L’Etat, non-essentiel (De l’incompétence et de la volonté française à nous protéger)

Considérant la gestion de crise sanitaire par le gouvernement français ; Considérant ses choix de confinement pour endiguer la propagation de la pandémie ; Considérant l’incohérence patente à ne tester qu’une partie de la population sans garantir l’isolement des personnes déclarées positives au virus ; Considérant sa politique de vaccination contre le virus cov-sars-19 ; Considérant les prérogatives des Maires quant à la protection de leurs administrés ;

Dès lors qu’un danger sanitaire lié à un virus transmissible guette toute la population, la première des urgences consiste à procéder à l’isolement des personnes infectées et d’en assurer le contrôle de leur confinement ;

De la nécessité à isoler les personnes porteuses de virus ou infectées, il ne peut y avoir de confinement efficace si le confinement des personnes malades ou porteuses ne garantie pas un réel isolement du reste de la population ;

Du confinement général, il ne peut y avoir de résultats probants si les porteurs de virus restent libres dans leur déplacement ;

De ces couvre-feux imposés qui ont pour effet de concentrer la population active en des lieux de ravitaillement à un moment où l’objectif est d’éviter que des regroupements se fassent, nous nous interrogeons ;

  • Dès lors que sont identifiés et placées en réel confinement les personnes malades ou porteuses, il est vital d’enquêter sur tous les éventuels cas dits « contact » dans les cinq jours qui précèdent la détection au virus afin que ceux-ci soient avertis et testés à leur tour ;
  • Dès lors qu’est identifiée une population fragile, en l’espèce, les personnes les plus âgées et possédant des comorbidités, alors celles-ci doivent être prioritaires quant à la prévention et les soins prodigués ;
  • Dès lors que vivent déjà dans des établissements spécialisés des personnes fragiles, la première des préventions étant remplie avec leur isolement dans des établissements (de type Ehpad) ;
  • Dès lors que l’Etat dispose de vaccins, à défaut de pouvoir procéder en temps réel à la vaccination de toute la population et donc d’être dans l’obligation de choisir ceux qui sont prioritaires, celui-ci serait bien inspiré de vacciner en premier chef, l’ensemble des personnes dites fragiles qui ne sont pas placées en Ehpad ;

Considérant comme prioritaires pour la vaccination toutes personnes appartenant au milieu médical, hospitalier comme libéral  ET toutes personnes atteintes de comorbidité(s) encourant des complications respiratoires si elles sont infectées par un virus de type Covid ;

Des tergiversations gouvernementales constituant du temps perdu pendant que des vies auraient pu être sauvées ;

De ces dépenses inutiles que constituent les tests non-suivis de confinement contrôlé ou encore la centaine de pages dactylographiées adressées aux Ehpad et centres hospitaliers indiquant à des érudits le modus operandi pour faire une piqûre ;

De cette logistique qui n’est pas à la hauteur de l’urgence sanitaire du moment, un comble pour le pays de Pasteur, logistique dont le Premier Ministre français rappela le 15 décembre dernier que l’Etat en assurait l’organisation et qu’il se tenait prêt à couvrir les vaccinations nécessaires dans les 24 heures,

De ce gouvernement qui se permet de décréter que certaines activités sont non-essentielles pour la France et de déconsidérer la culture, nous affirmons que la population aurait été bien mieux protégée s’il n’y avait pas eu de gouvernement ; sans nul doute, que les Maires de nos communes auraient pris en charge les mesures nécessaires dès le départ… Encore un échec de la politique jacobine qui nous amène au constat suivant : en matière de protection civile, le gouvernement français démontre qu’il n’est pas essentiel à notre population, il constituerait même une entrave à notre sécurité sanitaire.

De nos vies qui dépendent des actes et du bon vouloir des dirigeants français, élus ou haut-fonctionnaires d’Etat, il n’est pas acceptable que les décisions soient conditionnées par un principe de précaution amalgamé avec un désengagement des responsabilités des décisionnaires ;

Nul n’étant pas mieux servi que par soi-même, la logique induit que meilleure est la réactivité et plus adéquates sont les mesures prises dès lors que les décisions émanent d’une autorité locale..

Par conséquent, nous Invitons: 

Tous les Maires de Bretagne à user de leurs prérogatives de Maire et de leurs devoirs relatifs à la protection de leurs administrés pour procéder par Arrêté à l’ouverture d’unités de vaccination, depuis un centre médical ou d’une officine pharmaceutique;

Tous les Maires de Bretagne à procéder, sans attendre et en toute indépendance les uns des autres, ou par regroupements en temps quasi réel, aux commandes de doses vaccinales nécessaires à l’intégralité de sa population, et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour prioriser la vaccination du personnel soignant et des personnes fragiles non-placées dans les maisons de retraite;

Tous les Maires de Bretagne et élus bretons à permettre l’ouverture des C.H.R et des centres culturels dès lors qu’ils sont en mesure d’appliquer les mesures de sécurité sanitaire élémentaires ;

  • De cet Exécutif qui peine à nous expliquer pourquoi il est cohérent d’aller dans un supermarché sans jauge réelle de fréquentation pendant qu’il est interdit d’accepter l’ouverture de lieux culturels même avec une jauge drastique ;
  • De cet Exécutif qui continue d’interdire l’ouverture des C.H.R alors que les restaurants d’entreprises sont ouverts, et qui n’avoue pas aux français que les aides accordées pour leur fermeture constituent une charge qu’il leur faudra malgré tout rembourser ;
  • De cet Exécutif s’empêtrant dans un système technocratique sclérosant, aux nombreux services ministériels1 diluant les responsabilités et ralentissant l’application des décisions, quand elles sont prises, rappelons que ce temps perdu est de l’argent du contribuable qui n’aura pas permis de sauver des vies ;
  • De cet Exécutif qui prend conseils auprès des Directeurs des ARS mais aussi d’agences de conseils externes (dont l’américain McKinsey), en dit long sur la capacité de la France à être réactive ; asseoir sa campagne de vaccination en fonction de conseils étrangers nous interroge, surtout que chaque hiver, la France a déjà prouvé qu’elle était en capacité de vacciner massivement (vaccins anti-grippaux) ;

De cet Exécutif qui nous ridiculise auprès de la scène internationale quant à la gestion de crise sanitaire, il est temps que tous, qui aimons notre pays la Bretagne, notre culture et notre identité, prenions notre destin en main et exigions, au nom de la démocratie, le retour en notre pays, de la prise des décisions pour TOUS les domaines qui nous concernent.

Notre Salut ne peut dépendre plus longtemps d’un Exécutif entouré d’une kyriade de fonctionnaires et d’autorités que le Peuple n’a pas élu et qui vivent des fruits de notre labeur.

De la Souveraineté de la France qui s’étiole à mesure que Paris érode celle de ses Peuples,

Pour la Démocratie et Pour nos enfants, Breton, prend conscience que l’Etat n’est pas essentiel pour nous !

________________________________________

1Services Ministériels de la Santé : s’ajoutent aux Haut Conseil de la Santé, Haute Autorité de Santé, et à l’Agence européenne du médicament :

1- DGS (Direction Générale de la Santé) ; DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins) ; DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale) ; DSS (Direction de la Sécurité Sociale) ; CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés).

2- Conseil scientifique (Prés. M. Delfraissy) ; Comité Analyse Recherche et Expertise (Prés. D CARE : Mme Barré Sinoussi) ; Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (Prés. M. Fisher) ; Comité scientifiauqe sur les vaccins (Prés. Mme Kleny) ; Task Force Vaccins (Pilote : M. Viossat)

3- Quatre Agences Conseil en matière sanitaire: ACCENTURE; CITWELL, McKINSEY et JLL

Bloavezh Mat 2021 !

RÉF. : CMQ n°2021.01-01, « Bloavezh Mad ! »

Ur BLOAVEZH MAT D’AN HOLL AR VRETONED ! Ur bloavezh mat a souetan deoc’h. Ur bloavezh 2021 disoursi ha leun a raktresoù brav ! Yec’hed ha prosperite, Joa ha karantez, Startijenn bemdez, Hag ar baradoz e fin ar vuhez…

Ambasad Vreizh vous souhaite une bonne Année 2021 !

2021 n’aura pas de mal à être meilleure que 2020, l’An foiré à plus d’un titre ; tout du moins l’espère t-on… La Terre continue de tourner, qu’il y ait une pandémie ou pas ; alors avançons ! Bien que n’étant pas encore derrière nous, nous devrions nous relever rapidement de cette crise sanitaire qui est incomparable avec les crises économiques que nous avons connu jusqu’ici: les moteurs de productions sont toujours là, même si certains subissent encore de plein fouet le ralentissement général de l’économie mondiale, à commencer par les acteurs dépendant du tourisme.

Une cause internationale, des décisions locales diverses

Bien que mondiale, cette crise sanitaire nous aura permi de constater que bien différentes furent les mesures prises par les pays, qu’ils soient occidentaux ou non, qu’ils soient différemment préparés..

Bienvenue en Absurdie !

Nombre de mesures auront été incomprises :

  • De l’interdiction de l’usage de la Chloroquine qui divisa la communauté scientifique mais à l’usage autorisé hors de France;
  • Du choix de protéger les personnes vulnérables (personnes très âgées et personnes ayant des co-morbidités) en confinant toute la population et non en procédant à un confinement ciblé (personnes vulnérables et personnes porteuses);
  • De cette décision aberrante de classer comme « non-essentielles » des entreprises alors qu’elles sont vitales pour ceux qui les gèrent ;
  • De ces décisions nées de l’absurde : ne pas effectuer de contrôles des passagers débarquant aux aéroports / interdire l’accès aux plages ou aux espaces naturels et laisser les transports en commun bondés / repousser l’ouverture des CHR exceptée pour les restaurants d’entreprises ; par ailleurs, en Principauté de Monégasque, laquelle ne ferme pas ses frontières, libres furent les français à s’y rendre pour profiter des services rendus par des commerces jugés non-essentiels en France;
  • De l’erreur qui consiste à considérer le territoire dans une unité républicaine lorsqu’un cloisonnement régional voire local aurait été plus cohérent ;
  • Du refus d’accorder aux concernés la liberté de décider ou de choisir : si dans leurs prérogatives, les Maires ont pour devoir de protéger leurs administrés, leur autorité est conditionnée au bon vouloir de l’Etat ; les seuls arrêtés concernèrent les accès aux plages…

Ne perdons pas de temps !

