Rêve envolé, volé…

Agriculture locale / Île d’Arz / Résidence secondaires

Voici 50 ans, l’île d’Arz pouvait compter sur une dizaine d’agriculteurs. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’un, un seul pour 250 habitants. La grande majorité des arziens souhaitaient pourtant qu’il y en est plus…. La demande est là, un couple de maraîchers vient même du continent deux fois par semaine pour subvenir aux besoins…

Seulement voilà: malgré la demande, malgré le soutien de deux maires successifs, un couple fraîchement débarqué (décembre 2014) après avoir tout quitter pour satisfaire tous les iliens a dû abandonner le projet.

Quel était le projet?

Produire des légumes, du miel et des plantes médicinales, le tout en agriculture biologique, pour une vente directe. En somme: une agriculture locale, respectueuse de l’écosystème et s’inscrivant ans l’économie locale.

A qui la faute?

Les propriétaires de résidences secondaires et les textes en vigueur concernant la protection du littoral!

Des débuts prometteurs

N’ayant quasiment plus d’agriculteurs sur l’île, ce qui est essentiel pour entretenir le paysage (lutte contre l’enfrichement entre autres) mais aussi pour cultiver le lien social, le maire de l’île, Daniel Lorcy, lance un appel à projet. La municipalité préempte alors deux hectares de terres fertiles, non loin du rivage, terres inconstructibles conformément à la loi littoral. Le préfet donne son accord…

Jean-François Bato & Aude Salmon répondent à l’appel et quelques mois plus tard, défrichent les terres couvertes de ronciers.
Arrivent les municipales, changement de maire, mais tout paraît rose: Marie-Hélène Stéphany reconduit le soutien de la mairie.

Printemps 2015: les nouveaux maraîchers de l’île installent un petit tunnel sur leur parcelle, dédié à la production de légumes d’été. Cinq structures au total sont prévues, recouvrant une surface de 2.000 m2, et elles sont vitales:
« Pour protéger les plants du mildiou, des espèces invasives et pour produire des légumes à temps pour la saison estivale, il n’y a pas d’autres choix que le tunnel. » (Maëlla Peden, Groupement des agriculteurs biologiques)
Pour masquer les tunnels qui accusent une hauteur de 4 mètres, est envisagé l’implantation de haies bocagères. Les fondations paraissaient viables et assurées, c’était sans compter sur l’intervention d’un propriétaire.

Résidences secondaires, Associations et Pétition

Non loin des tunnels, la propriétaire (Mme Denis) d’une maison familiale, maison qu’elle occupe comme maison secondaire, s’élève contre le projet, trouve une quinzaine d’opposants et crée une l’Association pour le respect et la protection des paysages de l’Île d’Arz. La majorité des iliens étant favorables au projet, lancent alors une pétition qui recueillera près de 400 signatures.

Qu’à cela ne tienne! Mme Denis contacte alors une association réputée pour sa police sur la loi littoral: les Amis des chemins de ronde. Un recours contre la mairie est lancé sous le motif suivant: les tunnels sont situés en zone protégée, donc illégaux.
L’équipe municipale précédente ayant avalisé le projet, la nouvelle mairesse se renseigne malgré tout auprès des autorités. Si l’avis de l’architecte des bâtiments de France est positif, en revanche, la nouvelle préfecture du Morbihan émet des réserves. Septembre 2015, la nouvelle mairie signifie aux nouveaux maraîchers qu’elle retire son autorisation, autrement dit: abandon total du projet.

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Jean-François Bato

Fin d’un rêve, désillusion et pertes sèches

Pour le couple, la pilule est plutôt amères:
« On s’est retrouvé sans rien, toutes nos économies sont passées dans le projet de maraîchage », explique Jean-François Bato. 46.000 € d’après lui, en heures de travail et achats de matériel. Sans compter le préjudice moral pour la famille : « Renoncer à un projet de vie dans lequel on s’est jeté corps et âme pendant un an et demi. »
Malgré tout, ils ne baissent pas les bras et pensent rebondir en obtenant un prêt bancaire afin de financer la rénovation d’une vieille maison et l’installation de ruchers. Ils consacrent leurs semaines hivernales à la construction des ruches, mais comptent sur une indemnisation ed la mairie, une somme de 30.000€ que la mairie refusera, la jugeant trop élevée.

Et pourtant:

– L’installation de tunnels n’est pas illégale de fait!
« Même si les espaces remarquables sont normalement inconstructibles, la loi autorise certains aménagements légers, notamment ceux nécessaires aux activités agricoles » (Olivier Lozachmeur, docteur en droit public, et spécialiste du droit littoral).
– Des serres existent en des zones protégées!
Des « agriculteurs ont installé des serres dans des zones protégées » (Julien Brothier, éleveur de brebis, Confédération paysanne)
– Un reclassement était possible!
Il n’est pas interdit à une mairie de reclasser une zone protégée en zone agricole. La nouvelle municipalité fera le choix de satisfaire la plainte de Mme Denis. On ne peut déplaire aux populations les plus aisées, fussent-elles présentes qu’une partie de l’année!

le matériel laissé sur place

matériel agricole abandonné sur place

Et maintenant?
Si J.F Bato & A.Salmon ont quitté l’île pour s’installer sur Brocéliande, une indemnisation reste toujours de mise.

Un cas isolé?

