5ème Nuit Bretonne à Naoned

Inconcevable d’avoir en titre « Château des Ducs de Bretagne » sur le site chateaunantes.fr !!!

Honteux d’accepter cela pour qui se réclame breton! Vous vous rendez complices des destructeurs de la Bretagne, de sa culture, de son identité!

SANS NOUS!

C’est la raison pour laquelle nous ne souhaitons pas faire la promotion de cet évènement qui se tiendra en juillet dans la Cour du CHÂTEAU DES DUCS DE BRETAGNE! Dommage pour les artistes qui s’y produiront….

 

D’après vous?

« L’Ethnocide est la destruction de l’identité culturelle d’un groupe, sans détruire physiquement ce groupe (génocide) et sans forcément user de violence physique contre lui (persécution, déportation, enlèvement des enfants).

Un Ethnocide peut être la conséquence d’un changement économique ou social progressif ou d’une politique d’Etat, en cela le terme peut concerner un grand nombre d’exemples ; on  a qualifié d’ethnocide:

  • l’acculturation des Amérindiens,
  • l’acculturation des Aborigènes d’Australie,
  • les modifications profondes de la culture traditionnelle du Tibet en Chine,
  • la russification des premiers peuples de Sibérie,
  • l’assimilation des Aïnous du Japon,
  • l’assimilation des Kouryles,
  • la lutte de l’Etat indonésien contre l’animisme,
  • l’arabisation des Berbères en Afrique du Nord… »

 

D’après vous: que croyez-vous que subit le peuple breton depuis des siècles? Si la violence physique n’est plus (quoique!), débretonnisation et déculturation se poursuivent, cette assimilation forcée, sans compter qu’elle est illicite, se poursuit inexorablement…

 

 

Une Pataterie, Pasbo, Pasbon, Pasbonnet!

GASTRO BREIZH / DEBRETONISATION / LA PATATERIE / ROAZHON ST-GREGOIRE

Comment peut-on tenir un commerce de bouche en pays breton (Roazhon) et promouvoir dans le même temps la disparition de la Bretagne?

Inutile de réfléchir trop longtemps, le menu parle de lui-même:

2017-02-25-la-pataterie-de-rennes-st-gregoire-2
Voilà où nous en sommes?
Le plus naturellement du monde, un restaurant dont le concept initial est de défendre les produits de régions françaises, promeut la disparition de la Bretagne en acceptant d’afficher sur ses menus « Grand-Ouest », et ce avant même que le gouvernement Dakotés ait acté sur cette nouvelle collectivité?

La Pataterie Rennes St-Grégoire, Page Facebook

Incohérent il est pour nous adhérer à ce double discours qui consiste à défendre des produits du terroir tout en participant à ce que l’identité des terroirs de l’Hexagone disparaisse!

Les produits auront beau être bons, la cuisine excellente et l’équipe la plus accueillante du monde, ce menu constitue un manque total de respect envers la Bretagne. Maintenant, comme on dit, le consommateur est roi! Aux Bretons de choisir et de décider de franchir le palier de cette enseigne…

(Trugarez vras dit Erwan pource signalement)

2017-02-25-la-pataterie-de-rennes-st-gregoire-1

Débretonisation, suite

Naissance d’autres nouvelles communes et toutes (à quelques rares exceptions près) ont un point commun: absence totale de référence à notre Breizh!

Depuis décembre 2010 (Loi n°2010-1563 du 16 déc. 2010), les petites communes sont « encouragées » à se regrouper si elles ne veulent pas que soient supprimées leurs dotations d’Etat…

Derniers exemples de fusions:

Côtes d’Armor

Beaussais-Sur-Mer (22209): Ploubalay, Plessix-Balisson & Trégon

Bon-Repos-Sur-Blavet (22107): Laniscat, Perre & St-Gelven

Guerlédan (22158): Mûr-de-Bretagne & St-Guen

Jugon-les-Lacs (2270):  Dolo & Jugon-les-Lacs.

Lamballe fusionne avec Meslin .

Le Mené: Collinée, Le Gouray, Langouria, Plessala, St-Gilles-du-Mené, St-Gouéno &St-Jacut-du-Mené

Les Moulins: Plémet & La Ferrière.

Ploeuc-L’Hermitage: L’Hermitage-Lorge & Plœuc-sur-Lié.

Pordic (22590): Pordic & Trémeloir.

