Le savais-tu Breton?

De cette évidente ignorance qu’ont les Bretons sur leur propre histoire, résultat de plusieurs siècles d’occupation, de francisation et de propagande par médias interposés, comment peut-on faire entendre une autre voix que celle de l’Etat qui nous dirige?

Comme bon nombre de Bretons, Tad Gwinver appris sur le tard que l’Histoire de son pays n’avait pas le même sens que ces histoires racontées par la France, et découvrit au gré de ses recherches et lectures, qu’on lui avait menti au pays dit des droits de l’Homme.

Lui vînt l’idée, entre autres, d’ouvrir une chaîne YouTube pour y publier tous les témoignages vivants attestant de notre Histoire, votre Histoire: LE SAVAIS-TU BRETON ? https://www.youtube.com/channel/UC2LpGz1_CR4iKm9PPgNj2Wg

Savoie, un autre pays confisqué par la France

(publié le 30 janv. 2021)

En compagnie de Fabrice Dugerdil, militant savoisien condamné par la France à 3 mois de prison ferme (juste après s’être exprimé à l’O.N.U.) pour « plaques d’immatriculation supposées fausses et refus de présentation de pièce d’identité », nous vous présentons l’Histoire de la Savoie, et les conditions de son annexion française en 1860. Bretagne, Savoie, hommage au traité d’alliance conclu en 1467 entre nos pays. Que vivent les peuples libres.

https://www.youtube.com/watch?v=N5RA_g9Nq9s

Anne de Bretagne, conférence donnée par Louis Mélennec

(publié le 13 nov. 2020)

Montage audio extrait d’une conférence menée à la mairie du septième arrondissement de Paris en mars 2015 à laquelle nous étions présent. En raison de perturbations sonores intervenues dans la salle, nous n’avons pas pu conserver le moment ou Louis Mélennec a abordé le traité d’indépendance conclu par Anne de Bretagne, voici donc le lien un lien pour bien comprendre que quoi il s’agit : http://bibliotheque.idbe-bzh.org/docu…

https://www.youtube.com/watch?v=60UmIzwb7o0

Catalogne, trois ans après…

(publié le 1er oct. 2020)

Entretien avec Jaume Bardolet, ex-coordinateur international de l’Assemblée de Catalogne. Dans cette interview, Jaume Bardolet nous explique comment et pourquoi le peuple Catalan vota pour l’indépendance de son pays voici trois ans.

https://www.youtube.com/watch?v=Bescph-3i2I

Entretien avec Jean-Jacques Goasdoué, grand logisticien breton.

(publié le 11 sept. 2020)

Brittany Ferries, S.T.E.F., Saveol, Produit en Bretagne…

https://www.youtube.com/watch?v=DyYCTfd7u90

La Marseillaise, c’est pour les Français

(publié le 30 avril 2020)

Nombreux sont les Bretons se croyant encore Français qui entonnent et reprennent la Marseillaise en pensant qu’il s’agit de leur Hymne national, parce qu’ils ignorent encore l’Histoire de la Bretagne. Cette version en 7 couplets tout comme l’originale, pourra peut être leur permettre d’y réfléchir différemment…

https://www.youtube.com/watch?v=Ynml8KeSTlQ

Un grand livre censuré par l’Etat français: La Bretagne n’a pas dit son dernier mot

(publié le 30 mars 2020)

Marcel Texier est un auteur breton, agrégé d’anglais qui a travaillé aux États-unis, en Angleterre ou encore en Suède, ce qui l’a éveillé à la défense de la langue bretonne, et ce qui lui a permis de comprendre ce que nous avons à apprendre de tous ces pays. Militant engagé, Marcel a été secrétaire général de l’association internationale pour la défense des langues et cultures menacées, membre du conseil consultatif de l’institut international pour le droit des groupes ethniques et le régionalisme, vice président de l’association européenne des linguistes et professeurs de langues, militant de la F.U.E.N. et il est actuellement vice-président de l’O.B.E. après en avoir été son président : l’organisation des Bretons de l’extérieur. En 2004, Marcel a compilé dans un sublime livre, le recueil de différents de ses textes, dans lequel il parle entre autre d’indépendance pour la Bretagne, fait pour lequel il a été censuré par l’État français dans toutes les librairies qui le proposaient à la vente. On en parle aujourd’hui en sa compagnie, bonne écoute à tous !

https://www.youtube.com/watch?v=3yRdPwmw1i0&t=2s

Pontcallec, Montlouis, Lemoyne, du Couëdic: l’assassinat en 1720 de patriotes Bretons