Malheureusement, ce rêve gâché n’est pas insolite. Combien de projets similaires, nécessaires, bien construits, légaux ont-ils été abandonnés suite à une opposition de riverains?
L’agriculture de proximité est essentielle, elle respecte les équilibres naturels, entretien les paysages et est importante aussi bien pour l’écosystème que pour l’économie locale. Les plus aisés semblent avoir de longs jours devant eux pour imposer leurs caprices profitant de failles législatives. L’agriculture intensive ne semble pas leur poser de problème, cela se passe loin de leur pré-carré, qu’importe la mal-bouffe générale et les dégâts environnementaux dès lors que l’on a le pouvoir d’achat pour s’assurer tranquilité et santé!

l’enquête de Claudine Visaye, correspondante du Télégramme

20 juillet 1524: décès de Claude de France

ISTOR / Claude de France (13 oct. 1499 – 20 juillet 1524)

Le 20 juillet 1524, Duchesse de Bretagne (1514) au décès de sa mère Anne de Bretagne et Reine de France en 1515 par son union avec François 1er.
1499, 13 octobre: naissance
Claude était la fille aînée d’Anne de Bretagne et de Louis XII;
Pour rappel, sa soeur cadette, Renée, est la véritable héritière du duché de Bretagne, selon le contrat de mariage entre Anne et Louis XII.
Née à Romorantin, Claude est fille d’Anne de Bretagne et de Louis XII. Ce dernier la destine à son cousin, le duc de Valois, François, futur François Ier, Roi de France. Sa mère eût préféré la marier à Charles de Luxembourg, futur Empereur Charles-Quint, mais les ministres du roi s’y opposeront….
1501, 10 août: fiançailles avec Charles de Luxembourg (futur Empereur Charles-Quint), petit-fils de l’Empereur Maximilien d’Autriche, vous vous rappelez, celui-là même qui épousa Anne de Bretagne (par procuration)!
Anne de Bretagne veut éviter que la Bretagne ne tombe entre les mains du duc de Valois qu’elle déteste au plus haut point. Malgré son souhait premier et aux pressions du maréchal de Gié, Louis XII se résout à ces fiançailles: il a besoin de cette alliance impériale dans la guerre qu’il mène en Italie…
Par ces fiançailles et les trois traités de Blois encadrant ce rapprochement, est statuée une somptueuse dot à, Claude en cas de défaut d’héritier mâle pour Louis XII et faisait passer la Bretagne, à la mort d’Anne de Bretagne, dans les mains de son mari, futur Empereur, lequel est déjà appelé à hériter des Espagnes, de l’Autriche, les états bourguignons, les comtés de Blois, la République de Gênes et du Duché de Milan.
1505: très malade, Louis XII annule les fiançailles
Par les Etats généraux de Tours, Louis XII annule la promesse précédente au profit du Duc de Valois. Il est raconté qu’il en fit la promesse à Louise de Savoie, mère du jeune François. Anne de Bretagne est furieuse et use de toute son influence pour obtenir condamnation en lèse-majesté devant le parlement de Paris, en vain…
1514, 9 janvier: décès d’Anne de Bretagne
1514, 18 mai: union avec François Ier
C’est en la chapelle du Château vieux de Saint-Germain-en-Laye que Claude épouse le comte d’Angoulême, Duc de Valois, futur François Ier.
Son mariage lui assure la Bretagne, dans l’éventualité où Louis XII et sa nouvelle femme, Marie d’Angleterre, auraient conçu un dauphin.
Mais au contraire de sa soeur Renée, Claude ne s’est jamais intéressée à son héritage maternel qu’est la Bretagne, préférant se dévouer à la religion et passer son temps avec ses dames et damoiselles à filer à l’aiguille pour vêtir les pauvres oud écorer les autels… Claude de France en cède son usufruit à son mari, puis à titre perpétuel.
Claude ne gouverna donc jamais sur la Bretagne. Son fils aîné, le dauphin François lui succédera sur le trône de Bretagne, sous le nom de François III, mais son père en conservera l’usufruit.

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1515, 1er janvier: Claude de Bretagne, sacrée Reine de France

Comme sa mère, elle connaîtra plusieurs grossesses, plusieurs fausses-couches, elle n’avait pas 15 ans lorsqu’elle porta Louise…
De taille petite et laide, alors que son mari imposait une grande stature athlétique, elle paraissait toujours bien en chair puisque continuellement enceinte, suscitant bien des moqueries à la Cour. Malgré ses qualités de coeur, elle fut peu aimée.
Brantôme témoignera:
« que le roy son mary luy donna la vérolle, qui lui advança ses jours. Et madame la régente (Louise de Savoie) la rudoyait fort […] . »
François Ier lui imposera l’omniprésence de sa maîtresse, Françoise de Foix…
1524, 20 juillet: Claude décède, elle avait 24 ans
Comme sa mère, les grossesses successives et la tuberculose osseuse et la syphilis transmise par son mari l’affaibliront très tôt; elle meurt en couche à Blois.

Claude est inhumée auprès de son mari François Ier en la Basilique de Saint-Denis (93)

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Descendance
– Louise, décédé à l’âge de 3 ans (19 août 1515 – 21 septembre 1518)
– Charlotte, décédée à l’âge de 8 ans (Amboise, 23 octobre 1516 – Saint-Germain-en-Laye 18 septembre 1524)
– François (Amboise, 28 février 1518 – Tournon-sur-Rhône, 10 août 1536), dauphin de France, couronné à Rennes duc de Bretagne sous le nom de François III
– Henri (Saint-Germain-en-Laye, 31 mars 1519 – Paris, 10 juillet 1559) dauphin de France, dernier duc de Bretagne, roi de France
– Madeleine (Saint-Germain-en-Laye, 10 août 1520 – Édimbourg, 2 juillet 1537), reine consort d’Écosse par son mariage en 1537 avec Jacques V d’Écosse
– Charles (Saint-Germain-en-Laye, 22 janvier 1522 – Forest-Montiers, 9 septembre 1545), duc d’Orléans
– Marguerite (Saint-Germain-en-Laye, 5 juin 1523 – Turin, 14 septembre 1574), duchesse de Savoie par son mariage en 1559 avec Emmanuel-Philibert de Savoie

LE SAVIEZ-VOUS
Un voyageur ayant apporté de Syrie et de Damas des pruniers d’une qualité supérieure à celle qui était connue alors en France, les premiers fruits en furent présentés à la reine ; on donna le nom de Reine Claude aux prunes vertes, et celui de Damas aux prunes violettes.

