Prendre son destin en main!

La Bretagne mérite bien plus que le sort qui est le sien depuis bien longtemps. Et aujourd’hui plus qu’hier, il est grand temps que nous, Bretons, prenions notre destin en main!

Les marées se succèdent, et chaque jour qui passe, notre Bretagne perd de ses valeurs et sa population de son identité. La période de crise pandémique que nous traversons est le dernier exemple témoignant que notre dépendance perpétuelle de mesures prises par Paris ne convient pas à nos réels intérêts; exemples:

  1. Décider un confinement généralisé à tout un territoire alors que la majeure partie de celui-ci est relativement épargné par la propagation du Covid-19: décision digne d’un esprit jacobin dont la pensée unique cultive le mythe qu’en France, il n’existe qu’un peuple, aux mêmes habitudes, et qu’il n’existe de « particularités territoriales » que dans les discours.

  2. Décider de contrôler les déplacements sans disposer des moyens pour empêcher qu’ils se produisent: depuis la décision du confinement du 16 mars, la Bretagne compte 750.000 habitants de plus!!!

  3. Refuser toute initiative bretonne par principe; exemple de l’usine de Plaintel (Côtes d’Armor), fermée suite au retrait des commandes d’Etat. Pourquoi l’Etat français a t’il décide du 10 mai prochain comme date pour confirmer son engagement à reprendre ses commandes annuelles auprès des repreneurs de l’usine – un « oui » suffirait pour que dans les six mois la production de masques puisse commencer – alors qu’il n’a pas tergiversé pour donner son accord à l’implantation en Seine-Saint-Denis d’une usine chinoise? Etrange décision par ailleurs pour des décideurs qui, hier, déclaraient qu’il faudrait à l’avenir éviter de dépendre de pays tiers pour préserver un minimum de souveraineté…

 

Que faut-il donc pour que la majorité de la population bretonne comprenne qu’il n’y a rien attendre de l’Etat français, si tant est qu’elle ait exprimé son souhait d’émancipation, pour décider d’elle-même ce qui est bon pour elle?

Face à ce déni de démocratie patent au Royaume de France et au dilemme qui s’offre aux Bretons, il existe une alternative: depuis novembre 2016, l’association Kelc’h An Dael (KAD) entreprit de réveiller une Institution séculaire, qui représentait le Peuple breton: le Parlement général ou Dael Breizh.

Tous les trois ans, l’opportunité est offerte aux bretons de choisir leurs parlementaires, lesquels ont pour mission de construire la Bretagne de demain en fonction des doléances exprimées par les électeurs grâce au dispositif de la démocratie participative. Ensemble, électeurs et parlementaires, commencent à construire notre futur, celui de nos enfants.

Si le navire de la démocratie bretonne a commencé sa traversée, il n’est jamais trop tard pour quiconque de prendre la mer avec lui, pour s’exprimer et y apporter sa pierre. Pour cela, il suffit de:

Devenir électeur

Malgré ses faibles moyens (aucune subvention), tous les frais financiers, reposent uniquement sur les dons:

1- Les parlementaires sont bénévoles: le temps consacré, leur déplacement…

2- La seule inscription à l’UNPO (Organisation des Peuples Non-représentés) est d‘un coût annuel de 3000€. Y être représenté permet, entre autres, d’y avoir une tribune à l’ONU;

3- Protection des domaines internet, protection des appellations auprès de l’INPI et de l’UEIPO etc. constituent également un coût…

Si les besoins financiers sont grands, ils restent à notre portée. Il suffit que chacun donne un peu, selon ses moyens.

Aider le Parlement de Bretagne à avancer

C’est permettre aujourd’hui à chacun de contribuer au réveil d’une Bretagne où la Démocratie sera au coeur du processus institutionnel,

C’est cultiver une chance pour nos enfants de connaître un jour une Bretagne dans laquelle leur parole vaudra quelque chose, dans laquelle ils auront une place importante,

C’est affirmer que nul ne peut savoir ce qui est bénéfique pour nous et notre pays sinon nous-mêmes.

Pour aider le Parlement de Bretagne à dessiner la société bretonne de demain que vous escomptez, vous pouvez:

1 – Adresser vos dons par chèque ou par virement bancaire

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2 – Faire un don par Paypal

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  • par un virement ponctuel sécurisé
  • Si comme nous, vous avez conscience de « l’effort de guerre » nécessaire pour cette entreprise, vous pouvez souscrire à des dons réguliers en demandant le RIB auprès de l’association Kelc4h An Dael (association de type loi 1901) responsable de la logistique du Parlement.