26 mars 2020

À la mort du tyran Louis XIV, qui a été responsable sous son règne du massacre en Bretagne des populations civiles dites des « bonnets rouges », la noblesse bretonne rédige un acte d’union pour tenter de retrouver les libertés bretonnes perdues depuis notre annexion par la France en 1532. Plus de cinq cent nobles bretons le signent, et il est collectivement décidé que tous les nobles bretons qui trahiraient les objectifs politiques exigés par ce document et décideraient de ne pas le signer, perdraient leur titre de noblesse. À cette époque, le roi d’Espagne Philippe V, petit fils de Louis XIV, ne rêve que de revenir en France ou il a vécu toute sa jeunesse, et convoite le trône de France. Dans ce but, il envoie à la Bretagne des troupes militaires qui débarquent sur la presqu’île de Rhuys, près de Vannes. Le royaume de France ayant appris par ses espions la conspiration, envoie des troupes militaires et nomme en Bretagne une chambre de justice française exceptionnelle, hors de sa juridiction, pour juger toute cette affaire. Sept personnes sont condamnées dont trois sont en fuite, pour l’exemple, à être décapitées, le 26 mars 1720 place du bouffay à Nantes, dans notre capitale bretonne. C’est cette affaire, trois siècles après jour pour jour, que nous vous racontons ici dans le détail. Bonne écoute à tous. Dalc’homp soñj !!!

https://www.youtube.com/watch?v=GtB14Ou1TO8

Voies express gratuites et fin de l’exode en Bretagne, à qui le devons-nous?

28 nov. 2016

Mériadec Goüyon Matignon, ancien secrétaire général du M.O.B. (Le mouvement pour l’organisation de la Bretagne) nous raconte en retraçant sa vie, ce que furent les combats ayant depuis la seconde guerre mondiale modifié le sort de notre pays et endigué l’exode de nos populations.

https://www.youtube.com/watch?v=Ie8lSRe3WSQ

Lettre publique lue face au Tribunal de Grande Instance de Brest le 29 octobre 2019

29 oct. 2019

C’est sous une pluie battante que nous nous sommes retrouvés devant le tribunal de grande instance de Brest entre une poignée de militants, pour faire savoir comme nous l’avions dit, avec pacifisme mais sans aucune langue de bois, ce que nous pensons de la façon lamentable et illégale de l’État français au titre du droit international et des droits de l’Homme, d’interdire l’utilisation du n tilde, ñ, lors des enregistrements en mairie du prénom des nouveaux nés. À notre grande surprise, Monsieur le procureur de la république, Jean-Philippe Récappé, est sorti du tribunal et venu interrompre notre discours accompagné de deux vigiles, (séquence coupée à la demande des vigiles, moment ou la caméra change de plan) de façon toutefois respectueuse de nos libertés, lors d’un échange courtois, pour nous demander de ne plus « accuser » Madame Johanny qui pour lui n’a fait qu’obéir à la décision de la cour d’appel de Rennes. Un militant sur place, Bernez, a alors interpellé le procureur Récappé pour lui demander « s’il le prenait pour un con », sachant que la cour d’appel de Rennes avait délibéré en faveur du tilde. Monsieur Récappé nous a répondu que la cour d’appel de Rennes a seulement jugé le cas d’un seul dossier sur le fond, et non la loi sur la forme. Il a ensuite rajouté que les services du procureur de la cour d’appel de Rennes ont ordonné aux différentes juridictions de demander à leurs mairies de refuser le n tilde, ñ, ce qu’à fait Madame Johanny. Monsieur Récappé nous a dit que l’État ne faisait qu’appliquer la loi de la république sur ses territoires, ce à quoi nous avons répondu que nous étions en Bretagne… Monsieur Récappé nous a également dit ne pas être défavorable à titre personnel au n tilde, ñ, mais il a ajouté que chaque service devait suivre « la loi de la république. » Nous lui avons donc posé la question de ce qu’il pensait des lois de la république, illégitimes au titre du droit international, et il a alors « botté en touche » en expliquant qu’on ne changerait pas les choses sur ce trottoir… Bien difficile pour nous de savoir qui est véritablement responsable. Selon la presse, il ne s’agit que d’une demande de Madame Johanny, nous avons donc repris notre discours sans se soucier du « c’est pas nous c’est eux ». Madame Johanny est peut être, qui sait, seulement obéissante, mais elle n’est pas une simple employée administrative en mairie, elle est bien l’une des responsables en poste de l’État parmi tant d’autres, chargée de notre destruction culturelle. En commentaire ci-dessous, le discours lu.

https://www.youtube.com/watch?v=vpnlBGwYUpM

Charité bien ordonnée commence par soi-même: le génocide oublié

Istor / Génocide Britto-Vendéen / 15 fév. 2019

Publication sur NHU, 29/03/2019

Promesse présidentielle respectée!

