Barrons la propagande jacobine!

Communiqué n°436, 9 janvier 2018

 

  Qui n’a pas constaté que depuis de nombreuses années, tous les médias nationaux mais aussi régionaux, ne ménagent pas leurs efforts pour convaincre la population que le pays nantais n’est pas en Bretagne?                                                                                         

Dès que l’actualité s’y prête, sortent des articles ou des « personnalités » sont interviewées, quasiment toujours les mêmes d’ailleurs, afin de répandre ce message récurrent: Nantes n’est pas en Bretagne! Ces derniers jours, l’actualité de l’aéroport de Notre-Dame des Landes et de l’évacuation de la ZAD est l’occasion de ré-entendre ou relire ces mensonges…

Questionnement

– Pourquoi vouloir accorder autant d’énergie et de temps pour convaincre lecteurs, auditeurs et téléspectateurs d’un fait qui n’existe pas? Pourquoi ces médias préfèrent-ils user d’argumentaires fallacieux pour nier la bretonnitude de Nantes plutôt que d’apporter des preuves qu’elle est « ligérienne »?

Comme il doit être difficile de démontrer l’appartenance de la Loire-Atlantique à une région (Pays de la Poire) créée voici peu, région résultant uniquement d’une volonté politique délibérément pas innocente?

Les arguments manqueraient-ils? Le matraquage de propos technocratiques serait-il trop hasardeux, trop lassant pour la population, laquelle, pour sa grande majorité, se fiche éperdument de cette région artificielle où il est ardu, convenez-en, de définir un lien profond, autre que la proximité géographique, entre un vendéen et un sarthois ou entre un mayennais et un habitant du pays nantais (eh oui, aucune attribution ne fut trouvée pour dénommer les habitants de Loire-Atlantique)?

A contrario, les exemples sont nombreux pour témoigner de l’ancrage du pays nantais en Bretagne, et chacun sait qu’ils ne reposent pas uniquement sur la proximité…

– Pourquoi accorder toutes ces tribunes à ces mêmes personnalités, répétant toujours les mêmes éléments de langages, à l’argumentation des plus succinctes?

Si encore il s’agissait de sketches comiques, cela serait divertissant…

Il est compréhensible qu’une personne puisse accepter de se ridiculiser fréquemment en répétant des propos mensongers, dès lors qu’elle est payée pour le faire. Il est évident qu’une personnalité politique le fasse puisque celle-ci répand le message défini par sa direction partisane, à laquelle elle doit son ou ses sièges d’élu.

 

Si ces « bonnes » paroles proférées par des « personnalités » telles que Christophe Barbier ou Bruno Retailleau (pour ne citer que ceux-là) nous indiffèrent au plus haut point désormais, certaines maladies étant incurables, il ne peut être question de faire l’autruche:

  • Parce que leurs dires ou écrits participent au formatage républicain de nombreux bretonnes et bretons qui s’ignorent de notre pays,
  • Parce qu’il est question d’un usage détourné de nos impôts (salaires de nos élus, ces représentants du peuple (?), subventions des médias, redevance TV etc.), nous sommes des complices involontaires du révisionnisme et du négationnisme de l’Etat, lequel n’a cessé d’être le commandeur de linguicide, d’ethnocide…
  • Parce qu’au même titre que tout peuple, il ne s’agit ni plus ni moins de nos droits fondamentaux empêchés…

Ces droits d’existence que Paris reconnaît pour les peuples hors de son Hexagone sont niés en ses frontières métropolitaines, qu’importe si les peuples dits-autochtones, ont une histoire millénaire et antérieure à la naissance de l’Etat français. Seuls valent les droits que Paris qualifie de légitimes, qu’importe si elle s’assied sur nos droits fondamentaux qu’elle prétend vouloir défendre en signant des traités internationaux sensés nous protéger…

Il importe pour Paris d’essuyer les remontrances d’institutions auxquelles elle prête allégeance ou de payer des amendes quasi-confidentielles (nos impôts bien évidemment!) pour cause de non-respect des accords internationaux, lesquels elle signa et ratifia.

