Communiqué 2017.03/425
Le 28 mars dernier, nous apprenions l’arrestation sur Roazhon/Rennes de quatre militants bretons. Aucun fait réel ne leur est reproché, si ce n’est que d’être des militants chevronnés.
Qu’importe, sous couvert de l’état d’urgence décrété en France, des procureurs continuent de procéder à l’arrestation de bretons,
Qu’importe qu’ils soient innocents dès lors qu’ils seront libérés s’ils sont reconnus innocents des faits qui leur sont reprochés,
Qu’importe la durée d’une Garde-A-Vue dès lors qu’elle n’est que provisoire….
Il n’empêche, force est de constater que
- les Dakotés n’ont cure des conséquences induites sur des familles par de telles arrestations arbitraires,
- la présomption d’innocence n’empêchant pas une garde-à-vue, la liberté d’expression semble avoir des limites dans ce pays dit des « Droits de l’Homme ».
Rien de plus aisé que de procéder à des arrestations arbitraires de temps à autre pour casser une dynamique, démotiver les uns, isoler une poignée d’activiste pour ralentir et inhiber un mouvement, le temps joue pour ceux qui détiennent les clefs du pouvoir et de la justice…
Trouvez-vous cela juste de constater que pareil traitement ne soit réservé qu’aux petits, ceux du peuple, alors que bon nombre de politiciens français ou d’acteurs économiques influents, bénéficient eux de bien des souplesses?
Nous ne pouvons que condamner cette atteinte à la liberté d’expression, de telles arrestations constituant une atteint aux droits de l’homme.
« Liberté, j’écris ton nom » (Paul Eluard)