La Parlement de Bretagne dit Non à la soumission et tout négationisme de Paris

Communiqué n°C2-07-09 du 28 juilt 2020

Pour sa 7ème Tenue, les parlementaires s’étaient donnés rendez-vous dans la matinee, samedi 25 juillet 2020 à Vannes, devant le  château de l’Hermine, qui fut d’antan le siège du Parlement général de Bretagne, pour y réaliser la photo officielle du 2nd cycle parlementaire (2020-2022).

Voulant souligner leur attachement aux vérités historiques en rappelant au Peuple breton que le Parlement de Bretagne sis à Rennes est une Cour de Justice et non un Parlement où se discutent des lois, le choix de Vannes tombait sous le sens.

Alors qu’il nous paraît plus que déplacé de faire appel au mécénat d’entreprises bretonnes pour permettre au musée des Beaux Arts de Rennes d’acquérir une statuette de Louis XIV trônant sur son cheval pour la modique somme de 2,37 M€ (Louis XIV ne fut-il pas ce Roi de France qui augmenta taxes et impôts pour payer les frais de guerres, pire, qui envoya ses Dragons pour « mater » les Bonnets Rouges, multipliant pendaisons et atrocités sans nom (ex: enfants rôtis à la broche)?;

Alors que certaines personnalités appellent pour que soient retirées certaines statues symbolisant aujourd’hui des idées politiquement incorrectes (ex: STATUE de Colbert, auteur du Code Noir, devant l’Assemblée nationale), il serait ô combien légitime pour nous Bretons, d’effacer sur le champs de toutes nos places, rues ou établissement scolaires des noms tel que celui de Gambetta, Ministre de la guerre détestant les Bretons et ayant créer l’armée de Bretagne pour défendre Paris cernée par les Prusses (1870-1871) et trouvant opportun de les laisser pourrir au camp de Conlie pour ceux qui ne partirent pas se battre avec des armes réformées sans munition;

Alors que notre cathédrale St-Pierre et St-Paul de la cité des ducs de Bretagne fut incendiée tout récemment par un bénévole profitant d’une déconcertante légèreté des pouvoirs publics quant à la sécurité appropriée à un tel joyau historique et symbolique, n’est-il pas temps de nous prendre en main et d’exiger la pleine responsabilité nécessaire pour entretenir l’ensemble de nos biens culturels;

Il n’est plus permissible de nous laisser abuser plus longtemps par Paris en continuant de lui confier sauvegarde et protection de nos biens les plus précieux! Pour rappel, avoir retrouvé le reliquaire d’Anne de Bretagne dérobé au Musée Dobrée n’efface pas les lacunes en sécurité là aussi, d’ailleurs, les quelques cadières (pièces uniques) volées ce jour-là restent introuvables…

Il ne faut pas attendre de nous, parlementaires bretons, que nous nous accoutumions à toute servilité envers quiconque démontrant un perpétuel contrôle sur des biens et des personnes qui lui sont totalement étrangères, en toute illégalité, abusant d’impôts mais incapables d’accorder la protection de nos biens (seuls 83% de nos impôts restent à Paris)!

En debut d’après-midi, se tînt samedi la 7ème Tenue parlementaire au cours de laquelle furent adoptés, entre autres, Arrêt fondateur des Kevrennoù, Arrêt de Règlements dédié à leur fonctionnement et Charte des Kevrennoù; en d’autres termes: le lancement des Kevrennoù est officiellement lancé! Ne reste plus qu’aux électeurs à créer leur kevrenn officiel auprès du Bureau Fédéral des Kevrennoù, pour l »ajouter aux quatre Kevrennoù déjà constituées.

Le lendemain, nous commémorions la défaite se Saint-Aubin du Cormier (28 juillet 1488) qui amorça la fin de l’indépendance bretonne et celle des libertés de tout un peuple. Plus de cinq siècles plus tard, la Bretagne vit toujours dans nos coeurs malgré une colonisation prolongée; mais le droit international parle pour ses prétentions à recouvrer Souveraineté et independence, il suffit que le Peuple breton en ait connaissance et puisse rêver d’une Liberté retrouvée. 

Dael Breizh, Parlement général de Bretagne attend donc que tous les Bretons s’approprient leur Parlement et investissent leurs kevrennoù pour constituer un fer de lance des revendications bretonnes et imposer à l’État français, une reconnaissance inaliénable de Notre Nation, de son Peuple et des droits fondamentaux qui nous sont refusés en qualité de Peuple autochtone asservi illégalement par le faux traité dit d’union de 1532.