 

« Unanet Evit Breizh » (Unis Pour la Bretagne), une devise qui parle d’elle-même…

Le houblon, avenir de la Bretagne?

Dans un billet de l’année dernière, nous avions abordé cet espoir que pouvait représenter la filière houblonnière pour la Bretagne, notre territoire connaissant une recrudescence de micro-brasserie… Mais faute de production massive de houblon et d’orge localement, toutes importent depuis l’Alsace, l’Allemagne ou la Pologne.

Un agriculteur de Vendée venait de se reconvertir dans la production de houblon…

Cette fois, il s’agit d’une grande houblonnière, bio, près de Brédily (aux environs de Guingamp):

Près de Guingamp: la plus grande houblonnière bio de Bretagne en cours de montage, Actu.fr (15/08/2018)

Un Dico pour rapprocher deux Nations

Belle initiative que celle-ci!

Un dictionnaire basco-brezhoneg (« Geriadur brezhoneg-euskareg, euskara-bretoiera hiztegia »)!

Fruit de neuf années d’échange entre deux écoles, bretonne de Kemper et l’Iskastola d’Arrasate-Mondragon, ce dictionnaire est disponible aux éditions ELKAR.

Dans le lien ci-dessous, cet enseignant témoigne du grave danger qui menace la langue bretonne, un témoignage de plus pour rappeler qu’à l’heure actuelle, toutes les dispositions restent insuffisantes pour endiguer sa disparition.

Ce dictionnaire, véritable passerelle linguistique, est une initiative à étendre pour d’autres langues…

Trugarez vras dit Padrig an Habask

 

source

Mediabask, 2016, juin

 

Le Ranch écossais de Kerbongout

RANCH de KERBONGOUT /29- SAINT RIVOAL / DE JEUNES BRESTOIS RÉINVENTENT L’AGRICULTURE !
Un élevage et un respect de la Terre qui devraient être reproduits!
L’agriculture bretonne est une des plus puissantes et des mieux organisées d’Europe.
Mais nombre de ses schémas sont anciens et de moins en moins adaptés au monde qui nous entoure.
Il y a la mondialisation et les goûts nouveaux des Consommateurs, qui évoluent très vite.
Nés dans le Finistère, petits-enfants d’agriculteurs bretons, Ronan CARAËS et Wendy BARRÉ ont créé de toutes pièces un élevage innovant et hors du commun : Le RANCH DE KERBONGOUT sur Saint-Rivoal en Penn ar Bed.
Un élevage qui rencontre un énorme succès auprès du grand public et reconnu comme « exemplaire » et « ferme d’avenir » auprès des hautes instances agricoles. C’est avec une immense joie que Ronan nous explique les clés de sa réussite.
ENVIRONNEMENT.

« Notre parcellaire se compose d’une trentaine d’hectares de prairies permanentes, d’une dizaine d’hectares de landes sauvages et d’une dizaine d’hectares de bois.
En outre, les prairies permanentes sont des prairies à flore très diversifiée que nous ne labourons jamais.
Ainsi, nous cohabitons avec une multitudes d’insectes, d’oiseaux, de mammifères… Car nous pâturons ces prairies et y faisons de l’excellent foin.
En outre, les landes sauvages sont pâturées durant l’été par certains de nos jeunes bovins.
Aucune autre race bovine ne peut s’en alimenter. Puis les bois nous servent de réserve de biodiversité. Enfin, la surface moyenne de mes parcelles est inférieure à un demi hectare, toutes entourées de talus et de haies.
Nous comptons ainsi plus de dix-sept kilomètres de haies ! Elles nous produisent du bois que nous commercialisons dans le canton.
Des exceptions …
Ainsi, tous nos bovins sont uniquement nourris à l’herbe, aux landes et au foin. En cela aussi nous sommes des exceptions.
D’ailleurs l’organisation de nos journée est très simple. Nous travaillons de 14 h à la tombée de la nuit. Ensuite, nous répondons aux mails et faisons toute la partie paperasse. Nous prenons un jour de repos par semaine où nous sortons des Monts d’Arrée. Parce qu’avoir des jours de repos permet d’avoir une meilleure vision de ce que nous faisons et d’être serein au travail.
Enfin, nous prenons le temps de faire visiter notre élevage, ce à quoi vous êtes invités ! « 

 

contact:
Le Ranch de Kerbongout
Élevage de Highland Cattle Bio d’exception
Meilh Pont Glas – 29 190 Saint Rivoal

Tél/Pellg. 06 87 39 53 23 (entre 14 h et 20 h)
ranch.kerbongout@gmail.com
http://www.ranch-kerbongout.fr
Le Ranch de Kerbongout participe à Locavore de Cornouaille.

