Et Fañch va pouvoir exister!

AFFAIRE FAÑCH (suite et fin!)

Le Ñ du petit FAÑCH est ACCEPTÉ !!!
La Justice a infirmé le premier jugement.

La COUR D’APPEL de RENNES a infirmé aujourd’hui la décision du tribunal de grande instance de QUIMPER…

Le prénom Fañch peut bien être orthographié avec un tilde sur le n.
La justice a tranché ce lundi et le petit Fañch pourra donc garder son tilde.
La cour d’appel de RENNES a infirmé la décision du tribunal de grande instance de Quimper qui avait refusé le prénom le 13 SEPTEMBRE 2017 au motif que le ñ était absent des signes DIACRITIQUES autorisés par l’administration française. Les parents du petit garçon avaient fait appel de cette décision.

La cour d’appel de Rennes indique « que la graphie de la lettre N avec un TILDE la surmontant est FRANÇAISE » et qu’elle « figure, à différentes reprises, dans les dictionnaires de la langue française », citant les mots doña, señor ou señorita.

Un PRÉNOM déjà accepté dans le PASSÉ !!!
La cour d’appel rappelle aussi que le prénom FAÑCH a « déjà été accepté le 27 mai 2002, en exécution d’une décision du procureur de la République de Rennes et par l’offi

DU TILDE / COUR D’APPEL de RENNES
Le Ñ du petit FAÑCH est ACCEPTÉ !!!
La Justice a infirmé le premier jugement.

 

Victoire pour le petit Fañch qui va pouvoir garder son tilde (20 Minutes, 19/11/2018)

 

Pourquoi tant de Ñ ?

Communiqué N°431 du 20/07/2017

 

Rappel des faits

Le 11 mai 2017, naissait un petit breton que ses parents nommèrent Fañch. L’état civil refusa ce prénom, en cause: la Circulaire du 23 juillet 2014 relative à l’état civil, laquelle procrit le « ñ », le « n’ » et le « c’h » entre autres.

Dans les jours qui suivirent, la mairie de Kemper revenait sur sa décision: Fanch Tilde pouvait s’appeler Fañch.

Tout est bien qui finissait bien…

…Pas dans le meilleur des mondes qu’est la République Française!

Si le débat fut clos pour la Mairie de Kemper, si le petit Fañch put être inscrit sur le fichier de l’état civil, c’était oublier bien vite l’existence de cette circulaire et omettre qu’un Procureur zêlé puisse s’en saisir…

Le 5 juillet, la famille fut convoquée au Tribunal pour modifier le prénom. – Réponse du Tribunal: le 13 septembre!

 

S’il paraît improbable que cette circulaire puisse s’imposer à la Constitution française de 1958 – laquelle mentionne dans l’article 75-1(*) que les langues régionales font partie intégrante du patrimoine de la France – il n’en reste pas moins possible que subsiste un risque énorme: la décision pourrait être contraire au désir des parents et aux attentes de la population bretonne, une décision qui ferait jurisprudence…

une porté béante donnant sur la disparition définitive de nos prénoms bretons, la suite vous la connaissez: la mort de notre langue!

Nos Ñ ou C’H sont comme notre langue! Ils sont Nous! Ils sont enfouis dans nos gènes.Par ailleurs, de la présence ou non de ces signes diacritiques dépend la prononciation des prénoms.

Ce refus de reconnaître des signes qui sont antérieurs à l’apparition de la langue française n’est ni plus ni moins qu’une atteinte à l’identité bretonne! De la graphie, notre brezhoneg s’exprime, vie…

 

Qu’il est curieux de développer une telle hargne à vouloir défendre d’un côté la langue française tout en interdisant les signes diacritiques des cultures sur laquelle la fRance a pu se constituer pour mieux les éradiquer après, cette curieuse défense de la langue française qui consiste dans le même temps à procéder à des réformes de l’Education nationale simplifiant la langue française pour faciliter son assimilation par les futurs bons citoyens de demain.