UNANET EVIT BREIZH !

Photo: De gauche à droite: Eric de Gaudemont, Tepod Erkelens, Marc Kervella, Yann-Varc’h Furon, Philippe Romillat, Thierry Le Goff & Daniel Jacquet

Barrons la propagande jacobine!

Communiqué n°436, 9 janvier 2018

 

  Qui n’a pas constaté que depuis de nombreuses années, tous les médias nationaux mais aussi régionaux, ne ménagent pas leurs efforts pour convaincre la population que le pays nantais n’est pas en Bretagne?                                                                                         

Dès que l’actualité s’y prête, sortent des articles ou des « personnalités » sont interviewées, quasiment toujours les mêmes d’ailleurs, afin de répandre ce message récurrent: Nantes n’est pas en Bretagne! Ces derniers jours, l’actualité de l’aéroport de Notre-Dame des Landes et de l’évacuation de la ZAD est l’occasion de ré-entendre ou relire ces mensonges…

Questionnement

– Pourquoi vouloir accorder autant d’énergie et de temps pour convaincre lecteurs, auditeurs et téléspectateurs d’un fait qui n’existe pas? Pourquoi ces médias préfèrent-ils user d’argumentaires fallacieux pour nier la bretonnitude de Nantes plutôt que d’apporter des preuves qu’elle est « ligérienne »?

Comme il doit être difficile de démontrer l’appartenance de la Loire-Atlantique à une région (Pays de la Poire) créée voici peu, région résultant uniquement d’une volonté politique délibérément pas innocente?

Les arguments manqueraient-ils? Le matraquage de propos technocratiques serait-il trop hasardeux, trop lassant pour la population, laquelle, pour sa grande majorité, se fiche éperdument de cette région artificielle où il est ardu, convenez-en, de définir un lien profond, autre que la proximité géographique, entre un vendéen et un sarthois ou entre un mayennais et un habitant du pays nantais (eh oui, aucune attribution ne fut trouvée pour dénommer les habitants de Loire-Atlantique)?

A contrario, les exemples sont nombreux pour témoigner de l’ancrage du pays nantais en Bretagne, et chacun sait qu’ils ne reposent pas uniquement sur la proximité…

– Pourquoi accorder toutes ces tribunes à ces mêmes personnalités, répétant toujours les mêmes éléments de langages, à l’argumentation des plus succinctes?

Si encore il s’agissait de sketches comiques, cela serait divertissant…

Il est compréhensible qu’une personne puisse accepter de se ridiculiser fréquemment en répétant des propos mensongers, dès lors qu’elle est payée pour le faire. Il est évident qu’une personnalité politique le fasse puisque celle-ci répand le message défini par sa direction partisane, à laquelle elle doit son ou ses sièges d’élu.

 

Si ces « bonnes » paroles proférées par des « personnalités » telles que Christophe Barbier ou Bruno Retailleau (pour ne citer que ceux-là) nous indiffèrent au plus haut point désormais, certaines maladies étant incurables, il ne peut être question de faire l’autruche:

  • Parce que leurs dires ou écrits participent au formatage républicain de nombreux bretonnes et bretons qui s’ignorent de notre pays,
  • Parce qu’il est question d’un usage détourné de nos impôts (salaires de nos élus, ces représentants du peuple (?), subventions des médias, redevance TV etc.), nous sommes des complices involontaires du révisionnisme et du négationnisme de l’Etat, lequel n’a cessé d’être le commandeur de linguicide, d’ethnocide…
  • Parce qu’au même titre que tout peuple, il ne s’agit ni plus ni moins de nos droits fondamentaux empêchés…

Ces droits d’existence que Paris reconnaît pour les peuples hors de son Hexagone sont niés en ses frontières métropolitaines, qu’importe si les peuples dits-autochtones, ont une histoire millénaire et antérieure à la naissance de l’Etat français. Seuls valent les droits que Paris qualifie de légitimes, qu’importe si elle s’assied sur nos droits fondamentaux qu’elle prétend vouloir défendre en signant des traités internationaux sensés nous protéger…

Il importe pour Paris d’essuyer les remontrances d’institutions auxquelles elle prête allégeance ou de payer des amendes quasi-confidentielles (nos impôts bien évidemment!) pour cause de non-respect des accords internationaux, lesquels elle signa et ratifia.

