Barrons la propagande jacobine!

Communiqué n°436, 9 janvier 2018

 

  Qui n’a pas constaté que depuis de nombreuses années, tous les médias nationaux mais aussi régionaux, ne ménagent pas leurs efforts pour convaincre la population que le pays nantais n’est pas en Bretagne?                                                                                         

Dès que l’actualité s’y prête, sortent des articles ou des « personnalités » sont interviewées, quasiment toujours les mêmes d’ailleurs, afin de répandre ce message récurrent: Nantes n’est pas en Bretagne! Ces derniers jours, l’actualité de l’aéroport de Notre-Dame des Landes et de l’évacuation de la ZAD est l’occasion de ré-entendre ou relire ces mensonges…

Questionnement

– Pourquoi vouloir accorder autant d’énergie et de temps pour convaincre lecteurs, auditeurs et téléspectateurs d’un fait qui n’existe pas? Pourquoi ces médias préfèrent-ils user d’argumentaires fallacieux pour nier la bretonnitude de Nantes plutôt que d’apporter des preuves qu’elle est « ligérienne »?

Comme il doit être difficile de démontrer l’appartenance de la Loire-Atlantique à une région (Pays de la Poire) créée voici peu, région résultant uniquement d’une volonté politique délibérément pas innocente?

Les arguments manqueraient-ils? Le matraquage de propos technocratiques serait-il trop hasardeux, trop lassant pour la population, laquelle, pour sa grande majorité, se fiche éperdument de cette région artificielle où il est ardu, convenez-en, de définir un lien profond, autre que la proximité géographique, entre un vendéen et un sarthois ou entre un mayennais et un habitant du pays nantais (eh oui, aucune attribution ne fut trouvée pour dénommer les habitants de Loire-Atlantique)?

A contrario, les exemples sont nombreux pour témoigner de l’ancrage du pays nantais en Bretagne, et chacun sait qu’ils ne reposent pas uniquement sur la proximité…

– Pourquoi accorder toutes ces tribunes à ces mêmes personnalités, répétant toujours les mêmes éléments de langages, à l’argumentation des plus succinctes?

Si encore il s’agissait de sketches comiques, cela serait divertissant…

Il est compréhensible qu’une personne puisse accepter de se ridiculiser fréquemment en répétant des propos mensongers, dès lors qu’elle est payée pour le faire. Il est évident qu’une personnalité politique le fasse puisque celle-ci répand le message défini par sa direction partisane, à laquelle elle doit son ou ses sièges d’élu.

 

Si ces « bonnes » paroles proférées par des « personnalités » telles que Christophe Barbier ou Bruno Retailleau (pour ne citer que ceux-là) nous indiffèrent au plus haut point désormais, certaines maladies étant incurables, il ne peut être question de faire l’autruche:

  • Parce que leurs dires ou écrits participent au formatage républicain de nombreux bretonnes et bretons qui s’ignorent de notre pays,
  • Parce qu’il est question d’un usage détourné de nos impôts (salaires de nos élus, ces représentants du peuple (?), subventions des médias, redevance TV etc.), nous sommes des complices involontaires du révisionnisme et du négationnisme de l’Etat, lequel n’a cessé d’être le commandeur de linguicide, d’ethnocide…
  • Parce qu’au même titre que tout peuple, il ne s’agit ni plus ni moins de nos droits fondamentaux empêchés…

Ces droits d’existence que Paris reconnaît pour les peuples hors de son Hexagone sont niés en ses frontières métropolitaines, qu’importe si les peuples dits-autochtones, ont une histoire millénaire et antérieure à la naissance de l’Etat français. Seuls valent les droits que Paris qualifie de légitimes, qu’importe si elle s’assied sur nos droits fondamentaux qu’elle prétend vouloir défendre en signant des traités internationaux sensés nous protéger…

Il importe pour Paris d’essuyer les remontrances d’institutions auxquelles elle prête allégeance ou de payer des amendes quasi-confidentielles (nos impôts bien évidemment!) pour cause de non-respect des accords internationaux, lesquels elle signa et ratifia.

La France s’assied sur le Droit international autant que sur nos droits fondamentaux!

Ainsi il est de notre devoir de dénoncer cette histoire que la France s’est inventée et de nous opposer à ce qu’elle continue de faire des victimes parmi nos compatriotes. Les histoires qui nous sont racontées ne changent aucunement le passé et ne peuvent effacer les évidences géographiques, économiques et sociologiques.

Au lendemain de la dernière réforme territoriales (décembre 2014) est apparu dans les médias un « Grand-Ouest », une nouvelle page de notre histoire qui pointe aux portes de notre pays, la dernière-née de cette pyramide de calomnies! Son usage s’étend, nos oreilles sifflent, certains s’y accoutument, ainsi sa matérialisation n’en sera que facilitée…

          Il est temps que les bretons se réveillent et frappent aux portes des foyers amnésiques! L’acculturation de notre population se poursuit pendant que se chamaillent les « leaders » politiques bretons…

Il est urgent que naisse une convergence de toutes les sensibilités bretonnes pour qu’une union de tous ceux qui se prétendre être les défenseurs de notre culture, de notre identité, de notre Bretagne commune et dont nous partageons les mêmes valeurs, puisse faire entendre nos voix. Soyons dignes de la Nation que nous prétendons défendre!

Cette Breizh-Bertaign-Bretagne que nous vivons tous et défendons tous, ne mérite t’elle pas que nos considérations personnelles soient réservées afin qu’elle puisse bénéficier de cette même force dont dispose ces peuples voisins (Catalans, Corses, Ecossais…) bien réveillés?

La Frilosité de l’Union Européenne face aux événements catalans démontre la gêne qu’occasionne la démonstration démocratique de la volonté d’un de ses peuples qui la compose de s’émanciper ; la violence et la répression madrilène témoignent de cette contradiction à se comporter en démocrate dès lors que l’intégrité territoriale est remise en question, les prisonniers politiques sont de retour en Espagne…

Défendre nos droits et ceux de notre Nation est le seul leitmotiv qui vaille!

Au-delà de pouvoir faire face à son miroir avec sérénité, que pourrons-nous répondre à  os enfants qui pourraient nous reprocher de n’avoir rien fait pour défendre leurs intérêts et le monde que nous leur aurons légué?