De l’eau de mer dans votre assiette!

Breizh Initiatives / FRED ERIC / Plomeur (Penn-ar-Bed)

Toutes nos félicitations à Frédérique & Eric Février, artisans crêpiers, pour cette trouvaille pleine de sens! C’est inédit et il fallait oser y penser. Une preuve de plus du génie inventif des Bretons et de sa capacité à s’adapter!

L’introduction d’eau de mer filtrée (par l’entreprise Techsealab) dans leur recette pour crêpes et galettes permet d’y apporter ses bienfaits: pas d’ajout de sel ni de lait, pas plus que de gluten, les crêpes sont plus douces et la durée de conservation s’en retrouve prolongée!

N’hésitez pas à visiter leur commerce situé en Place de la Mairie et y découvrir les nombreux autres produits « Made in Breizh »

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Adresse:

Place de la Mairie, Plomeur

tél: 02.98.82.11.30

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Fred Eric sur Facebook

Pour barrer le terrorisme, arrêtons l’hypocrisie!

Communiqué 2016.07/398 du 15 juillet 2016

De nouveaux innocents sont tombés hier soir, à Nice, le 14 juillet 2016.
Des familles entières étaient venues voir un ciel s’illuminer, ciel qu’ils ont rejoint…       Des hommes, des femmes et des enfants, morts pour … rien!
L’heure est au recueillement, notre pensée s’adresse en tout premier lieu à ceux qui sont tombés, à ceux qui ont perdu un proche, à ceux qui ont été traumatisés par ce nouvel acte inhumain. Plus tard viendra le temps des explications, des vérifications, il n’empêche…

Ce carnage n’est pas le premier, ni le dernier. Il était prévisible, pour ne pas dire attendu, à Nice ou ailleurs. Et sans nul doute, les jours qui suivent vont être dédiés à:
– Des reportages non-stop et divers témoignages sur les médias,
– Des condoléances de dirigeants,
– Des inteventions multiples pour débattre sur ce qu’il faut faire pour que de tels horreurs cessent,
– Des « Nous sommes Niçois! »,
– Des réactions débiles, racistes, nationalistes,
– Des alertes au complot d’Etat pour faire remonter des côtes de popularité ou poursuivre l’état d’urgence,
– Des oppositions politiques vont vilipender le gouvernement en place pour incapacité à résoudre la guerre au terrorisme alors qu’aucun d’entre eux n’a agi ou n’ agira autrement pendant leur passée ou future présence au sommet de l’Etat,
– Des récupérations électoralistes de tous bords,
etc.
Et bis repetitas, chacun retournera à ses préoccupations habituelles, reprendre sa vie d’avant pour montrer aux terroristes que nous sommes plus nombreux qu’eux, tout en étant conscient que prochainement un ou plusieurs fous referont parler d’eux.
Choqués, ne cédons pas à la peur, laissons les gouvernants agir et prendre les mesures qui s’imposent pour limiter au maximum les risques d’une répétition

Être bouleversé n’exclue pas d’ouvrir les yeux!

Si de concert nous TOUS, condamnons ces actes et souhaitons que ces meurtriers soient poursuivis, condamnés et enfermés pour l’éternité, nous en pensons de même pour tous leurs complices, tous ceux qui incitent et promeuvent cette violence gratuite. Mais alors:
– Aux même titre que TOUS constatons cette impossibilité qu’ont les Etats-Unis à éradiquer ces tueries en masse faute à une Constitution qui donne droit à tout citoyen américain de disposer d’une arme à feu pour se défendre,
– Au même titre que TOUS reconnaissons que s’il n’y avait pas d’armes ou de vendeurs d’armes, il n’y aurait pas autant de massacres perpétrés,
– Au même titre que TOUS savons qu’un Etat entretenant des accords ou des partenariats avec un autre Etat tout en sachant pertinemment que ce dernier finance ou collabore avec ceux qui sèment la terreur dans le Monde (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Qatar etc.) sous couvert du commerce international, sous l’argument débile « si nous ne le faisons pas, un autre le fera »,

« Proclamer qu’on lutte contre l’islam radical tout en serrant la main au roi d’Arabie saoudite revient à dire que nous luttons contre le nazisme tout en invitant Hitler à notre table »       (Marc Trévidic, ex-juge antiterroriste)

– Au même titre que TOUS savons qu’il est absurde qu’une entreprise ou une collectivité puisse signer un partenariat avec quiconque collabore passivement avec des organisations meurtirères (exemple récent: Lafarge, partenaire de Paris Plage, mais payant des taxes à Daesch),

TOUS, trouvons qu’est condamnable tout partenariat ou accord avec un Etat ou une entreprise qui joue « double-jeu » avec autrui qui est complice notoire de ces terroristes!
TOUS savons que la politique internationale de nos gouvernants a ses conséquences sur notre propre territoire!
TOUS devons admettre que nos gouvernements sont RESPONSABLES sinon COUPABLES de cet état de guerre dans lequel ils ont plongé leurs propres citoyens!
TOUS devons admettre que l’état d’urgence prolongé ne résoudra rien pour lutter contre le terrorisme, si ce n’est qu’il est un outil utile pour réduire certaines vélléités intérieures étrangères à ce fléau!
TOUS devons admettre que quelque soit le niveau de vigilance, il est impossible de mettre derrière chaque citoyen ou derrière chaque véhicule, un agent des forces de l’ordre, rien ne peut garantir qu’un individu ne passera pas à un acte démesuré!
TOUS devons admettre qu’en toute circonstance et pour toute chose, la causalité, l’origine du mal, est à rechercher! Comme pour toute pandémie, épidémie ou contagion, n’est ce pas la source que nous supprimons?
TOUS devons admettre que Le Monde actuel, y compris la société française et ses acteurs politiques et économiques, reste incapable d’éradiquer ce problème de terrorisme puisque celui-ci est le système!
TOUS devons comprendre qu’inéluctablement l’insécurité perdurera tant que TOUS continuerons de donner blanc-seing à quiconque restera dans ce système mondialiste!
TOUS devons comprendre que notre vie et celle de nos enfants dépend de notre conduite actuelle, il en est de notre passivité, de notre résignation ou de notre renoncement, comme de notre implication à vouloir changer la donne.

