Brexit: 47 ans après, le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne

Souvenez-vous: par voie référendaire, le peuple britannique avait exprimé le 23 juin 2016 son souhait de quitter l’Union Européenne (U.E); à la question « Should the United Kingdom remain a member of the European Union or leave the European Union? » les britanniques répondirent « YES » pour 51,59% contre 48,11%. Pour la première fois, un Etat membre va quitter l’Institution européenne…

A propos du Référendum: si nous pouvons nous réjouir d’une consultation populaire et du respect de son choix, deux questions nous interpellent toujours:                                        1- Quelles sont les garanties pour le Peuple britannique d’avoir eu les bonnes informations concernant les conséquences à quitter l’U.E? Autrement dit: a t’il pu être manipulé par le gouvernement, par ses opposants, par les médias, par des difficultés économiques faussement attribuées aux décisions prises par Bruxelles…                             2-  Que dire d’une consultation populaire dès lors qu’une partie du Peuple en est exclue? Pourquoi les expatriés britanniques, furent-ils interdits de s’exprimer sur la question, alors qu’ils étaient les premiers intéressés?

2020.02.01 - POST BREXIT, 47 ans après...

Bref: près de quatre après, le Brexit est entériné, les députés britanniques quittent le Parlement, l’Union Jack s’efface, mais bien des questions restent en suspens…

Quid pour l’Irlande unifiée? Si l’Eire reste dans l’U.E, l’Irlande du Nord(1) s’en retrouve exclue malgré son souhait d’y rester (à 55,8%)…                                                                            Quid pour l’Ecosse? Ayant voté « YES » à 62%, nos cousins celtes vont pouvoir se concentrer sur un autre référendum(2), celui de l’indépendance, mais Londres en acceptera t’il un nouveau…? En septembre 2014, 55,3% des écossais ne l’avait pas souhaitée; mais cette question induisait qu’indépendance  entraînait de fait, l’exclusion de l’Ecosse de l’U.E…

Une certitude: l’U.E est bien malade!

  • Un Etat, membre historique, s’en va,
  • D’autres connaissent des difficultés intérieures quant aux contradictions qu’il y a à défendre la démocratie tout en refusant des partitions internes(3) (Catalogne),
  • La libre circulation des biens et des personnes se traduisent différemment selon que l’on soit à l’Est ou au Nord,
  • La devise « Unis dans la diversité » est malmenée: crise économique perdurant, contexte international et les flux migratoires font renaître populisme et extrémisme,
  • etc.

Vouloir s’unir pour être plus fort ensemble, implique nécessairement des ententes, des accords, des concessions. Perdre une partie de sa souveraineté en oubliant sa monnaie propre est une chose, mais obliger quiconque à changer d’identité en est une autre.

Cette Europe-là s’est éloignée de ses citoyens dès lors que le Parlement européen fut « annexé » par la Commission européenne, laissant le pouvoir aux lobbys et politiques aussi influents qu’incompétents en matière de défendre nos intérêts fondamentaux.

L’erreur de cette Europe-là est de vouloir faire converger nos diversités en effaçant nos identités propres, celles qui font ce que nous sommes, celles-là mêmes sur lesquelles se sont appuyés les Etats-membres pour se créer.

Si l’Union Européenne avait été celle des Nations, et non celle des Etats, en serions-nous arrivés à cette situation??? Tant que ceux qui veulent gouverner l’Europe n’auront pas intégré l’importance de l’identité des Peuples, tant qu’ils voudront privilégier l’intégrité territoriale de leur pays, alors ils trouveront toujours face à eux, des Peuples qui ne demandent qu’à exister, des Nations dont les droits fondamentaux sont les mêmes que ceux des Etats.

Ce discours consistant à faire peur à la population, l’affaiblissement de l’identité nationale constitue un terreau pour le régionalisme et donc un danger pour la stabilité de leur pays, est destiné à faire oublier les côtés artificiels de certains « arrangements ». Se contenter d’une culture locale n’allant pas au delà du folklore, consentir une autonomie partielle en prenant soin d’éviter toute sécession, ne peut se faire qu’au détriment de certaines libertés, et malvenu il est pour quiconque continue en pareil cas de se déclarer comme démocratique, ou de continuer à vouloir porter des valeurs telles que « Liberté-Egalité-Fraternité »!

Réécrire l’Histoire et orienter l’Education nationale ne pourra jamais changer nos propres racines. Un pays ultra-centraliste telle que la France aura beau défendre une « Unicité de la République » et octroyer des droits à une partie de sa population (au nom de la spécificité régionale) tout en la refusant à d’autres, alors elle alimentera le rejet d’une partie de ses propres concitoyens et renforcera leurs identités, identités qui trouvent fondements alors même que la France n’existait pas.