Catalogne, Ecosse, Corse, mais aussi Nouvelle-Calédonie semblent parvenir au seuil d’une nouvelle ère grâce à la prise de conscience de leur peuple. Et pour peu que la démocratie puisse s’exprimer, illusoire il est pour un Etat de camper sur ses certitudes: la seule légitimité qui vaille est celle du peuple! Mais avant d’attendre quoique ce soit d’un Etat, avant d’attendre qu’il ne libère une partie de son peuple, encore faut-il que la population n’en ait exprimé le désir, qu’elle se soit réveillée et qu’elle se mobilise pour exprimer une quelconque doléance: la Bretagne en est malheureusement au stade de la léthargie.

Si certains peuples peuvent compter sur leurs élus locaux pour les représenter auprès du pouvoir central et défendre leurs intérêts, force est de constater que la plupart de nos élus locaux encartés dans les partis français oublient rapidement les intérêts bretons qu’ils défendaient pourtant avec véhémence dès que leur ambition les porte à une stature plus nationale. Jamais il y eut autant de représentants bretons au plus haut niveau national, pourtant, quelles ont été les fruits récoltés pour la Bretagne? Très peu! On arrive même à se demander si la Bretagne n’est pas mieux entendue lorsqu’elle est moins représentée à Paris…                                                                                                               A cela, acceptons qu’à peine dix pour cent (10%) de sa population est militante, et pendant que la division est pérenne dans les rangs bretons, le reste de la population subit l’acculturation programmée depuis Paris. 

Ton Pays dépérit,                                                                                                                            Tu pleurs ta Bretagne Réunie,                                                                                                  Regrettes qu’elle soit désunie,                                                                                                      Tu déplores qu’elle soit saccagée                                                                                                   Et hurles d’être spolié…                                                                                                    Qu’attends-tu pour te révolter?

Tu prends pour coupable ton voisin France,                                                                        Commence déjà par agir en conséquence,                                                                        Réveille-toi, écoute tes frères et entre en Résistance!

Ne traîne pas pour prendre le train de ceux qui osent parler et s’opposer à ceux qui nous content des histoires!

Aide-nous à ouvrir des portes, aide-nous à réveiller tes voisins et les convaincre à reprendre espoir, que le rêve est permis, celui de se réapproprier le droit de chacun de décider au pays ce que nous voulons pour lui, celui de dessiner l’avenir que l’on souhaite pour nos enfants: un monde dans lequel ils auront une place réelle et un rôle actif, autre que celui d’être consulté uniquement lors d’élections, une voix pour chacun d’entre nous qui aura une réelle valeur, sera écoutée et prise en compte.

Ta Bretagne est dotée depuis un an d’un Parlement, Dael Breizh ; il peut beaucoup pour toi, mais sans toi, il ne pourra rien ; sans toi, il est privé d’une expérience, d’un savoir, d’une volonté d’importance, une voix ignorée. Tu es la pierre qui pourrait manquer à cette institution vouée à défendre et protéger ta Bretagne d’aujourd’hui mais surtout celle que tu escomptes pour tes enfants.

Deviens électeur au Parlement de Bretagne

Plus nombreux nous serons à nous investir au Parlement de Bretagne, plus nombreux nous serons à fédérer les bretons, inaudibles seront ces menteurs payés, avec nos deniers qui plus est, pour colporter la propagande d’un Etat dont le seul dessein est d’effacer notre particularité, nous inventer une identité et nous faire croire que le monde qui nous est raconté est pensé pour nous, pour notre bien, alors qu’il est bien loin de nos attentes, de nos aspirations et de nos valeurs.

Notre avenir passe par la capacité de chacun d’entre nous à dépasser ses convictions personnelles et d’accepter les différences d’autrui, pour mettre en exergue ce qui nous unie et faire converger nos doléances communes. Ensemble, barrons ceux qui s’opposent à nos intérêts, parlons d’une seule voix, et construisons les bases de la Bretagne de demain.

Chaque jour qui passe, Breizh devient moins bretonne, perd de son âme à mesure que s’étend ces messages envoyés par Paris pour formater sa population, de bons citoyens pour une République qui n’a que faire d’elle, excepté lorsqu’il s’agit d’en tirer des richesses.                                                                                                                                             S’il n’est jamais trop tard, demain pourtant, risque de l’être…

Aide-toi,                                                                                                                                                 Et donne à Breizh ce que toute Nation attend de ses enfants!

Mar plij, Breizad, dihun’ta!                                                                                                            (S’il te plaît, Breton, réveille-toi!)

Bevet Breizh!

Notre parole suspendue!

Communiqué Ambasad Vreizh n°2017/10-433 du 6 octobre 2017

REUNIFICATION / Communiqué DAEL BREIZH

L’annulation de la Breizh Manif du 30 septembre dernier n’est ni plus ni moins qu’une autocensure, permettant à Bretagne Réunie de ne pas être tenue responsable d’éventuels troubles.
Plus grave: elle retire la parole aux bretons et empêche ces derniers de venir rappeler aux nantais qu’ils sont bretons, ce qui est vital en période continue de débretonnisation du pays nantais.

A trois jours de l’événement, programmé pourtant depuis un an, il est décidé de l’annuler, un vrai fiasco! Sont ainsi démobilisés bon nombre de militants, certains venaient de très loin (Suisse, Maroc, etc ) et étaient peut – être déjà en chemin…
… et tout ça à cause de quelques-uns qui ont fait passé leurs intérêts devant ceux de la Bretagne!!!

Il est plus que temps que TOUS les responsables de mouvements, partis et associations de Bretagne prennent leurs responsabilités et n’oublient pas qu’ils sont Bretons avant tout!
On ne peut crier « Breizh Dieub » et vouloir l’indépendance en s’opposant à l’Etat français occupant ET ne pas vouloir s’ allier avec tous ceux qui ont le même dessein pour Breizh!

Le mode RÉSISTANCE impose à chacun de nous d’oeuvrer à l’avenir pour la Bretagne et sa population, et surtout pas en continuant coûte que coûte à vouloir se démarquer des autres, pour attirer la couverture à soi pour les prochaines échéances électorales?

Notre mère Bretagne est en danger et ses enfants continuent de se quereller pour savoir s’ils partiront en vacances à la mer ou à la montagne! Votre mère est enchaînée, mourante, n’est-elle pas en droit d’attendre de ceux qui réclament être ses enfants qu’ils se battent pour elle et non pour eux seuls?

