NHU, 12 sept. 2018
Aborder dans une discussion la question des droits de la Bretagne à disposer d’elle-même, entraîne inévitablement la qualification de « passéiste » au pertinent breton, quand ce n’est pas le terme « anarchiste » qui lui est jeté à la figure pour éluder tout débat. S’il dit souhaiter son indépendance, il est affublé d’utopiste cesse d’être écouté; s’il parle d’autonomie, un dialogue peut naître, mais trop de fausses certitudes habitent son contradicteur pour que l’argumentaire avancé trouve une réelle écoute: le Breton osant espérer un sort autre que celui de tout français reste a minima un doux rêveur.
Telles sont de cet ordre les attitudes d’autrui auxquelles sont confrontés bon nombre de Bretons parlant d’émancipation pour leur pays.
Est-ce demander la lune!
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