 

source: NHU Bretagne

 

L’Equicerie, un ravitaillement solidaire

COMMERCE SOLIDAIRE / L’ ÉQUICERIE / ROCHEFORT-EN-TERRE & ENVIRONS
« L’Équicerie », une épicerie attelée qui ravitaille les lieux éloignés, une idée originale et solidaire de Mathilde Gaudéchoux et de son cheval Breton Sturm
En Bretagne, une épicière de PLUHERLIN, attelle son cheval à une roulotte transformée en épicerie pour ravitailler les villages éloignés des commerces.

Photo: L’ÉPICERIE ATTELÉE, Place du puits à ROCHEFORT-EN-TERRE (Morbihan)
© Mathilde Gaudéchoux.
De mai à septembre, si vous vous promenez du coté de Rochefort-en-Terre, vous pourrez croiser la calèche « Équicerie » de Violaine, tirée par Sturm son cheval de trait, un postier breton.
Celle-ci est aménagée en épicerie dans laquelle on trouve plus de 400 références.
À côté des produits locaux (le cidre est de PLUHERLIN, la bière de SAINT-GRAVÉ, le fromage de brebis de MOLAC), il y a aussi des produits d’entretien, des brosses à dents, de la lessive, comme dans une vraie épicerie.
Et ce n’est pas plus cher qu’ailleurs. Elle parcourt ainsi une dizaine de kilomètres par tournée s’arrêtant de village en village.
Et le vendredi, des poètes, des comédiens, des musiciens ou encore des conteur accompagnent l’épicière dans sa tournée.

source

France Inter, 2017, 19 juin

Fish & Sheep, une Breizh Initiative contre l’isolement!

SOLIDARIBREIZH / FISH and SHEEP 

Karl Poinson crée un service solidaire pour rompre l’isolement de certaines personnes.
C’est parti pour le Vignoble Nantais !

Explication de l’initiateur du projet, Karl :

-QU’EST-CE QU’ON FAIT CHEZ FISH and SHEEP ?

La raison première pour laquelle j’ai lancé ce service en partenariat avec l’ONG Le Club Breton (LCB) et la SAS BREIZH UNITED est participer à rompre l’isolement qui touche de plus en plus de personnes dans nos campagnes et parmi elles, les plus âgées ou les personnes à mobilité réduite.

« Je propose donc de livrer leurs courses à domicile et passer un petit moment à discuter de tout et de rien ou rendre de petits services comme changer une ampoule ou sortir les poubelles.

En parallèle et pour tous ceux qui le souhaitent j’assure la livraison des fruits, légumes et produits BIO de chez KERBIO dans le VIGNOBLE NANTAIS.
En complément également et pour tous les amateurs de vrai cidre, je propose également les CIDRES de TROMELIN d’une qualité gustative exceptionnelle à forte valeur sociale ajoutée car produit par l’ESAT du CAP SIZUN dans le Pays BIGOUDEN.

LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

Mettre en place un mode de fonctionnement qui implique et engage à la fois les personnes âgées ou à mobilité réduite, leurs enfants ou proches résidant à proximité et bien entendu FISH and SHEEP. »

En savoir plus:

Fish & Sheep, le site

Connecter les abeilles pour les protéger!

DES RUCHES CONNECTÉES / GÉOLOCALISATION POUR UNE MEILLEURE PROTECTION DES ABEILLES / ADA Bretagne
Un outil de sensibilisation pour la protection des pollinisateurs!
Depuis 2015, TRISKALIA a renforcé ses actions Planète Positive en mettant à disposition de l’ ASSOCIATION de DÉVELOPPEMENT APICOLE de la région BRETAGNE (ADA BRETAGNE) huit nouvelles balances électroniques connectées.
Ce dispositif de ruches connectées via internet, surnommé “OPTIBEE ”, permet de suivre à distance tout au long de l’année l’évolution de la production de miel et aussi de savoir si les abeilles sont en bonne santé.
L’ADA Bretagne compte aujourd’hui 15 balances électroniques, placées chez des apiculteurs.
Il y a actuellement 15 ruchers :
• 3 dans le Finistère
• 4 dans les Côtes-d’Armor
• 2 dans le Morbihan
• 6 en Ille-et-Vilaine
GÉOLOCALISATION
Chaque ruche est géolocalisée, ce qui permet de voir les différences de comportement en fonction de son emplacement. Ceci afin de savoir si des épisodes climatiques particuliers perturbent le bon déroulement de la saison de butinage.