Gardons l’espoir qu’un jour proche, nous déciderons de qui aura la possibilité de défendre pour chacun d’entre nous notre dignité et notre liberté!

Tout le reste n’est qu’inconscience, lâcheté ou opportunisme…

Ker Juliette

GASTRO BREIZH / NAONED / FAST-GOOD: KER JULIETTE

Enfin un concept régional de restauration rapide en plein coeur de la ville.

Le 14 septembre 2015, l’établissement Ker Juliette ouvre ses portes, avec pour mission d’adapter la crêpe ou la galette à la restauration rapide. Ces plats se prêtent bien aux caractéristiques de la restauration rapide : des produits rapidement élaborés et à des prix abordables

Juliette Fontaine, la créatrice, met un point d’ honneur à assurer la fraîcheur, la qualité et la traçabilité des produits. Du sel de Guérande, au café Coïc torréfié et farine de sarrasin (IGP), les produits servis viennent presque tous de Bretagne ou du Pays Nantais
Fidèle à la philosophie de son restaurant D’autres marques bretonnes renommées telles que Breizh Cola, Loïc Raison, ou la maison de faïence Henriot figurent également sur la liste des partenariats.

Ainsi, par sa sélection spécifique de produits et son ancrage territorial affirmé, Ker Juliette affirme son esprit .. en revendiquant fortement son identité bretonne.

Fast-food breton, galettes et crêpes Ker Juliette Nantes 4 place de la Bourse
Ker Juliette Nantes : 1er « fast-good » breton de France

Lien : http://www.unidivers.fr/nantes-fast-food-breton-ker-juliet…/

 

Ker Juliette sur Facebook

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Photo Vincent Jérôme.

Site : Rennes Rédaction Unidivers.
Thibault Grouhel.

Pour Breizh & seulement Breizh!

Pétition destinée aux Parlementaires européens, à toute autre personne, organisation ou institution influente:

 

Le texte ci-dessous est en cours d’envoi à tous les parlementaires, en version anglaise, espagnole et française.

 

Mesdames, Messieurs les Parlementaires,

Depuis 75 ans aujourd’hui, la Bretagne, une des plus anciennes Nation d’Europe dont la souveraineté est reniée par la France depuis la Révolution française, est toujours privée de son intégrité et son intégralité territoriales. En dépit de bon nombre d’engagements, l’Etat français refuse de reconnaître les droits afférant à notre minorité bretonne.

Nous souhaitons déposer un recours en manquement contre l’Etat français pour non-respect de la minorité bretonne sur son territoire historique malgré les engagements pris devant les instances européennes.

Considérant que les institutions françaises sont verrouillées et qu’il est illusoire d’attendre qu’elles n’évoluent dans le bon sens pour Breizh comme pour tout peuple de l’Hexagone,

Considérant que la majorité des députés français ne votent qu’en fonction des directives de leurs partis nationaux, que les sénateurs élus au suffrage indirect font de même,

Considérant que le découpage territorial nouvelle formule n’a tenu aucunement compte de la volonté populaire et qu’il résulte uniquement d’échanges et de transactions effectués entre grands décideurs politiques du parti socialiste français, lesquels se furent autodéterminés à huit clos pour dessiner leur vision territoriale d’un pays qui ne leur appartient pas,

Considérant que la société civile a été écartée dans tous les débats,

Considérant l’absence d’interrogation préalable des collectivités territoriales concernées,

Considérant que l’organisation d’un référendum pour statuer sur la Réunification sur l’ensemble du territoire breton fut refusée maintes fois,

Considérant que les autorités françaises décident de la latitude à décider ou non de l’organisation d’un référendum tel que ce fut le cas le 26 juin 2016 pour décider de l’implantation d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le champ de consultation effectué sur le seul département de Loire-Atlantique n’a pas été étendu à tous les bretons qui en subiront les conséquences, financières entre autres,

Considérant que le droit inaliénable à l’autodétermination ne s’est pas appliqué pas en France, alors même que la voie française prônait ce droit pour l’international,

Considérant que la réforme territoriale française a été discriminatoire dans la mesure où elle permit de réunifier la Normandie et non la Bretagne,

Considérant que la réforme territoriale française induira la disparition des identités fortes et des cultures régionales et minoritaires, Paris appliquant le principe « la République Française est une et indivisible » pour considérer qu’il n’existe qu’un peuple de France, une seule identité et une seule langue,

Considérant que ce refus systématique de réunifier la Bretagne est défendu pour protéger l’unité nationale, son intégrité et sa sécurité, alors que bien d’autres pays de l’Union Européenne n’ont pâti en rien de la reconnaissance de plusieurs régions « ethniques » ou de la co-officialité de plusieurs langues,

Considérant que l’Etat français a toujours refusé un statut particulier à la Bretagne sous le prétexte de l’Unicité de la République » alors qu’au sein même de l’Hexagone, des statuts particuliers sont accordées à l’Alsace, à la Corse etc.,

Considérant que la partition du territoire historique breton est discriminatoire à plus d’un titre pour les habitants du département de Loire-Atlantique car n’ayant pas le même droit d’accès à la culture bretonne, aux médias bretons, à l’enseignement du breton et du gallo dans les écoles et à l’université de Nantes,

Considérant que ces habitants du département séparé de sa région administrative française d’origine ne peuvent bénéficier du même engagement politique pour ce qui concerne la défense et la promotion de leur culture, de leur histoire et de leurs langues dès lors qu’ils sont intégrés dans une région qui leur est imposée (Pays-de-Loire) rendant notamment impossible les discussions au sein du Conseil régional pour défendre les intérêts propres à leur particularité,