Finistère

Audierne: Audierne & Esquibien

Milizac-Guipronvel (29076): Guipronvel & Milizac

Plounéour-Brigognan-Plages (29021): Brigognan-Plages & Plounéour-Trez

Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner: Loc-Eguiner-St-Thégonnec & St-Thégonnec

Ille-et-Vilaine

La Chapelle-du-Lou-du-Lac: La Chapelle-du-Lou & Le Lou-du-Lac.

Châteaugiron (35069): Châteaugiron, Ossé & St-Aubin-du-Pavail

Guipry-Messac: Guipry & Messac

Maen-Roch (35257): St-Brice-en-Coglès & St-Etienne-en-Coglès

Les Portes du Coglais (35191): Montours, Coglès & La Selle-en-Coglès

Val d’Anast (35168): Maure-de-Bretagne & Campel

Loire-Atlantique

Chaumes-en-Retz: Arthon-en-Retz & Chéméré

Divatte-sur-Loire: Barbechat & La Chapelle-Basse-Mer

Machecoul-Saint-Même: Machecoul & St-Même-le-Tenu

Loireauxence: Béligné, La Chapelle-Sant-Sauveur, La Rouxière & Varades

Vair-sur-Loire: Anetz & St-Hern=blon

Villeneuve-en-Retz: Bourgneuf-en-Retz & Fresnay-en-Retz

Morbihan

Carentoir (56033): Carentoir & Quelneux

Evellys (56500): Naizin, Remungol & Moustoir-Remungol

La Gacilly (56061): La Gacilly, La Chapelle-Gaceline & Glénac

Theix-Noyalo: Noyalo & Theix

Val d’Oust: La Chapelle-Caro, Le Roc-St-André & Quily.

Contrairement à ce que peut avancer Angèle Jacq, présidente du Collectif pour la démocratie et les droits de l’Homme dans sa lettre ouverte à Jean-Yves Le Drian, il est peu croyable que les élus municipaux ignorent notre histoire bretonne!

L’effacement de l’histoire toponymique n’est pas fortuite, et quand bien même des élus ignoreraient notre histoire, il est inconcevable, qu’il n’y ait pas de consultation citoyenne avant que ne soient proposés des choix!

Le Château de Nantes? Connais pas!

DEBRETONNISATION / TWITTER / PETITION

« Pour que le Château des ducs de Bretagne ne s’appelle plus Château de Nantes sur Twitter »

Parce que rien est anodin, il est du devoir qui lutte pour leur Bretagne, pour leurs droits, pour leur identitté comme de celle de leur territoire, de s’opposer à toutes ces tentatives de débretonnisation de la Loire-Atlantique!

Après les tentatives des collectivités de Naoned et des Pays de la Poire de faire inscrire le Château des Ducs de Bretagne dans la liste des châteaux de la Loire (tentative dénoncée par l’UNESCO par ailleurs),
Après celle d’inscrire les vins du Pays nantais (Muscadet & Gros Plan) avec ceux du Val-de-Loire alors que ce sont des vons Bretons,
Cette fois c’est sur les réseaux que ça bouge!
Sur Twitter le Château des ducs de Bretagne à Nantes s’appelle « Château de Nantes ». Ceci encourage de façon très explicite une volonté d’effacement de la culture Bretonne à Nantes.

Parce que ce qui a été ne peut être changé,
Exigeons que le nom du Château de Ducs de Bretagne ne change pas de nom!
Devons-nous nous apprêter à lancer une pétition pour changer à notre tour, le nom de la Cathédrale Notre-Dame de Paris en « Notre-Dame Jacobine »?
A vous de jouer!
(trugarez vras Sébastien Chauvel Le Borgne & Franck Thibaud pour cette alerte!)

signer la pétition

 

2017-02-10-debretonnisation-chateau-de-nantes-sur-twitter-2

H.Le Bras, raconteur d’histoires

CMQ 2016.04/390 – 5 avril 2016
(Suite au passage d’Hervé Le Bras sur Europe 1 cet après-midi)

Cet après-midi ( 15-16 h_ Marion Ruggieri: Il n’y en a pas deux comme elle), Europe 1 consacrait une heure de programme aux nouvelles régions accouchées par cette calamiteuse réforme territoriale. Pour intervenant: Hervé Le Bras, historien et démographe émérite. Autant nous pouvons nous ravir de son oeil critique concernant la façon où cette réforme fut faite, autant il est inacceptable qu’il refasse l’histoire, notamment lorsqu’il aborda la question identitaire de la Bretagne.