L’arrivée des vaccins laisse entrevoir le bout du tunnel ; alors avançons ! Débarrassons-nous de cette « Annus horribilis » sans pour autant en oublier les leçons à tirer pour l’avenir :

  • De la nécessité de prévoir : gouverner n’est-il pas aussi prévoir ?
  • De ne pas imposer d’impératifs économiques à des domaines vitaux pour la Souveraineté  d’un pays : un hôpital ne doit pas trouver sa raison d’être dans les bénéfices financiers à tirer, au même titre que le domaine de l’éducation ; en tenir compte est une chose, se mettre dans l’incapacité à pouvoir assurer la sécurité sanitaire de ses concitoyens en est une autre ;
  • De la nécessité de communiquer vraiment : l’acceptation de contraintes est d’autant plus grande que des explications les accompagnent ;
  • De la nécessité d’avoir le Peuple derrière soi : cacher les vérités ou les erreurs (« le masque est inutile » pour cacher un défaut de stock stratégique, « la pandémie n’arrivera pas jusqu’à nous, la Chine ayant confiné Huhan » etc.) ; qui a pu oublier ce nuage radioactif qui ne put franchir les Alpes ? Ne pas dire que l’on ne sais pas, dépasse l’incompétence – laquelle peut être excusable par le peuple qui les a choisi pour gouverner – car le mensonge restera impardonnable et appelle à des réparations. Dans l’attente, la défiance politique grandit…
  • De soigner sa communication pour éviter des conséquences plus graves : annoncer un confinement général du pays pour éviter la propagation d’une pandémie, sans se donner les moyens matériels et humains pour contre-carrer tout exode ;
  • De la paralysie de l’économie d’un pays, ralentissant certainement la pandémie, aux lourdes conséquences induites au moment où l’Etat prend à sa charge les chômages partiels ; un coût qu’il faudra payer ;

Qu’espérer pour 2021?

Le retour de la vraie Démocratie serait un bon résumé !

  • Que tous soyons en mesure de pouvoir prendre soin de nous, de nos proches, sans dépendre des autres ;
  • Que tous puissions faire preuve de plus d’humanisme et démontrer que les solidarités publiques ont toute leur place dans un monde moderne, capable de protéger les siens pour pouvoir accueillir les plus malchanceux ;
  • Que tous prenions conscience de la part individuelle que nous devons prendre car notre futur est commun, notre responsabilité est commune, quelques soient les circonstances, qu’il s’agisse en période de pandémie ou à un moment où la Terre, notre mère nourricière, crie son épuisement ;
  • Que toutes ces initiatives locales qui s’inscrivent dans les circuits courts et le respect de notre environnement, puissent contaminés tous les courants politiques afin que ceux-ci puissent faire prévaloir les droits de tous en se libérant des jougs lobbyistes et en cessant de remettre en cause dès que se pointe une crise, des décisions antérieures (exemple : usage des néocotinoïdes) prises pour sauvegarder notre planète et notre avenir ;
  • Que le Brexit soit l’occasion pour la Bretagne d’entreprendre un développement plus intensif des relations avec nos sœurs Celtes, lesquelles sont libérées d’obligations européennes aussi normatives que castratrices ; de ces relations plus riches entre Nations qui partagent des cultures communes, ne peut que naître bien des bénéfices d’un bord à l’autre de la Manche ;

Enfin, puisse les Bretons passer outre tous leurs différends pour en faire une fédération des forces intérieures aux objectifs communs, à commencer par l’Union. D’ailleurs, depuis quatre ans, il existe une force dépassant les partis politiques et autres clivages, un levier démocratique préparant notre avenir : le Parlement général de Bretagne. Cette Institution démocratique attend que chaque chaque Breton puisse se l’approprier et y apporter sa pierre…

Bloavezh Mat deoc’h !

nb: à l’attention de nos Ambassadeurs de par le monde Trugarez vras! Merci pour votre contribution au rayonnement de la Bretagne et pour la défense de ses intérêts. Nous avons pleinement conscience que votre tâche n’est pas aisée: représenter une Nation dont les droits sont bafoués par un Etat membre du bureau de sécurité à l’ONU, une Nation dont la population se francicise peu à peu, allant jusqu’à ignorer sa propre histoire, son identité, ses langues. De votre investissement auprès des populations comme auprès des autorités locales de votre pays de résidence, gageons que notre Bretagne en récoltera les fruits. Dans l’attente, la Droit international parle pour les droits de notre Peuple et de notre Nation, alors continuons notre travail d’influence, et un jour certain viendra où nous retrouverons un droit d’écoute proportionnellement à nos droits de peuple autochtones.

« Servir Breizh sans s’en Servir »

Les ordonnances du Docteur Macron

Communiqué du Parlement de Bretagne n° 2020.04-04 du 24 avril 2020

 

La période difficile que nous traversons a conduit l’Exécutif français à prendre des mesures visant à lutter contre l’épidémie de Covid-19. Ainsi, l’application de la loi d’urgence l’autorise à procéder par ordonnances; depuis le confinement général décidé le 17 mars dernier, les premières ordonnances tombent, toutes les mesures sont prises pour la sécurité de tous, les premières ordonnances paraissent au Journal Officiel français le 26 mars 2020.
Mais la situation actuelle suffit-elle pour légitimer des décisions prises au nom de la sécurité sanitaire?
La sécurité sanitaire seulement?
Le contenu de certaines ordonnances est discutable, mais il serait déplacé de critiquer un Exécutif pour avoir pris des décisions dans l’urgence, fussent-elles inadéquates, certaines ayant déjà tardé à être décidées. Nonobstant, il est légitime de s’inquiéter sur leur lien direct avec une situation de crise pandémique, exemple: en quoi la remise en question de certains acquis sociaux (Cf. Ordonnance n°2020-323 du 25 mars, Texte n°52 du JORF(1) permettra t’elle de contenir la propagation du virus?
Bien plus grave est cette ordonnance qui légitime une atteinte à nos libertés en constituant une réelle boîte de Pandore pour nous tous, le texte n°45 du JORF(2) : pour notre sécurité, l’Etat met en place quatre procédures administratives aménageant les installations de communications électroniques!?

Nous parlementaires Bretons, réunis ce jour,

Dénonçons,
L’atteinte profonde à notre sécurité sanitaire que constitue la mise en place de ces antennes mini-relais (dont la fonction sera bien loin de relayer du breton) dans notre environnement, leur nombre sera nécessairement décuplé (en comparaison des actuels relais implantés pour la 3G et la 4G) au nom de la couverture de notre territoire au réseau 5G (exemple d’application: les véhicules sans chauffeur), dont l’utilité est très discutable pour la population.
Qui voudrait nous faire croire que l’octroi de cette liberté résulte, comme pour les autres
ordonnances, d’une concertation avec le Comité regroupant des épidémiologistes, virologues et médecins?
Que Paris décide d’oublier le contrôle exercé jusqu’alors par son Agence nationale des fréquences est une chose; décider d’oublier tout principe de précaution quant au respect des valeurs limites d’exposition des citoyens aux champs électromagnétiques en est une autre: nous sommes les premiers concernés et il en va de notre santé!

Nous considérons
Qu’outre le danger de promiscuité de ces antennes pour notre santé, la fonction de ces antennes relais contribuera à relayer tout sauf du breton, et pire, qu’elles permettrons d’identifier et de localiser encore mieux ceux qui ne font pas consensus avec le pouvoir central, Cette ordonnance constitue à la fois, une atteinte à notre intégrité physique et une atteinte à l’expression de la démocratie.

Par ailleurs, dénonçons

La mise en danger de notre population que constitue les priorités dans le traitement des dangers sanitaires inhérents à une épidémie, priorités obéissant notamment à des logiques économiques.
S’il est patent que faute de n’avoir pu prévoir cette épidémie, les gouvernements français successifs ont démontré que l’économie primait sur la raison sanitaire depuis bien longtemps. Il est attesté que le système de santé français était déjà défaillant!
Dans ce contexte économique ambiant, il nous paraît inexcusable que l’actuel exécutif français ait ignoré les propres dispositions préalables inscrites dans sa propre loi en matière de Prévention sanitaire, à commencer par cette obligation qu’il a chaque année de veiller au stock de réserve de produits dédiés au risque d’épidémie (masques, combinaisons, gants, produits hydroalcooliques, tests et vaccins).

La raison d’être d’un hôpital (ou d’un centre de soins) est de soigner la population
et non de répondre à la seule logique de rentabilité!

Accusons
L’Etat français d’irresponsabilité et d’incompétence du traitement de l’épidémie.
Ni l’expérience, ni les plans de Prévention qu’il a institués, pas plus que cet avantage qu’aurait pu constituer l’observation d’une épidémie née loin de ses frontières, n’auront pu contribuer à cette lutte nécessaire face à cette épreuve collective que nous traversons.
Exceptée la création d’un comité de scientifiques experts auprès duquel l’Etat a pris conseil avant de prendre décision – Comité peinant à statuer sur les propriétés d’un virus car inédit – ont été oubliées des données, des informations, certes récentes; la gestion de crise de cette épidémie dans les pays tiers aurait pu nous servir et être transposée.