La France s’assied sur le Droit international autant que sur nos droits fondamentaux!

Ainsi il est de notre devoir de dénoncer cette histoire que la France s’est inventée et de nous opposer à ce qu’elle continue de faire des victimes parmi nos compatriotes. Les histoires qui nous sont racontées ne changent aucunement le passé et ne peuvent effacer les évidences géographiques, économiques et sociologiques.

Au lendemain de la dernière réforme territoriales (décembre 2014) est apparu dans les médias un « Grand-Ouest », une nouvelle page de notre histoire qui pointe aux portes de notre pays, la dernière-née de cette pyramide de calomnies! Son usage s’étend, nos oreilles sifflent, certains s’y accoutument, ainsi sa matérialisation n’en sera que facilitée…

          Il est temps que les bretons se réveillent et frappent aux portes des foyers amnésiques! L’acculturation de notre population se poursuit pendant que se chamaillent les « leaders » politiques bretons…

Il est urgent que naisse une convergence de toutes les sensibilités bretonnes pour qu’une union de tous ceux qui se prétendre être les défenseurs de notre culture, de notre identité, de notre Bretagne commune et dont nous partageons les mêmes valeurs, puisse faire entendre nos voix. Soyons dignes de la Nation que nous prétendons défendre!

Cette Breizh-Bertaign-Bretagne que nous vivons tous et défendons tous, ne mérite t’elle pas que nos considérations personnelles soient réservées afin qu’elle puisse bénéficier de cette même force dont dispose ces peuples voisins (Catalans, Corses, Ecossais…) bien réveillés?

La Frilosité de l’Union Européenne face aux événements catalans démontre la gêne qu’occasionne la démonstration démocratique de la volonté d’un de ses peuples qui la compose de s’émanciper ; la violence et la répression madrilène témoignent de cette contradiction à se comporter en démocrate dès lors que l’intégrité territoriale est remise en question, les prisonniers politiques sont de retour en Espagne…

Défendre nos droits et ceux de notre Nation est le seul leitmotiv qui vaille!

Au-delà de pouvoir faire face à son miroir avec sérénité, que pourrons-nous répondre à  os enfants qui pourraient nous reprocher de n’avoir rien fait pour défendre leurs intérêts et le monde que nous leur aurons légué?

Catalogne, Ecosse, Corse, mais aussi Nouvelle-Calédonie semblent parvenir au seuil d’une nouvelle ère grâce à la prise de conscience de leur peuple. Et pour peu que la démocratie puisse s’exprimer, illusoire il est pour un Etat de camper sur ses certitudes: la seule légitimité qui vaille est celle du peuple! Mais avant d’attendre quoique ce soit d’un Etat, avant d’attendre qu’il ne libère une partie de son peuple, encore faut-il que la population n’en ait exprimé le désir, qu’elle se soit réveillée et qu’elle se mobilise pour exprimer une quelconque doléance: la Bretagne en est malheureusement au stade de la léthargie.

Si certains peuples peuvent compter sur leurs élus locaux pour les représenter auprès du pouvoir central et défendre leurs intérêts, force est de constater que la plupart de nos élus locaux encartés dans les partis français oublient rapidement les intérêts bretons qu’ils défendaient pourtant avec véhémence dès que leur ambition les porte à une stature plus nationale. Jamais il y eut autant de représentants bretons au plus haut niveau national, pourtant, quelles ont été les fruits récoltés pour la Bretagne? Très peu! On arrive même à se demander si la Bretagne n’est pas mieux entendue lorsqu’elle est moins représentée à Paris…                                                                                                               A cela, acceptons qu’à peine dix pour cent (10%) de sa population est militante, et pendant que la division est pérenne dans les rangs bretons, le reste de la population subit l’acculturation programmée depuis Paris. 

Ton Pays dépérit,                                                                                                                            Tu pleurs ta Bretagne Réunie,                                                                                                  Regrettes qu’elle soit désunie,                                                                                                      Tu déplores qu’elle soit saccagée                                                                                                   Et hurles d’être spolié…                                                                                                    Qu’attends-tu pour te révolter?

Tu prends pour coupable ton voisin France,                                                                        Commence déjà par agir en conséquence,                                                                        Réveille-toi, écoute tes frères et entre en Résistance!