Dans la mesure où la grande majorité des français (75% selon un sondage) sont mécontents de cette réforme, avouons-le, Hervé Le Bras ne prend pas de risque.
Certes, cette réforme est pondue sans ou presque pas de consultations d’élus, aucune consultation populaire, avis ignorés de personnes compétentes. L’historien rapporte même – il était aux premières loges puisqu’il était avisé en direct par Auxiète et André Vallini – qu’en l’espace de moins de huit heures, des régions telles que les Pays-de-Loire, changeaient de régions, tantôt dans une nouvelle région Val-de-Loire (avec le Centre), tantôt avec le Poitou-Charente, pour finir par se retrouver seule, c’est dire que les régions n’étaient que des pièces d’un puzzle que l’on s’échangeait entre barons…
Pour ce qui concerne la question des dénominations des nouvelles régions, là aussi, comment ne pas être du même avis lorsque des « Hauts-de-France » ou « Grand-Est » induisent une perte de lisibilité quant à l’identité des territoires. L’historien cite pour exemple l’Alsace et la Champagne, vignobles mondialement connus, lesquels se retrouvent baignés dans une région n’ayant qu’une visibilité géographique. Plus aucune référence au passé historique, aux traditions…
Pareille réforme monarchique induit clairement des préjudices pour tous ces territoires où l’histoire et leurs traditions constituaient une identité reconnue mondialement, un levier économique important mais sciemment ignoré par les acteurs de ce découpage. Pourtant, et Hervé Le Bras fait bien de le rappeler, il y eut au préalable la création du CGET, Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (succédant au DATAR), tout comme il aurait pu rappeler qu’une commission dirigée par Balladur s’était également penchée sur le problème de la réduction du nombre de régions… Que nenni, l’occasion était trop belle pour refonder la carte administrative de l’Hexagone, le puzzle devant tenir compte des « barons » à qui plaire, des régions électorales à sauvegarder, c’est dire le peu de place que pouvait avoir l’importance de notre attachement à notre territoire, à notre identité. La France est une et indivisible, un seul peuple pour une seule identité…

Le débat abordant les incidences de la réformes sur les accents, les langues régionales et les identités, nos oreilles commencent à siffler. Comment en aurait-il pu être autrement puisque l’historien se cantonne à n’avoir qu’une vision globale de la France?
En bon historien de France, il va jusqu’à minimiser les conséquences de la réforme sur nos particularités hexagonales, argumentant même que les langues régionales étaient en regain de forme, excepté l’occitan, curieux lorsque les rapports de l’UNESCO disent le contraire. A l’écouter, les écoles Diwan permettent à la langue bretonne de ne pas disparaître… S’il est avéré que le nombres d’élèves Diwan va croissant, que sait-il de la transmission de notre langue?
Le tissu social a profondément changé, les puits de transmission que pouvaient être le tissu rural se sont bien taris, la mobilité est de mise pour tous, la mondialisation conduit les jeunes à s’expatrier, plus rare il devient de rencontrer par hasard deux personnes parlant breton…
Quant à ses derniers propos, inutile de vous dire qu’ils nous restent encore en travers de la gorge:
Faisant une comparaison avec les élans identitaires de nos cousins Celtes, Hervé le Bras se permet de dire que la Bretagne ne pouvait compter sur une renaissance de l’identité bretonne dans la mesure où on se souvient que « Les Bretons avaient commis l’erreur de pactiser avec les nazis ». Que sont une poignée (environ 80 bretons) qui choisirent de s’allier avec l’ennemi de la France en comparaison avec les milliers d’autres qui avaient rejoint la résistance? Il ne peut ignorer que partout dans sa France, nombreux furent ceux qui ont collaboré, et pas uniquement passivement. Qu’importe, les auditeurs auront retenu cela!
Nous passerons sur le fait de ne pas « s’attarder sur les petites patries » , définissant les territoires qui sont chers à nos coeurs. Une petite phrase anodine qui nous demande de nous focaliser sur l’essentiel, la France, la grande patrie, dite des droits de l’homme et de veiller à son unité. Quelle est belle et grande cette patrie qui perd de sa splendeur et de sa puissance chaque année! Est-ce la conséquence de tous ceux qui aiment et veulent défendre les intérêts de leur territoire dans lequel ils se reconnaissent?
Est-il vain de rappeler que la Nation bretonne est antérieure à la France? Est-il vain de rappeler qu’en 1800, seul un quart de la population française ne parlait que le français? 75% des peuples de l’Hexagone parlaient leur langue “régionale” autochtone, l’unité de la République française n’était pas “bancale” et son influence internationale était autre que celle d’aujourd’hui!
Il suffit de ces arguments républicains qui consistent à nous dire qu’il faut cesser l’entre-soi, qu’il faut cesser de regarder derrière nous, que la mondialisation est inéluctable, qu’il faut laisser le pouvoir central prendre les décisions pour tous les peuples de l’hexagone…. Même des décisions internationales peuvent avoir des conséquences directes sur nos propres personnes – le terrorisme en est un exemple criant – et il faudrait que nous continuions à nous taire, à laisser les partis politiques jacobins détruire le peu de démocratie qu’il puisse rester (absentéisme au Parlement, élus contournant les lois, tout récemment fut même votée une loi pour compliquer l’accession à la candidature présidentielle pour un candidat non-issu des grands partis, etc.).