Et dénonçons avec force et vigueur,
Ce coup mortel asséné à la Démocratie que constitue cette nouvelle spoliation de nos libertés individuelles au profit d’une liberté donnée à des opérateurs de télécommunications.

A cette liberté accordée à des acteurs économiques est associée la négation d’élus du Peuple, puisque ces opérateurs ne seront nullement tenus de prévenir les Maires de communes, ou de les informer du nombre et du lieu de pose de ces antennes-relais qui viendront se confondre dans les paysages urbains et ruraux.
Dans cette République Française, si la protection de leurs administrés est l’une des prérogatives des Maires, ce texte n°45 atteste que le devoir du Maire est assujetti au bon vouloir de Paris. Pourraient en témoigner Daniel Cueff, Maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) ayant produit le premier arrêté interdisant l’usage de glyphosates sur sa commune et les autres Maires qui le suivirent. Cette République-là galvaude le sens même de la démocratie!

Nous, parlementaires bretons élus démocratiquement,

Rappelons au Peuple breton

Que s’il s’est opposé avec virulence et raisons à l’implantation de centrales nucléaires (dès 1974) – un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître – avec la réussite que l’on connaît, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas à l’abri de radiations en cas d’ un éventuel accident nucléaire qui naîtrait hors de son territoire. En l’espèce: doit-il encore accorder sa confiance à Paris en matière de protection nucléaire? Le Peuple breton a t’il l’assurance de pouvoir disposer de capsules d’iode en nombre suffisant?

Que nombre de mesures exceptionnelles prises au nom de l’urgence peuvent passer dans le droit courant. Souvenez-vous de celles prises sous la Présidence de François Hollande(3) (2015 et 2016) au nom de la lutte anti-terrorisme: certaines sont restées en vigueur!

L’intelligence artificielle et le numérique, s’ils résolvent bien des problèmes vont aussi en créer d’autres. De la création de la dynamite à la découverte de la réactivité, seules l’éthique et la sagesse peuvent en limiter des risques aux dommages irréparables. Quelles sont les limites de l’usage qui sera fait demain de ces dispositions dites temporaires, et qui les contrôlera?

L’accumulation de pouvoir entre les mains d’un très petit nombre est un danger pour nous tous! Le financement des recherches, le développement proviennent tous de personnes bien identifiées, personnes très proches de décideurs politiques. Or, et ce n’est pas de la sciences fiction, les technologies actuelles permettent d’introduire dans les vaccins un dispositif de puçage. Ces nanotatouages qui seront dits indispensables pour notre santé mais aussi pour nos déplacements. A chaque instant, un gouvernement saura ce que nous faisons….

Que dans notre projet constitutionnel dessiné pour la Bretagne de demain, la démocratie bretonne se traduit par la participation à tous les niveaux du peuple breton,

Que dans l’organisation territoriale que nous escomptons, repose sur la traduction des particularités spécifiques propres à chaque partie du territoire breton, les intérêts de chacun pouvant être portés et défendus grâce aux gwladioù et aux kevrennoù. Une Bretagne autonome fonctionnant sur un principe fédérale aurait permis, notamment, de prendre des décisions immédiates, et à l’échelle locale, et aurait constitué une réactivité bien plus sécurisante pour contenir la propagation d’un virus d’une part, et pour assurer une protection sanitaire, d’autre part.

Et avertissons

Des mensonges d’Etat pour masquer des manquements, des tergiversations dans le décisionnel et des mesures prises dès à présent en prévision d’une reconstruction de l’économie française. La vigilance ne suffit plus, l’heure est à l’opposition ferme!

« Il y aura un avant et un après Covid-19 » ont déjà laissé entendre des personnalités politiques. Histoire de faire accepter plus facilement l’ensemble des mesures qui perdureront après le « déconfinement » de la France, quitte à s’en prendre durant un temps durable à nos libertés, nous estimons insincères ces déclarations émanant de personnes issues de la mondialisation néolibérale.

« Vous êtes les acteur de votre propre sécurité! »
Cette petite voie que tous entendons, dans les médias ou dans les transports en commun est si vraie qu’il est plus que temps de prendre à notre compte bien des décisions, tel est notre destin si vivre libre reste l’un de vos souhaits!

En conséquence, nous estimons

Que seuls les intérêts d’une population peuvent être réellement défendus s’ils sont portés et contrôlés par le Peuple lui-même,

Que pour garantir les intérêts collectifs d’un Peuple, tout Etat ne peut hypothéquer sa Souveraineté en se plaçant dans une situation de dépendance économique, a fortiori en matière de biens nécessaires à sa protection sanitaire,

Et déclarons

Qu’en toutes circonstances, l’Humain doit être le primat sur l’ordre économique, au même titre que l’Humain se doit d’intégrer les nécessités de l’environnement dans chacune de ses décisions.

Rappelons à l’Etat français

Que toute décision prise par Paris va à l’encontre du Droit international, puisque spoliant les droits de la Nation bretonne et de son Peuple, droits portés par le seul et unique traité faisant force de loi entre la Bretagne et la France: le Traité de janvier 1488.

Et l’invitons

A se mettre en conformité avec les plans de Prévention et de Protection qu’il a lui-même institué; la question est d’autant plus vitale qu’en matière de pollution de l’air, il s’avère que les dispositions nécessaires sont très loin des dotations actuelles, pour exemple, le confinement des enfants dans les établissements scolaires: si le plan de prévention prévoît autant de couvertures chauffantes et de masques que d’enfants, combien d’établissements n’ont pour dotation qu’une seule couverture?

A se dégager des responsabilités qu’il s’avère incapable d’assumer, en laissant notre pays la Bretagne prendre les mesures qui lui siéront, pour le seul intérêt de notre population,
Qu’il serait bien inspiré en créant un Ministère de la Démocratie, si sa volonté est réellement de donner le pouvoir au Peuple, pour et par le Peuple.

Unanet Evit Beizh

z - ARR

 

Version en brezhoneg sur ABP:

Kemennadenn n° 2020.04-04 an 24 Ebrel 2020

——————————————————————–

(1) Ordonnance n° 2020-323 du 25 mars 2020, TEXTE n°52 du JORF, portant mesures d’urgence en matière de congés payés,
de durée du travail et de jours de repos
NOR: MTRT2008162R
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/3/25/MTRT2008162R/jo/texte

(2) Ordonnance n° 2020-320 du 25 mars 2020, TEXTE n°45 du JORF, relative à l’adaptation des délais et des procédures
applicables à l’implantation ou la modification d’une installation de communications électroniques afin d’assurer le
fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques
NOR: ECOX2008260R
ELI:https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/3/25/ECOX2008260R/jo/texte

(3) loi Renseignement de 2015 et la loi antiterrorisme de 2016

 

Pour Que Vivent Nos Langues!

Communiqué n°2020.02-01

Combien de temps et combien de textes faudra t’il attendre pour que les langues régionales de France puissent disposer de réelles traductions de cette « volonté » française de sauvegarder son patrimoine linguistique?

Pour que vivent nos langues

Le 5 février dernier, un nouveau texte(1) déposé par 19 députés, « Proposition de loi n° 2548 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion » et porté par Paul Molac, opiniâtre député breton du Morbihan, passait devant la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Des neuf articles initiaux, six furent supprimés; vidée de sa substance en commission, c’est seulement trois articles que devra donc défendre notre député jeudi 13 février devant l’Assemblée nationale: deux articles sur le patrimoine et un sur la signalétique bilingue, c’est tout ce qui reste de la proposition initiale. Exit tous les articles relatifs à l’enseignement qui proposaient de généraliser sur certain s territoires la proposition d’enseignement de la langue régionale, de sécuriser les expériences d’immersion dans l’enseignement public et de financer les écoles associatives.

De cette « Volonté » d’inscrire en 2008 (par la LOI constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet… – art. 40)   « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » dans la Constitution française (Article 75-1) aux guillemets qui s’imposent en raison de cette insuffisance patente à vouloir défendre un patrimoine en réel danger, la mentalité jacobine reste de mise.

« l’unité n’est pas l’uniformité »

Fidèle à son rang de pays le plus centralisé d’Europe (avec la Turquie), la mentalité des dirigeants français et de la majorité des élus siégeant à Paris, campent sur cette « Unicité de la République » et sur l’unique langue officielle qu’est le français. Donner plus de place aux langues régionales reviendrait à mettre en danger la langue française et affaiblirait la culture française. Les plus fervents opposants agitent le spectre de velléités indépendantistes… Ce qui ne pose aucun problème chez nos voisins européens, considérant que la diversité est une richesse, l’esprit jacobin préfère confondre Unité et Uniformité…

Sans vouloir rappeler à ces esprits obtus l’antériorité des langues régionales autochtones à la langue française, et que leur déclin est le pur produit de la politique française infligée depuis des siècles, au nom de l’unité, les dirigeants français ont préféré asseoir autoritairement une langue à tout le territoire hexagonal au détriment de cette richesse linguistiques et culturelles dont la France aurait pu tirer tous bénéfices. De nos langues maternelles qui constituent notre identité comme du territoire où nous vivons, nous cultivons un art de vivre obligatoirement différent de celui qui vit à Paris. Vivre ce que l’on est un droit, il est défendu par le Droit international, ce dernier prévalant sur le Droit national. Or, tout pays signataire de traités contraignants  accepte en les ratifiant, de les respecter, y compris lorsqu’on s’appelle France(2)!

En matière de Langues, celles-ci constituent un droit porté par la « Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques »  , à bon entendeur…

Question de démocratie…

Nonobstant, en vient la question de la démocratie: nous sommes depuis très longtemps bien loin de cette voix du Peuple qui vient imposer des textes à Paris. Ses élus, députés et Sénateurs ont beau provenir des quatre coins de l’Hexagone – on n’oubliera pas les « parachutages » de personnalités politiques qui seront plus enclin à voter selon les directives de leur parti plutôt qu’au bénéfice de leur circonscription – tous les textes servant les intérêts régionaux sont systématiquement recalés, voire dénaturés.

