Le savais-tu Breton?

De cette évidente ignorance qu’ont les Bretons sur leur propre histoire, résultat de plusieurs siècles d’occupation, de francisation et de propagande par médias interposés, comment peut-on faire entendre une autre voix que celle de l’Etat qui nous dirige?

Comme bon nombre de Bretons, Tad Gwinver appris sur le tard que l’Histoire de son pays n’avait pas le même sens que ces histoires racontées par la France, et découvrit au gré de ses recherches et lectures, qu’on lui avait menti au pays dit des droits de l’Homme.

Lui vînt l’idée, entre autres, d’ouvrir une chaîne YouTube pour y publier tous les témoignages vivants attestant de notre Histoire, votre Histoire: LE SAVAIS-TU BRETON ? https://www.youtube.com/channel/UC2LpGz1_CR4iKm9PPgNj2Wg

Savoie, un autre pays confisqué par la France

(publié le 30 janv. 2021)

En compagnie de Fabrice Dugerdil, militant savoisien condamné par la France à 3 mois de prison ferme (juste après s’être exprimé à l’O.N.U.) pour « plaques d’immatriculation supposées fausses et refus de présentation de pièce d’identité », nous vous présentons l’Histoire de la Savoie, et les conditions de son annexion française en 1860. Bretagne, Savoie, hommage au traité d’alliance conclu en 1467 entre nos pays. Que vivent les peuples libres.

https://www.youtube.com/watch?v=N5RA_g9Nq9s

Anne de Bretagne, conférence donnée par Louis Mélennec

(publié le 13 nov. 2020)

Montage audio extrait d’une conférence menée à la mairie du septième arrondissement de Paris en mars 2015 à laquelle nous étions présent. En raison de perturbations sonores intervenues dans la salle, nous n’avons pas pu conserver le moment ou Louis Mélennec a abordé le traité d’indépendance conclu par Anne de Bretagne, voici donc le lien un lien pour bien comprendre que quoi il s’agit : http://bibliotheque.idbe-bzh.org/docu…

https://www.youtube.com/watch?v=60UmIzwb7o0

Catalogne, trois ans après…

(publié le 1er oct. 2020)

Entretien avec Jaume Bardolet, ex-coordinateur international de l’Assemblée de Catalogne. Dans cette interview, Jaume Bardolet nous explique comment et pourquoi le peuple Catalan vota pour l’indépendance de son pays voici trois ans.

https://www.youtube.com/watch?v=Bescph-3i2I

Entretien avec Jean-Jacques Goasdoué, grand logisticien breton.

(publié le 11 sept. 2020)

Brittany Ferries, S.T.E.F., Saveol, Produit en Bretagne…

https://www.youtube.com/watch?v=DyYCTfd7u90

La Marseillaise, c’est pour les Français

(publié le 30 avril 2020)

Nombreux sont les Bretons se croyant encore Français qui entonnent et reprennent la Marseillaise en pensant qu’il s’agit de leur Hymne national, parce qu’ils ignorent encore l’Histoire de la Bretagne. Cette version en 7 couplets tout comme l’originale, pourra peut être leur permettre d’y réfléchir différemment…

https://www.youtube.com/watch?v=Ynml8KeSTlQ

Un grand livre censuré par l’Etat français: La Bretagne n’a pas dit son dernier mot

(publié le 30 mars 2020)

Marcel Texier est un auteur breton, agrégé d’anglais qui a travaillé aux États-unis, en Angleterre ou encore en Suède, ce qui l’a éveillé à la défense de la langue bretonne, et ce qui lui a permis de comprendre ce que nous avons à apprendre de tous ces pays. Militant engagé, Marcel a été secrétaire général de l’association internationale pour la défense des langues et cultures menacées, membre du conseil consultatif de l’institut international pour le droit des groupes ethniques et le régionalisme, vice président de l’association européenne des linguistes et professeurs de langues, militant de la F.U.E.N. et il est actuellement vice-président de l’O.B.E. après en avoir été son président : l’organisation des Bretons de l’extérieur. En 2004, Marcel a compilé dans un sublime livre, le recueil de différents de ses textes, dans lequel il parle entre autre d’indépendance pour la Bretagne, fait pour lequel il a été censuré par l’État français dans toutes les librairies qui le proposaient à la vente. On en parle aujourd’hui en sa compagnie, bonne écoute à tous !

