – davantage que les Ecossais, dit-on -, et remarquables gestionnaires, encore plus des deniers des autres que des leurs.

Le plus triste : tous nos « députés » et nos « sénateurs » ont lu le livre bleu de la Bretagne, les écrits sur la SHOAH bretonne, et ceux qui en sont issus : ils sont donc au courant de ce qui s’est passé en Bretagne depuis 1789. A une époque ou la shoah juive donne lieu à plusieurs émissions quotidiennes dans les télévisions françaises et mondiales, pas un de ces hommes (ces hommes?) n’a ouvert la bouche.

Qui que vous soyez, vous qui avez lu ce texte, vous avez le devoir impératif de le partout. Les complices de ce silence criminel doivent être punis. ILS LE SERONT, soyez en certains.

2017-02-19-les-bons-mots-de-melennec-1

Prendre son destin en main!

La Bretagne mérite bien plus que le sort qui est le sien depuis bien longtemps. Et aujourd’hui plus qu’hier, il est grand temps que nous, Bretons, prenions notre destin en main!

Les marées se succèdent, et chaque jour qui passe, notre Bretagne perd de ses valeurs et sa population de son identité. La période de crise pandémique que nous traversons est le dernier exemple témoignant que notre dépendance perpétuelle de mesures prises par Paris ne convient pas à nos réels intérêts; exemples:

  1. Décider un confinement généralisé à tout un territoire alors que la majeure partie de celui-ci est relativement épargné par la propagation du Covid-19: décision digne d’un esprit jacobin dont la pensée unique cultive le mythe qu’en France, il n’existe qu’un peuple, aux mêmes habitudes, et qu’il n’existe de « particularités territoriales » que dans les discours.

  2. Décider de contrôler les déplacements sans disposer des moyens pour empêcher qu’ils se produisent: depuis la décision du confinement du 16 mars, la Bretagne compte 750.000 habitants de plus!!!

  3. Refuser toute initiative bretonne par principe; exemple de l’usine de Plaintel (Côtes d’Armor), fermée suite au retrait des commandes d’Etat. Pourquoi l’Etat français a t’il décide du 10 mai prochain comme date pour confirmer son engagement à reprendre ses commandes annuelles auprès des repreneurs de l’usine – un « oui » suffirait pour que dans les six mois la production de masques puisse commencer – alors qu’il n’a pas tergiversé pour donner son accord à l’implantation en Seine-Saint-Denis d’une usine chinoise? Etrange décision par ailleurs pour des décideurs qui, hier, déclaraient qu’il faudrait à l’avenir éviter de dépendre de pays tiers pour préserver un minimum de souveraineté…

 

Que faut-il donc pour que la majorité de la population bretonne comprenne qu’il n’y a rien attendre de l’Etat français, si tant est qu’elle ait exprimé son souhait d’émancipation, pour décider d’elle-même ce qui est bon pour elle?

Face à ce déni de démocratie patent au Royaume de France et au dilemme qui s’offre aux Bretons, il existe une alternative: depuis novembre 2016, l’association Kelc’h An Dael (KAD) entreprit de réveiller une Institution séculaire, qui représentait le Peuple breton: le Parlement général ou Dael Breizh.

Tous les trois ans, l’opportunité est offerte aux bretons de choisir leurs parlementaires, lesquels ont pour mission de construire la Bretagne de demain en fonction des doléances exprimées par les électeurs grâce au dispositif de la démocratie participative. Ensemble, électeurs et parlementaires, commencent à construire notre futur, celui de nos enfants.

Si le navire de la démocratie bretonne a commencé sa traversée, il n’est jamais trop tard pour quiconque de prendre la mer avec lui, pour s’exprimer et y apporter sa pierre. Pour cela, il suffit de:

Devenir électeur

Malgré ses faibles moyens (aucune subvention), tous les frais financiers, reposent uniquement sur les dons:

1- Les parlementaires sont bénévoles: le temps consacré, leur déplacement…

2- La seule inscription à l’UNPO (Organisation des Peuples Non-représentés) est d‘un coût annuel de 3000€. Y être représenté permet, entre autres, d’y avoir une tribune à l’ONU;

3- Protection des domaines internet, protection des appellations auprès de l’INPI et de l’UEIPO etc. constituent également un coût…

Si les besoins financiers sont grands, ils restent à notre portée. Il suffit que chacun donne un peu, selon ses moyens.

