ENVIRONNEMENT / POLLUTION / KASTELLIN en FINISTERE
MÉTHANISATION = INDUSTRIE à RISQUE
ENVIRONNEMENT / POLLUTION / KASTELLIN en FINISTERE
MÉTHANISATION = INDUSTRIE à RISQUE
ENVIRONNEMENT / VENT DEBOUT POUR « eau & rivières de Bretagne » / LA fRance « ASSOUPLIT » L’UTILISATION DES PESTICIDES
L’utilisation des produits phytosanitaires était encadrée par un ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL de 2006.
Il instaurait notamment les conditions à respecter vis-à-vis du vent, L’INTERDICTION D’APPLICATION à proximité des cours d’eau et le délai pendant lequel il était IMPOSSIBLE de pénétrer sur une zone traitée.
Suite à ce danger, « Eau & Rivières de Bretagne » va en tout cas demander des comptes et des explications.
-Des comptes sur les contrôles effectués avant ces pollutions dans les élevages concernés.
-Des explications sur leur conformité aux règles en vigueur.
Car soit elles sont conformes et les règles sont insuffisantes, soit elles n’ont pas été respectées, et la justice devra alors s’exercer.
Car, au moment où la Bretagne se souvient 50 ans après de la terrible marée noire du Torrey Canyon, la marée brune de ces jours derniers constitue à l’échelle des bassins de la Flêche et du Jaudy, un désastre écologique de la même ampleur.(…)
Article sur la page Eau & Rivières de Bretagne.
Suite à une décision de justice, cet ARRÊTÉ va être ABROGÉ (voir les actualités des semaines 41ter et 42 de l’année 2016).
Le texte amené à le remplacer est soumis à consultation publique jusqu’au 3 février.(Pas de nouvelles depuis…)
Le nouveau texte est similaire à l’ancien sur de nombreux points. Pourtant, les quelques modifications proposées entraînent une PROTECTION MOINDRE de la RESSOURCE en EAU et des UTILISATEURS.
L’Arrêté ministériel en question
Communiqué 2017.02/424
Dans l’indifférence générale, des petits cours d’eau risquent de disparaître! Pour quelles raisons?
La loi sur l’eau (Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques, LEMA du 30 déc. 2006) vise à retrouver un « bon état » écologique des masses d’eau douce. Mais discrètement, pour complaire à la FNSEA, le gouvernement a entrepris de soustraire une partie des cours d’eau à l’application de la loi.
A l’initiative: la FNSEA, contrôlant les chambres d’agriculture et une coalition de politiques! C’est à eux que l’on doit « l’industrialisation des campagnes, les élevages concentrationnaires, l’irruption des pesticides, la destruction des haies et des talus boisés, le remembrement, le re-calibrage des rus, ruisseaux et rivières ».
La Lema fait suite à une directive européenne adaptée en octobre 2000. Objectif: parvenir à un bon état écologique des masses d’eau douce d’Europe pour … 2015! Inutile de préciser que pareille loi déplaît fortement à la FNSEA qui dissémine massivement pesticides et pollue rivières et rivages par les nitrates entre autres. Malgré la création de l’ONEMA (Office Nationale de l’Eau et des Milieux Aquatiques) en 2006, épandages de lisier et comblements de ruisseau ont perduré.
Fin mai 2015, un rapport recommande que soit réalisée une carte des cours d’eau avec la possibilité de déclasser des rus et ruisseaux, en terme: dès lors que certains cours d’eau ne seront plus considérés en tant que tels, ils ne relèveront plus de la loi qui les protégeait, une aubaine pour la poursuite des manoeuvres polluantes de la FNSEA!