https://www.youtube.com/watch?v=3yRdPwmw1i0&t=2s

Pontcallec, Montlouis, Lemoyne, du Couëdic: l’assassinat en 1720 de patriotes Bretons

26 mars 2020

À la mort du tyran Louis XIV, qui a été responsable sous son règne du massacre en Bretagne des populations civiles dites des « bonnets rouges », la noblesse bretonne rédige un acte d’union pour tenter de retrouver les libertés bretonnes perdues depuis notre annexion par la France en 1532. Plus de cinq cent nobles bretons le signent, et il est collectivement décidé que tous les nobles bretons qui trahiraient les objectifs politiques exigés par ce document et décideraient de ne pas le signer, perdraient leur titre de noblesse. À cette époque, le roi d’Espagne Philippe V, petit fils de Louis XIV, ne rêve que de revenir en France ou il a vécu toute sa jeunesse, et convoite le trône de France. Dans ce but, il envoie à la Bretagne des troupes militaires qui débarquent sur la presqu’île de Rhuys, près de Vannes. Le royaume de France ayant appris par ses espions la conspiration, envoie des troupes militaires et nomme en Bretagne une chambre de justice française exceptionnelle, hors de sa juridiction, pour juger toute cette affaire. Sept personnes sont condamnées dont trois sont en fuite, pour l’exemple, à être décapitées, le 26 mars 1720 place du bouffay à Nantes, dans notre capitale bretonne. C’est cette affaire, trois siècles après jour pour jour, que nous vous racontons ici dans le détail. Bonne écoute à tous. Dalc’homp soñj !!!

https://www.youtube.com/watch?v=GtB14Ou1TO8

Voies express gratuites et fin de l’exode en Bretagne, à qui le devons-nous?

28 nov. 2016

Mériadec Goüyon Matignon, ancien secrétaire général du M.O.B. (Le mouvement pour l’organisation de la Bretagne) nous raconte en retraçant sa vie, ce que furent les combats ayant depuis la seconde guerre mondiale modifié le sort de notre pays et endigué l’exode de nos populations.

https://www.youtube.com/watch?v=Ie8lSRe3WSQ

Lettre publique lue face au Tribunal de Grande Instance de Brest le 29 octobre 2019

29 oct. 2019

C’est sous une pluie battante que nous nous sommes retrouvés devant le tribunal de grande instance de Brest entre une poignée de militants, pour faire savoir comme nous l’avions dit, avec pacifisme mais sans aucune langue de bois, ce que nous pensons de la façon lamentable et illégale de l’État français au titre du droit international et des droits de l’Homme, d’interdire l’utilisation du n tilde, ñ, lors des enregistrements en mairie du prénom des nouveaux nés. À notre grande surprise, Monsieur le procureur de la république, Jean-Philippe Récappé, est sorti du tribunal et venu interrompre notre discours accompagné de deux vigiles, (séquence coupée à la demande des vigiles, moment ou la caméra change de plan) de façon toutefois respectueuse de nos libertés, lors d’un échange courtois, pour nous demander de ne plus « accuser » Madame Johanny qui pour lui n’a fait qu’obéir à la décision de la cour d’appel de Rennes. Un militant sur place, Bernez, a alors interpellé le procureur Récappé pour lui demander « s’il le prenait pour un con », sachant que la cour d’appel de Rennes avait délibéré en faveur du tilde. Monsieur Récappé nous a répondu que la cour d’appel de Rennes a seulement jugé le cas d’un seul dossier sur le fond, et non la loi sur la forme. Il a ensuite rajouté que les services du procureur de la cour d’appel de Rennes ont ordonné aux différentes juridictions de demander à leurs mairies de refuser le n tilde, ñ, ce qu’à fait Madame Johanny. Monsieur Récappé nous a dit que l’État ne faisait qu’appliquer la loi de la république sur ses territoires, ce à quoi nous avons répondu que nous étions en Bretagne… Monsieur Récappé nous a également dit ne pas être défavorable à titre personnel au n tilde, ñ, mais il a ajouté que chaque service devait suivre « la loi de la république. » Nous lui avons donc posé la question de ce qu’il pensait des lois de la république, illégitimes au titre du droit international, et il a alors « botté en touche » en expliquant qu’on ne changerait pas les choses sur ce trottoir… Bien difficile pour nous de savoir qui est véritablement responsable. Selon la presse, il ne s’agit que d’une demande de Madame Johanny, nous avons donc repris notre discours sans se soucier du « c’est pas nous c’est eux ». Madame Johanny est peut être, qui sait, seulement obéissante, mais elle n’est pas une simple employée administrative en mairie, elle est bien l’une des responsables en poste de l’État parmi tant d’autres, chargée de notre destruction culturelle. En commentaire ci-dessous, le discours lu.

