DAËL, le nouveau Parlement de Bretagne

DAËL / PARLEMENT DE BRETAGNE: le 27 novembre 2016, une journée historique!

Dimanche 27 novembre 2016, un souffle de Breizh s’est exprimé pour la première fois par les urnes!

Une Primaire chez les D’A-Côtés, une Première chez nous!

Des bretons désireux d’être représentés et de participer activement à l’expression de la démocratie bretonne se sont exprimés et ont choisi leurs 33 premiers parlementaires qui vont devoir préparer notre Breizh de demain. Et c’est avec plaisir que nous vous informons que la candidature de notre président, Yann Varc’h Furon fut retenue par les électeurs. 

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@Stev Ma Voutig, KAD

LES RESULTATS

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Les 33 parlementaires élus sont élus pour trois ans. Il tombe sous le sens que la charge de travail est telle que ce délai ne suffira pas pour accoucher de textes définitifs. Tout est à construire, Breizh repart de zéro, ou presque…

Fort de ce qu’il ne faut pas faire – l’exemple des D’A-Côtés n’est-il pas une bonne source d’inspiration – Breizh a cependant des institutions qui existèrent, et le Droit commun Breton (vous savez ce même droit qui fait force de loi sur toute Constitution, sur tout traité et sur toute loi, droit coutumier mentionné dans la Charte de l’ONU mais refusé depuis toujours par nos voisins français) demande simplement à être réactualisé afin de correspondre à notre société actuelle. Daël pourrait même s’inspirer de certaines Constitutions en vigueur actuellement, qui font leurs preuves et s’inscrivent dans l’esprit breton. Celle de la Confédération Helvétique en est une, mais notre origine Celte pourrait tout aussi bien regarder ce qui se fait outre-Manche…

Dans cette Constitution, tout Breton devra pouvoir s’y reconnaître… Mais avant d’écrire une Constitution, la réflexion devra porter sur quelle Bretagne Daël optera pour demain? Une République, Une Royauté …

La Démocratie Participative

Pour s’assurer que la Démocratie aura sa place au sein de ce tout premier Parlement et qu’elle sera au centre de chacune de ses décisions, des mesures ont été prises afin que tout Breton puisse participer aux débats. Cette démocratie participative devrait permettre à toutes les bonnes volontés d’apporter leurs pierres à cet édifice qui posera les bases de la Bretagne de demain.

Sachez d’ores et déjà, que même si vous n’avez pas pu prendre part à ces élections, il n’existe aucune date butoir pour en faire la demande. Cette carte d’électeur vous permettra d’accéder aux débats, via des Commissions parlementaires notamment.

pour s’inscrire comme électeur

Précisons que cette carte d’électeur acquise, elle permettra de voter aux prochaines élections…

En attendant l’installation du Parlement (qui commencera samedi 17 décembre), réjouissons-nous de la réussite du déroulé de ces élections.

 

Une ambiance sérieuse et festive!

Puisqu’il s’agit d’une première, nous ne savons pas si les prochaines élections connaîtront la même ambiance: loin de l’austérité des bureaux de vote dans des mairies ou des écoles chez les D’A-Côtés, chez nous, était de mise convivialité (hier, une crêperie à Surzur), restauration, musique etc. et sérieux pendant la votation et le dépouillement.

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@Stev Ma Voutig, KAD

Sera t-il possible de retrouver dans trois ans, sur plusieurs bureaux de vote, ce même esprit…

 

 

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@Ambasad Vreizh

Les résultats proclamés, nous pûmes enfin nous restaurer le lendemain: minuit, l’aube d’un autre jour, mais il n’y a pas d’heure pour  manger du Kig ha Farz et boire du Celkilt et du Berligou!

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@Ambasad Vreizh

 

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Si le plus dur reste à faire, cette étape fut essentielle, elle revêt non seulement un caractère historique et un beau cadeau de Noël pour le peuple Breton, non?

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@Gaël Squiban

Mersi bras à toute l’équipe de Kelc’h An Daël (KAD) qui a pensé et travaillé pendant près de cinq années pour réveiller cette institution et donner la possibilité aux bretons de pouvoir décider pour eux-mêmes.

Mersi bras aux candidats qui vont donner de leur personne bénévolement pour les années à venir ainsi qu’aux électeurs du jour et des jours à venir, qui viendront nourrir les travaux du Parlement.

Bevet Breizh!

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Marine Jaouën & Yann Varc’h Furon (présidence Ambasad Vreizh) @Maryvonne Cadiou, ABP

Brexit – Breizhxit

Communiqué 2016.06/396

Brexit, conséquences et quelles attentes pour Breizh!