Aider le Parlement de Bretagne à avancer

C’est permettre aujourd’hui à chacun de contribuer au réveil d’une Bretagne où la Démocratie sera au coeur du processus institutionnel,

C’est cultiver une chance pour nos enfants de connaître un jour une Bretagne dans laquelle leur parole vaudra quelque chose, dans laquelle ils auront une place importante,

C’est affirmer que nul ne peut savoir ce qui est bénéfique pour nous et notre pays sinon nous-mêmes.

Pour aider le Parlement de Bretagne à dessiner la société bretonne de demain que vous escomptez, vous pouvez:

1 – Adresser vos dons par chèque ou par virement bancaire

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2 – Faire un don par Paypal

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  • par un virement ponctuel sécurisé
  • Si comme nous, vous avez conscience de « l’effort de guerre » nécessaire pour cette entreprise, vous pouvez souscrire à des dons réguliers en demandant le RIB auprès de l’association Kelc4h An Dael (association de type loi 1901) responsable de la logistique du Parlement.

 

« Unanet Evit Breizh » (Unis Pour la Bretagne), une devise qui parle d’elle-même…

Les ordonnances du Docteur Macron

Communiqué du Parlement de Bretagne n° 2020.04-04 du 24 avril 2020

 

La période difficile que nous traversons a conduit l’Exécutif français à prendre des mesures visant à lutter contre l’épidémie de Covid-19. Ainsi, l’application de la loi d’urgence l’autorise à procéder par ordonnances; depuis le confinement général décidé le 17 mars dernier, les premières ordonnances tombent, toutes les mesures sont prises pour la sécurité de tous, les premières ordonnances paraissent au Journal Officiel français le 26 mars 2020.
Mais la situation actuelle suffit-elle pour légitimer des décisions prises au nom de la sécurité sanitaire?
La sécurité sanitaire seulement?
Le contenu de certaines ordonnances est discutable, mais il serait déplacé de critiquer un Exécutif pour avoir pris des décisions dans l’urgence, fussent-elles inadéquates, certaines ayant déjà tardé à être décidées. Nonobstant, il est légitime de s’inquiéter sur leur lien direct avec une situation de crise pandémique, exemple: en quoi la remise en question de certains acquis sociaux (Cf. Ordonnance n°2020-323 du 25 mars, Texte n°52 du JORF(1) permettra t’elle de contenir la propagation du virus?
Bien plus grave est cette ordonnance qui légitime une atteinte à nos libertés en constituant une réelle boîte de Pandore pour nous tous, le texte n°45 du JORF(2) : pour notre sécurité, l’Etat met en place quatre procédures administratives aménageant les installations de communications électroniques!?

Nous parlementaires Bretons, réunis ce jour,

Dénonçons,
L’atteinte profonde à notre sécurité sanitaire que constitue la mise en place de ces antennes mini-relais (dont la fonction sera bien loin de relayer du breton) dans notre environnement, leur nombre sera nécessairement décuplé (en comparaison des actuels relais implantés pour la 3G et la 4G) au nom de la couverture de notre territoire au réseau 5G (exemple d’application: les véhicules sans chauffeur), dont l’utilité est très discutable pour la population.
Qui voudrait nous faire croire que l’octroi de cette liberté résulte, comme pour les autres
ordonnances, d’une concertation avec le Comité regroupant des épidémiologistes, virologues et médecins?
Que Paris décide d’oublier le contrôle exercé jusqu’alors par son Agence nationale des fréquences est une chose; décider d’oublier tout principe de précaution quant au respect des valeurs limites d’exposition des citoyens aux champs électromagnétiques en est une autre: nous sommes les premiers concernés et il en va de notre santé!

Nous considérons
Qu’outre le danger de promiscuité de ces antennes pour notre santé, la fonction de ces antennes relais contribuera à relayer tout sauf du breton, et pire, qu’elles permettrons d’identifier et de localiser encore mieux ceux qui ne font pas consensus avec le pouvoir central, Cette ordonnance constitue à la fois, une atteinte à notre intégrité physique et une atteinte à l’expression de la démocratie.

Par ailleurs, dénonçons

La mise en danger de notre population que constitue les priorités dans le traitement des dangers sanitaires inhérents à une épidémie, priorités obéissant notamment à des logiques économiques.
S’il est patent que faute de n’avoir pu prévoir cette épidémie, les gouvernements français successifs ont démontré que l’économie primait sur la raison sanitaire depuis bien longtemps. Il est attesté que le système de santé français était déjà défaillant!
Dans ce contexte économique ambiant, il nous paraît inexcusable que l’actuel exécutif français ait ignoré les propres dispositions préalables inscrites dans sa propre loi en matière de Prévention sanitaire, à commencer par cette obligation qu’il a chaque année de veiller au stock de réserve de produits dédiés au risque d’épidémie (masques, combinaisons, gants, produits hydroalcooliques, tests et vaccins).