Le Président Emmanuel Macron vient de faire du 24 Février (1) la journée commémorative du génocide arménien. Le Parlement français avait déjà adopté (2) la loi reconnaissant le génocide arménien en 2001. Pareille décision, attendue par la communauté arménienne de France pour un génocide perpétré entre avril 1915 et juillet 1916, tombe sous le sens. Surtout pour le pays se déclarant être la « Patrie des Droits de l’Homme ». Aussi bien que pour quiconque est habité d’une once d’humanité. Il fallut cependant attendre plus d’un siècle… Cette éternité peut se comprendre. Car le premier intéressé, le régime turc, refuse de reconnaître ses propres méfaits. Mais sa reconnaissance politique à l’international est encore limitée. La disparition de 77% de la population arménienne (près de deux millions d’âmes) fait encore l’objet de débats et de controverses…

Il n’est reconnu aujourd’hui que par une trentaine de Parlements.

Le simple silence relatif aux exactions perpétrées actuellement à l’encontre de la communauté kurde démontre que bien des gants sont pris avec le régime turc. Sa politique agressive envers les Kurdes n’est même pas voilée. Et les sacrifices des Pershmerga face aux fous de Daesh ne semblent pas émouvoir plus que ça…
Tout génocide étant abject doit non seulement être condamné mais aussi commémorer pour que les générations futures n’oublient pas ce dont est capable de faire l’Homme: le pire. Et il en va pour toute page de notre Histoire, aussi sombre soit-elle, à fortiori lorsque nous sommes nous-mêmes responsables de ces horreurs sans nom.

Balayer devant sa porte avant de s’occuper de celle du voisin.

Plus aisé il est de reconnaître le génocide d’un tiers dès lors que l’on en est pas le responsable. S’il est difficile de reconnaître ses propres fautes, il reste malvenu et indécent de demander à autrui d’accepter ce que soi-même on refuse de faire!

Il est un génocide que la France n’a jamais reconnu. Génocide certes plus ancien, ce qui aurait dû faciliter sa reconnaissance. Mais que la France n’est pas prête de reconnaître le génocide britto-vendéen. Perpétré au lendemain de la Révolution française par des Républicains français à l’encontre d’une population dite aussi française. Ainsi Chouans et Vendéens connurent les pires atrocités pendant les guerre de Vendée. Et les exactions des colonnes infernales de Tureau dépassèrent de très loin les déportations turques.

Les nazis n’ont rien inventé … des Français l’ont fait bien avant !

Camps d’extermination.
– Crémations de villageois vifs dans les fours à pain, dans des églises.
– Crucifixion de femmes enceintes éventrées sur les portes d’églises.
– Noyades des galiotes 
(3) (entre Novembre 1783 et Février 1794) à Nantes.
– « Mariages républicains » 
(4) : forme indécente d’exécution consistant à lier nus, par couple (femme avec son fils ou homme avec sa fille, le sexe de l’un dans la bouche de l’autre), couples lestés et jetés vivant dans la Loire.
– Fabrication de pantalons pour les gendarmes en peau d’hommes ou de femmes (une peau humaine est exposée au Musée Dobrée de Nantes).
– Extraction de graisse par carbonisation des villageois pour fabriquer du savon etc. (Furent même procédés des essais de gazage à partir de boules de cuir, par Antoine-François Fourcroy, chimiste-député puis par Joseph-Louis Proust, pharmacien).

Plaque_commémoratrice_de_l'événementPlaque commémorative, Noyades de Nantes (1793-1794)

Toujours aucune reconnaissance officielle du pouvoir central.

Ce n’est que deux siècles plus tard qu’apparurent des propositions de loi relatives à la reconnaissance de ce génocide innommable. Soit en 2007 (loi no3754), en 2012 (no 4441) et 2013 (no 607). Mais aucune de ces propositions furent adoptées. La cause vendéenne ne semble pas émouvoir les « représentants du Peuple »… des méfaits trop anciens?
Plus grave, il en existe encore certains qui s’indignent, tel Alexis CORBIERE, député et ténor de la France Insoumise. Ainsi, dans la proposition de loi n°607 de 2013, il qualifie celle-ci d’ »
un acte indigne de parlementaires français (…) il ne devrait pas avoir sa place dans la bouche de parlementaires républicains » (Communiqué du 18 janvier 2013).
Comment ose t-on parler encore de démocratie dès lors qu’il se trouve des députés pour confisquer la volonté populaire?