Considérant que les intérêts géographiques propres aux habitants de la Loire-Atlantique, notamment pour ce qui concerne la façade maritime, ne pourront être défendus et promus en corrélation avec ce qui sera décidé pour les quatre autres départements bretons,

Considérant que la débretonnisation de la Loire-Atlantique séparée de la région administrative Bretagne n’a jamais cessé, insidieusement des réaménagements détruisent l’identité bretonne du bro Naoned (pays nantais), faisant disparaître ou laissant à l’abandon une partie du patrimoine breton,

Considérant que les dépenses en communication de la région Pays-de-Loire afin d’ancrer une identité factice sur son territoire artificiel sont à la charge de tous les habitants, ceux de Loire-Atlantique sont ainsi soumis à contribution pour défendre une identité qui n’est pas la leur,

Considérant que les politiques successives de l’Etat français et de la région administrative Pays-de-Loire ont pour conséquence d’avoir effacer l’identité bretonne des plus jeunes générations en profitant du système éducatif pour formater de bons et loyaux « ligériens », constitue purement et simplement une assimilation déguisée au point de les opposer à ceux qui revendiquent l’identité bretonne de la Loire-Atlantique,

Considérant que la discrimination linguistique dont nous sommes victimes est un obstacle majeur à l’éducation inclusive, plurilingue et interculturelle, principe préconisé par le Conseil de l’Europe,

Considérant que la société politique et médiatique doit tendre au respect de la diversité culturelle, religieuse et linguistique,

Considérant que le droit au respect de nos droits individuels comme collectifs pour ce qui concerne notre langue notamment ne sont pas respecter dans la vie publique, lacune rappelée en 2009 et cette année par le Comité des droits économiques sociaux et culturels des Nations Unies (observation générale n°21: les groupes minoritaires « ont le droit de jouir de leurs formes d’éducation, de leurs langues, de leurs moyens de communication (presse, radio, télévision, internet, etc) et de toutes les manifestations particulières de leur identité et de leur appartenance culturelle »,

Considérant que « dans les cartons » la disparition des départements est prévue afin de réduire le mille-feuilles administratifs et la superposition des compétences par plusieurs collectivités,

et Considérant que d’ores et déjà l’Etat français a pour objectif de fusionner les régions administratives Bretagne et Pays-de-Loire, peut-être même avec celle de la Normandie, afin de les réunir dans une région dont la dénomination « Grand Ouest » se fait entendre de plus en plus souvent dans les médias,
Au nom de Breizh et de toutes les âmes bretonnes, Ambasad Vreizh dénonce le manquement de la France dans ses prérogatives afférentes au respect du peuple breton, minorité nationale reconnue et dénonce la réforme territoriale actuelle.
Cette réforme constitue ni plus ni moins une trahison aux institutions européennes et aux Parlementaires européens qui défendent les droits fondamentaux dans l’Union Européenne.

Le maintien de la partition de la Bretagne est une discrimination, cette réforme empêche les bretons, reconnus comme minorité nationale, de vivre sur leur territoire ancestral.
Dans des courriers du 8 novembre (n° ms/MSH/fm-D(2010)1950-A3864) et du 16 novembre 2010 (n°ms/MSH/fm-A(2010)3677-823571), la Commission européenne a rappelé à l’Etat français l’existence de la minorité bretonne en France.
L’Etat français se positionne à l’opposé de la protection des minorités, ne protégeant pas plus qu’il ne promeut les droits des bretons. Il bafoue les valeurs fondamentales que vous défendez, à savoir la reconnaissance et la défense de notre minorité nationale.
Parce que l’Etat français ne respecte aucunement sa minorité bretonne sur son territoire historique, parce qu’il passe outre ses propres signatures sur bon nombre de textes internationaux au même titre qu’il bafoue le droit coutumier breton, nous faisons appel à votre soutien pour défendre notre démarche. Notre seul but est que le peuple breton soit respecté en tant que tel, que ses droits ne soient plus bafoués, que la démocratie soit restaurée pour Breizh comme pour toute Nation européenne.

La Nation bretonne n’a pas à avoir moins de droits et de devoirs que tout autre Nation, fusse t-elle antérieure à la naissance de l’Etat français. Si la notion d’Europe des Peuples a un sens pour vous, aidez-nous pour que nos doléances puissent être entendues. En regard du droit international et des traités européens, une action contentieuse est plus qu’envisageable.

Puissent un jour les vents de Breizh souffler sur ceux qui nous gouvernent, ce vent de liberté n’est que l’aspiration qu’a tout peuple, toute Nation pour jouir de ses droits les plus élémentaires.

 

Vous remerciant pour l’attention que vous aurez bien voulu porter à notre requête, nous espérons que vous saurez retenir la présente sollicitation.

Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs les députés européens, en l’expression de nos sentiments bretons les plus sincères.

 

Signez la pétition: Redonnez à la Bretagne le pouvoir de défendre et de protéger ses intérêts!

 

Lettre ouverte

L.O 2016.06.30 aux Parlementaires européens

Objet: reconnaissance des droits de la minorité bretonne sur son territoire historique par la France
Savenneg, le 30 juin 2016,
Mesdames, Messieurs les Parlementaires,

Depuis 75 ans aujourd’hui, la Bretagne, une des plus anciennes Nation d’Europe dont la souveraineté est reniée par la France depuis la Révolution française, est toujours privée de son intégrité et son intégralité territoriales. En dépit de bon nombre d’engagements, l’Etat français refuse de reconnaître les droits afférant à notre minorité bretonne.