La raison d’être d’un hôpital (ou d’un centre de soins) est de soigner la population
et non de répondre à la seule logique de rentabilité!

Accusons
L’Etat français d’irresponsabilité et d’incompétence du traitement de l’épidémie.
Ni l’expérience, ni les plans de Prévention qu’il a institués, pas plus que cet avantage qu’aurait pu constituer l’observation d’une épidémie née loin de ses frontières, n’auront pu contribuer à cette lutte nécessaire face à cette épreuve collective que nous traversons.
Exceptée la création d’un comité de scientifiques experts auprès duquel l’Etat a pris conseil avant de prendre décision – Comité peinant à statuer sur les propriétés d’un virus car inédit – ont été oubliées des données, des informations, certes récentes; la gestion de crise de cette épidémie dans les pays tiers aurait pu nous servir et être transposée.

Et dénonçons avec force et vigueur,
Ce coup mortel asséné à la Démocratie que constitue cette nouvelle spoliation de nos libertés individuelles au profit d’une liberté donnée à des opérateurs de télécommunications.

A cette liberté accordée à des acteurs économiques est associée la négation d’élus du Peuple, puisque ces opérateurs ne seront nullement tenus de prévenir les Maires de communes, ou de les informer du nombre et du lieu de pose de ces antennes-relais qui viendront se confondre dans les paysages urbains et ruraux.
Dans cette République Française, si la protection de leurs administrés est l’une des prérogatives des Maires, ce texte n°45 atteste que le devoir du Maire est assujetti au bon vouloir de Paris. Pourraient en témoigner Daniel Cueff, Maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) ayant produit le premier arrêté interdisant l’usage de glyphosates sur sa commune et les autres Maires qui le suivirent. Cette République-là galvaude le sens même de la démocratie!

Nous, parlementaires bretons élus démocratiquement,

Rappelons au Peuple breton

Que s’il s’est opposé avec virulence et raisons à l’implantation de centrales nucléaires (dès 1974) – un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître – avec la réussite que l’on connaît, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas à l’abri de radiations en cas d’ un éventuel accident nucléaire qui naîtrait hors de son territoire. En l’espèce: doit-il encore accorder sa confiance à Paris en matière de protection nucléaire? Le Peuple breton a t’il l’assurance de pouvoir disposer de capsules d’iode en nombre suffisant?

Que nombre de mesures exceptionnelles prises au nom de l’urgence peuvent passer dans le droit courant. Souvenez-vous de celles prises sous la Présidence de François Hollande(3) (2015 et 2016) au nom de la lutte anti-terrorisme: certaines sont restées en vigueur!

L’intelligence artificielle et le numérique, s’ils résolvent bien des problèmes vont aussi en créer d’autres. De la création de la dynamite à la découverte de la réactivité, seules l’éthique et la sagesse peuvent en limiter des risques aux dommages irréparables. Quelles sont les limites de l’usage qui sera fait demain de ces dispositions dites temporaires, et qui les contrôlera?

L’accumulation de pouvoir entre les mains d’un très petit nombre est un danger pour nous tous! Le financement des recherches, le développement proviennent tous de personnes bien identifiées, personnes très proches de décideurs politiques. Or, et ce n’est pas de la sciences fiction, les technologies actuelles permettent d’introduire dans les vaccins un dispositif de puçage. Ces nanotatouages qui seront dits indispensables pour notre santé mais aussi pour nos déplacements. A chaque instant, un gouvernement saura ce que nous faisons….

Que dans notre projet constitutionnel dessiné pour la Bretagne de demain, la démocratie bretonne se traduit par la participation à tous les niveaux du peuple breton,

Que dans l’organisation territoriale que nous escomptons, repose sur la traduction des particularités spécifiques propres à chaque partie du territoire breton, les intérêts de chacun pouvant être portés et défendus grâce aux gwladioù et aux kevrennoù. Une Bretagne autonome fonctionnant sur un principe fédérale aurait permis, notamment, de prendre des décisions immédiates, et à l’échelle locale, et aurait constitué une réactivité bien plus sécurisante pour contenir la propagation d’un virus d’une part, et pour assurer une protection sanitaire, d’autre part.