Puissent l’Union Européenne devenir celle des Peuples avant celle des Etats,                  Puisse t’elle demain, accueillir en son sein, l’Ecosse, la Catalogne,                                      Puissent après demain, les rejoindre Bretagne, Corse, Pays Basque, Savoie, Lombardie, etc.

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En savoir plus…                                                                                                                                « Pourquoi et comment l’Histoire de la Bretagne a été falsifiée », interview du Docteur Louis Mélennec

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(1) Irlande, Pour la 1ère fois depuis la partition en 1921, les nationalistes ont décroché plus de sièges à Londres que les partisans d’un maintien dans le Royaume-Uni. Après 3 ans de blocage, un gouvernement se met en place à Belfast avec pour leader, Mary Lou McDonald, une réunionniste.                                                                                                                                                      Irlande (janv.2020): les Unionistes majoritaires, une 1ère depuis la partition de 1921       
(2) Référendum, quand la Démocratie anglaise interdit démocratiquement la Démocratie écossaise: le 14 janvier 2020, Boris Johnson, Premier Ministre, rejette formellement la demande de Nicola Strurgeon, Premier Ministre écossaise, d’autoriser la tenue d’un nouveau référendum.                                                                                                                                                                                 Ecosse, 14 janv. 2020: quand la démocratie anglaise de Boris Johnson empêche la démocratie écossaise de Nicola Sturgeon
(3) Catalogne, janv. 2020, Quand le droit d’un Etat prévaut sur le droit européen: le Président du Parlement européen, David Sassoli, se plie à la décision de la justice espagnole, et retire son mandat de député européen, à Oriol Junqueras, indépendantiste catalan.  Catalogne, janv.2020: quand l’U.E plie devant la justice de Madrid

 

 

 

 

 

Brexit – Breizhxit

Communiqué 2016.06/396

Brexit, conséquences et quelles attentes pour Breizh!

Le verdict est tombé: les britanniques se sont prononcés par voie référendaire pour une sortie de l’Union Européenne, jeudi 23 juin 2016, une date qui jette un froid. Après 43 ans, le peuple britannique a répondu « Yes » (à hauteur de 52%) à la question « Should I stay or should I go? »

Quelles en sont les conséquences pour eux, pour nous, et surtout pour Breizh? Petit aperçu:

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Les conséquences du Brexit

La procédure de départ d’un pays est prévue par l’article 50 du Traité de Lisbonne de 2009, qui intègre une « clause de retrait ».
Article 50 1er alinéa: « Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union ».
La procédure de retrait devrait durer deux ans minimum, le temps de négocier quels seront les futurs rapports entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne. Le Royaume-Uni fera donc encore partie de l’Union Européenne jusqu’en 2018, les traités européens continueront de s’appliquer jusqu’à l’entrée en vigueur d’un accord. Par contre, dès que le Premier ministre britannique aura notifié auprès du Conseil européen le retrait du Royaume-Uni, ce dernier ne participera plus aux délibérations et décisions du Conseil européen.

1 – Une déstabilisation politique du Royaume-Uni
David Cameron, actuel premier Ministre qui avait engagé le référendum quatre mois plus tôt, se retrouve fragilisé. Sa légitimité est sévèrement remise en cause et c’est l’ancien maire de Londres, Boris Johnson, qui se retrouve comme prétendant à l’occupation du 10 Downing Street puisqu’il était un farouche partisan du Brexit.

2 – Une longue période de négociations
Prévue dans l’article 50, une période de deux ans sera nécessaire pour négocier et statuer sur les modalités qui encadreront l’accord de séparation entre les deux parties. Toujours est-il que c’est toute la relation entre le Royaume-Uni et le continent européen qu’il va falloir réécrire. Nul doute que deux années ne suffiront pas. Au-delà du retrait, devront être définies les relations commerciales et juridiques entre les deux entités … Difficile de savoir aujourd’hui si la voie choisie sera celle de la Norvège (intégration à l’Espace Economique Européen), ou si seront signés des accords comme pour la Suisse ou la Turquie (pour ce qui concerne une union douanière uniquement).

3 – Un éclatement du Royaume-Uni?
Si l’Ecosse s’est prononcée très majoritairement pour le maintien dans l’Union Européenne, il ne faut pas exclure la question de l’indépendance de l’Ecosse, question évoquée récemment par voie référendaire en 2014, mais dont la réponse fut négative à hauteur de 55%. En dehors des manipulations avérées lors de cette consultation et du dépouillement, ce « non » clair à l’indépendance fut inattendu. Attendons-nous à ce que le parti indépendantiste écossais demande un nouveau référendum sur cette question, pour pouvoir ensuite entâmer une procédure d’adhésion de l’Ecosse à l’Union Européenne.
Autre pays celte, l’Irlande. Depuis 1998, il n’y a plus de conflit entre l’Irlande du Nord et l’Eire (ou République d’Irlande) et la frontière entre les deux Nations est quasi invisible. L’Irlande faisant partie à part entière de la zone de libre-échange de l’U.E risque d’en être exclue si se reforme cette frontière. Le Sinn Fein a d’ores et déjà annoncé vouloir réunifier l’Irlande… Wait and See!