Attendu qu’un référendum français fut organisé le 26 juin 2016 , concernant l’implantation d’un aéroport international à Notre-Dame-des-Landes, le champ de la consultation fut cependant restreint aux seuls habitants de la Loire-Atlantique, alors même que son financement sera pris en charge par la région Bretagne à hauteur de 25%,
Attendu que le référendum britannique du 23 juin 2016 concernant la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne permit de consulter l’ensemble de la population, qu’elle soit Anglaise, Ecossaise, Galloise ou Nord-Irlandaise,
Attendu que fut promulguée le 7 août 2015, la loi « NOTRe » (Loi n°2015-991, parution au JORF le 8 août 2015, page 13705), cette Nouvelle Organisation Territoriale de la République obligea à la réduction du nombre de régions administratives (de 22, la France passe à 13 nouvelles régions) et l’attribution de nouvelles compétences aux régions,

 

Attendu que cette loi a prit effet à compter du 1er janvier 2016,
Attendu que cette loi fait suite à la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (Loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014, parution au JOF le 28 janvier 2014, page 1562) et à la loi relative à délimitation des régions (Loi n° 2015-29 du 16 janvier 2015, parution au JOFR le 17 janvier 2015, page 777),
Attendu que des fusions de collectivités se réalisent sous peine de voir une baisse des dotations de l’Etat, se font dans une quasi opacité, seulement quelques réunions d’information permettant de parler des intérêts à fusionner une ou plusieurs communes,
Attendu que que la loi « NOTRe » diminue le nombre de régions administratives, induisant une augmentation de leur taille, n’a résulté d’aucune consultation populaire, pas même un Référendum, ni même de consultation préalable auprès des collectivités territoriales concernées,
Attendu que la seule consultation citoyenne concerne cette démocratie participative dont le principe est de proposer au moins trois noms bien orientés,

 

Attendu que le Conseil régional de la région administrative Bretagne a renouvelé majoritairement son voeu pour la réunification de la Bretagne le 25 mars 2016,
Attendu que tous les sondages sérieux réalisés en Loire-Atlantique oscillent entre 60 et 75% d’opinions favorables à la réunification – le plus récent datant de juillet 2014 donnant 70% d’opinions favorables,

 

Attendu que la proposition de résolution n°2387 (en application de l’article 34-1 de la Constitution française) enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 14 novembre 2014, vise à reconnaître un Etat Palestinien, mentionnant qu’au nom du droit inaliénable à l’autodétermination, le peuple palestinien est fondé à se doter d’un Etat,
Attendu que fut promulguée la Loi n° 2001-70 le 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, génocide toujours niée par Ankara,

 

Attendu qu’en 2010, la Commission européenne a confirmé l’existence d’une minorité bretonne en France par les courriers des 8 novembre (n° ms/MSH/fm – A(2010)3677-823571) et 16 novembre 2010 (n° ms/MSH/fm – D(2010)1950-A3864),

 

et conformément aux dispositions statuées dans les 16 textes suivants:

1 – Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne:
Article n°258 (ex-article 226 TCE):
«Si la Commission estime qu’un État membre a manqué à une des obligations qui lui incombent en vertu des traités, elle émet un avis motivé à ce sujet, après avoir mis cet État en mesure de présenter ses observations.
Si l’État en cause ne se conforme pas à cet avis dans le délai déterminé par la Commission, celle-ci peut saisir la Cour de justice de l’Union européenne. »

2 – Rapport sur les langues européennes menacées de disparition et la diversité linguistique au sein de l’Union europénne (U.E, 2013)
Article S: « considérant qu’en raison de l’urgence de la situation, une attention particulière doit être apportée aux langues menacées de disparition, en reconnaissant le pluralisme culturel et linguistique, en déployant des mesures de lutte contre les préjugés dont elles font l’objet et en adoptant, au niveau national comme européen, une perspective non assimilatrice à l’égard de ces langues; »
Article 2: « demande aux gouvernements des Etats membres de condamner les pratiques qui, au travers de la discrimination linguistique ou de l’assimilation forcée ou dissimulée, ciblaient jadis ou ciblent encore aujourd’hui l’identité et l’usage linguistique des communautés linguistiques menacées ou leurs institutions culturelles; »

3 – Déclaration Universelle de l’Unesco sur la diversité culturelle (Unesco, 2001):
Article 4 sur les droits de l’homme, garants de la diversité culturelle: « Le défense de la diversité culturelle est un impératif éthique, inséparable du respect de la dignité de la personne humaine. Elle implique l’engagement de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, en particulier les droits des personnes appartenant à des minorités et ceux des peuples autochtones. »
Article 5 sur les droits culturels, cadre propice à la diversité culturelle: « Les droits culturels sont partie intégrante des droits de l’homme, qui sont universels, indissociables et interdépendants (…) »

4 – Charte européenne des Droits Fondamentaux (Union europé&enne, 2000):
Article 21 sur la non-discrimination: 1. « Est interdite, toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religions ou les convictions, les opinions politiques ou tout autre opinion, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle. »
Article 22: « L’Union respecte la diversité culturelle, religieuse et linguistique. »

5 – Convention-cadre pour la protection des minorité nationales (Conseil de l’Europe, 1995):
Article 5.1: « Les Parties s’engagent à promouvoir les conditions propres à permettre aux personnes appartenant à des minorités nationales de conserver et développer leur culture, ainsi que de préserver les éléments essentiels de leur identité que sont leur religion, leur langue, leurs traditions et leur patrimoine culturel. »

6 – Conseil Constitutionnel, examen de la loi Toubon relative à l’usage de la langue française (1994):
Le Conseil constitutionnel en a lui-même annulé certaines dispositions considérées comme trop attentatoires aux libertés: « La liberté proclamée par l’article XI de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen implique le droit pour chacun de choisir les termes jugés par lui les mieux appropriés à l’expression de sa pensée. »
7 – Déclaration de Vienne (Conseil de l’Europe, 1993):
« Les Etats devraient créer des conditions de nature à permettre aux personnes appartenant à des minorités nationales de développer leur culture tout en préservant leur religion, leurs traditions et leurs coutumes. Ces personnes doivent pouvoir utiliser leur langue en privé comme en public et devraient pouvoir le faire, sous certaines conditions, dans leurs relations avec les autorités publiques. »