Aussi curieux soit-il, des prénoms usités sont interdits alors qu’une liberté étrange est accordée pour baptiser les petits français de demain, petit florilège:

Bambi, Biscotte, Chirac, Clitorine, Débarah, Diam’s, Florineige, Fransisque, Freeman, Freedom, Gentil, Hétéroïque, Jospin, John Dundee, Jeanne d’Arc, Kader Oussel, Marge, Merveille, Magic, Noodles, Oméga, Peggy, Périphérique, Poulpe, Phénix-Alpha, Pocahontas, Pâquerette, Skyler, Seven, Sissi , Thérébentine (fille d’une ex-Ministre), Trésor, Tudor, Vitella, Winnie, etc.

Fañchement ridicules non?

Tout aussi curieux il est de constater que les défenseurs de la langue de Molière oeuvrent pour sa défense en limitant les anglicismes, en introduisant des mots issus de la rue mais « à la mode » (très employés,mais d’une durée éphémère)alors que la langue française naquit de deux langues mortes et s’est enrichie d’apports étrangers (ex: grande influence italienne lors de la Renaissance) et même de mots bretons.

Fañchement curieux non?

 

     Il va peut-être falloir que les Dakotés, non-contents d’occuper Breizh illégalement, se décident à se comporter autrement qu’une autocratie, dont les actes sont hautement condamnables car relevant, entre autres, d’une atteinte aux droits de l’homme.

Vous, chefs de France, qui vous targuez d’être la patrie des droits de l’homme: vous êtes infichus de respecter les traités internationaux que vous avez signé et ratifié, ET CE N’EST PAS BREIZH QUI A EXIGÉ DE VOUS QUE VOUS LE FASSIEZ!

Vous, Républicains négationnistes: vous êtes les premiers à demander des exceptions via des « alinéas d’exclusion » que vous ne manquez pas de préciser lors de la signature de textes à force contraignante pour qui les signe, vous réfugiant derrière une Constitution figée qui n’a eu de cesse de spolier les droits fondamentaux de la Bretagne et de son peuple, ET VOUS ÊTES INFICHUS DE DONNER EN RETOUR!

Vous, Jacobins ethnocidaires: pendant combien de temps allez-vous jouer ce simulacre de démocratie? Croyez-vous qu’il vous sera possible de mentir encore longtemps à vos concitoyens? Pourquoi ne leur dites-vous pas ce qu’adviennent les recommandations de l’ONU, de l’UNESCO, de votre Union Européenne? Pourquoi ne leur dites-vous pas combien coûtent aux contribuables vos amendes? LA VÉRITÉ NE PEUT SE TAIRE INDÉFINIMENT!

Procureurs, hommes politiques et autres jacobins, dites-vous que les Bretons ne cèderont pas! Sachez que nous sommes plus que jamais en RÉSISTANCE, sous couverts de textes fondamentaux QUE NOUS, NOUS RESPECTONS!

voir aussi:

Culture-Bretagne -« Oui aux prénoms bretons en 2017 (mais aussi basques, corses)! »

« Fañch, fils de Jeañ-Christophe et Lydia Berñard! », (Ambasad Vreizh, 15/05/2017)

*-*-*-*-*-*-*-*-*

(1) Art.57 du code civil (loi du 8 janv. 1993) consacre le principe du libre choix du prénom des parents.
(2) La CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) précise que le choix du prénom revêt pour les parents un caractère intime et affectif, ete ntre par conséquent dans la sphère de la vie privée.

Fañch, fils de Jeañ-Christophe et Lydia Berñard!

Jeudi 11 mai est né en la ville de Kemper, un petit Fañch, fils de Lydia et Jean-Christophe Bernard, résidant à Rosporden. Le lendemain, les parents apprirent que l’état civile refusait ce prénom pour cause d’orthographe ; en cause, la lettre « ñ ».
Si cette lettre est courante en Breizh (rappelons l’existence des écrivains Fañch Peru et Fañch Broudig), il n’en reste pas moins que nous sommes soumis aux lois françaises, en l’occurence la Circulaire du 23 juillet 2014 relative à l’état civil NOR: JUSC141288C, laquelle procrit le « ñ », le « n’ » et le « c’h » entre autres.
Seulement voilà: sans tilde, la prononciation n’est plus la même!

Une situation fañchement ridicule!

Le ridicule ne tue pas, et nos voisins ne sont pas à une contradiction près. En témoignent par exemple, les noms des nouvelles communes, inventés mais supprimant toute référence à la Bretagne, le nom donnés aux habitants d’un département qui n’existe pas (Brétiliens) ou celui donné à ceux de Loire-Atlantique (Ligériens), etc.

