ENVIRONNEMENT / POLLUTION / KASTELLIN en FINISTERE
MÉTHANISATION = INDUSTRIE à RISQUE
ENVIRONNEMENT / POLLUTION / KASTELLIN en FINISTERE
MÉTHANISATION = INDUSTRIE à RISQUE
Communiqué 2017/426
STLENNVON/BASE DE DONNEES/FRANKIZ
Combien d’entre nous n’avons pas eu droit à ce sourire pincé aux lèvres voire même à cette ritournelle « la Bretagne ne peut se passer de la France » pour réponse à notre argumentation concernant une Bretagne indépendante? Ce à quoi devons-nous leur répondre: que deviendrait la France si elle devait se passer de la Bretagne?
Vous aurez beau avancer des chiffres traduisant des réalités, pas vos chiffres, ceux de l’INSEE entre autres, rien n’y fera, vous serez vu comme un utopiste si ce n’est pour un anarchiste. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes!
4,6 millions d’âmes, soit:
122ème au classement mondial des pays (sur 197)
20ème au rang européen (sur les 27 pays de l’Union Européenne)
= Breizh se classe devant la Croatie, l’Uruguay, la Nouvelle-Zélande…
Et n’oublions pas notre diaspora: plus de 4 millions de bretons…
2015: 119 Milliards d’€ (2013: 115 Mds / 2012: 106,6 Milliards d’€), soit:
61ème rang mondial (57ème en 2012) sur 193 Etats
17ème au rang européen (sur les 27 pays de l’U.E)
= Breizh se plaçant derrière la Hongrie, mais devant le Viet-Nam, le Maroc, la Croatie…
Intéressant il est de comparer le PIB de Breizh avec ceux de nos voisins européens qui en terme de superficie et de population sont similaires, cette comparaison permettant de lever des carences et des atouts ; NHU Bretagne l’a fait pour nous (voir le lien en fin d’article):
Devant Breizh: Danemark (PIB=324 Mds €), Finlande (210 Mds €), Catalogne et Ecosse (190 Mds €), et la Hongrie (126 Mds €)…
Derrière Breizh: Slovaquie (91Mds €), Croatie et Luxembourg (57 Mds €)…
C’est seulement en croisant le PIB avec la population que l’on obtient une idée plus réaliste de ce que nous produisons, autrement dit: notre richesse.
PIB/Hab = 25.738 €, soit:
24ème rang mondial
15ème au rang européen (sur les 27 pays de l’U.E)
= Breizh se classant entre l’Espagne (29.786€), la Catalogne (25.668€), Israël, la Nouvelle-Zélande…
Le PIB/Hab de Breizh est presque deux fois inférieur à celui de la France. Mais là encore, certaines données échappent à la Bretagne, ne serait-ce qu’en raison de la centralisation, on produit, on gère et on organise pour Breizh mais depuis la capitale française…
Impossible de se projeter dans l’avenir d’une Bretagne indépendante si on n’appose pas les deux états suivants:
1) L’actuelle Bretagne, inscrite dans le contexte hexagonal, mais dont les données chiffrées démontrent son potentiel.
2) L’état, secteur par secteur, des conséquences des leviers français et européens. S’ils disparaissaient, comment s’en sortiraient-ils? Sans oublier que la disparition de ces leviers serait accompagnée ce celle des freins que sont les normes et décisions centralisées à Paris.
Bien évidemment, doit être pris en compte les cas particuliers des Etats aux facilités fiscales attirantes (ex: Luxembourg) ; nous connaissons sous quelle fiscalité est soumise Breizh… Nos voisins se classent « number one » au classement européen des charges patronales (51%) – vous remarquerez que le 2nd au classement, la Slovaquie, n’en est qu’à 35% de charges – et salariales (25%)… Eloquent non?
Il en est du même ordre pour le taux d’imposition des sociétés: la France, toujours « number one » avec 34,43% (le taux normal étant de 33%) alors que l’Irlande n’impose qu’à 12,5%.
Breizh produit pour la France:
Pour la seule Bretagne administrative actuelle, la production agricole consacrée aux légumes concerne 31% de la surface totale de la production de légumes de l’Hexagone. Elle concerne près de 16.000 emplois directs. L’industrie alimentaire bretonne (B4) représente 12% du C.A de l’Hexagone…
L’exemple de la production de lait: petite explication concernant la situation agricole de ces dernières années en Bretagne:
nov. 2015 août 2016 nov. 2016 Cours du lait 326€ 272 € 317 €
En 2015, le prix d’achat du lait au producteurs était d’environ 3.000 € /tonne. A l’automne 2016, le cours dépassa les 4.000 €/tonne, oscillant entre plus 30% et 50% de la moyenne de ces deux dernières années.