Notre environnement est intimement lié aux activités agricoles, il appartient à nous tous de nous opposer à tout prix aux pollueurs de la Terre dont nous sommes seulement les hôtes…
Sources
Reporterre, 28 fév. 2016 « La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes »
Lire aussi:
Reporterre, 27 fév. 2016 « Quand le gouvernement & la FNSEA redessinent la carte es cours d’eau »
Actu Environnement, 4 sept. 2014 « Nitrates : la CJUE condamne une nouvelle fois la France »
ÉCO BREIZH / ROSNOËN (29) / LE PROJET DISTRO POUR LE RETOUR DES BOUTEILLES CONSIGNÉES
Trois Bretons sur quatre se disent prêts à acheter exclusivement des bouteilles consignées, à condition que le prix au litre soit identique.
C’est de ce constat qu’est né le projet “Distro, retour de la consigne” d’une association des brasseurs, cidreries, producteurs de jus de fruits qui souhaitent remettre la consigne au goût du jour.
“Distro, le retour de la consigne” voit le jour en Bretagne à l’initiative d’Olivier Lallemand, gérant de la Brasserie du Bout du monde à Rosnoën (29).
C’est à la demande de sa clientèle que le projet de “distro” (retour en breton) est né qui vise à mettre en oeuvre la possibilité de réutiliser les bouteilles.
Source:
Bio à la Une: « La Bretagne veut relancer les consignes »
BREIZH INITIATIVES / CULTURE D’ ORMEAUX / HALIOTIS / PLOUGERNEAU
Après avoir fait ses armes et doctorat en Australie, cela fait maintenant 12 ans que sylvain Huchette ,(ingénieur en agriculture spécialisé dans l’ aquaculture) dirige sa société France-Haliotis qui s’est installé en Finistère.
France-Haliotis est la seule entreprise d’Europe à élever des ormeaux en pleine mer, nourris d’algues fraîches et bénéficiaires du label bio. Plouguerneau( Bretagne ) n’a pas été choisi par hasard mais pour la qualité de ses champs d’algues très riches et la température relativement constante de ses eaux.
Très fragile, ce gastéropode brouteur nécessite beaucoup de soins et un longue mise au point s’est révélé nécessaire pour l’élever, car il ne supporte ni les fortes densités ni le stress.
La société produit cinq tonnes annuelles d’ormeaux qui prennent la direction des plus grandes tables de France et d’Europe. Avec sa coquille nacrée percée de trous qui lui servent pour ses fonctions essentielles (respiration, reproduction…), l’ormeau d’élevage, dont le nom d’haliotis lui vient de sa forme d’oreille, est sensiblement plus petit que le sauvage. C’est en décembre que les reproducteurs sont sélectionnés ; les larves sont ensuite élevées dans des bassins de nursery, puis les petits ormeaux finissent leur croissance dans des cages en pleine mer. Ils y sont nourris d’algues fraîches vertes mais surtout rouges et brunes pendant quatre ans.
HALIOTIS, composée de 5 « goémoniers – éleveurs » et forte d’ une production de 5 tonnes/an, se dirige vers l’ auto – suffisance par la mise en place de panneaux photovoltaïques.
La Société a démarré par un Export en Asie, elle se tourne maintenant vers des circuits courts qui permettent des livraisons à la journée.
S’engager dans le développement durable
Dans les prochaines années, Sylvain Huchette souhaite s’engager plus encore dans le développement durable, en installant des panneaux photovoltaïques pour tendre à l’autosuffisance. La production devrait passer de cinq à six tonnes annuelles, pour un chiffre d’affaires de 300.000 €, et un jeune sous contrat devrait rejoindre l’équipe.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/france-haliotis-aussi-bio-que-bon-23-06-2016-11119935.php?share_auth=abab588d8a926c8a2b4df577147e132e#EUm5jwJISBKS97Qp.99
Lettre Ouverte aux habitants de Liger-Atlantel/Loire-Atlantique
Si pour le référendum anglais de jeudi dernier (23 juin) la question démocratique ne se pose pas, pour le référendum français, il en est tout autre: la consultation est réduite au seul département de Loire-Atlantique. Pourtant, demain, vous serez consultés pour avaliser ou non la construction d’un aéroport international à Notre-Dame-des-Landes, projet nommé ici ou là « AGO ». Lire: Aéroport Grand Ouest!