Pour un pays qui se prétend résolument européen, notons cette hargne à vouloir défendre d’un côté la langue française tout en interdisant les signes diacritiques des cultures sur laquelle la fRance a pu se constituer pour mieux les éradiquer après, cette curieuse défense de la langue française qui consiste dans le même temps à procéder à des réformes de l’Education nationale simplifiant la langue française pour faciliter son assimilation par les futurs bons citoyens de demain.

Aussi curieux soit-il, des prénoms usités sont interdits alors qu’une liberté étrange est accordée pour baptiser les petits français de demain, petit florilège:

Bambi, Biscotte, Chirac, Clitorine, Débarah, Diam’s, Florineige, Fransisque, Freeman, Freedom, Gentil, Hétéroïque, Jospin, John Dundee, Jeanne d’Arc, Kader Oussel, Marge, Merveille, Magic, Noodles, Oméga, Peggy, Périphérique, Poulpe, Phénix-Alpha, Pocahontas, Pâquerette, Skyler, Seven, Sissi , Thérébentine (fille d’une ex-Ministre), Trésor, Tudor, Vitella, Winnie etc.

Trève de plaisanterie!

Si pour les uns ceci est un détail, qu’ils aient conscience que le cumul de petits détails de cet ordre est un déni de notre culture et contribue activement à son extinction!

Non sans rappeler que juridiquement parlant, la fRance n’a pas compétence à décider quoique ce soit en Bretagne, le droit international ne vaut-il pas pour tous, nous lançons malgré tout dès à présent un appel aux candidats des Législatives françaises de juin 2017 pour qu’ils intègrent dans leurs programmes l’officialisation de la langue bretonne, laquelle faut-il le rappeler, est bien antérieure à celle de la langue française.
Hep statud ofisiel dazont ebet evit ar brezhoneg !

Rappelons l’affaire Goarnig! Lorsqu’il est fait appel au droit, celui-ci est appliqué! Nos enfants ne sont pas des jouets, nous se sommes les jouets d’aucune République, nous disposons de droits fondamentaux que la fRance devrait commencer à respecter et à faire appliquer dès lors qu’elle s’est engagée à le faire en posant sa signature au bas de certains textes internationaux ayant valeur contraignante pour elle-même et pas seulement aux autres. Ne demande t-elle pas à ses citoyens de respecter ses lois?

En attendant: signez la pétititon!

Source:

Culture Bretagne

DERNIÈRE MINUTE:

Nous apprenons à l’instant que la ville de Kemper est revenu sur sa décision! Fanch-Tilde pourra s’appeler Fañch!

« Chacun sait ici que cet accent est indissociable de ce prénom breton. D’autres fondements juridiques sont heureusement plus pertinents et solides qu’une simple circulaire. En premier lieu, l’article 75-1 de la Constitution de la République française proclame que les langues régionales sont reconnues comme appartenant au patrimoine de la France. De même, l’article 57 alinéa 2 du Code civil, issu de la loi du 8 janvier 1993, consacre le principe de libre choix du prénom par les parents. Dans le même esprit, la Cour européenne des Droits de l’Homme affirme que le choix du prénom revêt pour les parents un caractère intime et affectif et entre par conséquent dans la sphère de la vie privée » indique la mairie dans un communiqué.

Et elle ajoute : « Il n’y a, à nos yeux, aucune raison, qu’elle soit juridique ou humaine, pour que Fañch soit privé du tilde qui orne son prénom. Ce n’est ni accessoire, ni anodin« .

Jean-Michel Le Boulanger et Lena Louarn, respectivement Vice-présidents du Conseil régional à la culture et aux langues de Bretagne, ont fait part de leur incompréhension concernant le refus de l’état civil d’enregistrer le prénom Fañch au départ de cette histoire.

Les élus régionaux ont demandé « une évision immédiate de l’instruction générale relative à l’état civil du 11 mai 1999 modifié. Cette instruction devra prendre en compte l’article 75-1 de la Constitution et l’article 76 de la loi du 28 février 2017 qui autorisent désormais les traductions dans les actes publics ».

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