4 – L’économie britannique menacée
Dès l’annonce du « YES » au Brexit, les bourses se sont affolées, la Livre Sterling chute, le coût de la vie pour les britanniques risque de grimper. Si les répercussions économiques sont difficilement évaluables sur le long terme, des certitudes existent:
La Grande-Bretagne n’aura plus à payer sa contribution à l’U.E, soient 16,7 Mds € (2015). A noter que cette économie ne représente que 0,5% du PIB britannique. Or, si actuellement l’ U.E est le principal partenaire économique du Royaume-Uni (la moitié des exportations du Royaume-Uni sont réalisées vers le marché européen), l’arrivée de taxes risque d’impacter fortement le PIB: les estimations oscillent entre 3 et 9%. Ce à quoi il faut également tenir compte des importations qui seront plus coûteuses…
Sortie de l’U.E, le Royaume-Uni ne pourra plus bénéficier des nombreuses subventions européennes (agriculture ou recherche notamment).
Loin de nous la prétention de nous poser en experts économiques, nous ne faisons que résumer les risques encourus par la population britannique. Par ailleurs, nous n’avons pu obtenir des études qui statueraient sur les bénéfices que le Royaume-Uni tirera par une sortie de l’U.E. Aussi somes-nous les premiers désolés à noircir le tableau. La récession économique guette le Royaume-Uni.

5 – Un possible délitement de l’UE
Au même titre qu’un éventuel départ de la Grèce suscita des craintes d’épidémie, et tout fut fait pour qu’elle y reste, celui d’un des piliers de la construction européenne constitue une porte ouverte évidente pour bien d’autres pays: entre ceux dont les positions sont très proches de celles des britanniques (Hongrie, Pologne, Slovénie, Scandinavie) qui bénéficient d’un statut particulier, combien d’autres pays reprochent à l’U.E leurs difficultés économiques? Si un même référendum avait lieu dans chacun des 27 pays de l’U.E actuelle, nul doute que bien des peuples européens se prononceraient pour une sortie de l’union…

Pas d’amalgame s’il vous plaît!

Si la sortie de l’U.E constitue un des arguments de certains partis politiques nationalistes (Autriche et France notamment), il ne faut surtout pas en conclure que monte l’europhobie. Force est de constater que la multiplication des normes européennes et le diktat de la Commission européenne sont les raisons principales de cette désaffection montante envers cette institution.

Compétitivité des entreprises européennes (trop de normes), statut des employés extra-communautaires, disparités (pour ne pas dire inégalités) dans les fiscalités, décisions ou absence de décisions sur des dossiers important (TAFTA, Monsanto, OGM etc.) et ce déni de démocratie qu’est cette emprise de la Commission européenne sur le Parlement européen – s’ajoutent le comportement des députés européens qui brillent par leurs absences – constituent les arguments principaux du désamour européen. Nous sommes loin de l’Europe des Nations qui nous était promise.

Au contexte économique actuel, n’oublions pas le contexte politique international qui induit une immigration à laquelle aucun des pays européens n’étaient préparés! La crise économique installée depuis trop longtemps et les perspectives d’un avenir proche plus rose étant nulles, les classes dites moyennes sont de plus en plus touchées. De la perte du pouvoir d’achat si ce n’est de l’emploi, de la perte des acquis sociaux, naît la paupérisation conduisant certains à la haine de l’autre, au racisme, et ceux qui viennent d’ailleurs en sont les premières victimes, les rangs de l’extrême droite grossissent… Ne tomber pas dans la facilité, cherchez les vrais responsables!

Démocratie

Sur fond de crise économique perdurante, les institutions européennes ne sont pas les seules coupables de nos maux, de même que les dirigeants de chacune de nos Nations. COUPABLES, non, mais RESPONSABLES sans aucun doute.
Faut-il le rappeler? Ceux qui gouvernent le monde ne sont pas ceux que nous choisissons, que nous élisons! Quelques soient les discours des candidats à la gouvernance, quelques soient les personnalités politiques qui accèdent au pouvoir, l’allégeance envers les puissants, ceux qui détiennent les clés du pouvoirs, est de mise.
Nos politiciens font partie du système, et en profitent. Et parce qu’ils en font partie, vous mentant sciemment, ils détournent vos voix en confortant un système qui nous asservit de plus en plus. Et ce dernier est si bien rôdé et verrouillé, que même au sein d’un pays comme celui définit abusément comme étant « la Patrie des Droits de l’Homme », les institutions empêchent qu’un grain de sable ne viennent se glisser dans la machine.