La fin des quotas perturbe le marché, les cours s’effondrent. Pourtant, le cours du lait retrouve presque son niveau de novembre 2015, explications:
Conséquences collatérales de la hausse des cours du lait, exemple du beurre:
Côté consommateurs, en 2015, le prix au litre UHT augmenta de 4 centimes, alors que dans le même temps, le prix d’achat chez les producteurs baissa de… 22 centimes. Nul doute que c’est sur ces intermédiaires que sont les industriels et grandes enseignes commerciales qu’il faut agir pour contenir ces marges qui asphyxient producteurs et étouffent les consommateurs…
Une situation fragile
La hausse des cours étant tardive dans une crise qui a perduré, la situation reste fragile, et les producteurs continuent de la payer:
en février 2017, 143 exploitations agricoles étaient en redressement ou liquidation judiciaire, soit une augmentation de 76%. Elles n’étaient que 81 dans cette situation en 2015. Pour les seuls éleveurs, la progression accuse une augmentation de 122% (100 en 2016 contre 45 en 2015).
Qui n’a pas entendu parler de la marque Produit en Bretagne et des fleurons que sont:
Armor Lux, Bolloré, Brittany Ferries, E. Leclerc, Le Duff Groupe (Pizza Del Arte, Brioche Dorée…), LU, Pâté Hénaff, Paysan Breton, Pinault-Groupe Kering (Gucci, Saint-Laurent, Balenciaga, Puma, Le Point), Loïc Raison, Yves Rocher, Roullier, Ubisoft, etc.?
Sans compter toutes ces entreprises plus petites, innovantes qui démontrent que malgré la crise économique, des idées germent toujours, des start-up fleurissent… et savez-vous pourquoi? Le breton sait s’adapter, sans doute est-ce la résultante de cette capacité à composer avec son environnement ; de l’armor à l’argoat, les conditions inhérentes au monde marin qui sait être hostile et celles dues à des terres intérieures difficiles, ont sans nul doute opéré une « mutation génétique » au fil des siècles, la culture venant faire le reste. Le breton sait qu’il n’est qu’un hôte, de passage qui plus est, et s’efforce à s’adapter à son environnement plutôt que de s’acharner à vouloir le dompter.
Ainsi naissent des initiatives induites directement par l’environnement, l’exploitation des algues (Agrival, Algae, Algopack etc., la « verte attitude » vient s’imposer dans la peinture (Algo) ou dans les lunettes (Naoned, lunettes en bois) et fait plus que s’immiscer dans la production agricole (+10%/an de croissance pour la production bio) malgré une politique de production intensive initiée depuis les années 60’s, subventions et engrais chimiques à la clef…
Breizh est la première région française à déposer des brevets européens de haute technologie (données de 2012).
Combien d’exemples devons-nous citer pour témoigner que les esprits sont vifs en Breizh et que nombreuses ont toujours été les inventions et initiatives qui sont nées chez nous?
Nombreuses sont ces entreprises bretonnes témoignant de cette volonté de produire, d’imaginer, d’innover ; quelques exemples:
Breizh a des atouts, les bretons le savent, la fRance aussi, et cette dernière ne lâchera rien!
Autrefois florissante et jalousée par bien des Etats européens, elle est depuis 1532 un des jouets de l’Etat français, l’essor de Breizh part à-vau-l’eau et ne peut que difficilement s’émanciper du joug de son voisin et de la technocratie dirigeant l’Union Européenne.
