La Parlement de Bretagne dit Non à la soumission et tout négationisme de Paris

Communiqué n°C2-07-09 du 28 juilt 2020

Pour sa 7ème Tenue, les parlementaires s’étaient donnés rendez-vous dans la matinee, samedi 25 juillet 2020 à Vannes, devant le  château de l’Hermine, qui fut d’antan le siège du Parlement général de Bretagne, pour y réaliser la photo officielle du 2nd cycle parlementaire (2020-2022).

Voulant souligner leur attachement aux vérités historiques en rappelant au Peuple breton que le Parlement de Bretagne sis à Rennes est une Cour de Justice et non un Parlement où se discutent des lois, le choix de Vannes tombait sous le sens.

Alors qu’il nous paraît plus que déplacé de faire appel au mécénat d’entreprises bretonnes pour permettre au musée des Beaux Arts de Rennes d’acquérir une statuette de Louis XIV trônant sur son cheval pour la modique somme de 2,37 M€ (Louis XIV ne fut-il pas ce Roi de France qui augmenta taxes et impôts pour payer les frais de guerres, pire, qui envoya ses Dragons pour « mater » les Bonnets Rouges, multipliant pendaisons et atrocités sans nom (ex: enfants rôtis à la broche)?;

Alors que certaines personnalités appellent pour que soient retirées certaines statues symbolisant aujourd’hui des idées politiquement incorrectes (ex: STATUE de Colbert, auteur du Code Noir, devant l’Assemblée nationale), il serait ô combien légitime pour nous Bretons, d’effacer sur le champs de toutes nos places, rues ou établissement scolaires des noms tel que celui de Gambetta, Ministre de la guerre détestant les Bretons et ayant créer l’armée de Bretagne pour défendre Paris cernée par les Prusses (1870-1871) et trouvant opportun de les laisser pourrir au camp de Conlie pour ceux qui ne partirent pas se battre avec des armes réformées sans munition;

Alors que notre cathédrale St-Pierre et St-Paul de la cité des ducs de Bretagne fut incendiée tout récemment par un bénévole profitant d’une déconcertante légèreté des pouvoirs publics quant à la sécurité appropriée à un tel joyau historique et symbolique, n’est-il pas temps de nous prendre en main et d’exiger la pleine responsabilité nécessaire pour entretenir l’ensemble de nos biens culturels;

Il n’est plus permissible de nous laisser abuser plus longtemps par Paris en continuant de lui confier sauvegarde et protection de nos biens les plus précieux! Pour rappel, avoir retrouvé le reliquaire d’Anne de Bretagne dérobé au Musée Dobrée n’efface pas les lacunes en sécurité là aussi, d’ailleurs, les quelques cadières (pièces uniques) volées ce jour-là restent introuvables…

Il ne faut pas attendre de nous, parlementaires bretons, que nous nous accoutumions à toute servilité envers quiconque démontrant un perpétuel contrôle sur des biens et des personnes qui lui sont totalement étrangères, en toute illégalité, abusant d’impôts mais incapables d’accorder la protection de nos biens (seuls 83% de nos impôts restent à Paris)!

En debut d’après-midi, se tînt samedi la 7ème Tenue parlementaire au cours de laquelle furent adoptés, entre autres, Arrêt fondateur des Kevrennoù, Arrêt de Règlements dédié à leur fonctionnement et Charte des Kevrennoù; en d’autres termes: le lancement des Kevrennoù est officiellement lancé! Ne reste plus qu’aux électeurs à créer leur kevrenn officiel auprès du Bureau Fédéral des Kevrennoù, pour l »ajouter aux quatre Kevrennoù déjà constituées.

Le lendemain, nous commémorions la défaite se Saint-Aubin du Cormier (28 juillet 1488) qui amorça la fin de l’indépendance bretonne et celle des libertés de tout un peuple. Plus de cinq siècles plus tard, la Bretagne vit toujours dans nos coeurs malgré une colonisation prolongée; mais le droit international parle pour ses prétentions à recouvrer Souveraineté et independence, il suffit que le Peuple breton en ait connaissance et puisse rêver d’une Liberté retrouvée. 

Dael Breizh, Parlement général de Bretagne attend donc que tous les Bretons s’approprient leur Parlement et investissent leurs kevrennoù pour constituer un fer de lance des revendications bretonnes et imposer à l’État français, une reconnaissance inaliénable de Notre Nation, de son Peuple et des droits fondamentaux qui nous sont refusés en qualité de Peuple autochtone asservi illégalement par le faux traité dit d’union de 1532.

UNANET EVIT BREIZH !