Malgré les intérêts communs, nous sommes en droit de nous interroger sur un bon nombre de parlementaires quant à leur propension à défendre les intérêts des administrés de leur circonscription: seuls 52 élus, issus de 7 groupes politiques avaient signé l’appel(3) lancé par le collectif Pour Que Vivent Nos Langues au rassemblement auquel nous avons participé le 30 novembre dernier à Paris. 

Il suffit d’entendre un député arguer qu’il n’a pas signé un texte relatif à nos droits pour la simple et bonne raison qu’une partie lui déplaît, ou pire, parce qu’il est contraire aux directives partisanes ou parce qu’il y est personnellement opposé! Tout représentant du Peuple qui se respecte ne devrait-il pas se soumettre à la seule volonté de ces électeurs?

Nous invitons chacun à alerter d’ici mercredi 12 février son député(4) pour l’intimer à soutenir la Proposition de Loi n°2548 sur les langues régionales avec ses dispositions d’origine sur l’enseignement et les actes d’état civils.

Pour la stricte application de nos droits relatifs à nos langues et notre culture,

Pour que vivent nos langues…

 ___________________________________________________________________________________________________________        (1) Proposition de Loi en 9 articles, comprenant des dispositions sur le patrimoine (articles 1 et 2), l’enseignement (articles 3 à 7), les services publics via la signalétique et les actes d’état civils (articles 8 et 9)
(2) Traités signés & ratifiés par la France                                                                                                           ICCPR – Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, New-York, 16 déc. 1966 / (ratifié le 4 nov. 1980)
ICESCR – Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, N-Y, 16 déc. 1966 (ratifié le 4 nov. 1980)
ICCPR-01 – Protocole facultatif se rapportant à l’ICCPR  / (ratifié le 17 fév. 1984)
ICESCR-OP – Protocole 3.a facultatif se rapportant à l’ICESCR / (ratifié le 18 mars 2015)
(3) Lettre ouverte et signataires de l’appel
(4) l’adresse mail de votre député par code postal

Un vol indigne Mme Rolland, tous deux nous indignent!

Communiqué n°439 du 16 avril 2018

 

Dans la nuit de vendredi 13 à samedi 14 mars dernier, l’impensable se produisit: le reliquaire d’Anne de Bretagne fut dérobé dans le Musée Dobrée de Nantes. Pièce capitale pour la Bretagne, et supposée importante pour la France étant donné le destin royal que joua notre Duchesse Anne, sa valeur inestimable pour nous et notre histoire risque ne pas être pris en compte par les voleurs: invendable en l’état, il leur rapporterait neuf milles (9000) Euros une fois fondu, seulement! Au butin, figurent aussi, ce qui est étonnament passé sous silence d’autres pièces d’importance de notre patrimoine (7).

Le peuple breton est éberlué, indigné… et Madame Johanna Rolland, Maire de Nantes-Métropole nous gratifie de son indignation ; extrait du communiqué publié par Presse-Océan(1):

«Ce magnifique objet, chef d’oeuvre de l’orfèvrerie du début du 16e siècle, possède naturellement une très grande valeur patrimoniale (…) Il revêt également pour l’ensemble des Nantais et des Nantais une importance sentimentale particulière, liée à la personnalité d’Anne de Bretagne et à l’empreinte qu’elle a laissée dans l’histoire de Nantes, comme en avait notamment témoigné le très grand succès de l’exposition que lui avait consacrée le Château des Ducs de Nantes en 2017. Je souhaite donc que cet objet, précieux et fragile, soit retrouvé dans les plus brefs délais»

En découvrant le communiqué de Johanna Rolland, Maire de Nantes-Métropole, nous étions prêts à à la remercier pour sa compassion. Mais la lecture changea rapidement la donne. Relisant ce texte, c’est un tout autre sentiment qui vînt nous envahir: comment peut-on, en un texte aussi court, exprimer autant de « maladresse» à l’encontre des Bretons? A moins que ce ne soit pas fortuit…

Connaissant son professionnalisme, nous sommes donc persuadés que ses mots ont été pensés, pesés et réfléchis. Et c’est justement là que le bât blesse!

A son indignation succède la nôtre!

 

Madame la Maire de Nantes,

Il est indigne de votre part

de vous approprier de la sorte un « magnifique objet (…) d’une très grande valeur patrimoniale» en ne vous adressant uniquement à « l’ensemble des Nantaises et des Nantais».

Cette valeur patrimoniale est d’autant plus inestimable que n’est pas seulement concernée la population nantaise: Anne de Bretagne n’était pas simple Dame de la cité dont vous êtes la Maire, elle était Duchesse de Bretagne avant toute chose, elle contribua à la grandeur de Nantes, de la Bretagne, et de la France également à son corps défendant.

Si le musée Dobrée et la ville de Nantes dont vous êtes fière hérita de la conservation du reliquaire, cela résulte de la volonté d’Anne de Bretagne: sachant qu’en épousant un Roi de France, elle serait inhumée en la Basilique de St-Denis (Seine-St-Denis, 93), elle fit en sorte que son coeur retourne dans son pays natal auquel elle demeurait très attachée, en le confiant au couvent des Carmes, pour y reposer éternellement auprès de son père, le Duc François II(2)

Il est indigne de votre part,

qu’en qualité de femme vous minimisiez l’importance qu’eût cette femme pour la ville de Nantes au point de salir sa mémoire et d’en oublier ceux pour qui elle était Duchesse!

Il est indigne de votre part,

qu’en qualité d’élue, vous ayez oublié une grande partie de vos électrices et électeurs, lesquel(le)s s’ils sont Nantais(es) se sentent aussi Breton(ne)s. Meurtri(e)s par la nouvelle de ce vol, vous venez de blesser les Bretons une seconde fois ; comme ils doivent se sentir trahis!

Il est indigne de votre part, 

de profiter de cette perte historique pour placer à nouveau « le Château des Ducs de Nantes». Cette acharnement à vouloir rebaptiser le Château des Ducs de Bretagne constitue une spoliation des droits des citoyens et relève du révisionisme. Outre la disparition du terme « Bretagne» qui présente une occasion supplémentaire pour vous d’effacer une référence à un passé historique lié à la Bretagne et que cette politique contribue à l’acculturation de la population, vos concitoyens, en effaçant une part importante de leur histoire, il n’entre pas dans vos prérogatives de décider pour eux.

Reprenant votre « Le Nantes que je veux» , titre d’un de vos billets sur votre site internet(3), il n’entre dans les prérogatives d‘aucun(e) élu(e) de décider de ce que doit être la ville de vos électeurs, eussent-ils décider de vous accorder leur confiance pour diriger leur ville. Le mandat d’élu n’est pas un blanc-seing! Force est de constater qu’aujourd’hui encore, vous démontrez une nouvelle fois que vous représentez avant tout le parti politique dans lequel vous êtes encarté et auquel vous pensez devoir prêter allégeance, quitte à mépriser la population nantaise, à laquelle vous devez en premier lieu votre siège. Nous vous rappelons d’ailleurs, que elle-ci attend toujours que vous respectiez l’une de vos promesses électorales, pourtant si peu onéreuse: faire pavoiser le Gwenn-ha-Du sur le fronton de l’Hôtel de Ville de votre cité des Ducs de Bretagne…

Il est indigne de votre part,

qu’à l’heure où nous écrivons, il n’y ait encore aucun communiqué relatif à ce drame sur votre site personnel ou sur celui de Nantes-Métropole: doit-on interpréter que ce vol ne relève que de l’anecdote et que votre communiqué publié par Presse-Océan n’est qu’une opération de communication?

Visiblement, votre Service de Presse a jugé plus opportun de communiquer sur les dégradations générées dans le centre ville de Nantes le 14 avril, soit: le même jour que les manifestations ayant engendrées les dégâts que vous dénoncez et condamnez(4) fermement.

Nous peinons à comprendre ce problème récurrent de dégradations survenant quasiment chaque fois que se déroule désormais une manifestation dans les rues de Nantes, malgré les dispositifs de maintien de l’ordre et de sécurité mis en place. En la matière, ce sont les pouvoirs publics qui se révèlent inefficace à éradiquer ce problème et non pas la grande majorité des habitants.

Dans le même accabit, vous ne pouvez ignorer la recrudescence des cambriolages(5) (un cambriolages tous les deux jours) et vols dits à la roulotte perpétrés dans le quartier Dobrée (tiens donc!), quartier réputé jusqu‘alors paisible. Etant ciblés, bijoux et oeuvres d’arts, il paraît bien étrange que des précautions draconiennes n’aient pas été prises pour protéger le musée Dobrée, à fortiori lorsque des oeuvres inestimables sont « remisées » ou déplacées pour cause de travaux.

Pendant combien de temps les Bretons devront-ils assister impuissants au pillage du peu de patrimoine que la France a bien voulu nous laisser?

Comprenez Madame la Maire que nous souffrons de cette injustice pérenne et destructrice que constitue la spoliation de nos biens, le mépris de notre culture (traitée comme du folklore par beaucoup de personnalités politiques). En dépit de toutes les exactions perpétrées à l’encontre de nos droits fondamentaux, ne soyez pas certaine que le peuple breton ne sortira pas de son impassibilité. De l’ethnocide d’antan au linguicide actuel, l’acculturation totale de la population de Bretagne ne sera jamais complète.

Parce qu’il n’existe aucun peuple supérieur à un autre – nous vous entendons acquiescer, et pourtant la succession des gouvernements français témoigne du contraire: cette volonté jacobine de ne considérer qu’un seul peuple et une seule langue, cet acharnement exacerbé à craindre pour la stabilité d‘une République Une et Indivisible nuit à l’essor de la Bretagne, un levier considérable dont l’Etat français préfère curieusement se passer – tout comme il n’existe pas de Nation supérieures aux autres, les Bretons ont des droits fondamentaux spoliés, et vous y participez.