Et avertissons

Des mensonges d’Etat pour masquer des manquements, des tergiversations dans le décisionnel et des mesures prises dès à présent en prévision d’une reconstruction de l’économie française. La vigilance ne suffit plus, l’heure est à l’opposition ferme!

« Il y aura un avant et un après Covid-19 » ont déjà laissé entendre des personnalités politiques. Histoire de faire accepter plus facilement l’ensemble des mesures qui perdureront après le « déconfinement » de la France, quitte à s’en prendre durant un temps durable à nos libertés, nous estimons insincères ces déclarations émanant de personnes issues de la mondialisation néolibérale.

« Vous êtes les acteur de votre propre sécurité! »
Cette petite voie que tous entendons, dans les médias ou dans les transports en commun est si vraie qu’il est plus que temps de prendre à notre compte bien des décisions, tel est notre destin si vivre libre reste l’un de vos souhaits!

En conséquence, nous estimons

Que seuls les intérêts d’une population peuvent être réellement défendus s’ils sont portés et contrôlés par le Peuple lui-même,

Que pour garantir les intérêts collectifs d’un Peuple, tout Etat ne peut hypothéquer sa Souveraineté en se plaçant dans une situation de dépendance économique, a fortiori en matière de biens nécessaires à sa protection sanitaire,

Et déclarons

Qu’en toutes circonstances, l’Humain doit être le primat sur l’ordre économique, au même titre que l’Humain se doit d’intégrer les nécessités de l’environnement dans chacune de ses décisions.

Rappelons à l’Etat français

Que toute décision prise par Paris va à l’encontre du Droit international, puisque spoliant les droits de la Nation bretonne et de son Peuple, droits portés par le seul et unique traité faisant force de loi entre la Bretagne et la France: le Traité de janvier 1488.

Et l’invitons

A se mettre en conformité avec les plans de Prévention et de Protection qu’il a lui-même institué; la question est d’autant plus vitale qu’en matière de pollution de l’air, il s’avère que les dispositions nécessaires sont très loin des dotations actuelles, pour exemple, le confinement des enfants dans les établissements scolaires: si le plan de prévention prévoît autant de couvertures chauffantes et de masques que d’enfants, combien d’établissements n’ont pour dotation qu’une seule couverture?

A se dégager des responsabilités qu’il s’avère incapable d’assumer, en laissant notre pays la Bretagne prendre les mesures qui lui siéront, pour le seul intérêt de notre population,
Qu’il serait bien inspiré en créant un Ministère de la Démocratie, si sa volonté est réellement de donner le pouvoir au Peuple, pour et par le Peuple.

Unanet Evit Beizh

z - ARR

 

Version en brezhoneg sur ABP:

Kemennadenn n° 2020.04-04 an 24 Ebrel 2020

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(1) Ordonnance n° 2020-323 du 25 mars 2020, TEXTE n°52 du JORF, portant mesures d’urgence en matière de congés payés,
de durée du travail et de jours de repos
NOR: MTRT2008162R
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/3/25/MTRT2008162R/jo/texte

(2) Ordonnance n° 2020-320 du 25 mars 2020, TEXTE n°45 du JORF, relative à l’adaptation des délais et des procédures
applicables à l’implantation ou la modification d’une installation de communications électroniques afin d’assurer le
fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques
NOR: ECOX2008260R
ELI:https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/3/25/ECOX2008260R/jo/texte

(3) loi Renseignement de 2015 et la loi antiterrorisme de 2016

 

Pour Que Vivent Nos Langues!

Communiqué n°2020.02-01

Combien de temps et combien de textes faudra t’il attendre pour que les langues régionales de France puissent disposer de réelles traductions de cette « volonté » française de sauvegarder son patrimoine linguistique?

Pour que vivent nos langues

Le 5 février dernier, un nouveau texte(1) déposé par 19 députés, « Proposition de loi n° 2548 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion » et porté par Paul Molac, opiniâtre député breton du Morbihan, passait devant la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Des neuf articles initiaux, six furent supprimés; vidée de sa substance en commission, c’est seulement trois articles que devra donc défendre notre député jeudi 13 février devant l’Assemblée nationale: deux articles sur le patrimoine et un sur la signalétique bilingue, c’est tout ce qui reste de la proposition initiale. Exit tous les articles relatifs à l’enseignement qui proposaient de généraliser sur certain s territoires la proposition d’enseignement de la langue régionale, de sécuriser les expériences d’immersion dans l’enseignement public et de financer les écoles associatives.