La France s’assied sur le Droit international autant que sur nos droits fondamentaux!

Ainsi il est de notre devoir de dénoncer cette histoire que la France s’est inventée et de nous opposer à ce qu’elle continue de faire des victimes parmi nos compatriotes. Les histoires qui nous sont racontées ne changent aucunement le passé et ne peuvent effacer les évidences géographiques, économiques et sociologiques.

Au lendemain de la dernière réforme territoriales (décembre 2014) est apparu dans les médias un « Grand-Ouest », une nouvelle page de notre histoire qui pointe aux portes de notre pays, la dernière-née de cette pyramide de calomnies! Son usage s’étend, nos oreilles sifflent, certains s’y accoutument, ainsi sa matérialisation n’en sera que facilitée…

          Il est temps que les bretons se réveillent et frappent aux portes des foyers amnésiques! L’acculturation de notre population se poursuit pendant que se chamaillent les « leaders » politiques bretons…

Il est urgent que naisse une convergence de toutes les sensibilités bretonnes pour qu’une union de tous ceux qui se prétendre être les défenseurs de notre culture, de notre identité, de notre Bretagne commune et dont nous partageons les mêmes valeurs, puisse faire entendre nos voix. Soyons dignes de la Nation que nous prétendons défendre!

Cette Breizh-Bertaign-Bretagne que nous vivons tous et défendons tous, ne mérite t’elle pas que nos considérations personnelles soient réservées afin qu’elle puisse bénéficier de cette même force dont dispose ces peuples voisins (Catalans, Corses, Ecossais…) bien réveillés?

La Frilosité de l’Union Européenne face aux événements catalans démontre la gêne qu’occasionne la démonstration démocratique de la volonté d’un de ses peuples qui la compose de s’émanciper ; la violence et la répression madrilène témoignent de cette contradiction à se comporter en démocrate dès lors que l’intégrité territoriale est remise en question, les prisonniers politiques sont de retour en Espagne…

Défendre nos droits et ceux de notre Nation est le seul leitmotiv qui vaille!

Au-delà de pouvoir faire face à son miroir avec sérénité, que pourrons-nous répondre à  os enfants qui pourraient nous reprocher de n’avoir rien fait pour défendre leurs intérêts et le monde que nous leur aurons légué?

Catalogne, Ecosse, Corse, mais aussi Nouvelle-Calédonie semblent parvenir au seuil d’une nouvelle ère grâce à la prise de conscience de leur peuple. Et pour peu que la démocratie puisse s’exprimer, illusoire il est pour un Etat de camper sur ses certitudes: la seule légitimité qui vaille est celle du peuple! Mais avant d’attendre quoique ce soit d’un Etat, avant d’attendre qu’il ne libère une partie de son peuple, encore faut-il que la population n’en ait exprimé le désir, qu’elle se soit réveillée et qu’elle se mobilise pour exprimer une quelconque doléance: la Bretagne en est malheureusement au stade de la léthargie.

Si certains peuples peuvent compter sur leurs élus locaux pour les représenter auprès du pouvoir central et défendre leurs intérêts, force est de constater que la plupart de nos élus locaux encartés dans les partis français oublient rapidement les intérêts bretons qu’ils défendaient pourtant avec véhémence dès que leur ambition les porte à une stature plus nationale. Jamais il y eut autant de représentants bretons au plus haut niveau national, pourtant, quelles ont été les fruits récoltés pour la Bretagne? Très peu! On arrive même à se demander si la Bretagne n’est pas mieux entendue lorsqu’elle est moins représentée à Paris…                                                                                                               A cela, acceptons qu’à peine dix pour cent (10%) de sa population est militante, et pendant que la division est pérenne dans les rangs bretons, le reste de la population subit l’acculturation programmée depuis Paris. 

Ton Pays dépérit,                                                                                                                            Tu pleurs ta Bretagne Réunie,                                                                                                  Regrettes qu’elle soit désunie,                                                                                                      Tu déplores qu’elle soit saccagée                                                                                                   Et hurles d’être spolié…                                                                                                    Qu’attends-tu pour te révolter?

