Caradélice: une tuerie!

MADE IN BREIZH / CARADÉLICE / KEMPER
DU GOURMAND, DU BIO 100 % BRETON!

Il est des rencontres qui de suite vous revigorent , ravivent votre fierté d’être un enfant de Bretagne. Qu’il s’agisse d’une personne, d’un lieu, d’un son, d’un parfum ou d’un produit, aussitôt vous replongez dans ce qui est enfouit au plus profond de vous.

Aussi, en plein festival Interceltique de Lorient, Marité, fondatrice de Gwenood (LE moteur de recherche Breton), nous fit rencontrer Sylvie Gourret, créatrice de caramels au beurre salé 100% artisanal sous la marque CARADÉLICE.

Et puisqu’il est une notion qui ne nous quitte pas, à savoir, la nécessité pour la Bretagne de produire 100% breton et de consommer 100% local, pourquoi nous gênerions-nous à vanter un produit aussi riche que ne le fut notre rencontre!

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(de gauche à droite: Yann Varc’h Naoufel Furon & Marine Jaouën (Ambasad Vreizh), Pierre Moal (parrain de Gwenood), Sylvie Gourret (fondatrice de Caradélice) & Marité (fondatrice de Gwenood)

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette rencontre fut aussi passionnante que fut enrichissante la dégustation de ces caramels élaborés pour nous, la veille de notre rencontre. Et tampis pour les calories!
Tous les ingrédients sélectionnés pour la réalisation des caramels Caradélice ont été soigneusement et rigoureusement choisis pour leurs qualités et leur bon goût du terroir.

L’origine du caramel au beurre salé se situe en Bretagne, terre d’élection d’excellents produits du terroir. Caradélice vous propose de découvrir cette saveur gourmande unique qui se décline en caramel au chocolat ou au café.
Une crème fraîche onctueuse, du beurre salé, du sucre et une technique secrète font des caramels à tartiner Caradélice l’accompagnement indispensable pour les crêpes, les pancakes, les tartines ou les desserts glacés. Ces délicieuses crèmes de caramel s’intégreront aussi avec bonheur dans vos préparations de gâteaux, pâtisseries en leur apportant un arôme incomparable grâce à un savoir-faire incomparable.

Une jolie présentation des pots de caramels Caradélice, est un atout supplémentaire pour cette gamme 100 % de terroir breton.
Depuis longtemps, Sylvie Gourret réalisait elle-même le caramel au beurre salé qui accompagne ses crêpes . Devant la demande croissante de sa clientèle gourmande, elle a lancé sa propre gamme de caramels à tartiner : Caradélice. Les caramels à tartiner se déclinent au beurre salé, au chocolat, au café, au rhum-raisin, à la banane ou bien encore au gingembre.
Très créative, Sylvie compose régulièrement de nouveaux parfums.
Quand je l’ avais rencontré début Août, elle revenait de cueillir de la Mauve, elle m’ expliqua qu’ elle souhaitait faire des « essais » de saveur.

Un caramel au beurre salé 100% artisanal.
Tous les ingrédients sélectionnés pour la réalisation des caramels Caradélice ont été soigneusement et rigoureusement choisis pour leurs qualités et leur bon goût du terroir.

Les caramels Caradélice ne contiennent ni adjuvants, ni conservateurs.

COUP DE COEUR
Si tout le monde a déjà eu l’occasion de goûter au caramel au beurre salé, si certains comme nous, se sont déjà attelés à en fabriquer du maison, autant vous le dire de suite, nous ne pouvons rivaliser avec ces caramels hors compétition. Les caramels au « beurre salé et rhum-raisin » et « beurre salé et pain d’épices » sont une tuerie!

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CARADÉLICE
Mme Sylvie Gourret
35 rue Ker Élise – 29000 Quimper
Tél. : +33 (0)6 61 57 61 11
Émail: contact@caradelice.com
http://www.caradelice.com

N’oubliez pas!
Consommer Breton est bon pour nous, pour notre santé, pour notre environnement, pour nos entreprises, pour nos enfants, pour Breizh!