De la récupération politique d’un évènement au mépris de tout un peuple, vous comprendrez que les mots ci-dessus, sont pesés et réfléchis. Ils sont le reflet de notre âme, et n’ont d’autre espoir que de voir un jour, apparaître à la tête des cités de Bretagne, des personnalités probes et respectueuses du territoire et de la population pour lesquels elles se sont engagées à représenter dignement.

Nous vous invitons à relire la devise de la cité que vous représentez « Favet Neptunus Eunti » (Neptune favorise ceux qui osent!) – devise que vous utiliser à bon escient sur votre site(6) – à vous de juger quelle trace vous voulez laisser dans l’histoire de Nantes. Il appartiendra à vos électeurs de juger s’il est utile de vous accorder un délai suffisamment long pour que vous puissiez prouver que vous aimez cette ville et ses habitants et y laisser des traces mémorables…

Devises et valeurs ont un sens, les nôtres sont intimement liées à nos paroles et nos actes, ne trompent et n’utilisent personne!

« Kentoc’h mervel eget bezañ saotret »

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1 – Presse Océan, 14 avril, http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-vol-du-coeur-reliquaire-lindignation-de-johanna-rolland-14-04-2018-268281
2 – Le 19 mars 1514, le reliquaire gagna la chapelle des Carmes, dans un coffre placé dans le tombeau de François II. Ce tombeau est visible en la cathédrale St-Pierre de Nantes. En 1886, le reliquaire fut confié au musée Dobrée pour y être conservé, protégé et exposé.
3 – «Le Nantes que je veux», publication du 20 mars 2018 sur le site: http://www.johannarolland.fr/category/mes-billets/
4 – Communiqué de Presse de Nantes Métropole (14 avril 2018): « dénonce et condamne avec la plus grande fermeté ces dégradations et la violence d’individus et groupuscules dont c’est l’unique objectif. Ces violences et actes de vandalisme doivent cesser et je compte sur l’Etat pour agir avec fermeté et responsabilité en ce sens. »
5 – Breizh Info, 16 nov. 2017: https://www.breizh-info.com/2017/11/16/82114/nantes-recrudescence-de-cambriolages-de-vols-a-roulotte-quartier-dobree
6 « Les Nantais osent, encourageons-les!», publication du 8 mars 2018 sur le site: http://www.johannarolland.fr/category/mes-billets/
 7 – Les autres pièces dérobées:
14 PIECES D’OR DES DUCS de Bretagne volées à Dobrée.
Grâce à dider argov qui m’a transmis la liste officielle je peux partager la liste officielle.
Parmis les 14 pièces des Ducs de Bretagne volées, il y a comme je le craignais, 1 Cadière 2eme type de 1498 qui a disparue.
(pour moi, Il n’en resterait plus que 4 sur les 20 000 frappées par Anne de Bretagne).
Extraits de la liste officielle: (un pdf)
Liste prévisionnelle des œuvres volées. (toutes d’or)
monnaies médiévales des rois de France: 24 pièces
monnaies médiévales des Ducs de Bretagne: 14 pièces
monnaies féodales et étrangères: 19 pièces

Amb tu! (Avec vous!)

Communiqué n°437 du 4 avril 2018

Le parquet allemand vient de se prononcer (le 3 avril) favorable pour une extradition de Carles Puigdemont, Président déchu de Catalogne, exilé en Belgique au lendemain de la proclamation de la République de Catalogne indépendante (27 octobre 2017), jusqu’à son arrestation le 25 mars dernier par la police allemande à la frontière danoise.

Le gouvernement allemand a d’ores et déjà qu’il laisserait la justice décider de l’extradition du leader catalan ; celle-ci est fort probable, l’un des chef d’accusation (détournement de fonds publics) risquant d’être retenu par la Justice allemande. C. Puigdemont est en passe de rejoindre les neufs autres leaders catalans déjà incarcérés en Espagne (certains le sont depuis le 2 novembre 2017 sans aucune forme de procès), et risque une peine de trente (30) années d’emprisonnement.

Il y a tout lieu de s’inquiéter de cette complicité patente des Etats européen!

Couvert par le Droit international, les Etats ne peuvent faire ingérence dans les affaires d’un Etat tiers, même si les Etats concernés sont membres de l’Union Européenne. D’où cette gêne, pour ne pas dire ce silence, qui suivit le processus du premier référendum en Catalogne, l’intervention de la Guardia Civil et les premières arrestations. L’intervention des forces de police espagnoles dans un processus électoral pourtant démocratique fut dénoncé par de bien rares gouvernements européens…

Au mutisme succède la collaboration passive!

Au lieu de se pencher sur la validité d’une extradition, pourquoi l’omerta reste de mise quant à cette arrestation? Mandat d’arrêt international ou européen ou pas, personne ne dénonce les fondements dudit mandat!

Où sont tous ces démocrates européens pour dénoncer et contester l’interventionisme madrilène dans un processus démocratique et pacifique auquel le peuple catalan pu s’exprimer, et eut cru qu’il avait des droits.

Où sont ces légalistes pour dénoncer les inteventions de la Guardia Civil au Nord des Pyrénées pour intercepter C. Puigdemont? Au même titre qu’est condamnable l’intervention (sans autorisation) toute récente d’enquêteurs français dans deux sites de réfugiés Italiens, ces écarts constituent une atteinte à la souveraineté des Etats.

Force est de constater que cette souveraineté est sujette à une interprétation arrangeant des régimes, qu’importe la convenance du droit des Etats liés par Traités, autant ne pas s’étonner du peu d’importance qu’il puisse être donné quant aux droits fondamentaux de peuples, dès lors que ces derniers aspirent à une autodétermination.

Ambasad Vreizh condamne fermement cette négation du droit des peuples et des Nations à l’autodétermination. En Espagne, la Démocratie fut bafouée, aujourd’hui ses gouvernants agissent tel un régime autoritaire et ses voisins ne disent mots, consentent et collaborent.

Ambasad Vreizh apporte son soutien inconditionnel au peuple catalan et à ses leaders, qu’ils soient incarcérés ou exilés et condamne cette utilisation de la légalité par les Etats européens ; la volonté démocratique doit prévaloir sur la légalité constitutionelle1.

Les évènements catalans sont l’affaire de nous tous!

Les discours et décisions de la majorité des gouvernements européens démontrent que la Démocratie a ses limites, celles de la stabilité des frontières des Etats et du système dans lequel ils s’inscrivent. Leur démocratie n’est pas la nôtre!

Démocratie, Liberté et Droits, sont des valeurs pleines de sens pour tout peuple, toute Nation, nous sommes à la croisée des chemins: celle de l’Europe des Peuples désirées par les peuples face à la vieille Europe et ses frontières étatiques construites au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Ambasad Vreizh lance un appel à tous les peuples pour qu’ils apportent soutien au peuple catalan, et à se mutualiser pour que convergent en bloc leurs forces démocratiques. Soutenons les Catalans, aidons-les à ne pas plier!

En espérant que le bon sens l’emportera…

Vive la Catalogne Libre / Que visca Catalunya Lliure!

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El fiscal alemany acaba de decidir (3 d’abril) favorable a l’extradició de Carles Puigdemont, diputat president de Catalunya, exiliat a Bèlgica l’endemà de la proclamació independent de la República de Catalunya (27 d’octubre de 2017) fins a la seva detenció el 25 de març la policia alemanya a la frontera danesa.

El govern alemany ja ha anunciat que permetrà que la justícia decideixi l’extradició del líder català; és molt probable que sigui un dels càrrecs (desfalc de fons públics) que probablement sigui retingut per la Justícia alemanya. C. Puigdemont està en camí d’unir-se als altres nou líders catalans empresonats a Espanya (alguns són des del 2 de novembre de 2017 sense cap tipus de judici) i arrisquen una pena de trenta (30) anys de presó.

Hi ha moltes raons per preocupar-se per aquesta complicitat evident dels estats europeus.

Els estats coberts pel dret internacional no poden interferir en els assumptes d’un tercer estat, fins i tot si els Estats afectats són membres de la Unió Europea. Per tant, aquesta vergonya, per no dir aquest silenci, que va seguir el procés del primer referèndum a Catalunya, la intervenció de la Guàrdia Civil i les primeres detencions. La intervenció de les forces policials espanyoles en un procés electoral democràtic va ser denunciada per molt pocs governs europeus …

El mutisme aconsegueix una col·laboració passiva!

En lloc d’examinar la validesa d’una extradició, per què segueix sent el favor d’aquesta detenció? L’ordre de detenció internacional o europea o no, ningú denuncia els fonaments del mandat!

On es troben tots aquests demòcrates europeus per denunciar i desafiar l’intervencionisme madrileny en un procés democràtic i pacífic a què els catalans podrien expressar-se, i van pensar que tenien drets.

On són aquests legalistes denunciar les intervencions de la Guàrdia Civil al nord dels Pirineus per interceptar a C. Puigdemont? De la mateixa manera que la recent intervenció dels investigadors francesos en dos llocs de refugiats d’Itàlia (sense autorització) és censurable, aquestes discrepàncies constitueixen un atac a la sobirania dels Estats.

Està clar que aquesta sobirania està sotmesa a una interpretació còmoda dels règims, independentment de la idoneïtat de la llei dels estats obligats pels tractats, de tal manera que no sorprèn la importància que es pugui donar als drets fonamentals. pobles, ja que aspiren a l’autodeterminació.

Ambasad Vreizh condemna fermament aquesta negació del dret dels pobles i les nacions a l’autodeterminació. A Espanya, la democràcia estava desconcertada, avui els seus governants actuen com un règim autoritari i els seus veïns no diuen paraules, acorden i col·laboren.