Tu prends pour coupable ton voisin France,                                                                        Commence déjà par agir en conséquence,                                                                        Réveille-toi, écoute tes frères et entre en Résistance!

Ne traîne pas pour prendre le train de ceux qui osent parler et s’opposer à ceux qui nous content des histoires!

Aide-nous à ouvrir des portes, aide-nous à réveiller tes voisins et les convaincre à reprendre espoir, que le rêve est permis, celui de se réapproprier le droit de chacun de décider au pays ce que nous voulons pour lui, celui de dessiner l’avenir que l’on souhaite pour nos enfants: un monde dans lequel ils auront une place réelle et un rôle actif, autre que celui d’être consulté uniquement lors d’élections, une voix pour chacun d’entre nous qui aura une réelle valeur, sera écoutée et prise en compte.

Ta Bretagne est dotée depuis un an d’un Parlement, Dael Breizh ; il peut beaucoup pour toi, mais sans toi, il ne pourra rien ; sans toi, il est privé d’une expérience, d’un savoir, d’une volonté d’importance, une voix ignorée. Tu es la pierre qui pourrait manquer à cette institution vouée à défendre et protéger ta Bretagne d’aujourd’hui mais surtout celle que tu escomptes pour tes enfants.

Deviens électeur au Parlement de Bretagne

Plus nombreux nous serons à nous investir au Parlement de Bretagne, plus nombreux nous serons à fédérer les bretons, inaudibles seront ces menteurs payés, avec nos deniers qui plus est, pour colporter la propagande d’un Etat dont le seul dessein est d’effacer notre particularité, nous inventer une identité et nous faire croire que le monde qui nous est raconté est pensé pour nous, pour notre bien, alors qu’il est bien loin de nos attentes, de nos aspirations et de nos valeurs.

Notre avenir passe par la capacité de chacun d’entre nous à dépasser ses convictions personnelles et d’accepter les différences d’autrui, pour mettre en exergue ce qui nous unie et faire converger nos doléances communes. Ensemble, barrons ceux qui s’opposent à nos intérêts, parlons d’une seule voix, et construisons les bases de la Bretagne de demain.

Chaque jour qui passe, Breizh devient moins bretonne, perd de son âme à mesure que s’étend ces messages envoyés par Paris pour formater sa population, de bons citoyens pour une République qui n’a que faire d’elle, excepté lorsqu’il s’agit d’en tirer des richesses.                                                                                                                                             S’il n’est jamais trop tard, demain pourtant, risque de l’être…

Aide-toi,                                                                                                                                                 Et donne à Breizh ce que toute Nation attend de ses enfants!

Mar plij, Breizad, dihun’ta!                                                                                                            (S’il te plaît, Breton, réveille-toi!)

Bevet Breizh!

LE TELEGRAMME, COMPLICE

COMPLICITE DE DEBRETONNISATION PAR OMISSION: LE TELEGRAMME

CMQ 2016.03/388

Jusqu’à présent, Ambasad Vreizh n’avait que trop passé sous silence l’ambiguïté avérée d’un média breton: Le Télégramme. Mais le simple fait que ses articles soient dédiés à notre Breizh constitue t-il une raison suffisante pour continuer à se tenir informer par son biais, tout en sachant que de façon récurrente, trop même, ses informations oublient un cinquième du territoire breton.
Le Télégramme publiait hier (29 mars) la carte des performances des établissements bretons: sans préciser l’ exclusion des établissements de Loire-Atlantique:

Performance des établissements bretons en B4

A croire qu’il n’y aurait pas d’établissements bretons en Liger-Atlantel (Loire-Atlantique)!
Ethiquement parlant, un média breton ne doit-il pas s’adresser à tous les Bretons? Il s’avère que non, concernant cet article zappant les bretons vivant en Bro-Naoned!
Le Télégramme se pose t-il la question de ce que peut ressentir un breton du pays nantais à la lecture d’un tel article? Pour s’informer des établissements qui l’entoure, n’a t-il pas d’autre choix que de se tourner vers un autre média?
Le comble, c’est que cela est possible! En témoigne cet article du Monde (24 mars), média français par excellence, qui dans un classement « national », n’oublie personne:
Le Monde: classement national
Bien que non-breton, Le Monde, comme bien d’autres médias français, donne des informations globales, concernant tout l’Hexagone certes, il ne taît pas sciemment une partie du territoire qu’il dit vouloir informer, ce dont ne peut se targuer Le Télégramme, la plupart du temps.
Le Télégramme ne craint-il pas de perdre des lecteurs? Peut-il se passer des lecteurs du département breton le plus peuplé?
Nous n’ignorons pas les impératifs économiques qui s’imposent à tous, à la presse écrite plus expressément depuis l’expansion de la « Toile ». Comme tout média, Le Télégramme bénéficie de subventions d’Etat (1,3 M€ en 2013), comme Ouest-France (+12 M€ en 2013), de nombreux emplois sont à la clef. Ces aides sont légitimes dans la mesure où taxes et impositions de tous, sont perçues par l’Etat français. Juste retour des choses? “Ce retour sur investissement” n’est pas moins qu’une compromission dangereuse, au passage, c’est l’âme bretonne qui s’évanouie. Cette ambiguïté que représente le devoir d’informer tout en ne devant pas oublier la main de celui qui donne, cause un préjudice irréversible à tout un peuple qui se retrouve dans l’obligation de subir une assimilation républicaine destructrice de sa propre identité.

Inutile il est de rappeler que si la Loire-Atlantique (Liger-Atlantel) est un département administratif français, il l’est d’un point de vue de l’administration des D’A-Côtés. Même si dans les faits on doit vivre avec, ceci a été imposé aux Bretons!
Le passer sous silence, c’est contribuer à la débretonnisation des esprits, c’est se rendre complice de cette forfaiture. Le simple fait de se donner pour mission d’informer, de rapporter des faits, des vérités, ne prend-il pas toute son importance au moment où la réforme des programmes scolaires de la rentrée prochaine pour tout l’Hexagone, va outrageusement « zapper » des grands pans de notre Histoire commune?
Parce qu’un lecteur prenant ses sources exclusivement sur Le Télégramme va s’habituer à voir son pays autrement que ce qu’il est – s’accomoder de voir une carte B4 amputée de la Loire-Atlantique – il se francise petit à petit, perd de son identité, d’aucun pourrait même ignorer qu’il est Breton avant d’être Français, taire cette vérité participe au plus haut niveau à une assimilation lobotomisante de l’ensemble de la population bretonne.
Est-ce suffisant de profiter de quelques articles, notamment lorsqu’il est question d’aborder l’histoire, pour rappeler aux lecteurs ce qu’était la Bretagne, que la Loire-Atlantique en faisait partie, mais plus maintenant, que le pays nantais a conservé une partie de sa bretonnitude, de revendiquer une réunification de la Bretagne? Le faire sporadiquement n’est rien face à la propagande assénée par les autorités ligériennes (Pays-de-Loire) et par certains de nos élus dits « bretons » qui obéissent aux logiques partisanes jacobines.

Est-il si dur que cela de prendre du temps à isoler les chiffres concernant la Loire-Atlantique pour les fusionner avec ceux des 4 autres départements? La priorité de l’information ne doit-elle pas être la vérité plutôt que l’actualité?
De grâce, si vous êtes Bretons, n’oubliez pas Breizh et son histoire, ne jouez pas le jeu de la France! Ne trouvez-vous pas qu’elle nous a fait suffisamment de mal jusqu’à présent? Votre rôle n’est-il pas de vous adresser à tous les Bretons, de participer à révéler des vérités, de cimenter leur identité et d’oeuvrer à leur unité?
Breizh s’enfonce dans une crise sans précédent, ses véritables défenseurs se font de plus en plus rares, peu à peu, vous serez amené à regretter l’âme Celte perdue par les Bretons d’Armorique, et vous en serez partie responsable.
Que Breizh retrouve ses Couleurs & ses Valeurs au plus vite…