Mersi bras Sylvie & Marité

Nouvelles communes: la déculturation programmée de Breizh!

Communiqué 2016.09/401 du 4 septembre 2016

Les Côtes d’Armor ont la joie de vous annoncer la naissance pour l’an prochain de trois nouvelles communes:
– Guerlédan (fusion des communes actuelles de Mûr-de-Bretagne et de Saint-Guen).
– Beaussais-sur-Mer: les trois Conseils municipaux des communes de Plessix-Balisson, Ploubalay et Trégon s’étaient réunis le 27 juin pour adopter le nom de leur nouvelle commune.
– Bon repos sur Blavet (fusion de Laniscat, Perret et de Saint-Gelven).

 

Dans nos communiqués précédents nous avions déjà, malheureusement, informer et dénoncer les conséquences induites par les fusions de communes, un danger de plus pour Breizh car de ces fusions disparaissent incidieusement l’identité historique du territoire breton, mais pas seulement:

– En novembre 2015, c’est la fusion de La Chapelle-Basse-Mer et de Barbechat, communes de Loire-Atlantique, qui faisait l’objet d’un papier, ces deux communes n’en faisaient qu’une avant 1868, date où Barbechat prenait son autonomie. Les besoins actuels sont tout autre aujourd’hui, d’où ce rapprochement administratif présenté comme logique aux populations… Qu’importe, La Divatte, nouvelle commune, vous promet des lendemains plus roses.

– Le 18 décembre 2015, communiqué 2015.23/378, nous dénoncions la fusion de la commune de Le Fresne-sur-Loire et d’Ingrandes, deux communes de deux départements différents (Liger-Atlantel pour la première, Maine-et-Loire pour la seconde), la nouvelle commune quittant la Loire-Atlantique pour le Maine-et-Loire, autrement dit, la Bretagne pour l’Anjou.

– Le 11 mars dernier, nous écrivions au Maire de la nouvelle commune de Theix-Noyalo en apprenant la décision (non discutée en Conseil municipal) de se désengager de la Charte « Ya d’ar brezhoneg » pourtant adoptée en Conseil municipal de Theix en 2010, lettre sans réponse à ce jour…

– Cette fois, c’est le nom du célèbre lac breton qui est choisi pour nom en lieu et place de Mûr-de-Bretagne et Saint-Guen. Elus et acteurs locaux se sont pourtant mobilisés contre ce projet, une pétition fut mis en ligne dès avril, le préfet s’y est opposé compte-tenu des vives réactions d’opposition, qu’importe, le Conseil municipal de Saint-Guen s’entête, celui de Mûr-de-Bretagne campe sur la même position… Vous noterez au passage qu’aucune des deux communes ne peuvent prétendre à s’approprier le nom de ce lac qui s’étend sur 12 km (à l’Est sur la carte) et que l’opposition du Maire de Saint-Aignan est plutôt compréhensible.

Carte Google « Les nouvelles communes »

Quoiqu’il en soit, après les 13 régions administratives entérinées par l’Etat français, découpage rappelons-le imposé illégalement et dénoncé, excusez du peu, par le Conseil de l’Europe le 22 mars 2016 (voir Communiqué 2016.04/389), l’Etat français passe outre, imposant même le nom des nouvelles régions…