Le suivi en temps réel a permis aux apiculteurs et aux conseillers de l’ADA de mieux connaître les périodes de présence des abeilles à l’extérieur de la ruche, et donc d’aider les techniciens TRISKALIA dans la préconisation des meilleurs intervalles pour réaliser les traitements au champ.
Afin de ne pas impacter les colonies à proximité des parcelles cultivées, il convient de respecter quelques règles élémentaires.
Et ceci même si on ne voit pas les ruches : une abeille peut parcourir jusqu’à 2 à 3 km pour butiner.
En période printanière, les abeilles sortent butiner dès le lever du soleil et ne rentrent qu’à la nuit tombée, entre 20 h et 22 h.
Ce type de courbe permet de comprendre quand les abeilles sont actives. Il faut attendre le coucher du soleil pour traiter !
Guillaume GASC
Service agronomie

Triskalia, 2017, 11 mai – « L’abeille, outil d’aide à la décision? »

Le Breizh Sukr Bio de Noyal-Pontivy

BREIZH SUKR BIO / 3 AGRICULTEURS SE LANCENT DANS LA BETTERAVE SUCRIÈRE / NOYAL-PONTIVY 56
MARCHÉ ÉCONOMIQUE PORTEUR POUR LA BRETAGNE !
L’agro-alimentaire breton raffole du sucre bio, pour ses yaourts, chocolats, sirops, bières, etc. ).
La betterave n’est pas une culture exotique en BRETAGNE.
Jusque dans les années 1960, ses variétés fourragères nourrissaient le bétail. Mais le maïs les a remplacées avec l’avènement de L’ÉLEVAGE INTENSIF.
BREIZH SUKR: trois Bretons cultivent de la betterave pour créer du sucre bio!
ÉTIENNE RICHARD, BERNARD CANO et GILDAS BAUCHÉ ont fait les semis des premières betteraves sucrières.
Ils réalisent les premiers essais de transformation de betterave bio en sucre.
Le projet est soutenu par L’UNIVERSITÉ de BRETAGNE-SUD et par plusieurs ACTEURS de L’AGROALIMENTAIRE.
BREIZH SUKR, le projet de Bernard Cano, soutenu par TRIBALLAT, BIOCOOP, BREIZH-COLA et la BRASSERIE LANCELOT, etc., prévoit la création d’une sucrerie BIO, à PONTIVY.
Elle devrait entrer en production d’ici à 2020. « Avec un potentiel d’environ 5 000 t par an, soit 500 ha cultivés. »
La sucrerie sera « un petit outil viable et peu coûteux ».
Qui, outre la betterave (3 mois de production par an), « pourra traiter bien d’autres végétaux, pour tourner toute l’année ». En produisant jus de fruits et de légumes biologiques, sirops, algues…
À côté de son blé, Gildas vient de semer près d’un hectare de betteraves.
De la très belle terre, près de Noyal-Pontivy (Morbihan).
Avec Étienne Richard, son voisin, 32 ans, qui est lui déjà totalement dans le biologique (120 ha de polyculture et d’élevage), il se lance à son tour. « J’ai 140 ha de légumes, blé, maïs et pomme de terre, que je cultive de manière conventionnelle, explique Gildas Bauché, 45 ans. Le bio me taquine depuis un moment. » Il vient de se décider à franchir le pas, séduit par le projet porté par Bernard Cano.
Parfaitement adaptée au climat breton, la betterave fourragère, mais aussi la betterave sucrière, y ont été très longtemps cultivées, « jusqu’au déclin des années 1970 ». La preuve : sa production a été testée, avec succès, sur 7 ha l’an dernier, 20 ha cette année.