Autant il est compréhensible que vous soyez intéressés par un « déménagement » de l’aéroport Nantes-Atlantique (ex-Château-Bougon) ne serait-ce que par les nuisances, autant vous ne pouvez que convenir que les conséquences d’un tel aéroport dit international, auront un impact au-delà de votre département, sans même tenir compte de l’impact environnemental.
Qu’en est-il de la pertinence du projet?
Sans tenir compte du contexte économique, avez-vous été bien informé de toutes les motivations?
2015: 4,4 Millions de voyageurs. C’est plus que ce qui avait été prévu mais l’aéroport en est-il saturé pour autant? Demandez à ceux qui l’empruntent souvent, demandez aux pilotes, aux compagnies aériennes, eux, ils savent!
Si le trafic voyageurs dépasse les prévisions, ce que l’on vous tait sciemment, c’est que le trafic des vols commerciaux est en baisse!
2010: 75.000 mouvements commerciaux prévus
2015: 50.000 pour 4,4
Mystère? Les avions sont mieux remplis, les compagnies aériennes gagnent plus d’argent… logique économique!
DEUX PISTES PREVUES (au départ)
Un des arguments consistait à avancer qu’il était nécessaire d’avoir deux pistes pour absorber plus de voyageurs. Serions-nous plus incapable que la moyenne? Nos voisins arrivent à faire beaucoup mieux, avec une seule piste qui plus est!
Exemple:
Genève: 180.000 mouvements avec une piste
San Diego (270 hectares): 223.000 mouvements pour 17 millions de passagers Nantes-Atlantiques (320 hectares): 4,4 millions de passagers
Pourquoi n’y a t’il même pas eu de réelles études sur la faisabilité d’une seconde piste à Nantes-Atlantiques?
Pour information, Jacques Bankir, ancien PDG de Régional, compagnie aérienne basée à Nantes a rappelé qu’aucune compagnie aérienne n’avait fait la demande d’un transfert de l’actuel aéroport!
En 2004, la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) consent que 42.000 personnes de la périphérie de Nantes seraient exposées aux nuisances sonores, chiffres calculés sur la base de 75.000 vols. Le trafic actuel est de… 51.000!
Les nuisances dans la zone la plus impactée (zone D) sont estimées à maximum 55 décibels, autrement dit, l’équivalent d’un lave-linge.
La zone C est la plus impactée: cela représenterait 5.000 personnes si le trafic passait de 51.000 à 75.000 vols, en se basant sur des avions d’il y a 15 ans.
Sur ces 51.000 mouvements, la moitié survolent Nantes: ils ne concernent que les atterrissages, exceptés pour les communes de Bouguenais, Saint-Aignan et Rezé qui pâtissent des avions au décollage.
Ces nuisances étant réelles, existent-ils des solutions?
– Elles sont appliquées sur bien d’autres aéroports. L’autorité de contrôle des nuisances aériennes recommande depuis plus de deux ans de taxer plus fortement les avions les plus bruyant. Cela n’est pas appliqué à Nantes-Atlantique.
– Les trajectoires de décollages et d’atterrissage par le Sud évitent de survoler des zones très peuplées. La trajectoire d’avions du côté Nord peut être améliorée en augmentant la pente de descente pour que les avions arrivant par le Nord survolent Nantes à plus haute altitude.
– Limitation des vols de nuit
En clair, la réduction des nuisances ne justifie pas un transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes!
IMPACT SUR LES AEROPORTS EXISTANTS
Aucune étude! Cela dit, Rennes Métropole pas plus que le Conseil général d’Île-et-Vilaine n’en ont fait aucune demande, normal, ils sont parties prenantes au projet.
LES VOYAGEURS POTENTIELS
NDDL sera à 1h de Rennes, à 1h45 de Saint-Malo et Fougères et à 2h de Saint-Brieux.
Quant aux Angevins et Manceaux, inutile de vous dire que le transfert de l’aéroport ne les concerne guère, la ligne TGV actuelle semble suffire…
Ils devront cependant tous le financer.