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La leçon britannique
Comment ne pas se réjouir de ce souhait exprimé par les britanniques de quitter un système européen qui nous exploite plus qu’il nous facilite la vie?
Les britanniques viennent de nous montrer qu’ils avaient compris, et nous devons les remercier d’avoir ouvert la boîte de Pandore. Le départ du Royaume-Uni est l’occasion que doit saisir l’U.E pour faire face à cette abérration: l’Union Européenne d’aujourd’hui n’est pas l’union des Peuples d’Europe. Peu importe pour l’heure, les conséquences économiques pour la Grande-Bretagne, ce qui prévaut est que la démocratie a parlé. Qu’importe donc si d’autres pays suivent ce même chemin. A l’U.E de se remettre en question et de réfléchir sur la seule entité qui vaille est cette confédération des peuples d’Europe.
Que l’Ecosse accède à l’indépendance, que l’Irlande soit réunifiée, que la Catalogne poursuive son émancipation (pour rappel, les législatives espagnoles auront lieu ce dimanche 26 juin), est né l’espoir pour toutes les nations sans état d’être un jour reconnues en tant que telles et d’être un jour traitées sur un même pied d’égalité. Notre pensée se tourne bien évidement sur Breizh….

Ne nous leurrons pas, le Breizhxit n’est pas pour demain!

Si la situation bretonne s’inscrit dans le même registre que celui de l’Ecosse, de la Catalogne ou même de la Corse, nous devons malheureusement ne pas oublier que notre situation est bien différente, ne serait-ce parce qu’un travail de longue sape fut fait depuis des siècles pour déculturaliser Breizh, au point que beaucoup ont oublié que l’assimilation de la population bretonne fut violente, forcenée et sanglante – elle est perdure aujourd’hui mais plus incidieuse – et il est regrettable que bon nombre aient oublié leur origine Celte, leur histoire, leur culture, leur langue. La situation est d’autant plus grave qu’ils se retrouvent opposés à ceux qui de nos jours, défendent les intérêts de Breizh, luttent pour que les vérités soient dites et défendent les mêmes valeurs. Ces Bretons passent à leurs yeux pour des passéistes-réactionnaires alors qu’ils n’y a pas plus ouvert qu’eux. La lobotomisation est ennemi plus dangereux que l’abstention. Qui continuera à parler vrai à nos enfants dès lors que l’Ankou sera passé nous voir?

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Nous sommes bien loin du Breizhxit et pourtant nous avons le droit de l’exiger!

La souveraineté de la Bretagne est avérée en droit international et pourtant nous sommes contraint d’obéir aux lois des D’A-Côtés et de nous laisser spolier, jusqu’à notre âme s’ils le pouvaient. Aussi, parler Breizhxit est bien prématuré, et ce d’autant plus qu’il n’y ait toujours pas un semblant d’unité nationale se profiler en Armorique.

L’urgence bretonne ne permet pas d’attendre les conséquences de la sortie du Royaume-Uni sur notre Bretagne mais nous devons en profiter pour intensifier nos relations avec nos voisins Celtes, Ecossais, Irlandais et Gallois notamment, comme nous devons nourrir nos relations avec toutes ces Nations à qui leur est refusé le droit d’exister en tant qu’Etat.

Nous mobiliser est toujours à l’ordre du jour!

L’heure pour nous bretons, est de nous mobiliser pour que tout peuple ait son mot à dire dans le concert des Nations. Il serait naïf de croire que l’Union Européenne actuelle engagera les réformes nécessaires pour que nous soyons entendus concrètement. Les acteurs actuels obéissent aux ordres du lobbying et les Commissaires européens useront de tous leurs réseaux pour ne pas perdre d’influence. Ne laissons pas les Jean-Claude JUNKER, président de la Commission européenne – rappelez-vous, celui qui renforça le rôle de paradis fiscal dans son pays, le Luxembourg – ou Donald TUSK, président du Conseil européen ou Martin SCHULZ, président du Parlement européen, décider pour nous de ce que sera l’Europe de demain.

Un espoir?
Aussi est-il nécessaire que tous en fassions autant! Dénonçons cette Europe-là, écrivons à ceux qui disent nous représenter (Assemblée nationale, Sénat, Parlement européen etc.), allons à leur rencontre, pistons-les afin de leur prouver qu’ils ne pourront compter sur nos voix tant qu’ils feront partie de ce système jacobin. Donnons du crédit à ceux qui se mouillent publiquement et proposent autre chose, accordons notre confiance à ces volontaires bien moins connus que ceux qui ont un passé politique compromettant.

Ne négligeons pas cet autre ennemi auquel nous devons rester vigilant: l’abstention! S’il est compréhensible que beaucoup se soient détournés des élections françaises pour cause des résultats obtenus comme des promesses oubliées, nous devons convaincre ceux qui nous entourent à redonner espoir à la démocratie dès lors qu’un candidat « hors système » est bien identifié.