Photo: De gauche à droite: Eric de Gaudemont, Tepod Erkelens, Marc Kervella, Yann-Varc’h Furon, Philippe Romillat, Thierry Le Goff & Daniel Jacquet

Prendre son destin en main!

La Bretagne mérite bien plus que le sort qui est le sien depuis bien longtemps. Et aujourd’hui plus qu’hier, il est grand temps que nous, Bretons, prenions notre destin en main!

Les marées se succèdent, et chaque jour qui passe, notre Bretagne perd de ses valeurs et sa population de son identité. La période de crise pandémique que nous traversons est le dernier exemple témoignant que notre dépendance perpétuelle de mesures prises par Paris ne convient pas à nos réels intérêts; exemples:

  1. Décider un confinement généralisé à tout un territoire alors que la majeure partie de celui-ci est relativement épargné par la propagation du Covid-19: décision digne d’un esprit jacobin dont la pensée unique cultive le mythe qu’en France, il n’existe qu’un peuple, aux mêmes habitudes, et qu’il n’existe de « particularités territoriales » que dans les discours.

  2. Décider de contrôler les déplacements sans disposer des moyens pour empêcher qu’ils se produisent: depuis la décision du confinement du 16 mars, la Bretagne compte 750.000 habitants de plus!!!

  3. Refuser toute initiative bretonne par principe; exemple de l’usine de Plaintel (Côtes d’Armor), fermée suite au retrait des commandes d’Etat. Pourquoi l’Etat français a t’il décide du 10 mai prochain comme date pour confirmer son engagement à reprendre ses commandes annuelles auprès des repreneurs de l’usine – un « oui » suffirait pour que dans les six mois la production de masques puisse commencer – alors qu’il n’a pas tergiversé pour donner son accord à l’implantation en Seine-Saint-Denis d’une usine chinoise? Etrange décision par ailleurs pour des décideurs qui, hier, déclaraient qu’il faudrait à l’avenir éviter de dépendre de pays tiers pour préserver un minimum de souveraineté…

 

Que faut-il donc pour que la majorité de la population bretonne comprenne qu’il n’y a rien attendre de l’Etat français, si tant est qu’elle ait exprimé son souhait d’émancipation, pour décider d’elle-même ce qui est bon pour elle?

Face à ce déni de démocratie patent au Royaume de France et au dilemme qui s’offre aux Bretons, il existe une alternative: depuis novembre 2016, l’association Kelc’h An Dael (KAD) entreprit de réveiller une Institution séculaire, qui représentait le Peuple breton: le Parlement général ou Dael Breizh.

Tous les trois ans, l’opportunité est offerte aux bretons de choisir leurs parlementaires, lesquels ont pour mission de construire la Bretagne de demain en fonction des doléances exprimées par les électeurs grâce au dispositif de la démocratie participative. Ensemble, électeurs et parlementaires, commencent à construire notre futur, celui de nos enfants.

Si le navire de la démocratie bretonne a commencé sa traversée, il n’est jamais trop tard pour quiconque de prendre la mer avec lui, pour s’exprimer et y apporter sa pierre. Pour cela, il suffit de:

Devenir électeur

Malgré ses faibles moyens (aucune subvention), tous les frais financiers, reposent uniquement sur les dons:

1- Les parlementaires sont bénévoles: le temps consacré, leur déplacement…

2- La seule inscription à l’UNPO (Organisation des Peuples Non-représentés) est d‘un coût annuel de 3000€. Y être représenté permet, entre autres, d’y avoir une tribune à l’ONU;

3- Protection des domaines internet, protection des appellations auprès de l’INPI et de l’UEIPO etc. constituent également un coût…

Si les besoins financiers sont grands, ils restent à notre portée. Il suffit que chacun donne un peu, selon ses moyens.

Aider le Parlement de Bretagne à avancer

C’est permettre aujourd’hui à chacun de contribuer au réveil d’une Bretagne où la Démocratie sera au coeur du processus institutionnel,

C’est cultiver une chance pour nos enfants de connaître un jour une Bretagne dans laquelle leur parole vaudra quelque chose, dans laquelle ils auront une place importante,

C’est affirmer que nul ne peut savoir ce qui est bénéfique pour nous et notre pays sinon nous-mêmes.

Pour aider le Parlement de Bretagne à dessiner la société bretonne de demain que vous escomptez, vous pouvez:

1 – Adresser vos dons par chèque ou par virement bancaire

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2 – Faire un don par Paypal

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  • par un virement ponctuel sécurisé
  • Si comme nous, vous avez conscience de « l’effort de guerre » nécessaire pour cette entreprise, vous pouvez souscrire à des dons réguliers en demandant le RIB auprès de l’association Kelc4h An Dael (association de type loi 1901) responsable de la logistique du Parlement.