De cette « Volonté » d’inscrire en 2008 (par la LOI constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet… – art. 40)   « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » dans la Constitution française (Article 75-1) aux guillemets qui s’imposent en raison de cette insuffisance patente à vouloir défendre un patrimoine en réel danger, la mentalité jacobine reste de mise.

« l’unité n’est pas l’uniformité »

Fidèle à son rang de pays le plus centralisé d’Europe (avec la Turquie), la mentalité des dirigeants français et de la majorité des élus siégeant à Paris, campent sur cette « Unicité de la République » et sur l’unique langue officielle qu’est le français. Donner plus de place aux langues régionales reviendrait à mettre en danger la langue française et affaiblirait la culture française. Les plus fervents opposants agitent le spectre de velléités indépendantistes… Ce qui ne pose aucun problème chez nos voisins européens, considérant que la diversité est une richesse, l’esprit jacobin préfère confondre Unité et Uniformité…

Sans vouloir rappeler à ces esprits obtus l’antériorité des langues régionales autochtones à la langue française, et que leur déclin est le pur produit de la politique française infligée depuis des siècles, au nom de l’unité, les dirigeants français ont préféré asseoir autoritairement une langue à tout le territoire hexagonal au détriment de cette richesse linguistiques et culturelles dont la France aurait pu tirer tous bénéfices. De nos langues maternelles qui constituent notre identité comme du territoire où nous vivons, nous cultivons un art de vivre obligatoirement différent de celui qui vit à Paris. Vivre ce que l’on est un droit, il est défendu par le Droit international, ce dernier prévalant sur le Droit national. Or, tout pays signataire de traités contraignants  accepte en les ratifiant, de les respecter, y compris lorsqu’on s’appelle France(2)!

En matière de Langues, celles-ci constituent un droit porté par la « Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques »  , à bon entendeur…

Question de démocratie…

Nonobstant, en vient la question de la démocratie: nous sommes depuis très longtemps bien loin de cette voix du Peuple qui vient imposer des textes à Paris. Ses élus, députés et Sénateurs ont beau provenir des quatre coins de l’Hexagone – on n’oubliera pas les « parachutages » de personnalités politiques qui seront plus enclin à voter selon les directives de leur parti plutôt qu’au bénéfice de leur circonscription – tous les textes servant les intérêts régionaux sont systématiquement recalés, voire dénaturés.

Malgré les intérêts communs, nous sommes en droit de nous interroger sur un bon nombre de parlementaires quant à leur propension à défendre les intérêts des administrés de leur circonscription: seuls 52 élus, issus de 7 groupes politiques avaient signé l’appel(3) lancé par le collectif Pour Que Vivent Nos Langues au rassemblement auquel nous avons participé le 30 novembre dernier à Paris. 

Il suffit d’entendre un député arguer qu’il n’a pas signé un texte relatif à nos droits pour la simple et bonne raison qu’une partie lui déplaît, ou pire, parce qu’il est contraire aux directives partisanes ou parce qu’il y est personnellement opposé! Tout représentant du Peuple qui se respecte ne devrait-il pas se soumettre à la seule volonté de ces électeurs?

Nous invitons chacun à alerter d’ici mercredi 12 février son député(4) pour l’intimer à soutenir la Proposition de Loi n°2548 sur les langues régionales avec ses dispositions d’origine sur l’enseignement et les actes d’état civils.

Pour la stricte application de nos droits relatifs à nos langues et notre culture,

Pour que vivent nos langues…

 ___________________________________________________________________________________________________________        (1) Proposition de Loi en 9 articles, comprenant des dispositions sur le patrimoine (articles 1 et 2), l’enseignement (articles 3 à 7), les services publics via la signalétique et les actes d’état civils (articles 8 et 9)
(2) Traités signés & ratifiés par la France                                                                                                           ICCPR – Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, New-York, 16 déc. 1966 / (ratifié le 4 nov. 1980)
ICESCR – Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, N-Y, 16 déc. 1966 (ratifié le 4 nov. 1980)
ICCPR-01 – Protocole facultatif se rapportant à l’ICCPR  / (ratifié le 17 fév. 1984)
ICESCR-OP – Protocole 3.a facultatif se rapportant à l’ICESCR / (ratifié le 18 mars 2015)
(3) Lettre ouverte et signataires de l’appel
(4) l’adresse mail de votre député par code postal