Le regain des semences de blés anciens

AGRICULTURE RAISONNÉE / REGAIN DES SEMENCES DE BLÉS ANCIENS /
ARMES NATURELLES ANTI-MONSANTO

« Redonner de l’abondance à la terre afin d’offrir à nouveau de la qualité aux consommateurs »

Les semences de blés anciens s’améliorent avec le temps, à l’inverse de celles des blés modernes, qui perdent plus rapidement de leur vigueur.
« Par voie de conséquence, l’autonomie semencière des paysans est sauvegardée », souligne Didier Findinier.
BLÉS ANCIENS / ARMES NATURELLES ANTI-MONSANTO

Les blés anciens présentent cette caractéristique de développer de grandes tiges (jusqu’à 1,70 m) contrairement aux blés modernes, qui ont été nanifiés de manière à ne pas se coucher lors des épisodes orageux et de garantir ainsi rendements et revenus.
Les blés anciens, beaucoup plus hauts, étouffent les mauvaises herbes et suppriment de fait l’usage des herbicides!
Très vite attiré par l’agriculture biologique, DIDIER FINDINIER a effectué en 2009 un voyage au BURKINA FASO afin de rencontrer des paysans ayant adopté les techniques de culture transmises par PIERRE RABHI.
Il a ainsi vu les rendements de ces terres africaines tripler grâce à la traction animale, le compost et une intelligente gestion de l’eau.

Sa démarche est également politique puisque, par son engagement MILITANT, à contre-courant d’une agriculture CONVENTIONNELLE trop polluante à ses yeux, Didier Findinier souhaite « redonner toute leur noblesse aux petits paysans », il est membre actif de la Confédération paysanne.
DIDIER FINDINIER a repris la ferme de ses parents à Campagne-les-Boulonnais, dans le département du Pas-de-Calais.
Sur les 25 hectares à sa disposition, 1/5 seulement est réservé à la prairie, dont il vend l’herbe puisqu’il a abandonné l’élevage par souci de LIBERTÉ.
Il n’a pas éprouvé le besoin d’agrandir la surface cultivable.

Source     Reporterre, Didier Harpagès dans le Nord de l’Hexagone

 

Quand Monsanto profite de la « Démocratie » de l’Union Européenne

U.E / LES EUROPÉENS SUBISSENT LA LOI DES LOBBYISTES MONSANTO & CIE

Dans l’UE, sur les OGM, la majorité ne décide pas…
L’UE, toujours fan des OGM et de Monsanto…

Le 27 mars, 14 États représentant 43% de la population ont voté CONTRE la RÉAUTORISATION du MON810, alors que seulement 8 États représentant 34% de la population ont voté pour.

Le cas actuel est d’autant plus ubuesque que le BREXIT a été lancé, que les DÉPUTÉS BRITANNIQUES ne vont plus siéger, et que LONDRES ne participera plus aux sommets européens.
Ici, si on exclut le vote britannique, c’est 43% de la population qui a voté contre et 22% qui a voté pour, mais cela ne suffit pas pour trancher : il faudra s’en remettre au jugement de cette commission si ouverte aux intérêts du monde des affaires, comme l’avait si bien décrit « Circus Politicus ».

Une conclusion à tirer : agir, encore et toujours, signer les pétitions et surtout, informer nos concitoyens sur ces questions ! Et sur le fond, n’est-il pas clair aujourd’hui qu’il vaut bien mieux pouvoir prendre ces décisions à l’échelle nationale ?

Sachant que LONDRES faisait partie des partisans tout en étant sur le point de partir, l’autorisation du MON810 ne devrait avoir aucune chance… Sauf dans cette construction institutionnelle monstrueuse qu’est l’UE.

Les dirigeants des institutions de l’UE mériteraient de ne manger que des produits issus des OGM tant ils ne cessent de faciliter la vie de Monsanto et consorts, ce que je rapporte sur le blog depuis près de 10 ans.
Dans les procédures kafkaïennes de l’UE, il faut désormais une majorité qualifiée pour prendre une décision sur la question (55% des Etats représentant 65% de la population), sinon, c’est la commission européenne qui choisit.
En clair, une simple majorité des Etats ne réunissant que 64% de la population de l’UE ne peut pas décider de son sort dans cette construction profondément technocratique et anti-démocratique, dont les méandres favorisent toujours le pouvoir de la technostructure.