 

« Unanet Evit Breizh » (Unis Pour la Bretagne), une devise qui parle d’elle-même…

Les ordonnances du Docteur Macron

Communiqué du Parlement de Bretagne n° 2020.04-04 du 24 avril 2020

 

La période difficile que nous traversons a conduit l’Exécutif français à prendre des mesures visant à lutter contre l’épidémie de Covid-19. Ainsi, l’application de la loi d’urgence l’autorise à procéder par ordonnances; depuis le confinement général décidé le 17 mars dernier, les premières ordonnances tombent, toutes les mesures sont prises pour la sécurité de tous, les premières ordonnances paraissent au Journal Officiel français le 26 mars 2020.
Mais la situation actuelle suffit-elle pour légitimer des décisions prises au nom de la sécurité sanitaire?
La sécurité sanitaire seulement?
Le contenu de certaines ordonnances est discutable, mais il serait déplacé de critiquer un Exécutif pour avoir pris des décisions dans l’urgence, fussent-elles inadéquates, certaines ayant déjà tardé à être décidées. Nonobstant, il est légitime de s’inquiéter sur leur lien direct avec une situation de crise pandémique, exemple: en quoi la remise en question de certains acquis sociaux (Cf. Ordonnance n°2020-323 du 25 mars, Texte n°52 du JORF(1) permettra t’elle de contenir la propagation du virus?
Bien plus grave est cette ordonnance qui légitime une atteinte à nos libertés en constituant une réelle boîte de Pandore pour nous tous, le texte n°45 du JORF(2) : pour notre sécurité, l’Etat met en place quatre procédures administratives aménageant les installations de communications électroniques!?

Nous parlementaires Bretons, réunis ce jour,

Dénonçons,
L’atteinte profonde à notre sécurité sanitaire que constitue la mise en place de ces antennes mini-relais (dont la fonction sera bien loin de relayer du breton) dans notre environnement, leur nombre sera nécessairement décuplé (en comparaison des actuels relais implantés pour la 3G et la 4G) au nom de la couverture de notre territoire au réseau 5G (exemple d’application: les véhicules sans chauffeur), dont l’utilité est très discutable pour la population.
Qui voudrait nous faire croire que l’octroi de cette liberté résulte, comme pour les autres
ordonnances, d’une concertation avec le Comité regroupant des épidémiologistes, virologues et médecins?
Que Paris décide d’oublier le contrôle exercé jusqu’alors par son Agence nationale des fréquences est une chose; décider d’oublier tout principe de précaution quant au respect des valeurs limites d’exposition des citoyens aux champs électromagnétiques en est une autre: nous sommes les premiers concernés et il en va de notre santé!

Nous considérons
Qu’outre le danger de promiscuité de ces antennes pour notre santé, la fonction de ces antennes relais contribuera à relayer tout sauf du breton, et pire, qu’elles permettrons d’identifier et de localiser encore mieux ceux qui ne font pas consensus avec le pouvoir central, Cette ordonnance constitue à la fois, une atteinte à notre intégrité physique et une atteinte à l’expression de la démocratie.

Par ailleurs, dénonçons

La mise en danger de notre population que constitue les priorités dans le traitement des dangers sanitaires inhérents à une épidémie, priorités obéissant notamment à des logiques économiques.
S’il est patent que faute de n’avoir pu prévoir cette épidémie, les gouvernements français successifs ont démontré que l’économie primait sur la raison sanitaire depuis bien longtemps. Il est attesté que le système de santé français était déjà défaillant!
Dans ce contexte économique ambiant, il nous paraît inexcusable que l’actuel exécutif français ait ignoré les propres dispositions préalables inscrites dans sa propre loi en matière de Prévention sanitaire, à commencer par cette obligation qu’il a chaque année de veiller au stock de réserve de produits dédiés au risque d’épidémie (masques, combinaisons, gants, produits hydroalcooliques, tests et vaccins).

La raison d’être d’un hôpital (ou d’un centre de soins) est de soigner la population
et non de répondre à la seule logique de rentabilité!