8 – Critères d’adhésion à l’Union européenne, critères dits de Copenhague (1993), critères renforcés lors du Conseil européen de Madrid en 1995:
«la présence d’institutions stables garantissant la démocratie, l’état de droit, les droits de l’homme, le respect des minorités et leur protection»

9 – Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuse et linguistiques (ONU, 1992), adoption par l’Assemblée générale dans sa résolution 47/135 du 18 décembre 1992)

« L’Assemblée générale,
Réaffirmant que l’un des principaux buts des Nations Unies, selon la Charte, est de promouvoir et d’encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion,
Considérant que la promotion de la protection des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques contribuent à la stabilité politique et sociale des Etats dans lesquels elles vivent,
Soulignant que la proportion constante et la réalisation des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, faisant partie intégrante de l’évolution de la société dans son ensemble et s’inscrivant dans un cadre démocratique fondé sur la légalité, contribueraient au renforcement de l’amitié et de la coopération entre les peuples et les Etats, (…) »

10 – Charte européenne des Langues Régionales ou Minoritaires (Conseil de l’Europe, 1992), Charte signée mais non-ratifiée par la France:
Extrait du préambule:
« Considérant que le droit de pratiquer une langue régionale ou minoritaire dans la vie privée et publique constitue un droit imprescriptible, conformément aux principes contenus dans le Pacte international relatif aux droits civiles et politiques des Nations Unies, et conformément à l’esprit de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales du Conseil de l’Europe. »

Art. 3 1.
« La présente Déclaration considère comme droits personnels inaliénables pouvant exercés en toutes occasions: le droit d’être reconnu comme membre d’une communauté linguistique; le droit de parler sa propre langue en privé comme en public; (…) le droit de maintenir et de développer sa propre culture. »

11 – Convention relative aux Droits de l’Enfant (ONU, 1989):
Art. 2.1
« Les Etats parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation. »

Article 29.1 (sur le droit de l’enfant à l’éducation)
« Inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne. »

Article 30 (ARTICLE EXCLU DE LA SIGNATURE DE LA FRANCE)
« Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieurses ou linguistiques ou des personnes d’origine autochtones, un enfant autochtone ou appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d’avoir sa propre vie culturelle, de professer et de pratiquer sa propre religion ou d’employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe. »
12 – Pacte International relatif aux droits civils et politique (ONU, 1966):
Art. 26
« (…) la loi doit interdire toute discrimination et garantir à toutes les personnes une protection égale et efficace contre toute discrimination, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique et de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de tout autre situation. »
Art. 27
« Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d’avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion, ou d’employer leur propre langue. »
Le Gouvernement français déclare, compte tenu de l’article 2 de la Constitution française, que l’article 27 n’a pas lieu de s’appliquer en ce qui concerne la République).

13 – Constitution Française (1958):
Art. 2 : « La Langue de la République est le français »

14 – Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales (Conseil de l’Europe, 1950), convention signée par la France mais non-ratifiée:
Art.14
« Interdiction de discrimination: La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou tout autre situation. »
15 – Déclaration universelle des droits de l’Homme (ONU, 1948):
Art. 2.1.
« Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationales ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. »

16 – Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (1789):
Art. 11
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme:
tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

Pour ces raisons:

Mesdames et Messieurs les députés européens, nous vous informons que nous souhaitons déposer un recours en manquement contre l’Etat français pour non-respect de la minorité bretonne sur son territoire historique malgré les engagements pris devant les instances européennes.
Considérant que la majorité des députés français ne votent qu’en fonction des directives de leurs partis nationaux, que les sénateurs élus au suffrage indirect font de même,
Considérant que le Conseil d’Etat, dont les membres ne sont pas élus par le peuple, a compétence à vérifier la conformité juridique d’un texte et bien que son avis ne soit que consultatif, peut procéder à des corrections avant d’être soumis au Conseil des Ministres, certains projets de loi ne parvenant même pas à l’une des deux assemblées,
Force est de constater que la démocratie est biaisée en France.