Diplomatie internationale.

Et il en va de même pour la diplomatie internationale où des déclarations bien curieuses sont faites pour légitimer des opposants à un dirigeant pourtant élu par le peuple! Tantôt la parole française s’interdit de reconnaître l’indépendance d’une Nation à un Président de Parlement, élu légitimement d’un Parlement (C. Puigdemont pour la Catalogne) et laisse des Ministres finir en prison. Tantôt elle reconnaît pour Président d’un pays un Président de Parlement autoproclamé (Gauido / Vénézuela). L’incohérence diplomatique de Paris en ce domaine se retrouve aussi de l’autre côté des Pyrénées. Alors que Madrid vient d’ouvrir son procès pour les sécessionistes catalans emprisonnés depuis deux ans, elle critique le Vénézuéla pour ses prisonniers politiques…

Nier l’Histoire.

La France ne sortirait que grandie en reconnaissant officiellement le génocide britto-vendéen et en ne taisant pas cette page dans les manuels scolaires d’Histoire. De toute ma scolarité effectuée à Savenay, cité de Loire-Atlantique où fut mis un terme à la guerre de Vendée (23-24 déc. 1793), je peux certifié qu’aucun de nos enseignants n’organisa une « sortie de classe » pour se rendre auprès de la croix commémorative de cette bataille.

12, le 23 (1793) - Bataille de SAVENAYGénocide britto-vendéen – plaque commémorative de la bataille de Savenay (Sud-Bretagne)

Préparer l’avenir de nos enfants n’excuse en rien les impasses historiques et le négationnisme arrangeant de l’État. Parce que l’on ne peut changer ce qui s’est passé hier, et parce qu’hier constitue notre identité, notre patrimoine, il est vain et hautement condamnable d’orienter l’instruction de nos enfants vers un formatage bien utile pour un l’État surtout, à fortiori lorsqu’il s’accompagne d’une acculturation programmée pour mieux asservir et gommer leurs identités.

Obtenir la reconnaissance de ce génocide « oublié ».

Alors, puisque la France ouvre des débats publiques autour du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) pour contenir le mouvement des Gilets Jaunes plus que par la volonté de faire entrer plus de démocratie dans le pays, il paraît opportun d’inscrire parmi les autres doléances la reconnaissance historique du génocide britto-vendéen. Il nous appartient à tous de soutenir cette reconnaissance afin qu’enfin, nous puissions continuer à avancer sans perdre de temps pour réclamer ce qui aurait dû être fait depuis des lustres.

Un État qui s’évertue à étouffer des volontés populaires ne fait que gagner du temps.

Mais il se prive du potentiel que constitue une population fière de ce qu’elle est. De la reconnaissance du génocide britto-vendéen à la réintégration de la Loire-Atlantique dans sa région historique, l’inéluctable s’imposera de lui-même. Il repose sur des vérités historiques et socio-économiques faisant partie intégrante de notre culture. Nul ne peut changer ce qui fut. Négationisme et révisionisme n’ont pas à interférer sur ce qui est du domaine de notre Histoire. Et nul ne peut s’octroyer le droit de privilégier une identité à une autre. Cette ingratitude impérialiste envers le sacrifice de nos aïeux constitue encore aujourd’hui une cicatrice pour bien des Bretons, et toute politique, tout argumentaire consistant à empêcher les Bretons d’être eux-mêmes ne témoigne t-il pas qu’en réalité, les Bretons ne sont pas français ?

génocide-bretagne-vendée-carte

Génocide britto-vendéen – carte des insurrections et des massacres ordonnés par Paris

 

(1) 24 avril 1915: sur ordre du gouvernement ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés à Constantinople. http://m.rfi.fr/europe/20190206-france-24-avril-journee-nationale-commemoration-genocide-armenien? fbclid=IwAR14f9kUKD6gDsd4atfDA76ft73mO_eoDULMtdtqjKfJsyiOS9MhnLxXkwM
(2) Loi de 2001 relative au génocide arménien. En complément, le 23 janvier 2012, le Parlement français adopta la loi n°607 réprimant la contestation de l’existence du génocide arménien. Cette proposition de loi constitutionnelle.
(3) Noyades des galiotes: navires hollandais restés à Nantes par suite du blocus. Plusieurs expéditions (chacune conduisant deux à trois cents victimes au fond de la Loire). L’ultime expédition fut organisée du 29 au 30 janvier 1794 (10-11 pluviôse de l’An II) par Carrier pour vider la prison de l’Entrepôt des cafés.
(4) « Mariages républicains »: les noyades eurent également des conséquences pour la population nantaise, puisque les cadavres polluèrent l’eau du fleuve au point que selon la municipalité « une ordonnance de police doit être prise pour interdire de boire l’eau de la Loire, que les cadavres ont infectée ». Les noyades contribuèrent donc à aggraver l’épidémie de typhus qui commençait à ronger les habitants de la ville