Ne traîne pas pour prendre le train de ceux qui osent parler et s’opposer à ceux qui nous content des histoires!

Aide-nous à ouvrir des portes, aide-nous à réveiller tes voisins et les convaincre à reprendre espoir, que le rêve est permis, celui de se réapproprier le droit de chacun de décider au pays ce que nous voulons pour lui, celui de dessiner l’avenir que l’on souhaite pour nos enfants: un monde dans lequel ils auront une place réelle et un rôle actif, autre que celui d’être consulté uniquement lors d’élections, une voix pour chacun d’entre nous qui aura une réelle valeur, sera écoutée et prise en compte.

Ta Bretagne est dotée depuis un an d’un Parlement, Dael Breizh ; il peut beaucoup pour toi, mais sans toi, il ne pourra rien ; sans toi, il est privé d’une expérience, d’un savoir, d’une volonté d’importance, une voix ignorée. Tu es la pierre qui pourrait manquer à cette institution vouée à défendre et protéger ta Bretagne d’aujourd’hui mais surtout celle que tu escomptes pour tes enfants.

Deviens électeur au Parlement de Bretagne

Plus nombreux nous serons à nous investir au Parlement de Bretagne, plus nombreux nous serons à fédérer les bretons, inaudibles seront ces menteurs payés, avec nos deniers qui plus est, pour colporter la propagande d’un Etat dont le seul dessein est d’effacer notre particularité, nous inventer une identité et nous faire croire que le monde qui nous est raconté est pensé pour nous, pour notre bien, alors qu’il est bien loin de nos attentes, de nos aspirations et de nos valeurs.

Notre avenir passe par la capacité de chacun d’entre nous à dépasser ses convictions personnelles et d’accepter les différences d’autrui, pour mettre en exergue ce qui nous unie et faire converger nos doléances communes. Ensemble, barrons ceux qui s’opposent à nos intérêts, parlons d’une seule voix, et construisons les bases de la Bretagne de demain.

Chaque jour qui passe, Breizh devient moins bretonne, perd de son âme à mesure que s’étend ces messages envoyés par Paris pour formater sa population, de bons citoyens pour une République qui n’a que faire d’elle, excepté lorsqu’il s’agit d’en tirer des richesses.                                                                                                                                             S’il n’est jamais trop tard, demain pourtant, risque de l’être…

Aide-toi,                                                                                                                                                 Et donne à Breizh ce que toute Nation attend de ses enfants!

Mar plij, Breizad, dihun’ta!                                                                                                            (S’il te plaît, Breton, réveille-toi!)

Bevet Breizh!

Dael Breizh: quoi de neuf?

DAEL BREIZH / PARLEMENT DE BRETAGNE

Voici plus de six mois, renaissait le Parlement de Bretagne. Où en est-il? Quel bilan peut-on d’ores et déjà faire des premiers pas de cette assemblée démocratique qui suscite bien des espoirs?

Nombreux peuvent être ceux qui se posent des questions quant aux objectifs du Dael et au travail effectué jusqu’à présent, encore plus nombreux peuvent être ceux qui n’ont pas encore mis un pied au Parlement en devenant simplement électeur.

Il était naïf de penser qu’au lendemain de Lanrodec (19 déc. 2016) et de l’intronisation des parlementaires présents, que le « bébé » ferait ses premiers pas en « roue libre » et qu’aucune difficulté ne serait venue entraver les travaux des parlementaires.

Un incident imprévu: le site

Tout avait bien commencé! La démocratie participative allait pouvoir s’exprimer via un outil informatique. Un site est né, électeurs et parlementaires commencèrent à travailler ensemble, la communication allait pouvoir se faire…. Mais rapidement, le site s’est trouvé dépassé par les objectifs fixés par Dael, notamment pour la mise en place du système de votation indispensable pour assurer toute démocratie participative.

Ce coup de massue n’empêcha pas a poursuite des travaux en interne, un nouveau site devrait voir le jour très prochainement.