Le lac de Grand-Lieu, zone classée Natura 2000 jouxtant l’actuel aéroport Nantes-Atlantique ne connait aucun dommage. Pour la faune et la flore, c’est le pied!
Pour ce qui concerne Notre-Dame-des-Landes, située en tête de bassin versant, c’est 95% d’une zone tampon naturelle humide, qui va disparaître. De plus, elle abrite bien plus d’habitants espèces protégées, la biodiversité y est très riche…
Le futur aéroport serait plus respectueux de l’environnement! Il sera labelisé de Haute Qualité Environnementale.
La toiture du nouvel aéroport serait végétalisée, son aérogare serait trois fois moins consommateur d’énergie par passager etc…
En réalité:
– Emissions de CO2
Rénover l’actuel aéroport donnerait des performances très comparables à ce que propose celui de Notre-Dame-des-Landes. De plus, les calculs pour Notre-Dame des Landes ne tiennent pas compte du coût énergétique de la construction de la nouvelle plateforme.
Pour rappel, l’Union Européenne a engagé une procédure contre la France pour ce qui concerne le respect de la cause environnementale. Comme dans bien d’autres registres, les D’A-Côtés choisissent les dossiers qui les intéressent et passent outre les recommandations et condamnations émanant d’une entité à laquelle ils ne cessent de louer: l’Union Européenne.
Autre point que l’on ne vous dit pas! Pendant que les projecteurs sont braqués sur Notre-Dame-des-Landes, on n’oublie de vous dire que si actuellement l’actuel lac de Grand-Lieu ne souffre pas de l’aéroport Nantes-Atlantique, c’est bien grâce à son classement Natura 2000. Autrement dit, il existe entre la piste actuelle et le lac, une interdiction ou limitation drastique pour ce qui concerne les constructions. Que croyez-vous qu’i va advenir dès que le transfert sera effectif? Pensez-vous vraiment que ce facteur d’urbanisation intense n’est pas une opération immobilière juteuse à laquelle les donneurs d’ordre n’ont pas pensé?
Question subsidiaire: où sont les études concernant les conséquences d’un assèchement des zones humides et l’artificialisation des sols? Avez-vous connaissance des facteurs d’inondation inhérents à la disparition de 95% de la zone humide une fois devenue aéroport?
Notre-Dame-des-Landes:
Nantes-Atlantique:
La seule création d’emploi correspond en fait à eux afférant au chantier de l’aéroport et aux infrastructures routières et ferroviaires. Les 700 emplois crées pendant 4 ans, correspondent aux ouvriers détachés, donc très peu d’impact pour les entreprises locales. Les quelques créations d’emplois ne compenseront pas la baisse de personnel induite par l’automatisation du nouvel aéroport (n’oubliez pas, il est vendu comme moderne!), tout comme il n’y a aucun calcul pour l’impact sur l’aéroport de Rennes et la possible perte d’emploi engendrée. Nous n’osons pas parler de fermeture…
De même, il est dit que le déménagement à Notre-Dame-des-Landes libérera de la place pour de nouvelles entreprises: spéculation!
Nous vous laissons le soin de faire la comparaison:
Nantes-Atlantique Notre-Dame-des-Landes
Superficie Hall d’Accueil 4.200 m2 2.670 m2
Superficie Salles d’embarquement 3.775 m2 2.850 m2
Nbre de comptoirs d’enregistrement 34 16
Nbre de postes de filtrage passagers 8 7
Nbre de passerelles d’embarquement 5 2
Nbre de tapis de livraison bagages 4 3
Parcours moyen d’un voyageur 1.700 mètres 3.200 mètres
Edifiant non?
Le contrat de concession signé entre l’Etat et Vinci chiffre le coût à 565 Millions d’€
Ce coût n’inclue pas celui de tous les travaux connexes: la construction des infrastructures rendant accessible l’aéroport sera à la charge des collectivités locales est chiffrées à minima: 1,2 milliards € (dont 200 millions d’investissement pour le Tram-Train & 500 million € pour un nouveau pont sur la Loire).