La Réunification de la Bretagne n’est pas la propriété de Bretagne Réunie ni de tout autre organisation, groupe ou association. Elle appartient à Breizh, à nous tous! Et si l’organisation quasi annuelle de ce rendez-vous en notre capitale des Ducs de Bretagne fut pris en main par cette association française, sa raison sociale dépend d’une revendication qui est nôtre. Autrement dit: il nous appartenait à tous de lui apporter notre soutien en pareille période de doute. La majorité des militants bretons étaient loin de penser que leur rassemblement annuel serait annulé, encore aurait-il fallu que Bretagne Réunie lançât un cri d’alerte suffisamment clair pour que l’on se mobilisât autour d’elle…

Une évidence: personne n’a gagné, mais Breizh a perdu!                                                         L’Etat français contre lequel nous nous opposons n’a même plus besoin de lever le petit doigt pour détruire ce qui nous est cher. Nous nous en occupons très bien tous seuls.

Pathétique et suicidaire attitude des uns,
Immaturité incompréhensible des autres…

Cessez de penser français!
Il n’y a ni droite ni gauche dans notre combat,
Mains droites et mains gauches jointes,
Soudées, formant deux poings levés
Pour crier Résistance,
Allons tous dans le même sens,
Barrer la route aux fils de France
Qui oeuvrent pour que se taise
A jamais la parole de Breizh!

Argad…..

Communiqué Dael Breizh « A propos de la Breizh Manif », ABP, 6 oct. 2017

1000 ans de notre Histoire en 10 minutes

Un film documentaire de 2016 traitant du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne.
Réalisé par Stéven ODAERT avec Malo BOUËSSEL DU BOURG, Yves COATIVY, Philippe JARNOUX, Jean-Michel LE BOULANGER, Romain PASQUIER .

Trugarez vras Steven Odaert

Bretagne réunifiée: 1000 ans d’histoire en 10 minutes

 

Breizh Manif, et maintenant?

Communiqué 2016.09/404 – BreizhManif, Naoned/Nànnt/Nantes, le 27 septembre 2016

Quelles conclusions devons-nous tirer de la Breizh Manif organisée par Bretagne Réunie ce samedi 24 septembre 2016 ?

Faible participation ?

Que nous ayons été 10.000 (chiffres donnés par J.-F. Le Bihan, président de Bretagne Réunie) ou 5.000, ce qui nous paraît être plus réaliste, il était prévisible que ce rassemblement automnal fut moins mobilisateur qu’à l’aube de la réforme territoriale, au printemps 2014.
Contexte saisonnier ou politique, la date de ce rendez-vous était calée dès le début de l’année, largement suffisante pour mobiliser… Doit-on en conclure que la Réunification ne mobilise plus les Bretons, y croient-ils de moins en moins ?
Une chose est avérée : jamais l’État français n’acceptera de rendre la Loire-Atlantique à la Bretagne à moins qu’il n’y soit contraint, et il n’est pas moins sûr qu’il plierait sous les revendications d’un million de Bretons envahissant les rues de la capitale des ducs de Bretagne.

Mais où sont-ils passés ?

Certains remercient les personnalités qui se sont déplacées, certaines s’étant exprimées sur le podium, la grande majorité d’entre eux répondant toujours présent à ce rendez-vous : François de Rugy (sénateur), Marc Le Fur & Paul Molac (députés), Lena Louarn, Mona Bras, Stéphane de Sallier-Dupin (conseillers régionaux), Patrick Mareschal, Gilles Denigot, Nil Caouissin (porte-parole UDB), Olivier Berthelot (Prés. Parti Breton), Jonathan Guillaume (association 44=Breizh) et, pour première apparition, de Jocelyne Devriendt et Fabrice Chenal (association Bretagne en Marche)…
Curieusement, en dehors des derniers cités, aucun représentant de la société civile ! Lors de l’édition précédente, de nombreuses personnalités avaient répondu présent : Yann Quéffelec, Alan Stivell, Gilles Servat, Jean-Loup Chrétien (astronaute), Christian Guillemot (Ubisoft) etc.
Breizh n’appartient à personne et certainement pas aux élus politiques ! Les élus passent, la Bretagne reste en l’état, amputée, elle se déculturalise, la population se francise et Breizh s’enlise.

Breizh n’est ni de gauche ni de droite, ce concept français n’a aucun sens, elle est à l’Ouest, et toutes les obédiences bretonnes ont leur place dans tout ce qui la concerne. Si Breizh n’est pas encore libre, la liberté d’expression doit rester de mise dès lors que la haine de l’autre n’entre pas dans les débats.
La Réunification n’est pas la bataille personnelle de Bretagne Réunie, elle n’appartient pas plus aux partis politiques, qu’ils soient jacobins ou pas, pas plus qu’elle n’appartient à une association ou à un collectif ! Elle appartient à Breizh, à tous ses enfants sans exception, point barre ! Il est bien dommage que les uns aient essayé de tirer la couverture à eux et que d’autres aient essayé de les en exclure. Ces discordes n’ont fait que desservir la cause de notre présence et donner l’occasion aux média de détourner la raison de notre rassemblement.

Soyons pragmatiques !

La Réunification de la Bretagne est l’affaire de tous, des Bretons comme de tous les résidents des cinq départements bretons. Mais il appartient à tous les acteurs bretons de défendre leur Bretagne. Ces acteurs sont toutes les composantes de la société civile : associations culturelles, associations sportives, entrepreneurs, collectifs, artistes, intellectuels etc. Ils étaient invisibles samedi dernier, a contrario du rassemblement de 2014.

Considérons la Breizh Manif comme un échec afin d’en tirer des leçons ! Plus de quarante années de manifestations pour la réunification sans avoir obtenu gain de cause devrait donner à réfléchir ! Mais les échecs comme les drames ne doivent pas mettre fin à nos espérances et à notre optimisme.

Après la manifestation, nous avons arpenté jusqu’à très tard les terrasses des quartiers de Naoned pour rencontrer des Nantais dans les quartiers de la place du Commerce et du Bouffay notamment, et le constat est édifiant ! En grande majorité, ce qu’ils ont vu et interprété n’est que folklore, pour les uns nous revendiquions un Grand-Ouest, pour d’autres nous étions des « antifas » (l’une d’entre eux était pourtant bretonne native de Concarneau) et pour la quasi totalité des plus jeunes qui venaient à notre rencontre, leur connaissance de notre histoire était dramatiquement superficielle – du style, « les quatre-voies de Bretagne sont gratuites grâce à notre duchesse Anne de Bretagne » ou encore « On nous a dit à l’école que la Bretagne était à 130 km de Nantes » – et approfondie via wikipédia. Le sourire que l’on a pu lire sur les lèvres des moins jeunes témoignait tantôt de l’admiration et de la résignation pour un combat vain…