Bon gré mal gré, si les uns refusent de rompre et pliant rarement, la majorité des habitants de la Bretagne historique paraît imperméable aux sirènes identitaires bretonnes alors que pourtant, elle gagnerait à s’arrêter pour les écouter, les entendre. Ce vent d ‘Ouest s’adresse à toutes les âmes vivant en Bretagne, s’il prend sa source dans les fondements britto-celtiques, son souffle revivifiant et porteur d’avenir s’adresse à nos enfants et la terre qui les accueillera. Chacun aurait intérêt à écouter et comprendre ce qu’offrent les voix bretonnes, que les réfractaires comprennent qu’elles n’apportent que bienveillance…
Des siècles de spoliation et de mensonges ne se dissiperont pas du jour au lendemain. Merlin n’est plus, la société moderne productiviste et altermondialiste a engendré une foule de consommateurs se laissant guider par des besoins primaires, mettant en sourdine la plupart du temps, la raison. De ces besoins « fondamentaux » aux préjugés, il va nous falloir lutter sur bien des domaines…
Loin d’être un patois, la langue bretonne existe belle et bien, elle est même antérieure à l’apparition de la langue française. Faut-il rappeler qu’en 1800, un quart de la population française ne parlait pas du tout le français et qu’aux quatre coins de l’Hexagone étaient parlées nos langues régionales? En moins de deux siècles, la langue bretonne se retrouve en voie d’extinction alors qu’elle est un des constituants fondamentaux de notre identité, de notre façon de penser et de vivre. Pour le Gallo, la situation est pire…
Il est notoire pourtant que le bilinguisme est vecteur d’un développement rapide des capacités d’un enfant. En témoigne le taux de réussite des enfants bilingues au baccalauréat. Pourtant, Education nationale française et pouvoirs publics s’évertuent à contenir le développement du bilinguisme, de nos langues qui font de nous ce que nous sommes… Nous sommes des bretons avant d’être français tout simplement parce que nous vivons en Bretagne, notre environnement est celui dans lequel nous naissons, grandissons, et avec lequel se forge notre caractère, notre identité, et ce bien avant toutes considérations internationales.
Notre Histoire et nos langues de Bretagne constituent un patrimoine essentiel, fondateur de notre identité, de notre culture, de notre art de vivre, de notre propension à nous adapter à l’environnement, de notre capacité à penser différemment pour imaginer, créer…
C’est bien connu, il pleut tout le temps en Bretagne. Et curieusement, nombreux sont les touristes à vouloir y passer des vacances! Tout aussi étrange il est de constater que les nappes phréatiques sont pourtant à des niveaux très bas. Mais oui, mais c’est bien sûr: le peu d’eau dont nous disposons est pollué par nos agriculteurs utilisant sans retenue des engrais ou par les éleveurs de porcs… Qui a donc bien pu « orienter » des producteurs bretons à user sciemment de polluants qui allaient détruire nos sols?
Nonobstant, les bretons plus que quiconque, savent que la qualité de l’eau est primordiale, et c’est un sujet plutôt sensible. La population l’ignore sans doute, mais il est besoin de 10 litres d’eau pour faire 1 litre de lait. C’est l’une des raisons pour laquelle cette conscience a conduit l’industriel Even, regroupant 1.500 producteurs laitiers à lancer un partenariat avec l’agence de l’eau Loire-Bretagne et que des investissements coûteux mais indispensables pour réduire les conséquences d’une industrie sur le sous-sol.
Et les résultats sont déjà probants! En 2004, seulement 20% des masses d’eau en Bretagne était dites en bon état. En 2015, le plus bas taux de nitrates depuis 20 ans (33,57 mg/litre), bien en deçà de la réglementation en cours (50 mg/l). Il est espéré arriver au seuil des 70% de masses d’eau potable à l’horizon 2020-21…
Ce qui vaut pour l’agriculture, vaut pour tous les consommateurs en Bretagne, qu’ils soient industriels, ou pas! De nombreux leviers sur lesquels agir:
Casser cette image d’une Bretagne envahie d’algues vertes – les médias ne tarissent pas d’en rapporter les images – proliférant en raison de l’abus de terres arrosées en nitrates, est essentiel pour nos producteurs et éleveurs. Produire intelligent et responsable tient la route dès lors que les consommateurs eux-mêmes deviennent raisonnables ; cela n’est possible que si les décisions nous appartiennent, tout en tenant compte de l’importance de la concurrence étrangère. Loin de nourrir l’argumentation de ceux qui seraient tentés de nous accuser de vouloir une Bretagne vivant en autarcie, les bretons ont cette conscience que bien d’autres n’ont pas, ils n’ont pas cette prétention d’être au centre du monde, ils sont au contraire ancrés dans une perspective d’ouverture sur celui-ci, et ce depuis des lustres, en témoignent nos grands voyageurs et la diaspora éparse aux quatre coins du monde…
Littoral et Energie
Plus de 2.700 km de côtes, soient un tiers du littoral de l’Hexagone! Si les coudées franches avaient été entre les mains d’une Bretagne autonome, sans nul doute que nous n’entendrions plus parler de cette dépendance qu’a la Bretagne pour ce qui concerne l’énergie que nous produisons. Résultat du refus de l’implantation de centrales nucléaires mais aussi d’un entêtement de l’Etat français et du producteur monopoliste EDF-GDF, la filière des énergies renouvelables, éolien et hydrolien aurait sans nul doute été développée en conséquence depuis bien longtemps.