Accusons
L’Etat français d’irresponsabilité et d’incompétence du traitement de l’épidémie.
Ni l’expérience, ni les plans de Prévention qu’il a institués, pas plus que cet avantage qu’aurait pu constituer l’observation d’une épidémie née loin de ses frontières, n’auront pu contribuer à cette lutte nécessaire face à cette épreuve collective que nous traversons.
Exceptée la création d’un comité de scientifiques experts auprès duquel l’Etat a pris conseil avant de prendre décision – Comité peinant à statuer sur les propriétés d’un virus car inédit – ont été oubliées des données, des informations, certes récentes; la gestion de crise de cette épidémie dans les pays tiers aurait pu nous servir et être transposée.

Et dénonçons avec force et vigueur,
Ce coup mortel asséné à la Démocratie que constitue cette nouvelle spoliation de nos libertés individuelles au profit d’une liberté donnée à des opérateurs de télécommunications.

A cette liberté accordée à des acteurs économiques est associée la négation d’élus du Peuple, puisque ces opérateurs ne seront nullement tenus de prévenir les Maires de communes, ou de les informer du nombre et du lieu de pose de ces antennes-relais qui viendront se confondre dans les paysages urbains et ruraux.
Dans cette République Française, si la protection de leurs administrés est l’une des prérogatives des Maires, ce texte n°45 atteste que le devoir du Maire est assujetti au bon vouloir de Paris. Pourraient en témoigner Daniel Cueff, Maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) ayant produit le premier arrêté interdisant l’usage de glyphosates sur sa commune et les autres Maires qui le suivirent. Cette République-là galvaude le sens même de la démocratie!

Nous, parlementaires bretons élus démocratiquement,

Rappelons au Peuple breton

Que s’il s’est opposé avec virulence et raisons à l’implantation de centrales nucléaires (dès 1974) – un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître – avec la réussite que l’on connaît, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas à l’abri de radiations en cas d’ un éventuel accident nucléaire qui naîtrait hors de son territoire. En l’espèce: doit-il encore accorder sa confiance à Paris en matière de protection nucléaire? Le Peuple breton a t’il l’assurance de pouvoir disposer de capsules d’iode en nombre suffisant?

Que nombre de mesures exceptionnelles prises au nom de l’urgence peuvent passer dans le droit courant. Souvenez-vous de celles prises sous la Présidence de François Hollande(3) (2015 et 2016) au nom de la lutte anti-terrorisme: certaines sont restées en vigueur!

L’intelligence artificielle et le numérique, s’ils résolvent bien des problèmes vont aussi en créer d’autres. De la création de la dynamite à la découverte de la réactivité, seules l’éthique et la sagesse peuvent en limiter des risques aux dommages irréparables. Quelles sont les limites de l’usage qui sera fait demain de ces dispositions dites temporaires, et qui les contrôlera?

L’accumulation de pouvoir entre les mains d’un très petit nombre est un danger pour nous tous! Le financement des recherches, le développement proviennent tous de personnes bien identifiées, personnes très proches de décideurs politiques. Or, et ce n’est pas de la sciences fiction, les technologies actuelles permettent d’introduire dans les vaccins un dispositif de puçage. Ces nanotatouages qui seront dits indispensables pour notre santé mais aussi pour nos déplacements. A chaque instant, un gouvernement saura ce que nous faisons….

Que dans notre projet constitutionnel dessiné pour la Bretagne de demain, la démocratie bretonne se traduit par la participation à tous les niveaux du peuple breton,

Que dans l’organisation territoriale que nous escomptons, repose sur la traduction des particularités spécifiques propres à chaque partie du territoire breton, les intérêts de chacun pouvant être portés et défendus grâce aux gwladioù et aux kevrennoù. Une Bretagne autonome fonctionnant sur un principe fédérale aurait permis, notamment, de prendre des décisions immédiates, et à l’échelle locale, et aurait constitué une réactivité bien plus sécurisante pour contenir la propagation d’un virus d’une part, et pour assurer une protection sanitaire, d’autre part.

Et avertissons

Des mensonges d’Etat pour masquer des manquements, des tergiversations dans le décisionnel et des mesures prises dès à présent en prévision d’une reconstruction de l’économie française. La vigilance ne suffit plus, l’heure est à l’opposition ferme!

« Il y aura un avant et un après Covid-19 » ont déjà laissé entendre des personnalités politiques. Histoire de faire accepter plus facilement l’ensemble des mesures qui perdureront après le « déconfinement » de la France, quitte à s’en prendre durant un temps durable à nos libertés, nous estimons insincères ces déclarations émanant de personnes issues de la mondialisation néolibérale.

« Vous êtes les acteur de votre propre sécurité! »
Cette petite voie que tous entendons, dans les médias ou dans les transports en commun est si vraie qu’il est plus que temps de prendre à notre compte bien des décisions, tel est notre destin si vivre libre reste l’un de vos souhaits!