https://www.youtube.com/watch?v=vpnlBGwYUpM

Charité bien ordonnée commence par soi-même: le génocide oublié

Istor / Génocide Britto-Vendéen / 15 fév. 2019

Publication sur NHU, 29/03/2019

Promesse présidentielle respectée!

Le Président Emmanuel Macron vient de faire du 24 Février (1) la journée commémorative du génocide arménien. Le Parlement français avait déjà adopté (2) la loi reconnaissant le génocide arménien en 2001. Pareille décision, attendue par la communauté arménienne de France pour un génocide perpétré entre avril 1915 et juillet 1916, tombe sous le sens. Surtout pour le pays se déclarant être la « Patrie des Droits de l’Homme ». Aussi bien que pour quiconque est habité d’une once d’humanité. Il fallut cependant attendre plus d’un siècle… Cette éternité peut se comprendre. Car le premier intéressé, le régime turc, refuse de reconnaître ses propres méfaits. Mais sa reconnaissance politique à l’international est encore limitée. La disparition de 77% de la population arménienne (près de deux millions d’âmes) fait encore l’objet de débats et de controverses…

Il n’est reconnu aujourd’hui que par une trentaine de Parlements.

Le simple silence relatif aux exactions perpétrées actuellement à l’encontre de la communauté kurde démontre que bien des gants sont pris avec le régime turc. Sa politique agressive envers les Kurdes n’est même pas voilée. Et les sacrifices des Pershmerga face aux fous de Daesh ne semblent pas émouvoir plus que ça…
Tout génocide étant abject doit non seulement être condamné mais aussi commémorer pour que les générations futures n’oublient pas ce dont est capable de faire l’Homme: le pire. Et il en va pour toute page de notre Histoire, aussi sombre soit-elle, à fortiori lorsque nous sommes nous-mêmes responsables de ces horreurs sans nom.

Balayer devant sa porte avant de s’occuper de celle du voisin.

Plus aisé il est de reconnaître le génocide d’un tiers dès lors que l’on en est pas le responsable. S’il est difficile de reconnaître ses propres fautes, il reste malvenu et indécent de demander à autrui d’accepter ce que soi-même on refuse de faire!

Il est un génocide que la France n’a jamais reconnu. Génocide certes plus ancien, ce qui aurait dû faciliter sa reconnaissance. Mais que la France n’est pas prête de reconnaître le génocide britto-vendéen. Perpétré au lendemain de la Révolution française par des Républicains français à l’encontre d’une population dite aussi française. Ainsi Chouans et Vendéens connurent les pires atrocités pendant les guerre de Vendée. Et les exactions des colonnes infernales de Tureau dépassèrent de très loin les déportations turques.

Les nazis n’ont rien inventé … des Français l’ont fait bien avant !