Le verdict est tombé: les britanniques se sont prononcés par voie référendaire pour une sortie de l’Union Européenne, jeudi 23 juin 2016, une date qui jette un froid. Après 43 ans, le peuple britannique a répondu « Yes » (à hauteur de 52%) à la question « Should I stay or should I go? »

Quelles en sont les conséquences pour eux, pour nous, et surtout pour Breizh? Petit aperçu:

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Les conséquences du Brexit

La procédure de départ d’un pays est prévue par l’article 50 du Traité de Lisbonne de 2009, qui intègre une « clause de retrait ».
Article 50 1er alinéa: « Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union ».
La procédure de retrait devrait durer deux ans minimum, le temps de négocier quels seront les futurs rapports entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne. Le Royaume-Uni fera donc encore partie de l’Union Européenne jusqu’en 2018, les traités européens continueront de s’appliquer jusqu’à l’entrée en vigueur d’un accord. Par contre, dès que le Premier ministre britannique aura notifié auprès du Conseil européen le retrait du Royaume-Uni, ce dernier ne participera plus aux délibérations et décisions du Conseil européen.

1 – Une déstabilisation politique du Royaume-Uni
David Cameron, actuel premier Ministre qui avait engagé le référendum quatre mois plus tôt, se retrouve fragilisé. Sa légitimité est sévèrement remise en cause et c’est l’ancien maire de Londres, Boris Johnson, qui se retrouve comme prétendant à l’occupation du 10 Downing Street puisqu’il était un farouche partisan du Brexit.

2 – Une longue période de négociations
Prévue dans l’article 50, une période de deux ans sera nécessaire pour négocier et statuer sur les modalités qui encadreront l’accord de séparation entre les deux parties. Toujours est-il que c’est toute la relation entre le Royaume-Uni et le continent européen qu’il va falloir réécrire. Nul doute que deux années ne suffiront pas. Au-delà du retrait, devront être définies les relations commerciales et juridiques entre les deux entités … Difficile de savoir aujourd’hui si la voie choisie sera celle de la Norvège (intégration à l’Espace Economique Européen), ou si seront signés des accords comme pour la Suisse ou la Turquie (pour ce qui concerne une union douanière uniquement).

3 – Un éclatement du Royaume-Uni?
Si l’Ecosse s’est prononcée très majoritairement pour le maintien dans l’Union Européenne, il ne faut pas exclure la question de l’indépendance de l’Ecosse, question évoquée récemment par voie référendaire en 2014, mais dont la réponse fut négative à hauteur de 55%. En dehors des manipulations avérées lors de cette consultation et du dépouillement, ce « non » clair à l’indépendance fut inattendu. Attendons-nous à ce que le parti indépendantiste écossais demande un nouveau référendum sur cette question, pour pouvoir ensuite entâmer une procédure d’adhésion de l’Ecosse à l’Union Européenne.
Autre pays celte, l’Irlande. Depuis 1998, il n’y a plus de conflit entre l’Irlande du Nord et l’Eire (ou République d’Irlande) et la frontière entre les deux Nations est quasi invisible. L’Irlande faisant partie à part entière de la zone de libre-échange de l’U.E risque d’en être exclue si se reforme cette frontière. Le Sinn Fein a d’ores et déjà annoncé vouloir réunifier l’Irlande… Wait and See!

4 – L’économie britannique menacée
Dès l’annonce du « YES » au Brexit, les bourses se sont affolées, la Livre Sterling chute, le coût de la vie pour les britanniques risque de grimper. Si les répercussions économiques sont difficilement évaluables sur le long terme, des certitudes existent:
La Grande-Bretagne n’aura plus à payer sa contribution à l’U.E, soient 16,7 Mds € (2015). A noter que cette économie ne représente que 0,5% du PIB britannique. Or, si actuellement l’ U.E est le principal partenaire économique du Royaume-Uni (la moitié des exportations du Royaume-Uni sont réalisées vers le marché européen), l’arrivée de taxes risque d’impacter fortement le PIB: les estimations oscillent entre 3 et 9%. Ce à quoi il faut également tenir compte des importations qui seront plus coûteuses…
Sortie de l’U.E, le Royaume-Uni ne pourra plus bénéficier des nombreuses subventions européennes (agriculture ou recherche notamment).
Loin de nous la prétention de nous poser en experts économiques, nous ne faisons que résumer les risques encourus par la population britannique. Par ailleurs, nous n’avons pu obtenir des études qui statueraient sur les bénéfices que le Royaume-Uni tirera par une sortie de l’U.E. Aussi somes-nous les premiers désolés à noircir le tableau. La récession économique guette le Royaume-Uni.

5 – Un possible délitement de l’UE
Au même titre qu’un éventuel départ de la Grèce suscita des craintes d’épidémie, et tout fut fait pour qu’elle y reste, celui d’un des piliers de la construction européenne constitue une porte ouverte évidente pour bien d’autres pays: entre ceux dont les positions sont très proches de celles des britanniques (Hongrie, Pologne, Slovénie, Scandinavie) qui bénéficient d’un statut particulier, combien d’autres pays reprochent à l’U.E leurs difficultés économiques? Si un même référendum avait lieu dans chacun des 27 pays de l’U.E actuelle, nul doute que bien des peuples européens se prononceraient pour une sortie de l’union…

Pas d’amalgame s’il vous plaît!