Et puisque l’actualité veut que dès dimanche 26 juin, il y ait aussi un référendum dans l’Hexagone, concernant Breizh mais où seuls les habitants de Loire-Atlantique pourront s’exprimer, nous ne pouvions faire autrement que d’appeler à ce que tous les électeurs fassent parler le bon sens: quelque soit l’utilité ou non de cet aéroport, ce qui prévaut est la démocratie. Il ne faut pas être sorti de l’ENA pour comprendre pourquoi ce référendum ne concerne que la Loire-Atlantique.

Le référendum de Notre-Dame-des-Landes, une chance!
Parce que cette consultation populaire est réduite aux seuls habitants d’un département, ce référendum nourrit une nouvelle fois la partition de la Bretagne alors que chacun sait que le futur aéroport aura des conséquences sur toute la Bretagne et que les régions administratives Bretagne et Pays-de-Loire participeront au financement!

Parce qu’il est inouï qu’un pays prônant « l’Unicité de la République » utilise à sa guise les artifices qui lui sont favorables pour dénigrer ses propres principes, « Egalité » et « Unicité » notamment, la logique aurait voulu que la concertation populaire se fasse auprès de tous ceux qui vont le financer, auprès de tous ceux qui en subiront les conséquences.

Si dans le communiqué suivant nous vous donnons les principaux éléments chiffrés qui démontrent les aberrations et les mensonges du projet, nous tenons d’ores et déjà à vous conseiller de voter par la négative au référendum de demain!

Juste question de bon sens!

2nd World Games Foot Gaélique

IRLANDE

L’objectif des 2.200€ est atteint! Nos 12 mercenaires pourront défendre les couleurs de Breizh en Irlande pour cette seconde édition. La précédente avait eu lieu en 2015 à Abu Dhabi, la Bretagne y était invitée mais faute de moyens, notre équipe n’avait pu participer.

Nous en sommes à 104%, mais nous avons jusqu’au 22 mai afin de dépasser la campagne de crowdfunding lancée pour remplir notre part du « quatre-quart breton ».

Le budget total du projet est de 10.000€!

Si nous voulons optimiser encore plus leurs conditions de séjour et surtout réduire les frais personnels engagés par nos joueurs, nous devons exploser cet objectif initial. Bon sang de bois, ils vont nous représenter, et ce pour la toute première fois en coupe du monde!

La mise initiale est de 10€!!!

Pour rappel:

Un second stage aura lieu pour les sélectionnés le 2 juillet à Erdeven. Le précédent eut lieu le 7 mai à Liffré.

résumé de BREIZ/GALICIA du 11 août 2013, à Lorient

Cette équipe est la vôtre, Soutenez-là!

 

 

Dublin fête Gouël Breizh, le 14 mai

Rendez-vous dès 19h pour fêter notre Breizh avec nos cousins irlandais!

Organisation: association Breizh Eire

Breizh Eire, le site

Breizh Eire, calendrier

Où?

The Teachers’Club /  Club Na Múinteoirí

36, Parnell Square West Dublin

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Programme
19:00 – Workshop of breton dances / introduction to Fest Noz

20:00 – Fest Noz / Breton Ceili

Quartet breton: Electro Gaël (Lefevre, Drouai, Rama, Le Gall)
&
Duo irlandais: Ciaran Somers flutiste) & Larry Egan (accordéoniste)

Crêpes, musiques et danses assurées toute la soirée.

 

Tarif: 5€

L’évènement sur Facebook

 

 

Dimitri à Ubuyu sacré à Dungarvan

IRLANDE, Dungarvan – Celtic Media Festival 

IWERZHON, Dungarvan – Celtic Media Festival

 

Toutes nos félicitations à Agnès LECREUX pour son film d’animation « Dimitri à Ubuyu » (épisode pilote de la série Dimitri) qui a remporté le Torc Award pour le meilleur film d’animation à Dungarvan, Irlande.

Dimitri, épisode 1

Dimitri est une série à destination des enfants âgés de 3 à 6 ans, diffusés dans le programme « Zouzous » de France 2 mais a aussi été distribué en salles.
« Dimitri à,Ubuyu » a été doublé en breton, et distribué, par Dizale & Daoulagad Breizh, déjà vus par plus de 5.000 enfanst bretonnants.

Cette reconnaissance du jury est une entrée certaine de la production d’animation bretonne dans le cercle de nos voisins celtes.
Huit productions bretonnes concourraient parmi plus de 500 films issus de Celtie, la part du lion ayant été prise par le pays hôte. Peut mieux faire donc!

Qu’il s’agisse de films d’animation ou de toute autre production cinématographique, tous les acteurs de Breizh doivent poursuivre leurs échanges avec nos voisins celtes, qu’ils soient issus du 7ème art ou de tout autre domaine. Depuis les jumelages entre villes aux partenariats commerciaux jusqu’à la concrétisation que nous espérons de ce projet de cablage électrique entre Breizh et l’Irlande (RTE pour une liaison Brest-Cork), la présence de Breizh outre-manche mais aussi en Galice et en Asturie doit s’accentuer et retrouver le niveau des échanges commerciaux d’antan.