Camps d’extermination.
– Crémations de villageois vifs dans les fours à pain, dans des églises.
– Crucifixion de femmes enceintes éventrées sur les portes d’églises.
– Noyades des galiotes 
(3) (entre Novembre 1783 et Février 1794) à Nantes.
– « Mariages républicains » 
(4) : forme indécente d’exécution consistant à lier nus, par couple (femme avec son fils ou homme avec sa fille, le sexe de l’un dans la bouche de l’autre), couples lestés et jetés vivant dans la Loire.
– Fabrication de pantalons pour les gendarmes en peau d’hommes ou de femmes (une peau humaine est exposée au Musée Dobrée de Nantes).
– Extraction de graisse par carbonisation des villageois pour fabriquer du savon etc. (Furent même procédés des essais de gazage à partir de boules de cuir, par Antoine-François Fourcroy, chimiste-député puis par Joseph-Louis Proust, pharmacien).

Plaque_commémoratrice_de_l'événementPlaque commémorative, Noyades de Nantes (1793-1794)

Toujours aucune reconnaissance officielle du pouvoir central.

Ce n’est que deux siècles plus tard qu’apparurent des propositions de loi relatives à la reconnaissance de ce génocide innommable. Soit en 2007 (loi no3754), en 2012 (no 4441) et 2013 (no 607). Mais aucune de ces propositions furent adoptées. La cause vendéenne ne semble pas émouvoir les « représentants du Peuple »… des méfaits trop anciens?
Plus grave, il en existe encore certains qui s’indignent, tel Alexis CORBIERE, député et ténor de la France Insoumise. Ainsi, dans la proposition de loi n°607 de 2013, il qualifie celle-ci d’ »
un acte indigne de parlementaires français (…) il ne devrait pas avoir sa place dans la bouche de parlementaires républicains » (Communiqué du 18 janvier 2013).
Comment ose t-on parler encore de démocratie dès lors qu’il se trouve des députés pour confisquer la volonté populaire?

Diplomatie internationale.

Et il en va de même pour la diplomatie internationale où des déclarations bien curieuses sont faites pour légitimer des opposants à un dirigeant pourtant élu par le peuple! Tantôt la parole française s’interdit de reconnaître l’indépendance d’une Nation à un Président de Parlement, élu légitimement d’un Parlement (C. Puigdemont pour la Catalogne) et laisse des Ministres finir en prison. Tantôt elle reconnaît pour Président d’un pays un Président de Parlement autoproclamé (Gauido / Vénézuela). L’incohérence diplomatique de Paris en ce domaine se retrouve aussi de l’autre côté des Pyrénées. Alors que Madrid vient d’ouvrir son procès pour les sécessionistes catalans emprisonnés depuis deux ans, elle critique le Vénézuéla pour ses prisonniers politiques…

Nier l’Histoire.

La France ne sortirait que grandie en reconnaissant officiellement le génocide britto-vendéen et en ne taisant pas cette page dans les manuels scolaires d’Histoire. De toute ma scolarité effectuée à Savenay, cité de Loire-Atlantique où fut mis un terme à la guerre de Vendée (23-24 déc. 1793), je peux certifié qu’aucun de nos enseignants n’organisa une « sortie de classe » pour se rendre auprès de la croix commémorative de cette bataille.

12, le 23 (1793) - Bataille de SAVENAYGénocide britto-vendéen – plaque commémorative de la bataille de Savenay (Sud-Bretagne)

Préparer l’avenir de nos enfants n’excuse en rien les impasses historiques et le négationnisme arrangeant de l’État. Parce que l’on ne peut changer ce qui s’est passé hier, et parce qu’hier constitue notre identité, notre patrimoine, il est vain et hautement condamnable d’orienter l’instruction de nos enfants vers un formatage bien utile pour un l’État surtout, à fortiori lorsqu’il s’accompagne d’une acculturation programmée pour mieux asservir et gommer leurs identités.

Obtenir la reconnaissance de ce génocide « oublié ».

Alors, puisque la France ouvre des débats publiques autour du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) pour contenir le mouvement des Gilets Jaunes plus que par la volonté de faire entrer plus de démocratie dans le pays, il paraît opportun d’inscrire parmi les autres doléances la reconnaissance historique du génocide britto-vendéen. Il nous appartient à tous de soutenir cette reconnaissance afin qu’enfin, nous puissions continuer à avancer sans perdre de temps pour réclamer ce qui aurait dû être fait depuis des lustres.