En conséquence, nous estimons

Que seuls les intérêts d’une population peuvent être réellement défendus s’ils sont portés et contrôlés par le Peuple lui-même,

Que pour garantir les intérêts collectifs d’un Peuple, tout Etat ne peut hypothéquer sa Souveraineté en se plaçant dans une situation de dépendance économique, a fortiori en matière de biens nécessaires à sa protection sanitaire,

Et déclarons

Qu’en toutes circonstances, l’Humain doit être le primat sur l’ordre économique, au même titre que l’Humain se doit d’intégrer les nécessités de l’environnement dans chacune de ses décisions.

Rappelons à l’Etat français

Que toute décision prise par Paris va à l’encontre du Droit international, puisque spoliant les droits de la Nation bretonne et de son Peuple, droits portés par le seul et unique traité faisant force de loi entre la Bretagne et la France: le Traité de janvier 1488.

Et l’invitons

A se mettre en conformité avec les plans de Prévention et de Protection qu’il a lui-même institué; la question est d’autant plus vitale qu’en matière de pollution de l’air, il s’avère que les dispositions nécessaires sont très loin des dotations actuelles, pour exemple, le confinement des enfants dans les établissements scolaires: si le plan de prévention prévoît autant de couvertures chauffantes et de masques que d’enfants, combien d’établissements n’ont pour dotation qu’une seule couverture?

A se dégager des responsabilités qu’il s’avère incapable d’assumer, en laissant notre pays la Bretagne prendre les mesures qui lui siéront, pour le seul intérêt de notre population,
Qu’il serait bien inspiré en créant un Ministère de la Démocratie, si sa volonté est réellement de donner le pouvoir au Peuple, pour et par le Peuple.

Unanet Evit Beizh

z - ARR

 

Version en brezhoneg sur ABP:

Kemennadenn n° 2020.04-04 an 24 Ebrel 2020

——————————————————————–

(1) Ordonnance n° 2020-323 du 25 mars 2020, TEXTE n°52 du JORF, portant mesures d’urgence en matière de congés payés,
de durée du travail et de jours de repos
NOR: MTRT2008162R
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/3/25/MTRT2008162R/jo/texte

(2) Ordonnance n° 2020-320 du 25 mars 2020, TEXTE n°45 du JORF, relative à l’adaptation des délais et des procédures
applicables à l’implantation ou la modification d’une installation de communications électroniques afin d’assurer le
fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques
NOR: ECOX2008260R
ELI:https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/3/25/ECOX2008260R/jo/texte

(3) loi Renseignement de 2015 et la loi antiterrorisme de 2016

 

Notre parole suspendue!

Communiqué Ambasad Vreizh n°2017/10-433 du 6 octobre 2017

REUNIFICATION / Communiqué DAEL BREIZH

L’annulation de la Breizh Manif du 30 septembre dernier n’est ni plus ni moins qu’une autocensure, permettant à Bretagne Réunie de ne pas être tenue responsable d’éventuels troubles.
Plus grave: elle retire la parole aux bretons et empêche ces derniers de venir rappeler aux nantais qu’ils sont bretons, ce qui est vital en période continue de débretonnisation du pays nantais.

A trois jours de l’événement, programmé pourtant depuis un an, il est décidé de l’annuler, un vrai fiasco! Sont ainsi démobilisés bon nombre de militants, certains venaient de très loin (Suisse, Maroc, etc ) et étaient peut – être déjà en chemin…
… et tout ça à cause de quelques-uns qui ont fait passé leurs intérêts devant ceux de la Bretagne!!!

Il est plus que temps que TOUS les responsables de mouvements, partis et associations de Bretagne prennent leurs responsabilités et n’oublient pas qu’ils sont Bretons avant tout!
On ne peut crier « Breizh Dieub » et vouloir l’indépendance en s’opposant à l’Etat français occupant ET ne pas vouloir s’ allier avec tous ceux qui ont le même dessein pour Breizh!

Le mode RÉSISTANCE impose à chacun de nous d’oeuvrer à l’avenir pour la Bretagne et sa population, et surtout pas en continuant coûte que coûte à vouloir se démarquer des autres, pour attirer la couverture à soi pour les prochaines échéances électorales?

Notre mère Bretagne est en danger et ses enfants continuent de se quereller pour savoir s’ils partiront en vacances à la mer ou à la montagne! Votre mère est enchaînée, mourante, n’est-elle pas en droit d’attendre de ceux qui réclament être ses enfants qu’ils se battent pour elle et non pour eux seuls?