 

 

 

Pourquoi tant de Ñ ?

Communiqué N°431 du 20/07/2017

 

Rappel des faits

Le 11 mai 2017, naissait un petit breton que ses parents nommèrent Fañch. L’état civil refusa ce prénom, en cause: la Circulaire du 23 juillet 2014 relative à l’état civil, laquelle procrit le « ñ », le « n’ » et le « c’h » entre autres.

Dans les jours qui suivirent, la mairie de Kemper revenait sur sa décision: Fanch Tilde pouvait s’appeler Fañch.

Tout est bien qui finissait bien…

…Pas dans le meilleur des mondes qu’est la République Française!

Si le débat fut clos pour la Mairie de Kemper, si le petit Fañch put être inscrit sur le fichier de l’état civil, c’était oublier bien vite l’existence de cette circulaire et omettre qu’un Procureur zêlé puisse s’en saisir…

Le 5 juillet, la famille fut convoquée au Tribunal pour modifier le prénom. – Réponse du Tribunal: le 13 septembre!

 

S’il paraît improbable que cette circulaire puisse s’imposer à la Constitution française de 1958 – laquelle mentionne dans l’article 75-1(*) que les langues régionales font partie intégrante du patrimoine de la France – il n’en reste pas moins possible que subsiste un risque énorme: la décision pourrait être contraire au désir des parents et aux attentes de la population bretonne, une décision qui ferait jurisprudence…

une porté béante donnant sur la disparition définitive de nos prénoms bretons, la suite vous la connaissez: la mort de notre langue!

Nos Ñ ou C’H sont comme notre langue! Ils sont Nous! Ils sont enfouis dans nos gènes.Par ailleurs, de la présence ou non de ces signes diacritiques dépend la prononciation des prénoms.

Ce refus de reconnaître des signes qui sont antérieurs à l’apparition de la langue française n’est ni plus ni moins qu’une atteinte à l’identité bretonne! De la graphie, notre brezhoneg s’exprime, vie…

 

Qu’il est curieux de développer une telle hargne à vouloir défendre d’un côté la langue française tout en interdisant les signes diacritiques des cultures sur laquelle la fRance a pu se constituer pour mieux les éradiquer après, cette curieuse défense de la langue française qui consiste dans le même temps à procéder à des réformes de l’Education nationale simplifiant la langue française pour faciliter son assimilation par les futurs bons citoyens de demain.

Aussi curieux soit-il, des prénoms usités sont interdits alors qu’une liberté étrange est accordée pour baptiser les petits français de demain, petit florilège:

Bambi, Biscotte, Chirac, Clitorine, Débarah, Diam’s, Florineige, Fransisque, Freeman, Freedom, Gentil, Hétéroïque, Jospin, John Dundee, Jeanne d’Arc, Kader Oussel, Marge, Merveille, Magic, Noodles, Oméga, Peggy, Périphérique, Poulpe, Phénix-Alpha, Pocahontas, Pâquerette, Skyler, Seven, Sissi , Thérébentine (fille d’une ex-Ministre), Trésor, Tudor, Vitella, Winnie, etc.

Fañchement ridicules non?

Tout aussi curieux il est de constater que les défenseurs de la langue de Molière oeuvrent pour sa défense en limitant les anglicismes, en introduisant des mots issus de la rue mais « à la mode » (très employés,mais d’une durée éphémère)alors que la langue française naquit de deux langues mortes et s’est enrichie d’apports étrangers (ex: grande influence italienne lors de la Renaissance) et même de mots bretons.

Fañchement curieux non?

 

     Il va peut-être falloir que les Dakotés, non-contents d’occuper Breizh illégalement, se décident à se comporter autrement qu’une autocratie, dont les actes sont hautement condamnables car relevant, entre autres, d’une atteinte aux droits de l’homme.