Un État qui s’évertue à étouffer des volontés populaires ne fait que gagner du temps.

Mais il se prive du potentiel que constitue une population fière de ce qu’elle est. De la reconnaissance du génocide britto-vendéen à la réintégration de la Loire-Atlantique dans sa région historique, l’inéluctable s’imposera de lui-même. Il repose sur des vérités historiques et socio-économiques faisant partie intégrante de notre culture. Nul ne peut changer ce qui fut. Négationisme et révisionisme n’ont pas à interférer sur ce qui est du domaine de notre Histoire. Et nul ne peut s’octroyer le droit de privilégier une identité à une autre. Cette ingratitude impérialiste envers le sacrifice de nos aïeux constitue encore aujourd’hui une cicatrice pour bien des Bretons, et toute politique, tout argumentaire consistant à empêcher les Bretons d’être eux-mêmes ne témoigne t-il pas qu’en réalité, les Bretons ne sont pas français ?

génocide-bretagne-vendée-carte

Génocide britto-vendéen – carte des insurrections et des massacres ordonnés par Paris

 

(1) 24 avril 1915: sur ordre du gouvernement ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés à Constantinople. http://m.rfi.fr/europe/20190206-france-24-avril-journee-nationale-commemoration-genocide-armenien? fbclid=IwAR14f9kUKD6gDsd4atfDA76ft73mO_eoDULMtdtqjKfJsyiOS9MhnLxXkwM
(2) Loi de 2001 relative au génocide arménien. En complément, le 23 janvier 2012, le Parlement français adopta la loi n°607 réprimant la contestation de l’existence du génocide arménien. Cette proposition de loi constitutionnelle.
(3) Noyades des galiotes: navires hollandais restés à Nantes par suite du blocus. Plusieurs expéditions (chacune conduisant deux à trois cents victimes au fond de la Loire). L’ultime expédition fut organisée du 29 au 30 janvier 1794 (10-11 pluviôse de l’An II) par Carrier pour vider la prison de l’Entrepôt des cafés.
(4) « Mariages républicains »: les noyades eurent également des conséquences pour la population nantaise, puisque les cadavres polluèrent l’eau du fleuve au point que selon la municipalité « une ordonnance de police doit être prise pour interdire de boire l’eau de la Loire, que les cadavres ont infectée ». Les noyades contribuèrent donc à aggraver l’épidémie de typhus qui commençait à ronger les habitants de la ville

 

 

 

Fête Nationale Bretonne

FÊTE NATIONALE BRETONNE/ 31 JUILLET 2017 / HOMMAGE AU 1ER DUC DE BRETAGNE: ALAN BARBETORTE / ST-AUBIN DU CORMIER

Le Collectif Alan Barbetorte (C.A.B.) , constitué des Associations Torr-Penn-Breizh (T.P.B.) , Assemblée de Bretagne des Bonnets Rouge (A.B.B.R.) , Penn-Kalet et MAB-Koad-Sav-Pell … dans le but commun de mettre en lumière l’ histoire du duc ALAN BARBETORTE , libérateur de la Bretagne le 1er AOÛT 939 … date devenue par la suite le jour de la FÊTE NATIONALE Bretonne … une des plus ancienne Fête Nationale d’ Europe ..!

Nous y serons, reportage à suivre…

Commémoration à St-Aubin du Cormier

COMMÉMORATION BATAILLE ST AUBIN DU CORMIER / DIMANCHE 30 JUILLET

Cette année 2017, la commémoration de la bataille de Saint-Aubin du Cormier aura lieu le dimanche 30 juillet, à 15 h, sur la pelouse du Mémorial aux Bretons, route de Sens de Bretagne en sortie de Saint-Aubin du Cormier.

C’est dans un esprit mémoriel et fraternel que nos trois associations bretonnes, Koun Breizh-Souvenir Breton 845, Identité Bretonne et MAB, Musée Archipel Breton, vous invitent à venir commémorer comme tous les ans, le souvenir de la BATAILLE du 28 JUILLET 1488 de SAINT-AUBIN-DU-CORMIER, et unir nos coeurs pour entretenir la flamme et relever ensemble l’étendard Breton tombé là il y a 529 ans.
Notons la présence cette année de la chanteuse CLARISSE LAVANANT, qui prêtera sa belle voix à cette commémoration.