Communiqué 2016.04/389

Pour rappel, la loi adoptée en début d’année 2015 par le Parlement propose des dispositions financières incitatives visant à promouvoir la fusion des plus petites communes de l’Hexagone, en jouant sur la baisse ou la disparition des dotations de l’Etat. Une fusion leur garantirait la même dotation pour les trois prochaines années… et au-delà? Cette rhétorique permettrait ainsi de compenser les baisses de dotation et de maintenir les budgets des communes… Seulement voilà : sous couvert de faire des économies drastiques pour redresser ses finances, l’Etat réduit ses dotations et donne la possibilité à des communes de changer leur histoire. Insidieusement, des communes fusionnent, changent de nom et une grande partie de leur identité est changée.
Pour l’Hexagone, c’est du jamais vu depuis deux siècles, lors de la création des communes! 2016 a débuté avec la disparition de 921 communes pour la création de 257 nouvelles, et le mouvement se poursuivra en 2017 avec plus de 400 projets de fusions…
Sans faire de vague, les élus expliqueront à leurs administrés le dilemme économique dû à la baisse de dotations et feront passer une fusion avec des voisins comme une opportunité à saisir pour continuer à gérer comme par le passé… Comme s’il n’y avait pas d’autres solutions! Comme si la mutualisation des moyens entre deux communes, voire même plus, n’étaient pas une possibilité.
Inquiétante démocratie que ce processus ! A coup de communication onéreuse ou parfois même, sans aucune publicité, des élus n’hésitent pas à effacer l’histoire de leur propre commune pour faire avaler cette couleuvre étatique venimeuse – Il suffit de consulter leurs sites – Et dans l’avenir, seront levés des investissements sans aucune consultation….. Elle est belle cette démocratie à la française ! Parler « gros sous », ça parle ! Alors on argumente en conséquence. Ce qui est tût par contre, ce sont certaines conséquences qui pour beaucoup paraissent anecdotiques car ne concernant que le passé.
Dans la continuité de cette réforme territoriale qui oublia la volonté populaire de voir retourner la Loire-Atlantique dans sa « région » administrative Bretagne, la fusion de collectivités territoriales se traduit par une âme bretonne qui fait encore les frais de cet effacement de l’identité bretonne avérée de nos communes. Combien de communes verront les hermines de leur blason disparaître lorsque seront présentés les nouveaux blasons?

Tantôt « on » vous expliquera qu’il faut aller de l’avant et cesser de se retourner vers le passé!
Tantôt ce même « on », fera appel à vos souvenirs en célébrant des évènements passés, car revêtant l’importance de ne pas oublier certaines pages noires de l’Histoire de France pour les transmettre à vos descendances afin que perdure le devoir de mémoire…
Seulement voilà : qu’en est-il des 800 catholiques de La Chapelle-Basse-Mer qui, au nom de la République, furent massacrés parce qu’ils étaient catholiques ? Ce qui n’était pas un choix, car ils étaient Vendéens ! Cette page est-elle moins importante qu’une autre ? Pour l’Etat français, la question ne se pose pas, puisqu’il n’a toujours pas reconnu le véritable génocide des Vendéens et Chouans auquel se sont livrées les armées républicaines. Mais chut, ça c’est du passé, les impératifs économiques prévalent sur tout autre considération…

Nous passerons outre le nom de la nouvelle commune qui est proposé aux habitants de La Chapelle-Basse-Mer et Barbechat : Divatte-sur-Loire, La Divatte, nom de ce petit ruisseau qui ne vit que six mois l’an. Aussi insignifiant soit-il, il aura droit de perdurer et de servir de repère (…géographique ?) aux générations futures !

Tel processus n’est ni plus ni moins qu’un réel mémoricide ! Il est d’autant plus sournois que des élus de la République en sont les acteurs, mentant sciemment à leurs concitoyens. Et la situation est d’autant plus alarmante que l’on est en droit de se demander ce qui les fera bouger !
Le maintien des peuples dans l’ignorance la plus absolue est une arme insidieuse honteuse que le pays dit des Droits de l’Homme n’hésite pourtant pas à utiliser pour asseoir son ordre nouveau. Il suffit de constater le peu d’écho que suscita le retrait de pans entiers de l’Histoire de France dans les manuels scolaires pour cette année 2015. Le peuple semble s’en moquer, l’une des preuves se retrouve dans les votes: les citoyens, en grande majorité, continuent toujours de voter pour les mêmes menteurs et assassins de notre culture!
Bretons, cette double-peine que sont disparition d’hermines sur les blasons de vos villes ou celle des « plou », « lan » ou des « tre » et communes quittant leur territoire historique breton n’est pas si anecdotique que cela. Réveillez-vous!
Pour ceux qui le sont déjà, pour ceux qui ont conscience de ces dérives et qui savent ce qu’est « être Breton », le 24 septembre prochain à Naoned est une étape importante…