Vous, chefs de France, qui vous targuez d’être la patrie des droits de l’homme: vous êtes infichus de respecter les traités internationaux que vous avez signé et ratifié, ET CE N’EST PAS BREIZH QUI A EXIGÉ DE VOUS QUE VOUS LE FASSIEZ!

Vous, Républicains négationnistes: vous êtes les premiers à demander des exceptions via des « alinéas d’exclusion » que vous ne manquez pas de préciser lors de la signature de textes à force contraignante pour qui les signe, vous réfugiant derrière une Constitution figée qui n’a eu de cesse de spolier les droits fondamentaux de la Bretagne et de son peuple, ET VOUS ÊTES INFICHUS DE DONNER EN RETOUR!

Vous, Jacobins ethnocidaires: pendant combien de temps allez-vous jouer ce simulacre de démocratie? Croyez-vous qu’il vous sera possible de mentir encore longtemps à vos concitoyens? Pourquoi ne leur dites-vous pas ce qu’adviennent les recommandations de l’ONU, de l’UNESCO, de votre Union Européenne? Pourquoi ne leur dites-vous pas combien coûtent aux contribuables vos amendes? LA VÉRITÉ NE PEUT SE TAIRE INDÉFINIMENT!

Procureurs, hommes politiques et autres jacobins, dites-vous que les Bretons ne cèderont pas! Sachez que nous sommes plus que jamais en RÉSISTANCE, sous couverts de textes fondamentaux QUE NOUS, NOUS RESPECTONS!

voir aussi:

Culture-Bretagne -« Oui aux prénoms bretons en 2017 (mais aussi basques, corses)! »

« Fañch, fils de Jeañ-Christophe et Lydia Berñard! », (Ambasad Vreizh, 15/05/2017)

*-*-*-*-*-*-*-*-*

(1) Art.57 du code civil (loi du 8 janv. 1993) consacre le principe du libre choix du prénom des parents.
(2) La CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) précise que le choix du prénom revêt pour les parents un caractère intime et affectif, ete ntre par conséquent dans la sphère de la vie privée.

Tiwal, frappée du syndrôme de Stockölm?

DECULTURATION

Parce qu’il n’est plus question que l’image de Breizh soit tronquée, détournée, utilisée à des fins commerciales en l’amputant d’une partie de son territoire…

Notre commentaire sous leur publication:
« Comment pouvez-vous dénommer « Tiwal Breizh Tour » votre tournée en excluant le bro-Naoned?
Stratégie commerciale ou pas, votre politique nuit à la cause bretonne! Il ne saurait être question d’utiliser « Breizh » ou même « Bretagne » dès lors que l’on traite d’autre chose que de l ‘ organisation territoriale!
Une telle attitude qui n’est autre que de l’autocensure est une atteinte à notre identité.
Merci de redresser votre politique vers le bon sens et non celui de nos bourreaux! »

5ème Nuit Bretonne à Naoned

Inconcevable d’avoir en titre « Château des Ducs de Bretagne » sur le site chateaunantes.fr !!!

Honteux d’accepter cela pour qui se réclame breton! Vous vous rendez complices des destructeurs de la Bretagne, de sa culture, de son identité!

SANS NOUS!

C’est la raison pour laquelle nous ne souhaitons pas faire la promotion de cet évènement qui se tiendra en juillet dans la Cour du CHÂTEAU DES DUCS DE BRETAGNE! Dommage pour les artistes qui s’y produiront….

 

A peine né, direction placard

LE GWENN HA DU SUR NOS MAIRIES BRETONNES / SAVENNEG

En septembre dernier, nous n’avons pas manqué de remercier la muncipalité de Savenneg (Savenay) pour avoir accordé une place devant la mairie à notre Gwenn-ha-Du national.

« Mersi bras Savenneg », ABP, 29 sept. 2016

Aussi fûmes-nous surpris ce « sammanche », de le voir remplacé par le drapeau américain!

Connaissant notre histoire locale, nous avons rapidement fait le lien avec le centenaire de la présence américaine  à Savenay lors de la seconde guerre mondiale, de la construction du barrage et de de l’hôpital américain en 1917. Profitant de la présence d’un des membres du conseil municipal, Hervé Carro, ce dernier ayant à sa boutonnière ce même gwenn-ha-Du, c’est vers lui que nous nous sommes retournés pour obtenir quelques explications.

Hervé Carro nous confirma que la présence du drapeau américain se justifiait par la commémoration du centenaire de l’hôpital américain, lequel marqua l’histoire locale – il aura abrité le plus grand hôpital militaire de France (14.000 lits sur 38 hectares), au point que même l’Ecole normale fut réquisitionnée – mais nous n’avons pas obtenu de réponse quant à la durée de condamnation au placard pour le Gwenn-ha-Du.