L’énergie éolienne aurait dépassé depuis belle lurette les 51% de la production électrique bretonne que prévoit la région Bretagne pour 2020 et l’énergie hydrolienne n’en serait plus au stade expérimental. L’éolien (Offshore, flottant offshore), l’hydrolien, le houlomoteur et la marémoteur (type La Rance), mais aussi le biogaz sont autant de sources d’énergie restées en sourdine. Breizh a plus que les moyens de s’auto-subvenir, elle a de quoi exporter… Encore faut-il s’en donner les moyens!
A noter que le budget 2016 pour la région Bretagne est seulement de 23 Millions d’€ pour la filière énergie, soit moins de 4 Millions/an… L’Ecosse qui table sur une production 100% verte pour l’horizon 2020, bénéficie atuellement d’une enveloppe de 3,03 Mds € de subventions dédiées aux énergies vertes. Quand la volonté n’est pas là…
Pêche maritime
Actuellement soumis à la réglementation européenne draconienne pour les quotas mais aussi pour les normes qui l’encadrent – certaines étant aberrantes, contre-productives et irresponsables – Breizh prélève en mer 95.000 tonnes de produits (chiffres 2015). Toujours en hausse, le nombre de pêcheurs décroît inexorablement: 13.265 marins-pêcheurs en 2014 (93.913 en 1900).
Agriculture
Revenir à ce qui est basique et cohérent est la voie empruntée par une poignée d’agriculteurs: le circuit court! La crise économique perdurant et l’embargo russe ont fait perdre à la Bretagne de gros clients, contraintes fiscales, normes et directives européennes ont eu raison de leur compétitivité…
Un exemple russe criant: boycottant les produits agricoles français, la Russie s’est tournée vers des producteurs plus près de chez elle, la Pologne notamment, est alors venue palier aux porcs qui ne venaient plus de Bretagne. Les cours s’effrondent, la rentabilité avec, mais les charges ne baissent pas… La situation pour certains producteurs est devenue si compliquée, des emprunts ne peuvent plus être remboursés, les revendications pour augmenter les cours sont quasi vaines, beaucoup décidèrent de mettre un terme à leurs problèmes en mettant un terme à leur vie. Les grandes enseignes de distribution (Leclerc, Intermarché, Super U) peinent à baisser leurs marges, on enregistre alors un suicide d’agriculteur tous les deux jours…
Le circuit court est alors apparu comme salvateur pour les uns, d’autres s’organisant en coopératives pour réduire les coûts. La logique de la proximité producteurs-consommateurs devient d’actualité…
Bénéficiant de marges plus élevées, les agriculteurs qui avaient choisi la filière du Bio, tirent leur épingle du jeu.
Est née en 2012 l’association « Agriculteurs de Bretagne » dont la mission est d’aller à la rencontre du grand public afin de leur démontrer que leur vocation n’est pas seulement celle de nourrir la population, mais qu’ils ont aussi un rôle économique vital dans les zones rurales. Réussir à ce que la population prenne conscience de leur rôle dans la vie de nous tous comme pour les générations futures, conduira la population à accepter naturellement de payer quelques centimes de plus pour un produit de qualité, local, traçable, respectant l’environnement.
Si la PAC (Politique Agricole Commune) de l’Union Européenne permettait aux agriculteurs de bénéficier de subventions pour se développer, en retour il fallait composer avec les quotas et les choix de production. Pour faire simple, c’est dans une vision globale des besoins de l’Europe que sont réparties les productions.
Quid des besoins de la population locale? Quid des nouveaux choix que peut faire la Bretagne? Exemples:
Voir aussi:
NHU Bretagne, PIB Produit Intérieur Breton? (5 avril 2017)
LE JOYAU MARITIME DE LA RANCE MIS EN DANGER PAR EDF
L’ENVIRONNEMENT DE L’ESTUAIRE MENACÉ
L’association Rance Environnement ne remet pas en cause le bien-fondé du projet vieux d’un demi-siècle, qui est le fruit des hommes du CÉLIB (Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons).
La dynamique association Rance Environnement (Rance Environnement a été créée en 1993 à Pleudihen-sur-Rance, c’est une association citoyenne pour la défense et la protection de la nature et de l’environnement sur le bassin versant de la Rance.
À ce jour, ce groupement de bénévoles engagés comptabilise 350 adhérents) et son actif réseau associatif (Rance Environnement.
Le réseau ASSOCIATIF RANCE ENVIRONNEMENT ligne] , consulté le 14 décembre 2016) demande à L’ÉTAT FRANÇAIS et EDF de prendre ses responsabilités concernant les conséquences dramatiques, qu’occasionne la toute première usine marémotrice au monde (Centrale électrique exploitant l’amplitude des marées, qui se situent parmi les plus fortes du monde, et les courants de L’ESTUAIRE de la RANCE entre DINARD et SAINT-MALO.