La Réunification de la Bretagne n’est pas la propriété de Bretagne Réunie ni de tout autre organisation, groupe ou association. Elle appartient à Breizh, à nous tous! Et si l’organisation quasi annuelle de ce rendez-vous en notre capitale des Ducs de Bretagne fut pris en main par cette association française, sa raison sociale dépend d’une revendication qui est nôtre. Autrement dit: il nous appartenait à tous de lui apporter notre soutien en pareille période de doute. La majorité des militants bretons étaient loin de penser que leur rassemblement annuel serait annulé, encore aurait-il fallu que Bretagne Réunie lançât un cri d’alerte suffisamment clair pour que l’on se mobilisât autour d’elle…

Une évidence: personne n’a gagné, mais Breizh a perdu!                                                         L’Etat français contre lequel nous nous opposons n’a même plus besoin de lever le petit doigt pour détruire ce qui nous est cher. Nous nous en occupons très bien tous seuls.

Pathétique et suicidaire attitude des uns,
Immaturité incompréhensible des autres…

Cessez de penser français!
Il n’y a ni droite ni gauche dans notre combat,
Mains droites et mains gauches jointes,
Soudées, formant deux poings levés
Pour crier Résistance,
Allons tous dans le même sens,
Barrer la route aux fils de France
Qui oeuvrent pour que se taise
A jamais la parole de Breizh!

Argad…..

Communiqué Dael Breizh « A propos de la Breizh Manif », ABP, 6 oct. 2017

Quoi de neuf au Parlement?

Voici plus de six mois, renaissait le Parlement de Bretagne. Où en est-il? Quel bilan peut-on d’ores et déjà faire des premiers pas de cette assemblée démocratique qui suscite bien des espoirs?

Nombreux peuvent être ceux qui se posent des questions quant aux objectifs du Dael et au travail effectué jusqu’à présent, encore plus nombreux peuvent être ceux qui n’ont pas encore mis un pied au Parlement en devenant simplement électeur.

Il était naïf de penser qu’au lendemain de Lanrodec (    ) et de l’intronisation des parlementaires présents, que le « bébé » ferait ses premiers pas en « roue libre » et qu’aucune difficulté ne serait venue entraver les travaux des parlementaires.

Un incident imprévu: le site

Tout avait bien commencé! La démocratie participative allait pouvoir s’exprimer via un outil informatique. Un site est né, électeurs et parlementaires commencèrent à travailler ensemble, la communication allait pouvoir se faire…. Mais rapidement, le site s’est trouvé dépassé par les objectifs fixés par Dael, notamment pour la mise en place du système de votation indispensable pour assurer toute démocratie participative.

Ce coup de massue n’empêcha pas a poursuite des travaux en interne, un nouveau site devrait voir le jour très prochainement.

Un passage obligé

Grandes sont les attentes des électeurs! Leur est promis une Constitution pour la Bretagne, une Constitution écrite par eux et pour eux! Seulement voilà, pour en arriver là, deux phases s’imposent pour se faire:

Passage obligé: réussir à faire travailler ensemble des parlementaires issus de tout horizon et construire les fondations d’une institution, les bases d’un édifice qui avancera coûte que coûte. Un travail de fond était essentiel, tenant compte des réalités économiques et politiques mais aussi des bases historiques, y compris du droit coutumier breton. Les militants attendent du concret, mais ce concret ne peut venir qu’une fois définie clairement la route à prendre et ses étapes, le rôle de chacun… Le point de départ: un Règlement intérieur.
Le fil conducteur: écrire une Constitution de suite était suicidaire. Remettre d’actualité notre ancienne Constitution? Adapter une Constitution étrangère (type celle de la Confédération helvétique) et la mettre à la sauce bretonne? Une voie possible, mais c’était prendre le risque d’oublier nos particularités et notre sang celtique. Sans oublier qu’il existe des nations qui n’ont pas de Constitution écrite et que pour écrire un texte fondateur, il est indispensable de connaître la Bretagne de demain: les bretons veulent-ils une République, un Royaume, un Duché, une Fédération etc.
Des commissions ont donc été créées afin d’encadrer tous les domaines, toutes ayant pour ligne directrice d’orienter leurs travaux selon quatre orientataions:
1- Historique: Hier (un état de ce qui existait),
2- Aujourd’hui (bilan actuel),
3- Pourquoi (ce qui a changé, les échecs et les réussites)
4- Demain (l’idéal espéré)

Cinq séances parlementaires plus tard, Dael Breizh a acquis sa vitesse de croisière. Malgré le retard dû au plantage du site dédié, Dael a tenu séance aux quatre coins de Breizh permettant aux électeurs les plus proches d’y participer – certains n’hésitant pas à la traverser pour y être toujours présent – et les commissions ont poursuivi leur travail.