Dans l’U.E, la majorité ne décide pas

La balade tranquille de Monsanto

CMQ 2016.04/391
Le Conseil d’Etat des D’A-Côtés vient d’annuler aujourd’hui l’interdiction du maïs transgénique MON810 que le Ministre de l’Agriculture Séphane Le Foll avait fait interdire deux ans plus tôt (14 mars 2014).
Cette interdiction était motivée par les risques sur l’environnement que représentait la culture du maïs transgénique. L’arrêté interdisait la commercialisation, l’utilisation et la culture de cette variété sensée résister aux insectes ravageurs. Pour rappel, la Commission européenne avait autorisée sa mise sur le marché le 22 avil 1998.
De la suite dans les idées
Une nouvelle fois, le Conseil d’Etat est à l’origine de cette défaite. Même si cela est d’une importance capitale concernant la démocratie, nous ne nous attarderons pas sur cette institution française constituée de personnes non-élus et sur ce pouvoir qu’elle a d’interférer dans les décisions d’Etat comme sur le circuit légal de validation des textes de loi adoptés par l’Assemblée nationale.
Il n’empêche: pour la troisième fois, le Conseil d’Etat annule des décisions concenant Monsanto! Cette décision constitue un recul de la démocratie, une défaite pour l’environnement et notre santé et une nouvelle victoire des lobbies!

Les arguments invoqués
Attendu que l’Autorité européenne de Sécurité des aliments avait émis que si risques il y avaient, ces derniers pouvaient être maîtrisés; ces risques si peu importants que la “dite” Autorité avait admis certains risques de développement d’ une résistance chez les insectes et d’ atteinte à certaines espèces de lépidoptères (Papillons),
Attendu que les quatre études du Ministère de l’Agriculture n’apportent aucune preuve concernant la dangerosité pour l’environnement (« risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement ») , le maïs transgénique n’apparaît pas plus néfaste que le maïs traditionnel,

Qu’importe le principe de précaution!
Force est de constater que Conseil d’Etat, Commission européenne (vous noterez au passage que leur membres ne sont pas non plus élus) et Monsanto sont sur la même entente, ils ont pouvoir sur le gouvernement français, donc sur le peuple.
Rien ne prouvant que le MON810 est nuisible, il a droit d’être exploité et nous aurons l’obligation de le consommer!
Pour rappel, nous consommons déjà, à notre insu des produits transgéniques! Vous aurez beau vous fier aux étiquetages, lesquels sont supposés avoir obligation à mentionner en % la teneur en produits issus de la culture transgénique, combien d’entre nous ignore que cette obligation ne vaut que pour une teneur supérieure à 5%?
Il est notoire que les lobbies n’ont que faire des conséquences sur l’environnement comme sur notre santé, seuls comptent leurs bénéfices. Ils n’ont aucune vision à long terme, se fichent éperdument de la santé de la Terre sur laquelle ils vivent (qu’importe la nôtre dès lors que nous les enrichissons en consommant leurs produits). Et si un jour il est démontré que nous finissions par en tomber malade, pourra en profiter le lobby pharmaceutique.

Monsanto peut-il se tromper?
Faut-il rappeler l’expérience Coton Bt Monsanto en Inde?
Depuis 2002, l’Inde recourt aux cultures OGM. Elles recouvrent 90% des surfaces cotonnières.
En mars 2010, Monsanto avait reconnu (c’est une première) que son coton génétiquement modifié était inéfficace, les insectes ayant développés des résistances inattendues. Plus grave, son introduction a même permis à d’autres ravageurs qui étaient inconnus en Inde, de se développer.
Avec la promesse de tripler les rendements et de réduire les coûts, nombreux sont les petits exploitants qui empruntèrent sous l’assurance d’un retour sur investissement rapide. Résultats dramatiques: les rendements n’ont pas triplés, ils furent même en deçà des rendements que produisaient l’agriculture traditionnelle. Non seulement les semences OGM coûtent cent fois plus cher que les graines classiques, les agriculteurs sont obligés de multiplier les épandages d’insecticides, jusqu’à treize fois plus qu’auparavant: un coût supplémentaire, quant aux conséquences sur les sols…
Reconnaissant l’inéfficacité du Coton Bt, Monsanto s’est contenté d’annoncer l’arrivée d’un Coton OGM de 2ème génération, plus efficace…
Qu’importe si en une dizaine d’années ce sont près de 200.000 paysans indiens qui se sont suicidés, qu’importe les conséquences sur la biodiversité, sur la santé, Monsanto est aujourd’hui si puissant que rien ne semble pouvoir stopper son ascension “maléfique”’.

Pour nous, humains lambda, ils nous restent le combat encore et toujours, . La 4ème Marche Mondiale contre Monsanto & CO aura lieu le 21 Mai 2016, celle-ci ne se limite pas à une simple mobilisation mais à un événement citoyen et militant. Un collectif international de personnalités,scientifiques, juristes et d’ ONG lance un tribunal international pour juger la multinationale accusée “ d’écocide “. La Terre ne compte pas pour les “Marchands du Temple”, le profit est leur seul moteur, l’argent leur seul désir, la possession leur seul avenir. Mais nous, Citoyens du monde voulons mettre fin à cette impunité et faire reconnaître à l’ international les crimes massifs commis par le trust américain Monsanto en traînant devant les tribunaux les responsables pour enfin les mettre face à leurs responsabilités.

Le Monde, 15 avril 2016

L’histoire de Monsanto