Après 50 ans de fonctionnement, les dégradations sont bien visibles : parmi elles, la favorisation de la sédimentation et l’accélération de l’envasement (l’envasement est dû pour 80 % à l’usine marémotrice contre 20 % à l’envasement naturel, plus de 2 millions de m3 de vase sont donc accumulés aujourd’hui…).
Par voie de conséquence, les différents milieux naturellement présents dans l’estuaire sont fragilisés. L’écosystème ainsi modifié entraîne un impact néfaste sur la biodiversité (disparition de certaines espèces de poissons et concentration des pollutions de l’eau et de l’air dans le volume d’eau résiduel maintenu dans l’estuaire par l’usine marémotrice, favorisant notamment le développement des algues vertes).
En savoir plus:
PARLEMENT EUROPÉEN / LES LOBBIES FONT LA LOI À BRÜSSEL
Plus de 10 000 organisations spécialisées dans le lobbying sont enregistrées à Bruxelles, dont environ un millier sont françaises.
LEITMOTIV du LOBBYISTE
« Comme lobbyiste, vous êtes meilleur si vous défendez les intérêts du secteur, et pas seulement de votre entreprise »,
Parmi elles, quelques ONG, mais surtout des GRANDES ENTREPRISES, des associations industrielles et des cabinets de consultants. Comment ces lobbyistes défendant les intérêts des milieux d’affaires œuvrent-ils pour faire entendre leurs positions auprès des décideurs européens ?
Tous les acteurs de cette scène combattent-ils à armes égales ? Plongée au cœur du quartier européen de Bruxelles.
Les GRANDES ENTREPRISES, en plus de faire appel occasionnellement à un CABINET de LOBBYING ou d’avocats, ont leurs propres REPRÉSENTANTS à BRUXELLES.
Dans le grand jeu du lobbying auprès des institutions européennes, les multinationales bénéficient ainsi d’un rapport de forces favorable non seulement par rapport aux ONG et aux syndicats, mais aussi par rapport à leur concurrentes plus petites et moins internationalisées.
*(Total, Engie, EDF : plus de 2 millions d’euros par an dépensés en lobbying !)
Le PÉTROLIER TOTAL, par exemple, a dépensé plus de 2,5 MILLIONS D’EUROS de frais de lobbying auprès des institutions européennes en 2015. L’entreprise pétrolière emploie SIX LOBBYISTES permanents, tous ACCRÉDITÉS auprès du PARLEMENT EUROPÉEN.
Total agit aussi directement auprès de la Commission.
De quoi faire valoir les positions de Total au plus haut niveau. Il s’agissait alors d’évoquer avec lui les possibilités d’investissement en Iran dans la perspective de la fin des sanctions économiques contre la RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE, après l’accord obtenu sur son programme nucléaire.
Les trois entreprises françaises qui dépensent le plus pour défendre leurs intérêts auprès de la Commission sont toutes issues du secteur de l’énergie. EDF et Engie ont respectivement 14 et 13 lobbyistes « maison » enregistrés à Bruxelles, et déboursent chacune plus de 2,25 millions d’euros de frais de lobbying auprès des institutions européennes [5]. C’est finalement peu au regard des financements européens reçus par ces deux entreprises : 113 millions d’euros pour Engie l’an passé, plus de 3,5 millions pour EDF.
Le secteur automobile français. MICHELIN, RENAULT, PEUGEOT ont leurs propres représentants à Bruxelles et sont directement inscrits au registre européen des LOBBIES.
De même que le Comité des constructeurs automobile français, que l’Association européenne des constructeurs automobiles ou que le Conseil national des professionnels de l’automobile, autant de fédérations auxquelles les industriels de l’automobile sont adhérents.
PAYS-BAS / ENERGIE-TRANSPORT FERROVIAIRE: le saviez-vous?
Ceci n’est pas un rêve, c’est réel: ici l’énergie éolienne est le moteur des trains électriques. Ajoutez d’autres sources non-négligeables telles que l’hydrolienne et vous comprendrez qu’en Bretagne, que nous avons les moyens de faire beaucoup mieux Il en va de notre environnement.
Le voisin Allemand suit son voisin batave mais ré-ouvre ses centrales thermiques polluantes, et Breizh?
Pour se faire il faut que le décisionnel ne reste pas aux mains seules des politiciens qui suivent les directives de certains groupes. ..
« Tous les trains néerlandais roulent à l’énergie éolienne »