 

Voici 35 ans, décédait BOBBY SANDS

5 mai 1981

Robert Gerard Sands, communément appelé Bobby Sands (né le 9 mars 1954), est un républicain irlandais, membre de l’IRA provisoire et député à la Chambre des Communes du Royaume-Uni du 9 avril au 5 mai 1981, mort après une grève de la faim de 66 jours dans la prison de Maze en Irlande du Nord. Il est considéré en Irlande, et parfois même au-delà des frontières, comme un héros de la cause républicaine, mais également de la défense de la liberté et de la dignité des prisonniers politiques.
Bobby Sands est né à Abbots Cross, un quartier de Newtownabbey (Comté d’Antrim, Irlande du Nord.
Issu d’une famille catholique, il vécut à Abbots Cross avec ses parents, John et Rosaleen, et ses deux sœurs, Marcella (née en avril 1955) et Bernadette (née en novembre 1958) jusqu’en 1960, date à laquelle la famille fut contrainte de déménager à Rathcoole, Newtownabbey. En 1962, naît le petit dernier de la famille, John. Bobby Sands abandonne rapidement l’école et entreprend un apprentissage de carrossier. À la suite de menaces de mort, il abandonne son apprentissage et rejoint les forces de l’IRA.

L’enfance de Bobby a été très fortement marquée par les violents affrontements entre les communautés protestante et catholique. En 1972, alors qu’il est âgé de 18 ans, sa famille est la proie d’intimidations loyalistes qui la contraignent à abandonner le domicile familial. Tous s’établissent alors à Twinbrook, dans la maison d’été située dans la partie ouest de Belfast. Cette année-là, Bobby épouse Geraldine Noade. Leur fils, Gerard, verra le jour le 8 mai 1973.

1972 – Bobby Sands rejoint l’IRA

Dès octobre, il est arrêté et emprisonné jusqu’en 1976 pour la possession de quatre armes à feu chez lui.

À sa libération, il retourne auprès de sa famille et vit à Twinbrook, à l’ouest de Belfast. Bobby devient rapidement un des principaux activistes de sa communauté. Il ne reste en liberté qu’une année. Il est arrêté avec trois de ses compagnons, Joe McDonnell, Seamus Finucane et Sean Lavery, dans une voiture, en possession d’un revolver, alors qu’ils tentaient de s’enfuir juste après l’attentat à la bombe du Balmoral Furniture Company, à Dunmurry, et une fusillade entre l’IRA et la RUC (Police royale de l’Ulster).
Lors de son procès en septembre 1977, l’accusation de participation à l’attentat est abandonnée, faute de preuves. Il est néanmoins condamné pour la possession de l’arme, qui a servi, selon les procureurs, dans la fusillade, et envoyé en prison pour une durée de 14 années.

1er mars 1976 – décret de James Callaghan
Ce décret du gouvernement travailliste de James Callaghan abroge le statut spécial d’incarcération, favorable, créé en 1972 pour les prisonniers républicains nord-irlandais. Tous les membres de l’IRA et autres groupes républicains internés au Maze perdent ce statut spécial, dit de prisonniers politiques et sont considérés comme des criminels et délinquants de droit commun. Cette décision provoque la colère des détenus et donnera naissance à de multiples protestations.

1977 – 14 années d’incarcération à Long Kesh
Durant toute la durée de son internement, Bobby écrivit des textes, des lettres, des poèmes… qui furent régulièrement publiés dans le journal républicain An Phoblacht. Les livres les plus connus sont One Day in my life (« Un jour dans ma vie », il existe une parution traduite en français) : Bobby y décrit le déroulement d’une journée normale en prison, et Writing from Prison : un recueil de textes écrits secrètement en prison.
La Blanket protest
Le premier prisonnier à réagir s’appelle Kieran Nugent : il refuse de porter l’uniforme de la prison car il ne se considère pas comme un criminel (avant le changement de règlement, les prisonniers politiques pouvaient porter leurs propres vêtements). Les autres détenus soutiennent son initiative et certains décident également d’être nus ou de ne porter qu’une couverture plutôt qu’un uniforme carcéral. Cette protestation, appelée Blanket protest (en français : Grève des couvertures), durera jusqu’en 1978. 300 prisonniers sont ainsi nommés « blanket men » car ils sont vêtus de couvertures.

Mars 1978 – La Dirty protest
En raison du peu d’impact médiatique de cette protestation, les détenus décident de passer au niveau supérieur et lancent la Dirty protest (ou No-wash protest) en mars 1978 (en français : Grève de l’hygiène).
Les prisonniers refusent de se laver et étalent leurs excréments sur les murs de leur cellule. Ils demandent aux autorités d’accéder à 5 demandes :
1.Le droit de ne pas porter l’uniforme de prisonnier ;
2.Le droit à ne pas participer aux travaux de prisonnier ;
3.Le droit de libre association avec d’autres prisonniers et celui d’organiser des activités éducatives ou récréatives ; 4.Le droit à une visite, une lettre et un colis par semaine ;
5.L’entière restauration de la remise de peine perdue lors de la protestation.