À nous donc d’occuper le terrain pour continuer à raconter la Bretagne, la vraie, non celle apprise dans les écoles de la République française ni celle rapportée par les média. À nous de convaincre en promouvant notre Breizh concrètement, pour les entrepreneurs bretons de Liger-Atlantel cela ne pose problème, tout comme il va de soi que nous devons être crédibles pour valoriser Breizh et démontrer qu’elle a des moyens et des solutions pour imposer une Bretagne autre que celle vendue par notre voisine France et l’Union européenne.
Il est impératif que nous ayons tous conscience de la nécessité à unir nos actions, rien de bon ne pourra sortir sans montrer le chemin à suivre, celui de l’Union de tous les Bretons que nous cherchons à créer avec d’autres.
Un projet tel que celui du Parlement de Bretagne (élections le 20 novembre 2016) initié par l’association KAD est un des outils qui permettra à des élus bretons de toutes obédiences de réfléchir et construire la Bretagne de demain, il représente à lui seul l’union de plusieurs volontés individuelles, mais d’autres projets collectifs font leur chemin, à commencer par celui de Bretagne en Marche qui propose à tous les acteurs bretons de faire démonstration de leur « savoir-faire » le long du canal de Brest à Naoned.

L’exemple de Bretagne en Marche

Cette initiative nous paraît en effet être opportune car concernant tous les acteurs bretons et intervenant à un moment où un essoufflement des mouvements bretons (Bonnets Rouges hier, réunificateurs aujourd’hui) semble être la conclusion que l’on puisse tirer de ces dernières années. Essoufflement qui n’a cependant pas atteint la détermination de beaucoup. Le projet récent de l’association Bretagne en Marche fut exposé sur le podium place de la Petite Hollande samedi dernier – la majorité de ceux qui étaient là connaissaient déjà son existence – et des tracts ont été distribués tout le long du défilé pour cet événement qui se déroulera du 18 août au 2 septembre 2017 tout le long du canal de Brest à Nantes. Jocelyne Devriendt (présidente de Bretagne en Marche) propose à tous les acteurs bretons de s’associer autour d’un projet commun, projet convergeant sur Naoned : 16 étapes sur 190 km où des Bretons proposeront leur Bretagne de demain. Ambasad Vreizh ne pouvait faire qu’adhérer activement à cette initiative, tout comme nous nous impliquerons pleinement dans l’organisation de la prochaine manifestation revendiquant la Réunification de notre Breizh.

Un festival pour la Réunification ?

Un rassemblement annuel est un passage obligé pour la Réunification qu’il ne faut pas passer à la trappe. Il doit permettre à tous de nous rassembler et d’y accueillir chaque fois de plus en plus de monde, du nouveau militant comme au visiteur. La formule de manifestation est certainement à revoir. S’il va de soi que son siège doit être à Naoned, un défilé dans les rues de la capitale des Ducs de Bretagne est insuffisant pour convaincre, montrer les « bienfaits » d’une Réunification de la Bretagne et les quelques interventions sur un podium restent stériles dans la mesure où elles sont adressées à des convaincus !
Défiler dans les rues de Pariz, la capitale où tout est décidé pour nous serait d’une autre portée, médiatique notamment, surtout qu’il est question de démocratie. La capitale française ne veut pas entendre la voix de notre peuple, elle mérite d’être dérangée bien plus que cela non ? Quant au pays, pourquoi ne pas penser à un festival se déroulant sur plusieurs jours, histoire de laisser plus de possibilité à tous d’y venir pour découvrir ce que Breizh propose ?
Breizh regorge d’acteurs et d’idées. Servons-nous en pour servir Breizh !

Un rapide entretien avec J.-F. Le Bihan en fin de manifestation nous donne l’espoir que le prochain rassemblement sera tout autre que l’édition 2016, promesse fut faite que dès octobre nous commencerons à tisser le cadre du rendez-vous prochain…
Ne baissons pas les bras,
Jamais!
Bevet Breizh !

Pour Breizh & seulement Breizh!

Pétition destinée aux Parlementaires européens, à toute autre personne, organisation ou institution influente:

 

Le texte ci-dessous est en cours d’envoi à tous les parlementaires, en version anglaise, espagnole et française.

 

Mesdames, Messieurs les Parlementaires,

Depuis 75 ans aujourd’hui, la Bretagne, une des plus anciennes Nation d’Europe dont la souveraineté est reniée par la France depuis la Révolution française, est toujours privée de son intégrité et son intégralité territoriales. En dépit de bon nombre d’engagements, l’Etat français refuse de reconnaître les droits afférant à notre minorité bretonne.

Nous souhaitons déposer un recours en manquement contre l’Etat français pour non-respect de la minorité bretonne sur son territoire historique malgré les engagements pris devant les instances européennes.

Considérant que les institutions françaises sont verrouillées et qu’il est illusoire d’attendre qu’elles n’évoluent dans le bon sens pour Breizh comme pour tout peuple de l’Hexagone,

Considérant que la majorité des députés français ne votent qu’en fonction des directives de leurs partis nationaux, que les sénateurs élus au suffrage indirect font de même,

Considérant que le découpage territorial nouvelle formule n’a tenu aucunement compte de la volonté populaire et qu’il résulte uniquement d’échanges et de transactions effectués entre grands décideurs politiques du parti socialiste français, lesquels se furent autodéterminés à huit clos pour dessiner leur vision territoriale d’un pays qui ne leur appartient pas,

Considérant que la société civile a été écartée dans tous les débats,

Considérant l’absence d’interrogation préalable des collectivités territoriales concernées,

Considérant que l’organisation d’un référendum pour statuer sur la Réunification sur l’ensemble du territoire breton fut refusée maintes fois,

Considérant que les autorités françaises décident de la latitude à décider ou non de l’organisation d’un référendum tel que ce fut le cas le 26 juin 2016 pour décider de l’implantation d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le champ de consultation effectué sur le seul département de Loire-Atlantique n’a pas été étendu à tous les bretons qui en subiront les conséquences, financières entre autres,

Considérant que le droit inaliénable à l’autodétermination ne s’est pas appliqué pas en France, alors même que la voie française prônait ce droit pour l’international,

Considérant que la réforme territoriale française a été discriminatoire dans la mesure où elle permit de réunifier la Normandie et non la Bretagne,

Considérant que la réforme territoriale française induira la disparition des identités fortes et des cultures régionales et minoritaires, Paris appliquant le principe « la République Française est une et indivisible » pour considérer qu’il n’existe qu’un peuple de France, une seule identité et une seule langue,

Considérant que ce refus systématique de réunifier la Bretagne est défendu pour protéger l’unité nationale, son intégrité et sa sécurité, alors que bien d’autres pays de l’Union Européenne n’ont pâti en rien de la reconnaissance de plusieurs régions « ethniques » ou de la co-officialité de plusieurs langues,