A cela il faut ajouter le coût de la construction de la nouvelle ligne ferroviaire TGV: Rennes-NDDL-Nantes, étude en cours, minimum 1 Md € en plus.
Les dépassements de coût sont légion, leur moyenne étant de 40% pour ce type de chantier.
Exemple: aéroport de Ciudad Real (Espagne) en 2008. Avec une seule piste, il ne devait coûter que 700 millions €. Il aura coûté plus d’1 Md €. Il est aujourd’hui fermé… faute de trafic.
FINANCEMENT & RENTABILITE
L’Etat prendra en charge seulement 12% du total, les collectivités locales devront en financer: 65%. Ces six collectivités qui devront mettre la main à la poche sont: les régions Pays-de-Loire et Bretagne, la Loire-Atlantique, la Carène, Cap Atlantique et Nantes Atlantique.
Rentabilité de l’aéroport: l’investissement ne serait qu’une avance remboursable par Vinci. Ce retour sur investissement pour les collectivités locales est prévu dans la « clause de retour à meilleure fortune ». Il faudrait pour cela que les résultats économique s et financiers du nouvel aéroport soient bien plus élevés que ceux de la moyenne des autres aéroports français.
Question: Trouvez-vous juste que le financement d’un aéroport privé soit public? Acceptez-vous de financer un projet appartenant à une multinationale tout en sachant que ses actionnaires seront rémunérés à hauteur de 12% par an?
COÛT DE L’ABANDON DU PROJET
Abandonner le projet et moderniser l’actuel aéroport coûterait 88 M€, et serait à la charge exclusive de l’exploitant: Vinci! Les collectivités locales devraient quant à elles assurer le coût de la desserte de la plateforme par le tramway et le train pour un montant estimé à 47 M€.
La rumeur de la pénalité (en cas de l’annulation du contrat de concession)
D’après le contrat de concession, le coût se situerait entre 150 et 250 M€, et serait négociable.
Conserver l’actuel aéroport coûterait entre 8 et 10 fois moins chers qu’en construire un nouveau. et engagerait beaucoup moins d’argent public.
A vous de voir si vous êtes de ceux qui approuve que « le peuple doit se taire parce qu’il faut que le progrès vive » (Roberspierre). Le progrès pour qui? Les conséquences pour qui? N’oubliez pas ceci: nous ne sommes que de passage sur cette Terre. Êtes-vous comme ceux qui nous gouvernent qui ne pensent qu’à s’enrichir tout en dénigrant la Terre sur laquelle devront vivre nos enfants?
Maintenant c’est à vous de voter en votre âme et conscience.
CMQ 2016.04/391
Le Conseil d’Etat des D’A-Côtés vient d’annuler aujourd’hui l’interdiction du maïs transgénique MON810 que le Ministre de l’Agriculture Séphane Le Foll avait fait interdire deux ans plus tôt (14 mars 2014).
Cette interdiction était motivée par les risques sur l’environnement que représentait la culture du maïs transgénique. L’arrêté interdisait la commercialisation, l’utilisation et la culture de cette variété sensée résister aux insectes ravageurs. Pour rappel, la Commission européenne avait autorisée sa mise sur le marché le 22 avil 1998.
De la suite dans les idées
Une nouvelle fois, le Conseil d’Etat est à l’origine de cette défaite. Même si cela est d’une importance capitale concernant la démocratie, nous ne nous attarderons pas sur cette institution française constituée de personnes non-élus et sur ce pouvoir qu’elle a d’interférer dans les décisions d’Etat comme sur le circuit légal de validation des textes de loi adoptés par l’Assemblée nationale.
Il n’empêche: pour la troisième fois, le Conseil d’Etat annule des décisions concenant Monsanto! Cette décision constitue un recul de la démocratie, une défaite pour l’environnement et notre santé et une nouvelle victoire des lobbies!