Ambasad Vreizh dóna suport incondicional al poble català i als seus líders, ja sigui empresonat o exiliat, i condemna aquest ús de la legalitat, ja que la voluntat democràtica ha de prevaler sobre la legalitat constitucional1.

Els esdeveniments catalans són el negoci de tots nosaltres!

Els discursos i decisions de la majoria dels governs europeus demostren que la democràcia té els seus límits, els de l’estabilitat de les fronteres dels Estats i el sistema en el qual estan inscrits. La seva democràcia no és nostra!

La democràcia, la llibertat i els drets són valors plens de significat per a qualsevol poble, qualsevol nació, estem a la cruïlla: la de l’Europa dels pobles desitjada pels pobles respecte a la vella Europa i les seves fronteres estatals construïda durant la nit de la Segona Guerra Mundial.

Ambasad Vreizh demana a tots els pobles que donin suport al poble català i que agrupen les seves forces perquè puguin converger les seves forces democràtiques. Donar suport als catalans, ajudar-los a no doblar-se!

Esperant que prevalgui el sentit comú …

Que Visca Catalunya Lliure!

1Décision du Tribunal International de Justice du 22 juillet 2010 relative au Kosovo:

«Nous déclarons qu’aucune règle interdisant les déclarations unilatérales d’indépendance n’existe en droit international. Nous déclarons que lorsqu’il y a une contradiction entre la légalité constitutionnelle d’un état, et la volonté démocratique, cette seconde prévaut. Nous déclarons que, dans une société démocratique, contrairement à une dictature, ce n’est pas la loi qui détermine la volonté des citoyens , mais c’est elle qui crée et modifie la légalité en vigueur.»

1 Decisió de la Cort Internacional de Justícia de 22 de juliol de 2010 sobre Kosovo:
« Declarem que no existeix cap norma que prohibeixi les declaracions unilaterals d’independència en el dret internacional. Declarem que quan hi ha una contradicció entre la legalitat constitucional d’un estat i la voluntat democràtica, aquest segon preval. Declarem que, en una societat democràtica, a diferència d’una dictadura, no és la llei la que determina la voluntat dels ciutadans, sinó que crea i modifica la legalitat vigent « .

Ils n’abandonneront jamais, nous non plus!

Communiqué n° 437, 24 janvier 2018

AFFAIRE DERC’HEN / ROAZHON

          Après l’affaire du petit Fañch(1) né dans la région de Kemper, c’est au tour du petit Derc’hen, n » dans la région de Roazhon, de se voir refuser le droit de porter le prénom choisi par ses parents.

Dans ces deux cas, ces prénoms ne sont pas des inventions, ils existent depuis toujours, seulement voilà: le 23 juillet 2014, une circulaire – circulaire s’appuyant sur la Loi n°118 du 2 Thermidor de l’An II (20 juillet 1794) – listant les signes diacritiques autorisés pour l’état civil français permet à des fonctionnaires de refuser tout prénom comportant des Tildes (ñ), des apostrophes etc.

Cette circulaire du 23 juillet 2014 précise les signes connus dans la langue française mais qui sont interdits pour l’état civil:                                                                                                     à – â – ä – é – è – ê – ë – ï – î – ô – ö – ù – û – ü – ÿ – ç.                                                               Elle ajoute l’interdiction du ñ breton, le Lukasz polonais et la Sølvi norvégienne. Sont autorisées les ligatures æ et œ.

Précédemment, la Loi n°93-22 du 8 janvier 1993 a précisé le principe de liberté de choix du prénom, la principale limite étant celle de l’intérêt de l’enfant.

Nous nous retrouvons donc devant cette absurdité qui consiste à interdire des prénoms bretons à des enfants et d’autoriser des prénoms étrangers sur le même territoire breton, tout cela, dans le seul intérêt de nos enfants? Jugez plutôt:

1 – Alors qu’il est refusé le prénom Derc’hen à Rennes, pour cause d’apostrophe, sont enregistrés dans la même ville, des prénoms tels que Tu’Iuvés, N’Néné, D’Jessu et N’Guessan! Quelle contradiction!

2 – De plus en plus nombreux sont les enfants portant des prénoms inédits. Ainsi, peut-on trouver des enfants dans les écoles de la République Française portant des noms tels que Bambi, Biscotte, Clitorine, Débarah, Diam’s, Florineige, Fransisque, Freeman, Freedom, Jeanne d’Arc, Kader Oussel, Marge, Merveille, Magic, Noodles, Oméga, Peggy, Périphérique, Poulpe, Alpha, Pocahontas, Pâquerette, Skyler, Seven, Sissi , Thérébentine (fille d’une ex-Ministre), Trésor, Tudor, Vitella, Winnie etc. Où réside l’intérêt pour ces enfants de porter de tels prénoms si ce n’est de satisfaire l’imagination de leurs parents?

En l’espèce, le prénom Derc’hen n’est pas une invention, il est intégré à notre culture bretonne. La lettre « C » n’existe pas dans l’alphabet breton, ainsi entre les lettres « B » et « D », se trouvent deux lettres, « CH » et « C’H », lesquelles n’ont pas du tout la même prononciation!

Comme le précise Bruno Le Toullec, avocat au barreau de Nantes, cette circulaire n’interdit pas plus les apostrophes que les tirets: elle  « a pour seul objet d’indiquer les voyelles et consonnes accompagnées de signes diacritiques qui sont considérés comme faisant partie de la langue française et ceux qui sont considérés comme n’en faisant pas partie. Elle ne traite en aucun cas des signes graphiques ou de ponctuation tels que les tirets ou les apostrophes (…)».

Bruno Le Toullec, avocat au barreau de Nantes, , 23 janvier 2018

Cette même circulaire précisant:

« Ces mêmes règles s’appliquent pour le nom de famille ainsi que toutes autres indications contenues dans les actes de l’état civil. Ainsi, par exemple, l’adresse d’un domicile à l’étranger ou le nom d’une personne même de nationalité étrangère doivent être indiqués avec les voyelles et consonnes connues de la langue française sans reproduire les éventuels signes diacritiques de la langue étrangère, non reconnues dans la langue française quand bien même ils auraient été indiqués précédemment dans un acte de l’état civil français de l’intéressé. »

Autrement dit: nombre de noms de famille ou de lieux-dits bretons ne respectent pas cette circulaire! La cité de Penmarc’h en Cornouaille ne devrait-elle pas changer de nom? Quant aux patronymes Guyomarc’h, Elgouarc’h ou Torc’h pour ne citer que ceux-là, ne sont-ils pas hors-la loi?

 Quoiqu’il en soit: la discrimination linguistique est avérée car formalisant une inégalité flagrante!

Etant donné qu’il existe la Convention n°14 de la Commission Internationale de l’Etat Civile (CIEC), relative à l’indication des noms et prénoms dans les registres de l’état civil, reconnaît les signes diacritiques étrangers,

Etant donné que la France n’a ni ratifié ni signé la présente Convention,

Nous vous invitons à signer cette pétition afin que la France signe et ratifie ce qu’elle autorise déjà sur son territoire, alors que des textes tels que cette circulaire l’interdisent.

Au pays dit des droits de l’homme, lequel prétend être celui des Libertés, nul ne peut concevoir pareille discrimination, laquelle participe grandement à la disparition de la langue bretonne et à l’ethnocide aussi doux soit-il du peuple de Bretagne.

(1) Affaire FAÑCH                                                                                                                                                        « Pourquoi tant de Ñ ? », Communiqué Ambasad Vreizh n°431 du 20 juillet 2017

 

Signer la Pétition!

 

Sources

NHU Bretagne « Acharnement et discrimination linguistique en Bretagne », 23 janvier 2018
France Info « Après Fañch, le prénom breton Derc’hen à son tour refusé par l’état-civil », 23janvier 2018
Skoazell Vreizh, page Facebook

Barrons la propagande jacobine!

Communiqué n°436, 9 janvier 2018

 

  Qui n’a pas constaté que depuis de nombreuses années, tous les médias nationaux mais aussi régionaux, ne ménagent pas leurs efforts pour convaincre la population que le pays nantais n’est pas en Bretagne?                                                                                         

Dès que l’actualité s’y prête, sortent des articles ou des « personnalités » sont interviewées, quasiment toujours les mêmes d’ailleurs, afin de répandre ce message récurrent: Nantes n’est pas en Bretagne! Ces derniers jours, l’actualité de l’aéroport de Notre-Dame des Landes et de l’évacuation de la ZAD est l’occasion de ré-entendre ou relire ces mensonges…

Questionnement

– Pourquoi vouloir accorder autant d’énergie et de temps pour convaincre lecteurs, auditeurs et téléspectateurs d’un fait qui n’existe pas? Pourquoi ces médias préfèrent-ils user d’argumentaires fallacieux pour nier la bretonnitude de Nantes plutôt que d’apporter des preuves qu’elle est « ligérienne »?

Comme il doit être difficile de démontrer l’appartenance de la Loire-Atlantique à une région (Pays de la Poire) créée voici peu, région résultant uniquement d’une volonté politique délibérément pas innocente?

Les arguments manqueraient-ils? Le matraquage de propos technocratiques serait-il trop hasardeux, trop lassant pour la population, laquelle, pour sa grande majorité, se fiche éperdument de cette région artificielle où il est ardu, convenez-en, de définir un lien profond, autre que la proximité géographique, entre un vendéen et un sarthois ou entre un mayennais et un habitant du pays nantais (eh oui, aucune attribution ne fut trouvée pour dénommer les habitants de Loire-Atlantique)?

A contrario, les exemples sont nombreux pour témoigner de l’ancrage du pays nantais en Bretagne, et chacun sait qu’ils ne reposent pas uniquement sur la proximité…

– Pourquoi accorder toutes ces tribunes à ces mêmes personnalités, répétant toujours les mêmes éléments de langages, à l’argumentation des plus succinctes?