Considérant que le découpage territorial nouvelle formule n’a tenu aucunement compte de la volonté populaire et qu’il résulte uniquement d’échanges et de transactions effectués entre grands décideurs politiques du parti socialiste français, lesquels se furent autodéterminés à huit clos pour dessiner leur vision territoriale d’un pays qui ne leur appartient pas,
Considérant que la société civile a été écartée dans tous les débats,
Considérant l’absence d’interrogation préalable des collectivités territoriales concernées,
Considérant que l’organisation d’un référendum pour statuer sur la Réunification sur l’ensemble du territoire breton fut refusée maintes fois,
Considérant que les autorités françaises décident de la lattitude à décider ou non de l’organisation d’un référendum tel que ce fut le cas le 26 juin 2016 pour décider de l’implantation d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le champ de consultation effectué sur le seul département de Loire-Atlantique n’a pas été étendu à tous les bretons qui en subiront les conséquences, financières entre autres,
Considérant que le droit inaliénable à l’autodétermination ne s’est pas appliqué pas en France, alors même que la voie française prônait ce droit pour l’international,
Considérant que la réforme territoriale française a été discriminatoire dans la mesure où elle permit de réunifier la Normandie et non la Bretagne,
Considérant que la réforme territoriale française induira la disparition des identités fortes et des cultures régionales et minoritaires, Paris appliquant le principe « la République Française est une et indivisible » pour considérer qu’il n’existe qu’un peuple de France, une seule identité et une seule langue,
Considérant que ce refus systématique de réunifier la Bretagne est défendu pour protéger l’unité nationale, son intégrité et sa sécurité, alors que bien d’autres pays de l’Union Européenne n’ont pâti en rien de la reconnaissance de plusieurs régions « ethniques » ou de la coofficialité de plusieurs langues,
Considérant que la partition du territoire historique breton est discriminatoire à plus d’un titre pour les habitants du département de Loire-Atlantique car n’ayant pas le même droit d’accès à la culture bretonne, aux médias bretons, à l’enseignement du breton et du gallo dans les écoles et à l’université de Nantes,
Considérant que ces habitants du département séparé de sa région administrative française d’origine ne peuvent bénéficier du même engagement politique pour ce qui concerne la défense et la promotion de leur culture, de leur histoire et de leurs langues dès lors qu’ils sont intégrés dans une région qui leur est imposée (Pays-de-Loire) rendant notamment impossible les discussions au sein du Conseil régional pour défendre les intérêts propres à leur particularité,
Considérant que les intérêts géographiques propres aux habitants de la Loire-Atlantique, notamment pour ce qui concerne la façade maritime, ne pourront être défendus et promus en corrélation avec ce qui sera décidé pour les quatre autres départements bretons,
Considérant que la débretonnisation de la Loire-Atlantique séparée de la région administrative Bretagne n’a jamais cessé, insidieusement des réaménagements détruisent l’identité bretonne du bro Naoned (pays nantais), faisant disparaître ou laissant à l’abandon une partie du patrimoine breton,
Considérant que les dépenses en communication de la région Pays-de-Loire afin d’ancrer une identité factice sur son territoire artificiel sont à la charge de tous les habitants, ceux de Loire-Atlantique sont ainsi soumis à contribution pour défendre une identité qui n’est pas la leur,
Considérant que les politiques successives de l’Etat français et de la région administrative Pays-de-Loire ont pour conséquence d’avoir effacer l’identité bretonne des plus jeunes générations en profitant du système éducatif pour formater de bons et loyaux « ligériens », constitue purement et simplement une assimilation déguisée au point de les opposer à ceux qui revendiquent l’identité bretonne de la Loire-Atlantique,
Considérant que la discrimination linguistique dont nous sommes victimes est un obstacle majeur à l’éducation inclusive, plurilingue et interculturelle, principe préconisé par le Conseil de l’Europe,
Considérant que la société politique et médiatique doit tendre au respect de la diversité culturelle, religieuse et linguistique,
Considérant que le droit au respect de nos droits individuels comme collectifs pour ce qui concerne notre langue notamment ne sont pas respecter dans la vie publique, lacune rappelée en 2009 et cette année par le Comité des droits économiques sociaux et culturels des Nations Unies (observation générale n°21: les groupes minoritaires « ont le droit de jouir de leurs formes d’éducation, de leurs langues, de leurs moyens de communication (presse, radio, télévision, internet, etc) et de toutes les mnifestations particulières de leur identité et de leur appartenance culturelle »,
Considérant que « dans les cartons » la disparition des départements est prévue afin de réduire le mille-feuilles adminsitratifs et la superposition des compétences par plusieurs collectivités,
Considérant que d’ores et déjà l’Etat français a pour objectif de fusionner les régions administratives Bretagne et Pays-de-Loire, peut-être même avec celle de la Normandie, afin de les réunir dans une région dont la dénomination « Grand Ouest » se fait entendre de plus en plus souvent dans les médias,
Au nom de Breizh et de toutes les âmes bretonnes, Ambasad Vreizh dénonce le manquement de la France dans ses prérogatives afférentes au respect du peuple breton, minorité nationale reconnue et dénonce la réforme territoriale actuelle.
Cette réforme constitue ni plus ni moins une trahison aux institutions européennes et à vous Parlementaires européens qui défendez les droits fondamentaux dans l’Union Européenne. Vous ne devez pas en être surpris étant donné que vous avez été témoin de la tentative de l’Etat français pour supprimer la référence aux droits des minorités de l’article 2 du Traité de l’Union Européenne, vaine tentative.
Le maintien de la partition de la Bretagne est une discrimination, cette réforme empêche les bretons, reconnus comme minorité nationale, de vivre sur leur territoire ancestral.
Dans des courriers du 8 novembre (n° ms/MSH/fm-D(2010)1950-A3864) et du 16 novembre 2010 (n°ms/MSH/fm-A(2010)3677-823571), la Commission européenne a rappelé à l’Etat français l’existence de la minorité bretonne en France.
L’Etat français se positionne à l’opposé de la protection des minorités, ne protégeant pas plus qu’il ne promeut les droits des bretons. Il bafoue les valeurs fondamentales que vous défendez, à savoir la reconnaissance et la défense de notre minorité nationale.

Parce que l’Etat français ne respecte aucunement sa minorité bretonne sur son territoire historique, parce qu’il passe outre ses propres signatures sur bon nombre de textes internationaux au même titre qu’il bafoue le droit coutumier breton, nous faisons appel à votre soutien pour défendre notre démarche. Notre seul but est que le peuple breton soit respecté en tant que tel, que ses droits ne soient plus bafoués, que la démocratie soit restaurée pour Breizh comme pour toute Nation européenne.
La Nation bretonne n’a pas à avoir moins de droits et de devoirs que tout autre Nation, fusse t-elle antérieure à la naissance de l’Etat français. Si la notion d’Europe des Peuples a un sens pour vous, aidez-nous pour que nos doléances puissent être entendues. En regard du droit international et des traités européens, une action contentieuse est plus qu’envisageable.

 

Puissent un jour les vents de Breizh souffler sur ceux qui nous gouvernent, ce vent de liberté n’est que l’aspiration qu’a tout peuple, toute Nation pour jouir de ses droits les plus élémentaires.

Vous remerciant pour l’attention que vous aurez bien voulu porter à notre requête, nous espérons que vous saurez retenir la présente sollicitation.
Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs les députés européens, en l’expression de nos sentiments bretons les plus sincères.

pétition