Considérant que l’Etat français a toujours refusé un statut particulier à la Bretagne sous le prétexte de l’Unicité de la République » alors qu’au sein même de l’Hexagone, des statuts particuliers sont accordées à l’Alsace, à la Corse etc.,

Considérant que la partition du territoire historique breton est discriminatoire à plus d’un titre pour les habitants du département de Loire-Atlantique car n’ayant pas le même droit d’accès à la culture bretonne, aux médias bretons, à l’enseignement du breton et du gallo dans les écoles et à l’université de Nantes,

Considérant que ces habitants du département séparé de sa région administrative française d’origine ne peuvent bénéficier du même engagement politique pour ce qui concerne la défense et la promotion de leur culture, de leur histoire et de leurs langues dès lors qu’ils sont intégrés dans une région qui leur est imposée (Pays-de-Loire) rendant notamment impossible les discussions au sein du Conseil régional pour défendre les intérêts propres à leur particularité,

Considérant que les intérêts géographiques propres aux habitants de la Loire-Atlantique, notamment pour ce qui concerne la façade maritime, ne pourront être défendus et promus en corrélation avec ce qui sera décidé pour les quatre autres départements bretons,

Considérant que la débretonnisation de la Loire-Atlantique séparée de la région administrative Bretagne n’a jamais cessé, insidieusement des réaménagements détruisent l’identité bretonne du bro Naoned (pays nantais), faisant disparaître ou laissant à l’abandon une partie du patrimoine breton,

Considérant que les dépenses en communication de la région Pays-de-Loire afin d’ancrer une identité factice sur son territoire artificiel sont à la charge de tous les habitants, ceux de Loire-Atlantique sont ainsi soumis à contribution pour défendre une identité qui n’est pas la leur,

Considérant que les politiques successives de l’Etat français et de la région administrative Pays-de-Loire ont pour conséquence d’avoir effacer l’identité bretonne des plus jeunes générations en profitant du système éducatif pour formater de bons et loyaux « ligériens », constitue purement et simplement une assimilation déguisée au point de les opposer à ceux qui revendiquent l’identité bretonne de la Loire-Atlantique,

Considérant que la discrimination linguistique dont nous sommes victimes est un obstacle majeur à l’éducation inclusive, plurilingue et interculturelle, principe préconisé par le Conseil de l’Europe,

Considérant que la société politique et médiatique doit tendre au respect de la diversité culturelle, religieuse et linguistique,

Considérant que le droit au respect de nos droits individuels comme collectifs pour ce qui concerne notre langue notamment ne sont pas respecter dans la vie publique, lacune rappelée en 2009 et cette année par le Comité des droits économiques sociaux et culturels des Nations Unies (observation générale n°21: les groupes minoritaires « ont le droit de jouir de leurs formes d’éducation, de leurs langues, de leurs moyens de communication (presse, radio, télévision, internet, etc) et de toutes les manifestations particulières de leur identité et de leur appartenance culturelle »,

Considérant que « dans les cartons » la disparition des départements est prévue afin de réduire le mille-feuilles administratifs et la superposition des compétences par plusieurs collectivités,

et Considérant que d’ores et déjà l’Etat français a pour objectif de fusionner les régions administratives Bretagne et Pays-de-Loire, peut-être même avec celle de la Normandie, afin de les réunir dans une région dont la dénomination « Grand Ouest » se fait entendre de plus en plus souvent dans les médias,
Au nom de Breizh et de toutes les âmes bretonnes, Ambasad Vreizh dénonce le manquement de la France dans ses prérogatives afférentes au respect du peuple breton, minorité nationale reconnue et dénonce la réforme territoriale actuelle.
Cette réforme constitue ni plus ni moins une trahison aux institutions européennes et aux Parlementaires européens qui défendent les droits fondamentaux dans l’Union Européenne.

Le maintien de la partition de la Bretagne est une discrimination, cette réforme empêche les bretons, reconnus comme minorité nationale, de vivre sur leur territoire ancestral.
Dans des courriers du 8 novembre (n° ms/MSH/fm-D(2010)1950-A3864) et du 16 novembre 2010 (n°ms/MSH/fm-A(2010)3677-823571), la Commission européenne a rappelé à l’Etat français l’existence de la minorité bretonne en France.
L’Etat français se positionne à l’opposé de la protection des minorités, ne protégeant pas plus qu’il ne promeut les droits des bretons. Il bafoue les valeurs fondamentales que vous défendez, à savoir la reconnaissance et la défense de notre minorité nationale.
Parce que l’Etat français ne respecte aucunement sa minorité bretonne sur son territoire historique, parce qu’il passe outre ses propres signatures sur bon nombre de textes internationaux au même titre qu’il bafoue le droit coutumier breton, nous faisons appel à votre soutien pour défendre notre démarche. Notre seul but est que le peuple breton soit respecté en tant que tel, que ses droits ne soient plus bafoués, que la démocratie soit restaurée pour Breizh comme pour toute Nation européenne.

La Nation bretonne n’a pas à avoir moins de droits et de devoirs que tout autre Nation, fusse t-elle antérieure à la naissance de l’Etat français. Si la notion d’Europe des Peuples a un sens pour vous, aidez-nous pour que nos doléances puissent être entendues. En regard du droit international et des traités européens, une action contentieuse est plus qu’envisageable.

Puissent un jour les vents de Breizh souffler sur ceux qui nous gouvernent, ce vent de liberté n’est que l’aspiration qu’a tout peuple, toute Nation pour jouir de ses droits les plus élémentaires.

 

Vous remerciant pour l’attention que vous aurez bien voulu porter à notre requête, nous espérons que vous saurez retenir la présente sollicitation.

Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs les députés européens, en l’expression de nos sentiments bretons les plus sincères.

 

Signez la pétition: Redonnez à la Bretagne le pouvoir de défendre et de protéger ses intérêts!

 

30 juin 1941: 75 ans de partition!

Triste anniversaire que celui-ci!

Parce qu’en pleine période trouble (et faible est le mot), un décret a permis d’amputer la Bretagne et toutes les politiques suivantes n’ont fait que conforter la partition, voilà où nous en sommes à l’heure actuelle.

Si à la libération, quasiment tous les décrets passés sous le régime Pétain ont été abrogés, curieusement, celui-ci fait toujours « force de loi ». Sans aucune consultation citoyenne, au mépris des sondages et des manifestations favorables à la réunification, au mépris des voeux prononcés par les Conseils régionaux successifs de Bretagne comme du Conseil général de Loire-Atlantique, la démocratie trouve ses limites dans les esprits étriqués des hommes politiques profondément jacobins, certains d’entre eux se réclamant même « Bretons »: un comble!