Dans la mesure où sont prévues plusieurs manifestations, notamment la projection d’un film à Ciné Nova et une exposition au Lycée Jacques Prévert en novembre 2017, devons-nous en déduire que le drapeau américain pavoisera devant la mairie de Savenneg jusque là?

N’est-il pas étrange que ce soit le Gwenn-ha-Du qui fasse les frais de commémorations même temporairement?

Le drapeau symbolisant l’identité de la ville et de ses habitants, l’identité américaine prévaudrait-elle sur la nôtre?

Pourquoi ne pas avoir choisi de remplacer le drapeau européen pourtant né bien après ou même le Triliv, lequel doit sa liberté à l’intervention américaine?

Faut-il rappeler le sacrifice des Bretons durant cette guerre?

Pourquoi ne pas avoir opté pour une autre solution, un quatrième mâts?

Combien de nos cités bretonnes procèdent-elles de la sorte? Récemment, c’est la ville de Pont-Château qui faisait pavoiser pour une semaine le drapeau germanique (à l’occasion d’une exposition)…

Sans doute certains trouveront-ils excessif notre réclamation. Le pavoisement de notre Gwenn-ha-Du n’est pas anodin, il représente une identité que beaucoup trop de monde oublie, et il est bien arrangeant pour nos politiques qu’il soit moins visible dans les cités de Liger-Atlantel, toujours éloignée de ses quatre soeurs bretonnes.

Un courrier partira donc prochainement à la mairie de Savenneg pour demander des précisions quant à cette période d’absence de notre Gwenn-ha-Du et pour l’inciter à trouver une solution pour les manifestations et commémorations futures…

voir aussi:

Le Gwenn ha Du sur nos Mairies bretonnes

Hervé Carro, Conseiller municipal de Savenay, sur Facebook

2017.04.26 - Savenay range le GHD au placard 1.jpg

 

D’après vous?

« L’Ethnocide est la destruction de l’identité culturelle d’un groupe, sans détruire physiquement ce groupe (génocide) et sans forcément user de violence physique contre lui (persécution, déportation, enlèvement des enfants).

Un Ethnocide peut être la conséquence d’un changement économique ou social progressif ou d’une politique d’Etat, en cela le terme peut concerner un grand nombre d’exemples ; on  a qualifié d’ethnocide:

  • l’acculturation des Amérindiens,
  • l’acculturation des Aborigènes d’Australie,
  • les modifications profondes de la culture traditionnelle du Tibet en Chine,
  • la russification des premiers peuples de Sibérie,
  • l’assimilation des Aïnous du Japon,
  • l’assimilation des Kouryles,
  • la lutte de l’Etat indonésien contre l’animisme,
  • l’arabisation des Berbères en Afrique du Nord… »

 

D’après vous: que croyez-vous que subit le peuple breton depuis des siècles? Si la violence physique n’est plus (quoique!), débretonnisation et déculturation se poursuivent, cette assimilation forcée, sans compter qu’elle est illicite, se poursuit inexorablement…

 

 

Une Pataterie, Pasbo, Pasbon, Pasbonnet!

GASTRO BREIZH / DEBRETONISATION / LA PATATERIE / ROAZHON ST-GREGOIRE

Comment peut-on tenir un commerce de bouche en pays breton (Roazhon) et promouvoir dans le même temps la disparition de la Bretagne?

Inutile de réfléchir trop longtemps, le menu parle de lui-même:

2017-02-25-la-pataterie-de-rennes-st-gregoire-2
Voilà où nous en sommes?
Le plus naturellement du monde, un restaurant dont le concept initial est de défendre les produits de régions françaises, promeut la disparition de la Bretagne en acceptant d’afficher sur ses menus « Grand-Ouest », et ce avant même que le gouvernement Dakotés ait acté sur cette nouvelle collectivité?

La Pataterie Rennes St-Grégoire, Page Facebook

Incohérent il est pour nous adhérer à ce double discours qui consiste à défendre des produits du terroir tout en participant à ce que l’identité des terroirs de l’Hexagone disparaisse!