De nombreuses commissions sont nées (en dehors de celles citées dans la vidéo ci-dessous) mais il est préjudiciable que Dael ne puisse disposer d’une communication efficiente. Parce qu’il est nécessaire de communiquer – ne serait-ce que pour informer les bretons qu’ils peuvent disposer désormais d’une entité démocratique et y participer – et parce qu’il est indispensable que Dael vienne à la rencontre du peuple breton, la légitimité de Dael Breizh ne sera effective que lorsque son existence sera connue par une large majorité de bretons, ce potentiel électorat qui lui fait encore défaut.

Dans l’attente imminente du nouveau site, la vidéo ci-dessous vous résume la démarche à suivre pour devenir électeur:

Dael Breizh, Kézako?

Six mois d’existence sont dérisoires, comparé aux cinq siècles passés d’occupation et de spoliation de tous les droits de la nation bretonne. Récemment notre voisin s’est mis En Marche pour aller on ne sait où, si ce n’est que sa route est à l’opposée de la nôtre, les intérêts de Breizh sont ailleurs!

Et ça urge!

Il est urgent que les bretons s’organisent pour sauver ce qui peut encore l’être! Il faut prendre conscience que chaque jour qui passe, est un jour de perdu pour Breizh!

Il est urgent d’endiguer cette perte d’identité due à des décennies d’assimilation, d’autocensure et de débretonnisation (cette dernière particulièrement virulente en bro-Naoned). Chaque jour qui passe est un jour où Breizh perd de son âme ; chaque année échue, des bretons sont emportés pas l’Ankou et d’autres quittent les écoles de la République … francisés.  Breizh n’en récupère qu’une poignée, bien insuffisante cependant.

S’il existe encore des bretons à vouloir défendre leurs droits, attestés par des vérités historiques (que l’on ne peut taire indéfiniment) et par le droit international, cela témoigne  de l’emprise de leur âme britto-celtique immortelle, les poussant à vouloir rester libre, et de la pertinence d’un mode de vie en symbiose avec la terre dont nous ne sommes que les hôtes.

Toujours minoritaires en nos frontières, aussi peu nombreux que nous soyons, notre devoir est de défendre nos droits, pour nous, pour nos enfants, pour la nation bretonne.

Puisse Dael Breizh être en mesure de mettre en place les dispositions nécessaires avant que notre ethnocide ne devienne total

 

Voir aussi

2016, 28 nov. – ABP – Résultat des 1ères élections nationales et parlementaires bretonnes!

2016, 4 déc. – Ambasad Vreizh – Dael, nouveau Parlement de Bretagne

2016, 21 déc. – ABP – A Lanrodec samedi, le furut a déjà commencé!

2017, 2 janv. – ABP – Voeux de Dael Breizh et quelques infos

Dael Breizh: quoi de neuf?

DAEL BREIZH / PARLEMENT DE BRETAGNE

Voici plus de six mois, renaissait le Parlement de Bretagne. Où en est-il? Quel bilan peut-on d’ores et déjà faire des premiers pas de cette assemblée démocratique qui suscite bien des espoirs?

Nombreux peuvent être ceux qui se posent des questions quant aux objectifs du Dael et au travail effectué jusqu’à présent, encore plus nombreux peuvent être ceux qui n’ont pas encore mis un pied au Parlement en devenant simplement électeur.

Il était naïf de penser qu’au lendemain de Lanrodec (19 déc. 2016) et de l’intronisation des parlementaires présents, que le « bébé » ferait ses premiers pas en « roue libre » et qu’aucune difficulté ne serait venue entraver les travaux des parlementaires.

Un incident imprévu: le site

Tout avait bien commencé! La démocratie participative allait pouvoir s’exprimer via un outil informatique. Un site est né, électeurs et parlementaires commencèrent à travailler ensemble, la communication allait pouvoir se faire…. Mais rapidement, le site s’est trouvé dépassé par les objectifs fixés par Dael, notamment pour la mise en place du système de votation indispensable pour assurer toute démocratie participative.

Ce coup de massue n’empêcha pas a poursuite des travaux en interne, un nouveau site devrait voir le jour très prochainement.