Si encore il s’agissait de sketches comiques, cela serait divertissant…

Il est compréhensible qu’une personne puisse accepter de se ridiculiser fréquemment en répétant des propos mensongers, dès lors qu’elle est payée pour le faire. Il est évident qu’une personnalité politique le fasse puisque celle-ci répand le message défini par sa direction partisane, à laquelle elle doit son ou ses sièges d’élu.

 

Si ces « bonnes » paroles proférées par des « personnalités » telles que Christophe Barbier ou Bruno Retailleau (pour ne citer que ceux-là) nous indiffèrent au plus haut point désormais, certaines maladies étant incurables, il ne peut être question de faire l’autruche:

  • Parce que leurs dires ou écrits participent au formatage républicain de nombreux bretonnes et bretons qui s’ignorent de notre pays,
  • Parce qu’il est question d’un usage détourné de nos impôts (salaires de nos élus, ces représentants du peuple (?), subventions des médias, redevance TV etc.), nous sommes des complices involontaires du révisionnisme et du négationnisme de l’Etat, lequel n’a cessé d’être le commandeur de linguicide, d’ethnocide…
  • Parce qu’au même titre que tout peuple, il ne s’agit ni plus ni moins de nos droits fondamentaux empêchés…

Ces droits d’existence que Paris reconnaît pour les peuples hors de son Hexagone sont niés en ses frontières métropolitaines, qu’importe si les peuples dits-autochtones, ont une histoire millénaire et antérieure à la naissance de l’Etat français. Seuls valent les droits que Paris qualifie de légitimes, qu’importe si elle s’assied sur nos droits fondamentaux qu’elle prétend vouloir défendre en signant des traités internationaux sensés nous protéger…

Il importe pour Paris d’essuyer les remontrances d’institutions auxquelles elle prête allégeance ou de payer des amendes quasi-confidentielles (nos impôts bien évidemment!) pour cause de non-respect des accords internationaux, lesquels elle signa et ratifia.

La France s’assied sur le Droit international autant que sur nos droits fondamentaux!

Ainsi il est de notre devoir de dénoncer cette histoire que la France s’est inventée et de nous opposer à ce qu’elle continue de faire des victimes parmi nos compatriotes. Les histoires qui nous sont racontées ne changent aucunement le passé et ne peuvent effacer les évidences géographiques, économiques et sociologiques.

Au lendemain de la dernière réforme territoriales (décembre 2014) est apparu dans les médias un « Grand-Ouest », une nouvelle page de notre histoire qui pointe aux portes de notre pays, la dernière-née de cette pyramide de calomnies! Son usage s’étend, nos oreilles sifflent, certains s’y accoutument, ainsi sa matérialisation n’en sera que facilitée…

          Il est temps que les bretons se réveillent et frappent aux portes des foyers amnésiques! L’acculturation de notre population se poursuit pendant que se chamaillent les « leaders » politiques bretons…

Il est urgent que naisse une convergence de toutes les sensibilités bretonnes pour qu’une union de tous ceux qui se prétendre être les défenseurs de notre culture, de notre identité, de notre Bretagne commune et dont nous partageons les mêmes valeurs, puisse faire entendre nos voix. Soyons dignes de la Nation que nous prétendons défendre!

Cette Breizh-Bertaign-Bretagne que nous vivons tous et défendons tous, ne mérite t’elle pas que nos considérations personnelles soient réservées afin qu’elle puisse bénéficier de cette même force dont dispose ces peuples voisins (Catalans, Corses, Ecossais…) bien réveillés?

La Frilosité de l’Union Européenne face aux événements catalans démontre la gêne qu’occasionne la démonstration démocratique de la volonté d’un de ses peuples qui la compose de s’émanciper ; la violence et la répression madrilène témoignent de cette contradiction à se comporter en démocrate dès lors que l’intégrité territoriale est remise en question, les prisonniers politiques sont de retour en Espagne…

Défendre nos droits et ceux de notre Nation est le seul leitmotiv qui vaille!

Au-delà de pouvoir faire face à son miroir avec sérénité, que pourrons-nous répondre à  os enfants qui pourraient nous reprocher de n’avoir rien fait pour défendre leurs intérêts et le monde que nous leur aurons légué?

Catalogne, Ecosse, Corse, mais aussi Nouvelle-Calédonie semblent parvenir au seuil d’une nouvelle ère grâce à la prise de conscience de leur peuple. Et pour peu que la démocratie puisse s’exprimer, illusoire il est pour un Etat de camper sur ses certitudes: la seule légitimité qui vaille est celle du peuple! Mais avant d’attendre quoique ce soit d’un Etat, avant d’attendre qu’il ne libère une partie de son peuple, encore faut-il que la population n’en ait exprimé le désir, qu’elle se soit réveillée et qu’elle se mobilise pour exprimer une quelconque doléance: la Bretagne en est malheureusement au stade de la léthargie.

Si certains peuples peuvent compter sur leurs élus locaux pour les représenter auprès du pouvoir central et défendre leurs intérêts, force est de constater que la plupart de nos élus locaux encartés dans les partis français oublient rapidement les intérêts bretons qu’ils défendaient pourtant avec véhémence dès que leur ambition les porte à une stature plus nationale. Jamais il y eut autant de représentants bretons au plus haut niveau national, pourtant, quelles ont été les fruits récoltés pour la Bretagne? Très peu! On arrive même à se demander si la Bretagne n’est pas mieux entendue lorsqu’elle est moins représentée à Paris…                                                                                                               A cela, acceptons qu’à peine dix pour cent (10%) de sa population est militante, et pendant que la division est pérenne dans les rangs bretons, le reste de la population subit l’acculturation programmée depuis Paris. 

Ton Pays dépérit,                                                                                                                            Tu pleurs ta Bretagne Réunie,                                                                                                  Regrettes qu’elle soit désunie,                                                                                                      Tu déplores qu’elle soit saccagée                                                                                                   Et hurles d’être spolié…                                                                                                    Qu’attends-tu pour te révolter?

Tu prends pour coupable ton voisin France,                                                                        Commence déjà par agir en conséquence,                                                                        Réveille-toi, écoute tes frères et entre en Résistance!

Ne traîne pas pour prendre le train de ceux qui osent parler et s’opposer à ceux qui nous content des histoires!

Aide-nous à ouvrir des portes, aide-nous à réveiller tes voisins et les convaincre à reprendre espoir, que le rêve est permis, celui de se réapproprier le droit de chacun de décider au pays ce que nous voulons pour lui, celui de dessiner l’avenir que l’on souhaite pour nos enfants: un monde dans lequel ils auront une place réelle et un rôle actif, autre que celui d’être consulté uniquement lors d’élections, une voix pour chacun d’entre nous qui aura une réelle valeur, sera écoutée et prise en compte.

Ta Bretagne est dotée depuis un an d’un Parlement, Dael Breizh ; il peut beaucoup pour toi, mais sans toi, il ne pourra rien ; sans toi, il est privé d’une expérience, d’un savoir, d’une volonté d’importance, une voix ignorée. Tu es la pierre qui pourrait manquer à cette institution vouée à défendre et protéger ta Bretagne d’aujourd’hui mais surtout celle que tu escomptes pour tes enfants.

Deviens électeur au Parlement de Bretagne

Plus nombreux nous serons à nous investir au Parlement de Bretagne, plus nombreux nous serons à fédérer les bretons, inaudibles seront ces menteurs payés, avec nos deniers qui plus est, pour colporter la propagande d’un Etat dont le seul dessein est d’effacer notre particularité, nous inventer une identité et nous faire croire que le monde qui nous est raconté est pensé pour nous, pour notre bien, alors qu’il est bien loin de nos attentes, de nos aspirations et de nos valeurs.

Notre avenir passe par la capacité de chacun d’entre nous à dépasser ses convictions personnelles et d’accepter les différences d’autrui, pour mettre en exergue ce qui nous unie et faire converger nos doléances communes. Ensemble, barrons ceux qui s’opposent à nos intérêts, parlons d’une seule voix, et construisons les bases de la Bretagne de demain.

Chaque jour qui passe, Breizh devient moins bretonne, perd de son âme à mesure que s’étend ces messages envoyés par Paris pour formater sa population, de bons citoyens pour une République qui n’a que faire d’elle, excepté lorsqu’il s’agit d’en tirer des richesses.                                                                                                                                             S’il n’est jamais trop tard, demain pourtant, risque de l’être…

Aide-toi,                                                                                                                                                 Et donne à Breizh ce que toute Nation attend de ses enfants!

Mar plij, Breizad, dihun’ta!                                                                                                            (S’il te plaît, Breton, réveille-toi!)

Bevet Breizh!

Bloavezh Mat 2018!

Communiqué n°435, 1er janvier 2018

Ambasad Vreizh a het deoc’h ur Blavezh Mat evit 2018

Nous entamons ce jour une nouvelle année, l’occasion donc pour notre organisation, de vous présenter nos meilleurs voeux 2018 et qu’elle vous apporte Santé, Bonheur et Prospérité.