Les autorités politiques n’entrent pas en jeu et les dirigeants de la prison tentent d’empêcher les actes des prisonniers et de maintenir un niveau de propreté acceptable en nettoyant de force les cellules et les prisonniers, mais les détenus persévèrent dans leur combat pendant cinq ans.

27 octobre 1980 – 1ères grèves de la faim

À la fin de l’année 1980, les détenus décident d’un moyen plus radical pour attirer l’attention du public sur leur situation : 7 d’entre eux entament une grève de la faim, interrompue après 53 jours, à la suite d’un accord ambigu : les prisonniers obtiennent le droit de porter des habits civils mais pas leurs propres habits.

Pendant ce temps-là, Bobby Sands est nommé Officier Commandant des prisonniers de l’IRA à Long Kesh, succédant ainsi à Brendan Hughes qui était un des sept en grève de la faim.

1er mars 1981 – Grève de la faim de Bobby Sands
L’accord consécutif à la première grève de la faim est dénoncé le 4 février 1981 par les prisonniers. Bobby Sands refuse de s’alimenter le 1er mars 1981 et entame ainsi sa grève de la faim. L’organisation prévoit cette fois un début progressif des grèves de la faim afin de faire un maximum de publicité à leur mouvement avec un étalement de la détérioration physique voire de la mort des prisonniers sur plusieurs mois.

9 avril 1981 – Emprisonné, Bobby Sands, proposé et élu député
Peu de temps après le début de cette grève de la faim, un député républicain du Fermanagh et du sud Tyrone meurt et des élections anticipées sont provoquées. La vacance soudaine de ce siège obtenu avec une faible majorité catholique est l’opportunité pour les supporters de Sands et de son combat d’accroitre la pression contre le gouvernement. Ils proposent donc Sands comme candidat à l’élection législative anticipée. Après une campagne électorale fortement médiatisée, Sands remporte le siège le 9 avril 1981 par 30 492 votes contre 29 046 au candidat de l’Ulster Unionist Party, Harry West.

Le gouvernement conserve cependant une attitude de fermeté. Le premier ministre, Margaret Thatcher, déclare :
« Nous ne sommes pas prêts à accorder un statut spécial catégoriel pour certains groupes de gens accomplissant des peines à raison de leurs crimes. Un crime est un crime et seulement un crime, ce n’est pas politique ».

Le gouvernement change la loi électorale en introduisant le Representation of the People Act pour prévenir l’élection d’autres prisonniers de l’IRA. Cette loi interdit aux prisonniers condamnés à plus d’un an de prison de se présenter à des élections.

5 mai 1981 – Mort de Bobby Sands après 66 jours de grève de la faim

Le 5 mai 1981, Bobby Sands meurt à l’hôpital de la prison après 66 jours de grève de la faim. L’annonce de sa mort provoqua de nombreuses émeutes dans les quartiers nationalistes en Irlande du Nord. Deux personnes trouveront la mort à cette occasion (un laitier et son fils). Plus de 100 000 personnes suivirent le cortège lors de ses funérailles. En réponse à une question parlementaire relative à la mort de Bobby Sands, Margaret Thatcher déclara à la Chambre des communes : « Monsieur Sands était un criminel condamné. Il a fait le choix de s’ôter la vie. C’est un choix que l’organisation à laquelle il appartenait n’a pas laissé à beaucoup de ses victimes. » (« Mr. Sands was a convicted criminal. He chose to take his own life. It was a choice that his organisation did not allow to many of its victims. »)

Après lui, se poursuivra une hécatombe

Six membres de l’IRA & trois de l’INLA mourront des suites de ma grève de la faim:
12 mai 1981 Francis HUGHES après 59 jours de grève de la faim
21 mai 1981 Patsy O’HARA après 61 jours de grève de la faim
21 mai 1981 Raymond McREES après 61 jours de grève de la faim
8 juillet 1981 Joe McDONNELL après 61 jours de grève de la faim
13 juillet 1981 Martin HURSON après 46 jours de grève de la faim
1er août 1981 Kevin LYNCH ap 71 jrs de grève e la faim
2 août 1981 Kieran DOHERTY ap 73 jrs de grève de la faim
8 août 1981 Thomas McELVEE ap 62 jrs de grève de la faim
20 août 198 Michael DEVINE ap 60 jrs de grève de la faim