Un passage obligé

Grandes sont les attentes des électeurs! Leur est promis une Constitution pour la Bretagne, une Constitution écrite par eux et pour eux! Seulement voilà, pour en arriver là, deux phases s’imposent pour se faire:

  • Passage obligé: réussir à faire travailler ensemble des parlementaires issus de tout horizon et construire les fondations d’une institution, les bases d’un édifice qui avancera coûte que coûte. Un travail de fond était essentiel, tenant compte des réalités économiques et politiques mais aussi des bases historiques, y compris du droit coutumier breton. Les militants attendent du concret, mais ce concret ne peut venir qu’une fois définie clairement la route à prendre et ses étapes, le rôle de chacun… Le point de départ: un Règlement intérieur.
  • Le fil conducteur: écrire une Constitution de suite était suicidaire. Remettre d’actualité notre ancienne Constitution? Adapter une Constitution étrangère (type celle de la Confédération helvétique) et la mettre à la sauce bretonne? Une voie possible, mais c’était prendre le risque d’oublier nos particularités et notre sang celtique. Sans oublier qu’il existe des nations qui n’ont pas de Constitution écrite et que pour écrire un texte fondateur, il est indispensable de connaître la Bretagne de demain: les bretons veulent-ils une République, un Royaume, un Duché, une Fédération etc.

 

  • Des commissions ont donc été créées afin d’encadrer tous les domaines, toutes ayant pour ligne directrice d’orienter leurs travaux selon quatre orientataions:
  • 1- Historique: Hier (un état de ce qui existait),
  • 2- Aujourd’hui (bilan actuel),
  • 3- Pourquoi (ce qui a changé, les échecs et les réussites)
  • 4- Demain (l’idéal espéré)

 

Cinq séances parlementaires plus tard, Dael Breizh a acquis sa vitesse de croisière. Malgré le retard dû au plantage du site dédié, Dael a tenu séance aux quatre coins de Breizh permettant aux électeurs les plus proches d’y participer – certains n’hésitant pas à la traverser pour y être toujours présent – et les commissions ont poursuivi leur travail.

De nombreuses commissions sont nées (en dehors de celles citées dans la vidéo ci-dessous) mais il est préjudiciable que Dael ne puisse disposer d’une communication efficiente. Parce qu’il est nécessaire de communiquer – ne serait-ce que pour informer les bretons qu’ils peuvent disposer désormais d’une entité démocratique et y participer – et parce qu’il est indispensable que Dael vienne à la rencontre du peuple breton, la légitimité de Dael Breizh ne sera effective que lorsque son existence sera connue par une large majorité de bretons, ce potentiel électorat qui lui fait encore défaut.

Dans l’attente imminente du nouveau site, la vidéo ci-dessous vous résume la démarche à suivre pour devenir électeur:

Dael Breizh, Kézako?

 

Six mois d’existence sont dérisoires, comparé aux cinq siècles passés d’occupation et de spoliation de tous les droits de la nation bretonne. Récemment notre voisin s’est mis En Marche pour aller on ne sait où, si ce n’est que sa route est à l’opposée de la nôtre, les intérêts de Breizh sont ailleurs!

Et ça urge!

Il est urgent que les bretons s’organisent pour sauver ce qui peut encore l’être! Il faut prendre conscience que chaque jour qui passe, est un jour de perdu pour Breizh!

Il est urgent d’endiguer cette perte d’identité due à des décennies d’assimilation, d’autocensure et de débretonnisation (cette dernière particulièrement virulente en bro-Naoned). Chaque jour qui passe est un jour où Breizh perd de son âme ; chaque année échue, des bretons sont emportés pas l’Ankou et d’autres quittent les écoles de la République … francisés.  Breizh n’en récupère qu’une poignée, bien insuffisante cependant.

S’il existe encore des bretons à vouloir défendre leurs droits, attestés par des vérités historiques (que l’on ne peut taire indéfiniment) et par le droit international, cela témoigne  de l’emprise de leur âme britto-celtique immortelle, les poussant à vouloir rester libre, et de la pertinence d’un mode de vie en symbiose avec la terre dont nous ne sommes que les hôtes.

Toujours minoritaires en nos frontières, aussi peu nombreux que nous soyons, notre devoir est de défendre nos droits, pour nous, pour nos enfants, pour la nation bretonne.

Puisse Dael Breizh être en mesure de mettre en place les dispositions nécessaires avant que notre ethnocide ne devienne total

 

Voir aussi

2016, 28 nov. – ABP – Résultat des 1ères élections nationales et parlementaires bretonnes!
2016, 4 déc. – Ambasad Vreizh – Dael, nouveau Parlement de Bretagne
2016, 21 déc. – ABP – A Lanfodec samedi, le futur a déjà commencé!
2017, 2 janv. – ABP – Voeux de Dael Breizh et quelques infos