Les produits auront beau être bons, la cuisine excellente et l’équipe la plus accueillante du monde, ce menu constitue un manque total de respect envers la Bretagne. Maintenant, comme on dit, le consommateur est roi! Aux Bretons de choisir et de décider de franchir le palier de cette enseigne…

(Trugarez vras dit Erwan pource signalement)

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Le livre bleu de la Bretagne

Histoire abrégée de la Bretagne / Docteur Louis Mélennec

L’Histoire étant toujours écrite par les vainqueurs, fort heureusement, il existe des historiens probes, qui se contentent de faire parler les archives que certains oublièrent de cacher aux vaincus ou qui n’ont pas été détruites parce que Bretagne et France partagèrent des pages communes de leur histoire.

Louis Mélennec est de ceux-là!

Docteur en Médecine, Historien, Licencié ex-Droit et ex-consultant auprès du médiateur de la République, Louis Mélennec a tenu faire savoir au plus grand nombre des Bretons, leur vraie histoire.

La dramatique situation de la Bretagne liée à l’ignorance de ses habitants et aux politiques successives de débretonisation du territoire breton et de déculturalisation de ses habitants a conduit l’historien à vulgariser notre histoire afin de la rendre accessible au plus grand nombre et à la résumer en quelques pages.

Et puisque les temps modernes s’y prêtent, l’option de la mise à disposition gratuite (via le téléchargement) paraissait opportune:

Télécharger gratuitement le Livre bleu de la Bretagne

 

 

Débretonisation, suite

Naissance d’autres nouvelles communes et toutes (à quelques rares exceptions près) ont un point commun: absence totale de référence à notre Breizh!

Depuis décembre 2010 (Loi n°2010-1563 du 16 déc. 2010), les petites communes sont « encouragées » à se regrouper si elles ne veulent pas que soient supprimées leurs dotations d’Etat…

Derniers exemples de fusions:

Côtes d’Armor

Beaussais-Sur-Mer (22209): Ploubalay, Plessix-Balisson & Trégon

Bon-Repos-Sur-Blavet (22107): Laniscat, Perre & St-Gelven

Guerlédan (22158): Mûr-de-Bretagne & St-Guen

Jugon-les-Lacs (2270):  Dolo & Jugon-les-Lacs.

Lamballe fusionne avec Meslin .

Le Mené: Collinée, Le Gouray, Langouria, Plessala, St-Gilles-du-Mené, St-Gouéno &St-Jacut-du-Mené

Les Moulins: Plémet & La Ferrière.

Ploeuc-L’Hermitage: L’Hermitage-Lorge & Plœuc-sur-Lié.

Pordic (22590): Pordic & Trémeloir.

Finistère

Audierne: Audierne & Esquibien

Milizac-Guipronvel (29076): Guipronvel & Milizac

Plounéour-Brigognan-Plages (29021): Brigognan-Plages & Plounéour-Trez

Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner: Loc-Eguiner-St-Thégonnec & St-Thégonnec

Ille-et-Vilaine

La Chapelle-du-Lou-du-Lac: La Chapelle-du-Lou & Le Lou-du-Lac.

Châteaugiron (35069): Châteaugiron, Ossé & St-Aubin-du-Pavail

Guipry-Messac: Guipry & Messac

Maen-Roch (35257): St-Brice-en-Coglès & St-Etienne-en-Coglès

Les Portes du Coglais (35191): Montours, Coglès & La Selle-en-Coglès

Val d’Anast (35168): Maure-de-Bretagne & Campel

Loire-Atlantique

Chaumes-en-Retz: Arthon-en-Retz & Chéméré

Divatte-sur-Loire: Barbechat & La Chapelle-Basse-Mer

Machecoul-Saint-Même: Machecoul & St-Même-le-Tenu

Loireauxence: Béligné, La Chapelle-Sant-Sauveur, La Rouxière & Varades

Vair-sur-Loire: Anetz & St-Hern=blon

Villeneuve-en-Retz: Bourgneuf-en-Retz & Fresnay-en-Retz

Morbihan

Carentoir (56033): Carentoir & Quelneux

Evellys (56500): Naizin, Remungol & Moustoir-Remungol

La Gacilly (56061): La Gacilly, La Chapelle-Gaceline & Glénac

Theix-Noyalo: Noyalo & Theix

Val d’Oust: La Chapelle-Caro, Le Roc-St-André & Quily.

Contrairement à ce que peut avancer Angèle Jacq, présidente du Collectif pour la démocratie et les droits de l’Homme dans sa lettre ouverte à Jean-Yves Le Drian, il est peu croyable que les élus municipaux ignorent notre histoire bretonne!

L’effacement de l’histoire toponymique n’est pas fortuite, et quand bien même des élus ignoreraient notre histoire, il est inconcevable, qu’il n’y ait pas de consultation citoyenne avant que ne soient proposés des choix!