Nous y serons, reportage à suivre…

Sant-Malou: 4 années d’indépendance

ISTOR / SAINT-MALO / INDÉPENDANCE DE LA RÉPUBLIQUE DE ST-MALO (1590-1594)
La République de Saint-Malo est une brève période de l’histoire de cette ville, pendant laquelle cette cité fut une MicroNation.
L’indépendance a été proclamée vis-à-vis de la couronne de France le 11 MARS 1590 dans une époque de grande prospérité liée aux grandes découvertes et de guerres civiles ayant fortement affaibli le pouvoir central.
Cette indépendance durera jusqu’en 1594.

 

Des momies Celtes en Chine

CHINE / MOMIES CELTES / ANTHROPOLOGIE

A la fin des années 70, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (sur 4 sites funéraires situés entre le Tian Shan et le désert du Taklamakan), des centaines de momies furent découvertes: elles datent de 4.000 à 1.000 ans.

L’origine caucasoïde est certaine, très probablement celtique…

En savoir plus: Le Savoir Perdu des Anciens

Commémoration de la bataille de Ballon

VICTOIRE DE BALLON / POELLGOR GOUEL BALLON / BAIN-SUR-OUST (Il-ha-Gwilen, 35)

La commémoration de la victoire a eu lieu ce dimanche matin à 11h devant la statue de Nominoë, à Bains-sur-Oust (Place Nominoë) à l’ initiative de Poellgor Gouel Ballon, comité regroupant cinq associations qui depuis 25 ans, ouvrent pour la mémoire de Tad ar Vro (le Père de la Nation).

Bataille de Ballon (près de Redon): 22 novembre 845

Alors que les cavaliers bretons étaient bien moins nombreux que les troupes franques de Charles VII le Chauve, agilité et rapidité assurèrent la victoire bretonne. Cette date est importante car constitue le début de l’indépendance bretonne qui perdurera jusqu’en 1532.

Poellgor Gouël Ballon ne se contente pas de commémoration annuelle: voir la page

Poellgor Gouël Ballon sur Facebook

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Un grand projet va bientôt voir le jour, celui de doter le site d’un monument digne de cette bataille (voir vidéo ci-dessous). Bien évidemment, il est coûteux, mais la région administrative Bretagne s’est engagée à verser une subvention, laquelle est bien insuffisante pour commencer les travaux.

vidéo: projet du mémorial

Nous reviendrons très prochainement pour vous en dire plus, et notamment pour proposer aux Bretons désireux de contribuer au budget le modus operandi.

Bonus

Glenmor chante « Kan Bale »

Voir aussi:

Tad ar Vro, celui qui fit naître Breizh!

 

 

 

Notre histoire confisquée

BREIZHBOOK / « BRETAGNE, L’HISTOIRE CONFISQUÉE » / FRÉDÉRIC MORVAN
Sortie le 24 mai
La vérité bretonne.
« Cette enquête rend à la Bretagne et aux Bretons leur identité et leurs racines. Pourquoi ? Parce que les Bretons ne connaissent pas leur histoire. Hormis Du Guesclin, le roi Arthur avec la série Kaamelott et Anne de Bretagne, ce passé reste confisqué. Par qui et pourquoi ?
C’est le sens de cette recherche. Historien et Breton, j’ai voulu comprendre. J’ai puisé dans l’histoire de la Bretagne pour trouver des explications, des réponses, des remèdes. Il m’a fallu cinq ans d’écoute, d’échanges et de réflexion pour saisir ce malaise qui dépasse largement la Bretagne et les Bretons et déborder sur l’histoire de France. Pièce après pièce, j’ai reconstitué le puzzle d’un curieux fonctionnement que l’on cache. En réagissant à l’actualité, souvent dans l’émotion, toujours avec la même volonté d’éclaircir ce passé brumeux, j’ai tenté, lors de cette traversée, sur des mers calmes, agitées et tempétueuses, de faire le point. Et de rétablir la vérité. »