L’image de Bobby auprès de la plupart des républicains irlandais et des sympathisants du groupe indépendantiste est celle d’un martyr, étant resté ferme face à l’intransigeance du gouvernement londonien. Au-delà, la position du gouvernement britannique a également choqué nombre de nationalistes s’opposant à l’IRA.
Dans les mois qui ont suivi l’agonie puis la mort de Bobby Sands et de ses compagnons, de par sa couverture médiatique, l’IRA a vu les dons et le nombre de ses membres augmenter sensiblement, et une nouvelle vague de violence remarquable par le durcissement des positions tant des nationalistes que des unionistes.

source: Wikipédia

Nos Ambassadeurs

 

Il est notoire que les bretons sont de grands voyageurs depuis longtemps, aujourd’hui, la diaspora bretonne est présente aux quatre coins du monde, et pourtant la Terre est ronde…
Pour mener à bien nos missions, nous nous appuyons sur des bretonnes et des bretons qui se sont portés volontaire pour représenter notre mère Bretagne auprès de la diaspora mais aussi auprès des autorités locales et nationales des pays dans lequel ils sont installés. Conformément à notre Charte, ils contribuent de leur mieux à valoriser notre Bretagne dans une neutralité politique et exempt de tout extrémisme, seul l’intérêt de notre Nation prévaut.
Mais leur mission n’est pas que représentative: ils se mettent à la disposition de la Bretagne et de tous ses ressortissants pour:
– Informer la diaspora locale sur l’actualité essentielle concernant Breizh.
– Mettre en relation avec des associations locales ou tout simplement à se retrouver entre eux, leur donner les bons tuyaux du pays, les bonnes adresses,
– Contribuer à ce que des liens se tissent entre les nouveaux arrivants, s’ils rencontrent des difficultés au cours d’un séjour touristique ou d’un voyage d’affaires,
– Contribuer à leur implantation en leurs prodigant des conseils pertinents,
– Partager toute activité bretonne, tout témoignage de nos expatriés etc.

Leurs qualités, talents et mérites sont de sûrs garants du zêle qu’ils mettront à s’acquitter de leur mission. Breizh est en danger plus que jamais, notre culture, notre identité sont mises à mal par les politiques successives de la France et par la mondialisation.
Ensemble, nous espérons redonner à Breizh ses couleurs et ses valeurs. Que souffle le vent de Breizh par-delà les frontières & les océans….
Nos ambassadrices & Ambassadeurs s’appuieront notamment sur le réseau social Facebook où ont été mises en places des ambassades. Voir liste et liens ci-dessous.

 

********** EUROPA **********

Ambasad Vreizh en Allemagne                 Ambassadeur: Philippe Billet-Théobald

Ambasad Vreizh en Angleterre                 Odile Le Bris, démissionnaire

Ambasad Vreizh en Autriche                    Ambassadrice: Andrea Buchebner

Ambasad Vreizh en Belgique                    Sylvain Hecklinger, démisionnaire

Ambasad Vreizh en Irlande                      Ambassadeur: Ben Brouder

Ambasad Vreizh en Macédoine              Ambassadeur: Don Forchettas

Ambasad Vreizh au Portugal                 Philippe Almeida, démissionné

Ambasad Vreizh en Roumanie              Ambassadeur: Marc Pascal Huot

Ambasad Vreizh en Russie                     Ambassadeur: Erwan-Yannick Autesserre

Ambasad Vreizh en Suède                     Ambassadeur: Gwendal Withard

Ambasad Vreizh en Suisse                    Ambassadrice: Christine Allain

 

********** AMERIKA **********

Ambasad Vreizh aux Etats-Unis           Ambassadeur: Morgan Harnay

Ambasad Vreizh en Martinique            Consul: Jean-Philippe Pigeonneau

Ambasad Vreizh au Mexique                 Ambassadrice: Mireille-Anne Hingant

 

********** AFRIKA **********

Ambasad Vreizh au Bénin                    Ambassadeur: Philippe Boisson

Ambasad Vreizh au Cameroun           Ambassadeur: Kristian des Cognets

Ambasad Vreizh en Kabylie                Ambassadeur: Abdellah Gherab

Ambasad Vreizh à Madagascar          Ambassadeur: Tanneguy Le Gouvello

Ambasad Vreizh au Maroc                  Ambassadeur: Mikael Roparzh Coraud

 

********** ASIA **********

Ambasad Vreizh en Indonésie          Ambasadeur: Jean-Jacques Le Gall

Ambasad Vreizh au Japon                 Ambassadeur: Ran Frankiz

Ambasad Vreizh en Malaisie           Ambassadeur: Uzaïr Abdul Nasir

Ambasad Vreizh en Thaïlande:      Ambassadeur démissionnaire (retour au pays)

 

*************** MOYEN-ORIENT ***************

Ambasad Vreizh au Liban                 Ambassadrice: Sabrina Sarha

********** OCEANIE **********

Ambasad Vreizh en Australie          Ambassadeur: Cédric Krebs

Ambasad Vreizh en Nouvelle-Zélande   Yves Joseph La Guennec