“Tant que les lapins n’ont pas d’historiens, l’histoire est racontée par les chasseurs”

(Howard Zinn)
Comment ne pas déplorer que des médias puissent donner la parole à des personnes qui s’avèrent être des complices du révisionnisme d’Etat, sous prétexte qu’ils soient historiens, démographes, spécialistes des régions ou des langues.
Un jour, une station radio, le lendemain, une chaîne de télévision, le sur-lendemain, un bel article dans la presse écrite, et tous les jours, les écoles de la République apportent à nos enfants des leçons qui feront d’eux de bons petits soldats qui seront incapables de penser autrement que dans l’intérêt commun de l’Etat…
A l’ inverse de nos voisins Celtes, Suisses et même en Alsace, Breizh ne possède pas de télévision, de radio ou même d’un journal, ne serait-ce que bilingue, mis à la disposition de l’ensemble des habitants de tout son territoire historique. Tv Breizh n’a plus de breton que son nom et n’a jamais eu l’autorisation de consacrer plus de place à notre langue ni même d’intégrer un réseau national gratuit (TNT), les ondes radios qui permettraient d’émettre sur l’ensemble des cinq départements bretons sont aussi soumises à autorisation, quant à la presse écrite, elle existe mais sa survie dépend de subventions nationales.
Taire la vérité revient à débretonniser!

Tout est verrouillé pour que la communication soit contrôlée et restreinte dans cette grande patrie d’Hervé Le Bras, cette Nation qui insidieusement tient plus à un régime autoritaire qu’à une démocratie. Rappelons à ceux qui nous gouvernent que “la démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité” (Albert Camus).
Si les concepts « Liberté » et « Egalité » ont un sens autre que celui que les gouvernants français ne cessent de galvauder, nous enjoignons tous les Bretons à rejoindre les rangs de tous ces mouvements et associations qui luttent que les voix bretonnes puissent se faire entendre et à oeuvrer pour qu’au plus vite naisse une entité rassembleuse, telle une Union Sacrée qui porterait à l’unisson toutes les revendications Ô combien légitimes de Breizh!

Qu’au seul nom de Breizh, la fierté et l’orgueil du peuple breton renaissent du passé et que Clairvoyance fasse l’Union. Il en va de notre identité, de notre liberté!
ambasad.vreizh@gozmail.bzh

LE TELEGRAMME, COMPLICE

COMPLICITE DE DEBRETONNISATION PAR OMISSION: LE TELEGRAMME

CMQ 2016.03/388

Jusqu’à présent, Ambasad Vreizh n’avait que trop passé sous silence l’ambiguïté avérée d’un média breton: Le Télégramme. Mais le simple fait que ses articles soient dédiés à notre Breizh constitue t-il une raison suffisante pour continuer à se tenir informer par son biais, tout en sachant que de façon récurrente, trop même, ses informations oublient un cinquième du territoire breton.
Le Télégramme publiait hier (29 mars) la carte des performances des établissements bretons: sans préciser l’ exclusion des établissements de Loire-Atlantique:

Performance des établissements bretons en B4

A croire qu’il n’y aurait pas d’établissements bretons en Liger-Atlantel (Loire-Atlantique)!
Ethiquement parlant, un média breton ne doit-il pas s’adresser à tous les Bretons? Il s’avère que non, concernant cet article zappant les bretons vivant en Bro-Naoned!
Le Télégramme se pose t-il la question de ce que peut ressentir un breton du pays nantais à la lecture d’un tel article? Pour s’informer des établissements qui l’entoure, n’a t-il pas d’autre choix que de se tourner vers un autre média?
Le comble, c’est que cela est possible! En témoigne cet article du Monde (24 mars), média français par excellence, qui dans un classement « national », n’oublie personne:
Le Monde: classement national
Bien que non-breton, Le Monde, comme bien d’autres médias français, donne des informations globales, concernant tout l’Hexagone certes, il ne taît pas sciemment une partie du territoire qu’il dit vouloir informer, ce dont ne peut se targuer Le Télégramme, la plupart du temps.
Le Télégramme ne craint-il pas de perdre des lecteurs? Peut-il se passer des lecteurs du département breton le plus peuplé?
Nous n’ignorons pas les impératifs économiques qui s’imposent à tous, à la presse écrite plus expressément depuis l’expansion de la « Toile ». Comme tout média, Le Télégramme bénéficie de subventions d’Etat (1,3 M€ en 2013), comme Ouest-France (+12 M€ en 2013), de nombreux emplois sont à la clef. Ces aides sont légitimes dans la mesure où taxes et impositions de tous, sont perçues par l’Etat français. Juste retour des choses? “Ce retour sur investissement” n’est pas moins qu’une compromission dangereuse, au passage, c’est l’âme bretonne qui s’évanouie. Cette ambiguïté que représente le devoir d’informer tout en ne devant pas oublier la main de celui qui donne, cause un préjudice irréversible à tout un peuple qui se retrouve dans l’obligation de subir une assimilation républicaine destructrice de sa propre identité.

Inutile il est de rappeler que si la Loire-Atlantique (Liger-Atlantel) est un département administratif français, il l’est d’un point de vue de l’administration des D’A-Côtés. Même si dans les faits on doit vivre avec, ceci a été imposé aux Bretons!
Le passer sous silence, c’est contribuer à la débretonnisation des esprits, c’est se rendre complice de cette forfaiture. Le simple fait de se donner pour mission d’informer, de rapporter des faits, des vérités, ne prend-il pas toute son importance au moment où la réforme des programmes scolaires de la rentrée prochaine pour tout l’Hexagone, va outrageusement « zapper » des grands pans de notre Histoire commune?
Parce qu’un lecteur prenant ses sources exclusivement sur Le Télégramme va s’habituer à voir son pays autrement que ce qu’il est – s’accomoder de voir une carte B4 amputée de la Loire-Atlantique – il se francise petit à petit, perd de son identité, d’aucun pourrait même ignorer qu’il est Breton avant d’être Français, taire cette vérité participe au plus haut niveau à une assimilation lobotomisante de l’ensemble de la population bretonne.
Est-ce suffisant de profiter de quelques articles, notamment lorsqu’il est question d’aborder l’histoire, pour rappeler aux lecteurs ce qu’était la Bretagne, que la Loire-Atlantique en faisait partie, mais plus maintenant, que le pays nantais a conservé une partie de sa bretonnitude, de revendiquer une réunification de la Bretagne? Le faire sporadiquement n’est rien face à la propagande assénée par les autorités ligériennes (Pays-de-Loire) et par certains de nos élus dits « bretons » qui obéissent aux logiques partisanes jacobines.

Est-il si dur que cela de prendre du temps à isoler les chiffres concernant la Loire-Atlantique pour les fusionner avec ceux des 4 autres départements? La priorité de l’information ne doit-elle pas être la vérité plutôt que l’actualité?
De grâce, si vous êtes Bretons, n’oubliez pas Breizh et son histoire, ne jouez pas le jeu de la France! Ne trouvez-vous pas qu’elle nous a fait suffisamment de mal jusqu’à présent? Votre rôle n’est-il pas de vous adresser à tous les Bretons, de participer à révéler des vérités, de cimenter leur identité et d’oeuvrer à leur unité?
Breizh s’enfonce dans une crise sans précédent, ses véritables défenseurs se font de plus en plus rares, peu à peu, vous serez amené à regretter l’âme Celte perdue par les Bretons d’Armorique, et vous en serez partie responsable.
Que Breizh retrouve ses Couleurs & ses Valeurs au plus vite…