Nous avons jugé utile aujourd’hui de vous faire un bref résumé des étapes qui ont conduit la Breizh à être amputée d’une de ses cinq filles, la plus riche et la plus développée économiquement…

1789 – Création des départements

La Bretagne est dite « Province », donc réputée étrangère. Aucun des 9 pays bretons de cette « province » pourtant étrangère n’est consulté. L’Assemblée nationale française en décide ainsi pour nous. Le Parlement de Bretagne déclare « de nullité absolue et à perpétuité » cette décision.

Conséquence: l’entité unilatérale « Bretagne » disparaît au profit de l’apparition de 5 entités: 22, 29, 35, 44 et 56…

1919 – Création du « Groupement Economique Régional »

Par décret, la France s’organise territorialement en Régions. Breizh se retrouve répartie sur deux régions incluant pour la 5ème région d’autres départements, les chambres de commerce y sont regroupées:

5ème région: départements 29 Sud, 44, 56, 37, 49, 53, 72 et 85.

6ème région: départements 22, 29 Nord et 35.

Aucune consultation citoyenne.

1938 – Création de « Régions économiques »

Par décret, et sans consultation citoyenne, la région économique Bretagne est crée, regroupant les départements 22, 29, 35 et 56 mais sans le 44.

1941 – Décrets n° 2727 1 2736 du 30 juin 

Digne du fascisme contre lequel l’Etat de Vichy dit se battre, l’exclusion de la Loire-Inférieure devenue Loire-Atlantique est statuée sans aucune consultation de la population bretonne.

1955 – Décret, Loi Pfimlin: création de « Région économique de Programmes »

1959 – Décret: « Circonscription d’action régionale »

1964 – Décret: « Commission de développement économique régional »

1969 – Référendum: « Projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat »

La démocratie semble être de retour. La consultation intéresse tout le territoire de l’Hexagone, mais propose une région Bretagne toujours amputée de la Loire-Atlantique.

Résultat « national »: le « NON » l’emporte à 52,41%. Pour les départements bretons, si les Côtes d’Armor vote « Non », les quatre autres optent pour le « Oui ». Qu’importe, le décret est rejeté, mais intéressant il est de voir que l’ensemble de Breizh ne se prononce pas à l’unisson.

1972 – Décret: « Etablissement Public Régional »

La Bretagne reste région administrative sans la Loire-Atlantique, la population n’est bien évidemment non-consultée et les voeux des Conseils généraux des cinq départements bretons se prononçant pour la réunification de la Bretagne sont ignorés…

1982 – Décret: les 22 « Régions administratives »

Qui dit décret entend toujours absence de démocratie! La Bretagne administrative reste à 4 départements, quant à la Loire-Atlantique, elle est intégrée dans la région « Pays-de-Loire » en compagnie de la Vendée (85), du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72).

Les régions deviennent des collectivités territoriales pleines et entières, administrées par des Conseil régionaux dont les membres sont élus au suffrage universel, démocratie oblige!

2004 – Loi du 13 août: les compétences des régions sont accrues

2016 – Les nouvelles régions, nouvelles dénominations, fusion de communes…

La suite, vous la connaissez: la réforme territoriale a accouché de son 3ème volet, le résultat étant la réduction du nombre de régions à 13. Si la logique l’emporte pour que la Normandie soit réunifiée sans qu’il y ait une grande ferveur populaire pour aller dans ce sens, curieusement, la Bretagne ne l’est pas, alors que tous les indices populaires, historiques et économiques auraient dû aboutir à cette réparation historique. Que nenni!

Et cela est d’autant plus curieux, qu’au sein du gouvernement socialiste, étaient présents des fervents défenseurs de la cause bretonne et de la réunification: Jean-Yves Le Drian (Défense), Stéphane Le Foll (Agriculture) à Marylise Le Branchu (Aménagement du territoire et réforme territoriale) pour ne citer que ceux-là. Aucune de ces personnalités politiques bretonnes n’ont eu de poids pour infléchir la décision finale. Si face à eux, si tant est qu’ils aient réellement tout fait pour oeuvrer pour la retour à la Bretagne historique, d’autres barons de la politique, issus du même parti, étaient partisans pour tout sauf pour la renaissance d’une région Bretagne administrative à 5 départements.

Seulement voilà: Jean-Luc Auxiette (président des Pays-de-Loire) et consorts (notamment Jean-Marc Ayrault) ne veulent pas que leur région des « Pays de la Poire », sans âme et sans identité, ne disparaisse du paysage territorial avec le départ de la capitale historique de la Bretagne dans sa région natale. Véritable poumon économique attractif pour cette région, comment survivrait les pédélistes si la Loire-Atlantique partait?

Créant une compétition entre Roazhon/Rennes et Naoned/Nantes pour ce qui concerne la capitale de la région qui serait choisie dans l’éventualité d’une réunification, les appuis politiques ne manquèrent pas, la majorité souhaitant un status quo pour que chacun conserve ses intérêts. Pourquoi continuer à penser français en copiant le système d’une capitale unique pour Breizh, alors que d’autres pays fonctionnent tout aussi bien avec plusieurs capitales, sans oublier qu’hier, Breizh était organisée autour de trois capitales Naoned, Roazhon et Vannes…

Si Breizh fait à nouveau les frais de pareille réforme, que dire de la démocratie!

Le processus de démocratie participative qui consiste à demander aux citoyens de choisir la dénomination de leur nouvelle région est aussi démocratique que ne fut couchées les frontières des nouvelles régions. Ainsi, des nouveaux noms sont soigneusement choisis et proposés.

Résultat: Pour ne citer que ceux-là.

Mars: Nord, Pas-de-Calais et Picardie deviennent « Hauts-de-France ».

Avril: Alsace, Champagne-Ardennes et Lorraine deviennent « Grand Est ».

Juin: Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées deviennent « Occitanie »

Vous noterez au passage que nos amis alsaciens voient leur identité perdue dans le nom de leur région. Pour ce qui est de la lisibilité d’un territoire, comment vont-ils pouvoir promouvoir et défendre leur singularité? A ce jour, 6 régions n’ont pas vu leurs périmètres modifiés et conservent leurs anciennes appellations.

Quant à nous, Bretons, que croyez-vous qu’il va se produire? Certains se trouvent rassurés de constater que l’on n’ aura pas touché à leur Bretagne à 4 départements. Vous abandonneriez vos frères de Liger-Atlantel? Pensez-vous vraiment que le processus de réforme est désormais figé?