L’année précédente fut riche, peut-être même un tournant pour beaucoup de monde:

  • Les britanniques choisirent de quitter l’Union Européenne (U.E) ; n’ayant jamais eu les deux pieds dans cette union étatique, tous n’ont pas voté dans le même sens, notamment les écossais qui manquèrent de peu leur référendum pour l’indépendance puis exprimaient leur volonté de rester dans l’U.E. Le Brexit avéré, les deux Irlande s’éloignent…
  • Les présidentielles de France furent une mini-révolution, puisque mettant à terre les partis politiques traditionnels, mais le système centraliste reste inchangé. Nous regrettons seulement que la population bretonne ait participé activement à ce changement lors des Législatives qui suivirent ; si donner les moyens législatifs au nouveau Président français se comprend, le plébiscite qu’il emporta est aussi un danger car s’il donne la possibilité de rénover tel qu’il le promit, c’est aussi lui donner les coudées franches pour faire passer des lois qui vont à l’encontre de nos intérêts.
  • Outre-Atlantique est apparu un Président aussi atypique que dangereux…

Pour ces deux derniers cas, c’est la démocratie qui est mise à mal. La légitimité du pouvoir repose sur un système, lequel se défend pourtant d’être démocratique. Difficile de parler de représentativité des peuples dès lors que celle-ci intronise un chef d’Etat grâce au système des Grands Electeurs ou par des élections qui sont prises en otage par des partis politiques et des médias propagandistes…

Malgré tout, quelques lueurs nous ont laissé entendre l’année dernière que nous pouvions gardé Espoir:

  • En Corse, les législatives démontrèrent que la population donnait priorité à ses propres intérêts en donnant sa confiance aux indépendantistes et autonomistes plutôt qu’au nouveau Président français,
  • Par deux fois les Catalans démontrèrent leur volonté d’émancipation ; nous avons pu assister à la triste réponse du régime madrilène et au quasi-silence de l’Union Européenne alors que les Catalans étaient en droit d’attendre une réponse démocratique de la part d’un régime se disant démocratique et d’une organisation prétendant défendre les populations autochtones et minoritaires…

Et notre Bretagne dans tout ça?

Dans ces deux situations, deux points communs: l’identité d’une Nation et l’adhésion populaire.  Si de telles avancées sont possibles en Corse, en Catalogne, pourquoi la Bretagne ne pourrait-elle pas aussi bénéficier de cette force que représente notre identité aussi bien ancrée que chez ses voisins? Il est patent que la débretonisation et la francisation de la population contribue grandement à la marginalisation dont est victime quiconque se prétend indépendantiste, autonomiste ou même régionaliste. Et à l’opposé de nos voisins européens, il n’existe toujours pas d’union, aucune entente entre les différentes organisations politiques bretonnes…

En septembre 2017, la cause bretonne connut le pire: l’annulation de la Breizh Manif, ce rendez-vous annuel en la cité des Ducs de Bretagne fut annulé par l’organisateur historique, faute d’entente et de menaces émanant des extrêmes… Oubliée la Réunification, oubliés les intérêts de Breizh et de ses habitants! Ré zo Ré!

Breizh n’appartient à personne, et certainement pas à un parti politique. Faute d’entente, nos intérêts passent à la trappe avec ceux de nos enfants, et pendant ce temps, Paris poursuit sereinement sa déculturation, son ethnocide…

Rien n’est perdu pour autant! Un breton plie mais ne rompt jamais!

Notre opiniâtreté et notre bon droit nous intime de poursuivre à défendre nos intérêts et à soutenir tout ce qui peut contribuer à ce que la voix de la Breizh soit entendue et respectée.  Aussi nos espoirs reposent-ils sur deux (éléments):

  • Dael Breizh, le Parlement de Bretagne.                                                                      Réveillé en novembre 2016, le Parlement de Bretagne a pu faire ses premiers pas, ô combien difficiles. Tenant séances aux cinq coins de la Bretagne, les parlementaires continuent de penser et construire l’avenir de notre pays avec ses électeurs. Le manque patent de visibilité et les difficultés rencontrées pour que s’exprime la démocratie participative, la charge institutionnelle incombant à cette assemblée toute neuve dans un contexte quelque peu indifférent, n’ont malgré tout pas empêché des avancées et n’ont aucunement entamé la détermination des parlementaires en exercice à poursuivre la construction de la Bretagne de nos enfants.
  • La Grande Charte de Bretagne.   Initié tout récemment par un de ces nombreux bretons pour qui il est incompréhensible de constater que nos partis politiques ne font preuve d’aucune volonté pour s’allier lors des élections, chacun d’eux se contente de miettes, notre représentativité reste quasi-nulle au sein des collectivités …                                                                                                                                        Pourtant, ces partis partagent des idées communes,                                                          Pourtant tous savent, que seule une union fait la force, tous ont pu dire que jamais les bretons n’ont été vaincus dès lors qu’ils étaient unis…                                            Quatorze (14) points communs viennent de leur être proposés ; nous espérons que cette Charte préfigure l’Union Sacrée que notre Breizh attend, et mérite!

 

Pour finir, nous tenons à remercier nos Ambassadrices, Ambassadeurs et Consuls, lesquels continuent de représenter notre Bretagne à l’étranger, continuant à renseigner et à garder le contact avec notre diaspora, cultivant et répandant notre histoire et notre culture dans le respect des valeurs bretonnes, sans aucune compromission avec les considérations propagandistes d’un Etat français colonialiste.

Ambasad Vreizh ne fera d’autre promesse que celle de continuer à appuyer toute initiative destinée à défendre les intérêts de notre Nation et de notre peuple. Nous continuerons d’oeuvrer pour que la population bretonne puisse se réapproprier son identité vraie et qu’elle se mette à penser breton. Nous  avons conscience que longue est la route qui mènera notre population à intégrer que son intérêt passe par son émancipation. Certains diront que nous sommes optimistes, que ce rêve est impossible…

Considérant que « Qui ne rêve plus est déjà mort », nul ne peut se considérer libre s’il ne peut à sa guise décider de ce qui est bon pour lui et ses enfants. Force est de constater que si Breizh dispose de tous les atouts pour que ses habitants y soient heureux, ceux-ci sont détournés depuis bien longtemps et profitent à ceux-là même qui contribuent à notre disparition.

Mais Breizh est éternelle et notre volonté sans faille!

Breizh est Nation souveraine et a droit de prétendre à sa reconnaissance internationale en qualité d’Etat, le peuple breton a droit aux mêmes droits que tout autre peuple de la Terre. Puisse cette nouvelle année accoucher d’une prise de conscience plus grande chez les bretons quant à leur identité, leurs droits et les promesses réalistes que proposent ceux qui défendent une Bretagne libre dans le concert des Nations.

Bloavezh Mat – Bónn anaèy
Happy new year!
Bledhen nowedh da! (cornique)
Bliadhna mhath ur! (gaélique d’Ecosse)
Ath bhliain faoi mhaise! (gaélique d’Irlande)
Blwyddyn newydd dda! (gallois)

Nous vous souhaitons le meilleur pour 2018

Bevet Breizh!

« Kentoc’h mervel eget bezañ saotret »

 

 

Notre parole suspendue!

Communiqué Ambasad Vreizh n°2017/10-433 du 6 octobre 2017

REUNIFICATION / Communiqué DAEL BREIZH

L’annulation de la Breizh Manif du 30 septembre dernier n’est ni plus ni moins qu’une autocensure, permettant à Bretagne Réunie de ne pas être tenue responsable d’éventuels troubles.
Plus grave: elle retire la parole aux bretons et empêche ces derniers de venir rappeler aux nantais qu’ils sont bretons, ce qui est vital en période continue de débretonnisation du pays nantais.

A trois jours de l’événement, programmé pourtant depuis un an, il est décidé de l’annuler, un vrai fiasco! Sont ainsi démobilisés bon nombre de militants, certains venaient de très loin (Suisse, Maroc, etc ) et étaient peut – être déjà en chemin…
… et tout ça à cause de quelques-uns qui ont fait passé leurs intérêts devant ceux de la Bretagne!!!

Il est plus que temps que TOUS les responsables de mouvements, partis et associations de Bretagne prennent leurs responsabilités et n’oublient pas qu’ils sont Bretons avant tout!
On ne peut crier « Breizh Dieub » et vouloir l’indépendance en s’opposant à l’Etat français occupant ET ne pas vouloir s’ allier avec tous ceux qui ont le même dessein pour Breizh!

Le mode RÉSISTANCE impose à chacun de nous d’oeuvrer à l’avenir pour la Bretagne et sa population, et surtout pas en continuant coûte que coûte à vouloir se démarquer des autres, pour attirer la couverture à soi pour les prochaines échéances électorales?

Notre mère Bretagne est en danger et ses enfants continuent de se quereller pour savoir s’ils partiront en vacances à la mer ou à la montagne! Votre mère est enchaînée, mourante, n’est-elle pas en droit d’attendre de ceux qui réclament être ses enfants qu’ils se battent pour elle et non pour eux seuls?

La Réunification de la Bretagne n’est pas la propriété de Bretagne Réunie ni de tout autre organisation, groupe ou association. Elle appartient à Breizh, à nous tous! Et si l’organisation quasi annuelle de ce rendez-vous en notre capitale des Ducs de Bretagne fut pris en main par cette association française, sa raison sociale dépend d’une revendication qui est nôtre. Autrement dit: il nous appartenait à tous de lui apporter notre soutien en pareille période de doute. La majorité des militants bretons étaient loin de penser que leur rassemblement annuel serait annulé, encore aurait-il fallu que Bretagne Réunie lançât un cri d’alerte suffisamment clair pour que l’on se mobilisât autour d’elle…

Une évidence: personne n’a gagné, mais Breizh a perdu!                                                         L’Etat français contre lequel nous nous opposons n’a même plus besoin de lever le petit doigt pour détruire ce qui nous est cher. Nous nous en occupons très bien tous seuls.

Pathétique et suicidaire attitude des uns,
Immaturité incompréhensible des autres…

Cessez de penser français!
Il n’y a ni droite ni gauche dans notre combat,
Mains droites et mains gauches jointes,
Soudées, formant deux poings levés
Pour crier Résistance,
Allons tous dans le même sens,
Barrer la route aux fils de France
Qui oeuvrent pour que se taise
A jamais la parole de Breizh!

Argad…..

Communiqué Dael Breizh « A propos de la Breizh Manif », ABP, 6 oct. 2017