Un passage obligé

Grandes sont les attentes des électeurs! Leur est promis une Constitution pour la Bretagne, une Constitution écrite par eux et pour eux! Seulement voilà, pour en arriver là, deux phases s’imposent pour se faire:

  • Passage obligé: réussir à faire travailler ensemble des parlementaires issus de tout horizon et construire les fondations d’une institution, les bases d’un édifice qui avancera coûte que coûte. Un travail de fond était essentiel, tenant compte des réalités économiques et politiques mais aussi des bases historiques, y compris du droit coutumier breton. Les militants attendent du concret, mais ce concret ne peut venir qu’une fois définie clairement la route à prendre et ses étapes, le rôle de chacun… Le point de départ: un Règlement intérieur.
  • Le fil conducteur: écrire une Constitution de suite était suicidaire. Remettre d’actualité notre ancienne Constitution? Adapter une Constitution étrangère (type celle de la Confédération helvétique) et la mettre à la sauce bretonne? Une voie possible, mais c’était prendre le risque d’oublier nos particularités et notre sang celtique. Sans oublier qu’il existe des nations qui n’ont pas de Constitution écrite et que pour écrire un texte fondateur, il est indispensable de connaître la Bretagne de demain: les bretons veulent-ils une République, un Royaume, un Duché, une Fédération etc.

 

  • Des commissions ont donc été créées afin d’encadrer tous les domaines, toutes ayant pour ligne directrice d’orienter leurs travaux selon quatre orientataions:
  • 1- Historique: Hier (un état de ce qui existait),
  • 2- Aujourd’hui (bilan actuel),
  • 3- Pourquoi (ce qui a changé, les échecs et les réussites)
  • 4- Demain (l’idéal espéré)

 

Cinq séances parlementaires plus tard, Dael Breizh a acquis sa vitesse de croisière. Malgré le retard dû au plantage du site dédié, Dael a tenu séance aux quatre coins de Breizh permettant aux électeurs les plus proches d’y participer – certains n’hésitant pas à la traverser pour y être toujours présent – et les commissions ont poursuivi leur travail.

De nombreuses commissions sont nées (en dehors de celles citées dans la vidéo ci-dessous) mais il est préjudiciable que Dael ne puisse disposer d’une communication efficiente. Parce qu’il est nécessaire de communiquer – ne serait-ce que pour informer les bretons qu’ils peuvent disposer désormais d’une entité démocratique et y participer – et parce qu’il est indispensable que Dael vienne à la rencontre du peuple breton, la légitimité de Dael Breizh ne sera effective que lorsque son existence sera connue par une large majorité de bretons, ce potentiel électorat qui lui fait encore défaut.

Dans l’attente imminente du nouveau site, la vidéo ci-dessous vous résume la démarche à suivre pour devenir électeur:

Dael Breizh, Kézako?

 

Six mois d’existence sont dérisoires, comparé aux cinq siècles passés d’occupation et de spoliation de tous les droits de la nation bretonne. Récemment notre voisin s’est mis En Marche pour aller on ne sait où, si ce n’est que sa route est à l’opposée de la nôtre, les intérêts de Breizh sont ailleurs!

Et ça urge!

Il est urgent que les bretons s’organisent pour sauver ce qui peut encore l’être! Il faut prendre conscience que chaque jour qui passe, est un jour de perdu pour Breizh!

Il est urgent d’endiguer cette perte d’identité due à des décennies d’assimilation, d’autocensure et de débretonnisation (cette dernière particulièrement virulente en bro-Naoned). Chaque jour qui passe est un jour où Breizh perd de son âme ; chaque année échue, des bretons sont emportés pas l’Ankou et d’autres quittent les écoles de la République … francisés.  Breizh n’en récupère qu’une poignée, bien insuffisante cependant.

S’il existe encore des bretons à vouloir défendre leurs droits, attestés par des vérités historiques (que l’on ne peut taire indéfiniment) et par le droit international, cela témoigne  de l’emprise de leur âme britto-celtique immortelle, les poussant à vouloir rester libre, et de la pertinence d’un mode de vie en symbiose avec la terre dont nous ne sommes que les hôtes.

Toujours minoritaires en nos frontières, aussi peu nombreux que nous soyons, notre devoir est de défendre nos droits, pour nous, pour nos enfants, pour la nation bretonne.

Puisse Dael Breizh être en mesure de mettre en place les dispositions nécessaires avant que notre ethnocide ne devienne total

 

Voir aussi

2016, 28 nov. – ABP – Résultat des 1ères élections nationales et parlementaires bretonnes!
2016, 4 déc. – Ambasad Vreizh – Dael, nouveau Parlement de Bretagne
2016, 21 déc. – ABP – A Lanfodec samedi, le futur a déjà commencé!
2017, 2 janv. – ABP – Voeux de Dael Breizh et quelques infos