Insidieusement, le processus de fusion de communes incitée par le gouvernement sous peine de voir réduite la dotation de l’Etat, fait son petit bonhomme de chemin. De nouvelles communes naissent, de nouveaux noms, et comme par hasard, des références historiques ou géographiques disparaissent. Bientôt, ce seront les hermines qui seront absentes des nouveaux blasons, etc.

Ouvrez les yeux, écoutez: de plus en plus de médias, que ce soit à la radio, à la télévision ou sur le net,  simplifie leurs discours en parlant de « Grand Ouest ». Ne vous leurrez pas, c’est ce qui nous attend si dès aujourd’hui vous ne bougez pas plus.

Notre situation est d’autant plus dramatique que légalement, internationalement parlant, la France bafoue illégalement les droits souverains de Breizh! La déculturation de la Bretagne, la lobotomisation assidue et sournoise, n’a eu d’autres effets que de faire oublier le traité de janvier 1499, seul traité faisant force de loi encore aujourd’hui!

Si Ré Zo Ré a un sens pour vous,

Si « Démocratie » et « Liberté » ont un sens,

Si vous êtes fiers de votre identité, de brandir le Gwen ha Du, de chanter le Bro Goz et de reprendre les paroles de Glenmor, Gilles Servat ou Alan Stivell,

Si « Kentoc’h Mervel Eget Bezan Saotret »a encore un sens pour vous,

Nous vous invitons à nous rejoindre afin que tous nos droits soient restaurés. Pour ce faire, Ambasad Vreizh va déposer dès ce jour un recours auprès des instances internationales afin de dénoncer les exactions dont nous sommes victimes, en regard des textes de loi, traités ou conventions que l’Etat français a pourtant signés.Cette dénonciation sera adressée à tous les députés européens, en espérant que parmi eux, il y en ait une majorité pour qui « l’Europe des Nations » a un sens plus développé que pour la majorité de nos députés français.

Signez la pétition

Et puisqu’il faut que s’impose la volonté du peuple breton, c’est aussi et surtout sur le terrain, qu’il faut se mobiliser. Nous avons du pain sur la planche: extraction de sables miniers en baie de Lannion, projet minier de Variscan, Brocéliande, fusion de communes à surveiller, notre secteur agro-alimentaire à soutenir etc…. et pour cet automne, rendez-vous vous est donné le 24 septembre à Naoned, notre cité des ducs.

Inscrivez-vous pour le rassemblement à Nantes, samedi 24 septembre 2016

Bevet Breizh!

 

 

 

5ème Grande Tablée Bretonne

NAONED/NANTES, 5ème Grande Tablée Bretonne, ce dimanche 15 mai 2016, dès 11h!

La Grande Tablée Bretonne est un évènement né en 2011, un rendez-vous destiné à promouvoir les vins et produits bretons de Liger-Atlantel/Loire-Atlantique. Sous l’égide d’Anne de Bretagne, la Grande Tablée se tient dans le cadre des Gouël Breizh/Fête de la Bretagne (née en 1997) fêtée à travers le monde tous les ans autour du 19 mai, date de la Sant-Erwan/Saint-Yves, le patron des Bretons.
Evènement organisé par le Comité des Vins bretons en collaoration avec l’Agence Culturelle Bretonne (ACB).

Comité des Vins Bretons, le site

Agence Culturelle Bretonne de Liger-Atlantel

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Place de la Petite Hollande – NAONED (tramway, ligne 1, arrêt médiathèque)

Si la 1ère édition accueillit 1.000 visiteurs (sous la grêle) en place Viarme, les suivantes ont adopté la Place de la Petite Hollande – n’y voyez-là surtout aucun lien avec l’actuel Président de la République D’A-Côté – cette place fut un lieu d’achanges avec les armateurs du monde entier et notamment de cette « province » des Pays-Bas. En plein coeur de Naoned/Nantes, l’espace d’une journée, cette place sera le théatre d ‘un village breton en la capitale des Ducs de Bretagne, une identité qui n’aurait jamais dûe disparaître que les convives pourront revivre l’espace d’une journée…

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Comme l’an passé, le drapeau du Pays du Vignoble nantais (commandé par le Comité des Vins Bretons, création Krea breizh, Raphael Vinet) pavoisera fièrement.

KREABREIZH, le site

Une nouveauté cette année!

Le Comité des Vins Bretons remettra les récompenses aux gagnants du 1er concours qu’ils ont lancé deux concours, les gagnants seront récompensés ce jour.
Concours de vins
Le jury se réunira le 30 avril dans les locaux de la commune libre de Bouffay à Nantes, pour déguster. La proclamation officielle des résultats fut donnée dévoilée le 30 avril. Le triskell d’or (pour le lauréat), le macaron d’argent et celui de bronze seront remis au cours de cette journée.
Un autre concours, le tremplin musical
Les formations musicales retenues, se produiront sur scène. TALABAO, AR LOAR’GAN, & GOUEZ.

Grande Tablée Bretonne

Programme

  • 11:00 – Défilé des Bretvins, les porteurs de Kilt, la commune libre du Bouffay, Tréteaux et Terroirs, Esbarts Catala (invités d’honneur).
  • 12:00 – introduction du Président puis cérémonie des Bretvins

Les Chevaliers Bretvins sont un Ordre de chevalerie mettant en valeur les produits de Bro-Naoned/Pays nantais, s’appuyant en particulier sur les grands vins mais aussi sur la cuisine régionale. L’ordre compte à ce jour plus de 120 Dames de la Duchesse Anne & chevaliers Bretvins.B

Les Chevaliers Bretvins

  • 12:40 – Baptême du Vin par les Druides du Gorsedd de Bretagne

« Goursez Vreizh » en breton – nom complet: Breudeuriezh Drouized, Barzhed hag Ovizion Breizh ne(Fraternité des druides, bardes et ovates de Bretagne) est une association créee en 1900.

Les Druides Gorsedd de Bretagne

 

  • 13:10 – Bro Gozh Ma Zadoù par le Grand Druide Per Vari Kerloc’h et les choeurs de Tréteaux et Terroirs
    Révisez bien les paroles de notre hymne national afin de ne pas être frustré en ne pouvant pas le chanter, debout, en fusion avec toute l’assemblée! Allez, tiens, on vous remet les paroles!