Breizh Sukr, le site

Après avoir semé 7 hectares sur 12 sites du MORBIHAN, D’ILLE-ET-VILAINE et des CÔTES-D’ARMOR au printemps, les paysans ont pu modéliser le système de production de cette racine au rendement exceptionnel : un hectare génère 10 tonnes de sucre.
« Cette culture offre une nouvelle source de diversification agronomique et économique », apprécie Patrice Desriac, éleveur de porcs à Plumaudan, dans les Côtes-d’Armor.
« Si l’on parvient à créer un outil à taille humaine, rémunérateur pour les producteurs et attractif pour les industriels, ça marchera », renchérit Étienne Richard, éleveur de poules et de vaches à Noyal-Pontivy, dans le Morbihan.

En savoir plus:

France 3 régions

2017.06.04 - Breizh Sukr 1.jpg

 

Safran & Riz Bio « Made in Breizh » au Triskell Rouge

AGRI BIO / SAFRAN & RIZ BRETON / DOMAINE DU TRISKELL ROUGE / CÔTES-D’ARMOR
SAFRAN BRETON
À propos du safran breton…
Nous sommes agriculteurs producteurs de safran et transformateurs à la ferme.
Tous nos produits sont issu d’une agriculture naturelle sans pesticide.
RIZ BRETON

À propos du riz breton….
Le DOMAINE du TRISKELL ROUGE, expérimente une méthode de plantation sèche du riz, telle que pratiquée à Madagascar.
Il s’est lancé un défi : produire du RIZ en CÔTES-D’ARMOR.

D’ici à trois ans, le Domaine espère LABÉLISER le 1er RIZ BRETON.
Nous sommes rigoureux et vivants témoins des valeurs paysannes, nous observons, analysons, imaginons et expérimentons ce qu’il conviendrait de proposer à de jeunes ruraux pour une agriculture évolutive.
Nous mettons au point le Système de Riziculture Intensive, qui valorise aujourd’hui la riziculture à 300 %, adoptée par plus de 30 nations dans le monde.
L’avantage de cette technique, où le riz est planté « à sec » permet de produire plus de 30 tonnes à l’hectare, au lieu de 2 tonnes à l’hectare pour la méthode traditionnelle pratiquée en Asie.
La production expérimentale de ce « RIZ BRETON » est peut-être porteuse d’un espoir de production différenciée en Bretagne, dans la perspective du réchauffement climatique inéluctable, qui même s’il est limité à 2 degrés, suivant les objectifs fixés par la Cop 21, va modifier très sensiblement le paysage agricole breton.

La Brouette de Kerivoal des époux de Broc

AGRICULTURE / RETOUR DE LA CULTURE DU SARRASIN / LA BROUETTE DE KERIVOAL /PLOMELIN (29)

LE SARRASIN REVIENT EN FORCE EN BRETAGNE
Le sarrasin avait quasiment disparu de Bretagne alors qu’elle fait partie de notre culture.

LA RAISON ?
« À partir des années 60, les paysans se tournent vers la culture du maïs ou du blé pour nourrir les vaches. »
En une vingtaine d’années, la production va presque s’arrêter, passant de 116 000 ha en 1960 à 200 ha dans les années 80.

On assiste au retour du sarrasin, beaucoup d’agriculteurs sont concernés par une agriculture raisonnée, YVES DE BROC et sa compagne GAËLLE ALLARD DE BROC ont créé la BROUETTE DE KERIVOAL il y a 4 ans pour « promouvoir un mode de vie alternatif basé sur le respect de l’homme et de l’environnement. »

Dans ce corps de ferme, situé à PLOMELIN (FINISTÈRE), une ancienne dépendance du château de Perrenou, ceux qui le souhaitent peuvent se familiariser aux techniques de maraîchage, participer à des cafés associatifs, des spectacles, ou des soirées crêpes. « On invite les gens à remettre les mains dans la terre », résume Yves de broc.

2017.06.04 - La Brouette de Kerivoal

Ce « Loch’all » est le café associatif de La Brouette de Kerivoal. Dans ce petit coin de paradis, l’association a organisé une trentaine de soirées diverses l’an dernier : concerts rock, guitares, bals folk, conférences, soirées contées, repas, etc…
C’est aussi dans ce cadre enchanteur que vous pouvez venir déguster des crêpes totalement bio (sur commande, réservez quelques jours à l’avance)

La production remonte, nous en sommes à environ 5 000 ha, mais il reste du chemin à parcourir !

En savoir plus:

La Brouette de Kerivoal, le site

La Brouette de Kerivoal sur Facebook