Cherche-midi.com: Bretagne, l’histoire confisquée

Istoerioù Breizh, par Kolaz Granig

L’histoire n’est pas une simple matière scolaire destinée à ennuyer nos enfants, elle constitue une succession  d’évènements donnant explication sur ce qui existe aujourd’hui. Seulement voilà! Dès lors que celle-ci est tronquée, que l’on tait certaines pages, qu’elles soient noires car honteuses ou qu’il soit intéressant de les boycotter pour asseoir une politique arrangeante, ce qui était la vérité d’hier, devient un déni historique sur lequel on construit une société formatrice de bons citoyens ignorant leur passé, oubliant leur identité…

Force est de constater que depuis bien longtemps, l’Education nationale de nos voisins français ne remplit pas pleinement son devoir d’instruction, les enfants de Breizh ignorant la véritable histoire de Bretagne, celui de leurs ancêtres, au point qu’aujourd’hui la majorité d’entre eux ignorent qu’ils sont bretons et regardent de travers quand ce n’est pas de haut, ceux qui essaient de leur dire des vérités. Pas la vérité de bretons indépendantistes, la vérité tout simplement ; même si elle leur est tue, elle est sous leurs yeux, dans des livres de l’histoire de France, dans les archives nationales, dans les musées.

De nombreuses pages de l’histoire de Breizh n’ont pas effacé par les Dakotés, par oubli ou tout simplement parce que Breizh et France partagent des pages communes (la plus connue: Anne de Bretagne, Duchesse de Bretagne mais aussi deux fois Reine de France).

Et puisque notre histoire n’est pas enseignée à nos enfants, certains autodidactes ont décidé de prendre les devants en utilisant tous les supports permettant de raconter notre réelle histoire de Bretagne. Par les livres d’historiens (ex: Louis Mélennec), par les bandes dessinées, par la musique, via le net…. il appartient à tous les conscientisés de produire sinon de partager, toutes les paroles de breizh au plus grand nombre.

Kolaz Granig est un de ces défenseurs de Breizh qui participent activement à ce que nos enfants aient accès à à leur histoire, en vulgarisant de courtes vidéos sur YouTube. Vous trouverez donc ci-dessous, les liens vous donnant accès à certaines pages de votre histoire.

(Cet article sera réactualisé autant que faire se peut.)

Tugarez vras dit Kolaz!

-56 av. J-C – Les Vénètes contre César

40 – Boudicca, La Reine Guerrière

856, fév. – Salomon l’apogée du Royaume Breton, Partie I

867 – Salomon l’apogée du Royaume Breton, Partie II

874, 28 juin – La guerre de succession du Royaume Breton

1187 – Arthur Ier le Duc assassiné

1184 – Aliénor De Bretagne

1393 – 1458, 26 déc. – Arthur III, Du connétable de France au duc de Bretagne

1673 – Duguay Trouin Corsaire Malouin

1751 – Armand de la Rouërie I, héros de la guerre d’indépendance Américaine

1784 – Armand de la Rouërie II, contre-révolutionnaire Breton

1870, 2 sept. – 1871 – Le Camp de Conlie, des Bretons sacrifiés

L’importance de l’histoire dans la reconstruction des Nations

LES BONS MOTS DU BON DOCTEUR MELENNEC

 » L’importance de l’histoire dans la reconstruction  des Nations. (Extraits de LA THEORIE DES NATIONS, par Louis Mélennec; cours élémentaire de sciences politiques, à l’intention de ceux qui ne savent pas).  » Il ne suffit pas d’avoir vécu ensemble une histoire commune, il faut que cette histoire commune ait été très étalée dans le temps long. Pour que le sentiment national se forme, murisse, se renforce, des siècles sont nécessaires. Certains empires ont vécu plus de mille ans. Même s’il n’existe peu de textes théoriques sur ce qu’a été dans ces empires le sentiment national, on peut-être assuré qu’il a existé néanmoins, avec une force toute particulière.