BRO GOZ

 

  • 13:30 – TALABAO

TALABAO au Yaouank (Roazhon, 2015)

  • 15:45 – Esbart Català (2nd passage)
  • 16:15 – Rêve de Mer (2nd passage)
  • 16:30 – GOUEZ
  • GOUEZ, Teaser

 

  • 21:00 – MASK HA GAZH

MASK HA GAZH  » Armorilien », live Roazhon (nov.2014)

 

Restauration

Outre divers es stands, les invités pourront déjeuner sur la Grande Table, les produits du terroirs (galettes, huîtres, pâtés, crêpes, gâteaux et bien évidemment nos muscadets bretons…

 

Sans nul doute, cette journée restera gravée dans les mémoires des participants, tout paraît si bien calé, la seule inconnue reste la météo, mais ce n’est pas elle qui empêchera les bretons du bro-Naoned de fêter leur Breizh…

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Les Etats Centraux & les partitions

Tribune du Docteur Louis Mélennec

LES ETATS CENTRAUX COMMETTENT UNE FAUTE GRAVISSIME EN AMPUTANT LES TERRITOIRES DES NATIONS PERIPHERIQUES.

Le droit international fait obligation STRICTE aux Etats centraux qui occupent le territoire de ce que l’on dénomme les « nations premières » (en raison de leur antiquité historique), ou encore « nations minoritaires » (avec cette précision qu’en Bretagne, les Bretons sont majoritaires chez eux, et propriétaires indivis de leur pays depuis plus de mille ans), de protéger ces peuples, de garantir la transmission de leur langue, de leurs valeurs, de leur culture, de garantir l’intégrité de leur territoire.

Toute amputation du territoire des nations spoliées est une FAUTE GRAVISSIME du pays occupant, un CRIME. Ceux qui s’associent à ce crime sont complices, c’est-à-dire, en droit, passibles des mêmes peines que l’auteur principal : il n’y a de pire faute que celle de trahir son pays.

Les Bretons sont intransigeants sur ces principes. Il convient, dans tous le sites, blogs, médias de toutes natures, et même dans nos correspondances, d’accoler d’une manière systématique au nom de nos villes de Loire Atlantique, la mention  » – en Bretagne ».

Ainsi :

Nantes – en – Bretagne.

Saint – Nazaire – en – Bretagne.

La Baule – en – Bretagne.

Clisson – en – Bretagne.

Ancenis – en – Bretagne ….

Et ainsi de suite.

Les sous-doués seront ainsi, par osmose à défaut d’autre mécanisme intellectuel, ce que VEULENT les Bretons, SEULS COMPETENTS POUR DECIDER DE LEUR SORT, et ce qu’ils affirment dans leurs sondages répétés.

CANADA. Un nouvel article vient de paraître au Canada, sur le statut de la Bretagne, et sur la nullité du prétendu « traité de réunion de la Bretagne à la France ». Toujours pas un mot en Bretagne dans les merdias « subventionnés ».

Lire : le harfang, avril mai 2016

Si la presse française n’était pas sous férule étroite de l’Etat « central », ces propos auraient leur place sur les chaines des télévisions françaises, et seraient diffusées à des millions d’auditeurs. Mais la vérité gagne du terrain chaque jour. Ces crimes contre la Liberté d’expression seront un jour sévèrement punis : leurs auteurs sont connus et identifiés. Louis Mélennec est inscrit sur une liste noire en France, ce qui est strictement interdit par le droit, comme étant une atteinte grave à la liberté d’expression.

LES ETATS CENTRAUX COMMETTENT UNE FAUTE GRAVISSIME EN AMPUTANT LES TERRITOIRES DES NATIONS PERIPHERIQUES.

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LOUIS MELENNEC, militant pour la démocratie directe en Bretagne, et la restitution de leurs droits aux Bretons.
En savoir plus…

 

CELTICAE DEIZH, dim. 8 mai 2016

Vous ne connaissez pas CELTICAE? C’est normal! Une séance de rattrappage est prévue dans 7 jours….

Celticae est tout récent, c’est la raison pour laquelle les créateurs lancent cette journée promotionnelle, au coeur de leur vignoble: les vignobles Lusseaud.
Celticae est la toute nouvelle gamme de Muscadet connue jusqu’alors sous l’appellation « Vignobles Lusseaud ». Ce changement de politique commerciale est induit par leur volonté de défendre leur terroir, celui du vignoble nantais que la majorité des dirigeants de la région « Pays-de-Loire » comme du gouvernement français essaient d’inclure dans les vignobles du Val-de-Loire, tout comme ils s’acharnent à débretonniser notre bro-Naoned.
Cette volonté d’agir concrètement sur le terrain en contribuant à ce que les habitants de la Loire-Atlantique (Liger Atlantel) se réapproprient leur histoire et leur identité, s’est traduit tout récemment par la création du tout 1er vin mousseux de Bretagne: Celticae, la Bulle d’Armorique.
Mais revenons à cet évènement qui approche à grand pas:

Celticae Deiz, l’évènement du 8 mai

Où ça?
Château de la Galissonnière – La Galissonnière, 44330 Le Pallet

(Facile à trouver, très bien indiqué, tout proche du périphérique de Naoned/Nantes)

Billeterie

Plus que quelques jours pour profiter des tarifs préférentiels (fin le 30/04/2016) pour Celticae Deiz.
Ensuite les places au guichets seront à 12€ et 6 € pour les moins de 15 ans (3 ans et moins : gratuit)
– Soit sur!                                                      Billeterie Weez
– Ou bien : Bureau de tabac Le Pallet, Agence Culturelle Bretonne 44 (Médiathèque Nantes), Hyper U Vallet. Et en direct : pylusseaud@gmail.com

 

Outre l’ambiance promise par la présence des groupes Celkilt & Epsilon, d’autres animations vous attendent.
Hentoù Breizh animera la 1ère partie de Celticae Deiz à partir de 14h30.
Au programme, traditions, jeux de force Bretonne, le public pourra aussi s’essayer et défier les champions !Merci à Hentoù Breizh d’animer la première partie de Celticae Deiz à partir de 14h30. Au programme, traditions, jeux de force Bretonne, le public pourra aussi s’essayer et défier les champions !

Hentoù Breizh

 

Restauration

« Come À la Maison » (xavier): vous proposera des burger bretons, Armoricains, frites etc…                                                            Come A La Maison

« Marie »: crêpes et galettes, inconrtournables!                    Marie

« Roul’Galettes » Antoine, proposera spécialités Bretonnes (palets, kouign-amann ) faîtes maison.                                              Roul’Galettes

– Sans oublier le « Celticae Bar » ! (manquerait plus que ça!)

Du bonheur et des saveurs dans Le Pallet !

Nous vous attendons nombreux!