Les arguments invoqués
Attendu que l’Autorité européenne de Sécurité des aliments avait émis que si risques il y avaient, ces derniers pouvaient être maîtrisés; ces risques si peu importants que la “dite” Autorité avait admis certains risques de développement d’ une résistance chez les insectes et d’ atteinte à certaines espèces de lépidoptères (Papillons),
Attendu que les quatre études du Ministère de l’Agriculture n’apportent aucune preuve concernant la dangerosité pour l’environnement (« risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement ») , le maïs transgénique n’apparaît pas plus néfaste que le maïs traditionnel,
Qu’importe le principe de précaution!
Force est de constater que Conseil d’Etat, Commission européenne (vous noterez au passage que leur membres ne sont pas non plus élus) et Monsanto sont sur la même entente, ils ont pouvoir sur le gouvernement français, donc sur le peuple.
Rien ne prouvant que le MON810 est nuisible, il a droit d’être exploité et nous aurons l’obligation de le consommer!
Pour rappel, nous consommons déjà, à notre insu des produits transgéniques! Vous aurez beau vous fier aux étiquetages, lesquels sont supposés avoir obligation à mentionner en % la teneur en produits issus de la culture transgénique, combien d’entre nous ignore que cette obligation ne vaut que pour une teneur supérieure à 5%?
Il est notoire que les lobbies n’ont que faire des conséquences sur l’environnement comme sur notre santé, seuls comptent leurs bénéfices. Ils n’ont aucune vision à long terme, se fichent éperdument de la santé de la Terre sur laquelle ils vivent (qu’importe la nôtre dès lors que nous les enrichissons en consommant leurs produits). Et si un jour il est démontré que nous finissions par en tomber malade, pourra en profiter le lobby pharmaceutique.
Monsanto peut-il se tromper?
Faut-il rappeler l’expérience Coton Bt Monsanto en Inde?
Depuis 2002, l’Inde recourt aux cultures OGM. Elles recouvrent 90% des surfaces cotonnières.
En mars 2010, Monsanto avait reconnu (c’est une première) que son coton génétiquement modifié était inéfficace, les insectes ayant développés des résistances inattendues. Plus grave, son introduction a même permis à d’autres ravageurs qui étaient inconnus en Inde, de se développer.
Avec la promesse de tripler les rendements et de réduire les coûts, nombreux sont les petits exploitants qui empruntèrent sous l’assurance d’un retour sur investissement rapide. Résultats dramatiques: les rendements n’ont pas triplés, ils furent même en deçà des rendements que produisaient l’agriculture traditionnelle. Non seulement les semences OGM coûtent cent fois plus cher que les graines classiques, les agriculteurs sont obligés de multiplier les épandages d’insecticides, jusqu’à treize fois plus qu’auparavant: un coût supplémentaire, quant aux conséquences sur les sols…
Reconnaissant l’inéfficacité du Coton Bt, Monsanto s’est contenté d’annoncer l’arrivée d’un Coton OGM de 2ème génération, plus efficace…
Qu’importe si en une dizaine d’années ce sont près de 200.000 paysans indiens qui se sont suicidés, qu’importe les conséquences sur la biodiversité, sur la santé, Monsanto est aujourd’hui si puissant que rien ne semble pouvoir stopper son ascension “maléfique”’.
Pour nous, humains lambda, ils nous restent le combat encore et toujours, . La 4ème Marche Mondiale contre Monsanto & CO aura lieu le 21 Mai 2016, celle-ci ne se limite pas à une simple mobilisation mais à un événement citoyen et militant. Un collectif international de personnalités,scientifiques, juristes et d’ ONG lance un tribunal international pour juger la multinationale accusée “ d’écocide “. La Terre ne compte pas pour les “Marchands du Temple”, le profit est leur seul moteur, l’argent leur seul désir, la possession leur seul avenir. Mais nous, Citoyens du monde voulons mettre fin à cette impunité et faire reconnaître à l’ international les crimes massifs commis par le trust américain Monsanto en traînant devant les tribunaux les responsables pour enfin les mettre face à leurs responsabilités.