Toute nation qui perd totalement la mémoire de son passé, cesse d’exister en tant que telle. Tout peuple privé de son sentiment d’appartenance national par le pays qui l’occupe ou qui l’a occupé, parce qu’il l’a effacé, ou en fait un objet de mépris pour les populations, disparait en tant que nation. Tout pays qui a adopté l’histoire de celui qui l’a envahi, en oubliant la sienne, est « acculturé », et cesse de la même manière d’exister en tant qu’entité nationale.

Quiconque veut sauver le patrimoine national qui est le sien, doit commencer par se familiariser avec son histoire. Celle-ci doit être enseignée et transmise pour que renaisse le sentiment national, s’il a disparu ou s’il s’est fortement atténué. La restauration de la langue nationale – ou des langues nationales – est un moteur puissant de ré-installation de la personnalité nationale, mais ne vient jamais que bien après l’Histoire, qui est le fondement même de la maison, qui, sans cela n’existe même pas. Les pays colonisateurs le savent bien, qui interdisent aux nations conquises de cultiver et d’enseigner leur histoire. Dans les cas les plus dramatiques, non seulement l’histoire de la nation conquise est interdite, mais même est purement et simplement remplacée par celle du colonisateur. Ce crime, comme on le sait, a été commis en Bretagne par le pays auto-proclamé des droits de l’homme, en même temps que la langue a été persécutée et éradiquée, dans le but certain et avéré de priver les Bretons de leur identité. La France est tellement consciente de l’enjeu, qu’elle continue, sous des prétextes multiples, à s’opposer à l’enseignement de notre histoire dans nos écoles, et à poursuivre sa volonté d’éradiquer – par extinction calculée – de notre langue bimillénaire.

Mais les temps changent en notre faveur. Si le combat de la langue est perdu, en revanche, le combat de l’histoire est en train d’être gagné. Mes très longues recherches sur l’histoire de la Bretagne procèdent – très consciemment -, des ces considérations : réensemencer le pays en lui donnant accès à ses racines, non sur le fondement d’une histoire trafiquée, mais sur des recherches très poussées dans les archives, surtout sur une nouvelle lecture des faits, débarrassés des falsifications et des interprétations fausses imposées par la puissance coloniale, avec la complicité de l’université et des « élus », par le contrôle strict des carrières et des rémunérations allouées à ceux qui acceptent de collaborer ou de se taire. Si j’ai insisté à ce point sur les abominations commises par notre voisin de l’Est, en particulier en détaillant les étapes de la colonisation, les massacres et les crimes contre l’humanité perpétrés en Bretagne par la France, ce n’est pas pour le plaisir d’évoquer ces horreurs, qui me révulsent, c’est parce que, de les avoir lus et relus, de savoir que ce pays a commis des actes plus cruels que les nazis, aussi invraisemblables que ceux de Daech, provoque un sentiment irrépressible de dégoût, fortement augmenté par le fait que le colonisateur ne les a jamais reconnus, qu’il ne s’est jamais excusé, et qu’il continue dans ses actes malfaisants, notamment par ses mensonges sur une grande échelle, avec la complicité silencieuse de ceux qu’on dénomme pompeusement « les élus », qui continuent à se taire.

Plus longue est l’histoire vécue en commun, plus puissant est le sentiment national. Les Bretons sont identifiés, avec une certitude absolue, avant le Christ. Ils ont au minimum deux mille ans d’histoire commune, certainement davantage puisque, décrits et identifiés par Jules César dans la Guerre des Gaules, ils ne sont pas nés ex-nihilo à l’époque où cet ouvrage a été écrit, mais se sont constitués en peuple au moins plusieurs siècles auparavant. Peu de peuples dans le monde, sans doute, peuvent revendiquer une histoire aussi longue. Ce qui explique la force singulière du sentiment d’appartenance des Bretons, et l’abomination du crime de la France, de persévérer à vouloir tuer ce peuple, infiniment plus ancien que lui. Plus grave encore est le crime des collabos : car si la France joue son propre jeu, assez naturel dans l’histoire des peuples, les collabos ne jouent que le jeu de leur nombril. La population en est aujourd’hui consciente, elle les méprise. »

Louis Mélennec, docteur en droit.