Si la sortie de l’U.E constitue un des arguments de certains partis politiques nationalistes (Autriche et France notamment), il ne faut surtout pas en conclure que monte l’europhobie. Force est de constater que la multiplication des normes européennes et le diktat de la Commission européenne sont les raisons principales de cette désaffection montante envers cette institution.

Compétitivité des entreprises européennes (trop de normes), statut des employés extra-communautaires, disparités (pour ne pas dire inégalités) dans les fiscalités, décisions ou absence de décisions sur des dossiers important (TAFTA, Monsanto, OGM etc.) et ce déni de démocratie qu’est cette emprise de la Commission européenne sur le Parlement européen – s’ajoutent le comportement des députés européens qui brillent par leurs absences – constituent les arguments principaux du désamour européen. Nous sommes loin de l’Europe des Nations qui nous était promise.

Au contexte économique actuel, n’oublions pas le contexte politique international qui induit une immigration à laquelle aucun des pays européens n’étaient préparés! La crise économique installée depuis trop longtemps et les perspectives d’un avenir proche plus rose étant nulles, les classes dites moyennes sont de plus en plus touchées. De la perte du pouvoir d’achat si ce n’est de l’emploi, de la perte des acquis sociaux, naît la paupérisation conduisant certains à la haine de l’autre, au racisme, et ceux qui viennent d’ailleurs en sont les premières victimes, les rangs de l’extrême droite grossissent… Ne tomber pas dans la facilité, cherchez les vrais responsables!

Démocratie

Sur fond de crise économique perdurante, les institutions européennes ne sont pas les seules coupables de nos maux, de même que les dirigeants de chacune de nos Nations. COUPABLES, non, mais RESPONSABLES sans aucun doute.
Faut-il le rappeler? Ceux qui gouvernent le monde ne sont pas ceux que nous choisissons, que nous élisons! Quelques soient les discours des candidats à la gouvernance, quelques soient les personnalités politiques qui accèdent au pouvoir, l’allégeance envers les puissants, ceux qui détiennent les clés du pouvoirs, est de mise.
Nos politiciens font partie du système, et en profitent. Et parce qu’ils en font partie, vous mentant sciemment, ils détournent vos voix en confortant un système qui nous asservit de plus en plus. Et ce dernier est si bien rôdé et verrouillé, que même au sein d’un pays comme celui définit abusément comme étant « la Patrie des Droits de l’Homme », les institutions empêchent qu’un grain de sable ne viennent se glisser dans la machine.

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La leçon britannique
Comment ne pas se réjouir de ce souhait exprimé par les britanniques de quitter un système européen qui nous exploite plus qu’il nous facilite la vie?
Les britanniques viennent de nous montrer qu’ils avaient compris, et nous devons les remercier d’avoir ouvert la boîte de Pandore. Le départ du Royaume-Uni est l’occasion que doit saisir l’U.E pour faire face à cette abérration: l’Union Européenne d’aujourd’hui n’est pas l’union des Peuples d’Europe. Peu importe pour l’heure, les conséquences économiques pour la Grande-Bretagne, ce qui prévaut est que la démocratie a parlé. Qu’importe donc si d’autres pays suivent ce même chemin. A l’U.E de se remettre en question et de réfléchir sur la seule entité qui vaille est cette confédération des peuples d’Europe.
Que l’Ecosse accède à l’indépendance, que l’Irlande soit réunifiée, que la Catalogne poursuive son émancipation (pour rappel, les législatives espagnoles auront lieu ce dimanche 26 juin), est né l’espoir pour toutes les nations sans état d’être un jour reconnues en tant que telles et d’être un jour traitées sur un même pied d’égalité. Notre pensée se tourne bien évidement sur Breizh….

Ne nous leurrons pas, le Breizhxit n’est pas pour demain!

Si la situation bretonne s’inscrit dans le même registre que celui de l’Ecosse, de la Catalogne ou même de la Corse, nous devons malheureusement ne pas oublier que notre situation est bien différente, ne serait-ce parce qu’un travail de longue sape fut fait depuis des siècles pour déculturaliser Breizh, au point que beaucoup ont oublié que l’assimilation de la population bretonne fut violente, forcenée et sanglante – elle est perdure aujourd’hui mais plus incidieuse – et il est regrettable que bon nombre aient oublié leur origine Celte, leur histoire, leur culture, leur langue. La situation est d’autant plus grave qu’ils se retrouvent opposés à ceux qui de nos jours, défendent les intérêts de Breizh, luttent pour que les vérités soient dites et défendent les mêmes valeurs. Ces Bretons passent à leurs yeux pour des passéistes-réactionnaires alors qu’ils n’y a pas plus ouvert qu’eux. La lobotomisation est ennemi plus dangereux que l’abstention. Qui continuera à parler vrai à nos enfants dès lors que l’Ankou sera passé nous voir?

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Nous sommes bien loin du Breizhxit et pourtant nous avons le droit de l’exiger!

La souveraineté de la Bretagne est avérée en droit international et pourtant nous sommes contraint d’obéir aux lois des D’A-Côtés et de nous laisser spolier, jusqu’à notre âme s’ils le pouvaient. Aussi, parler Breizhxit est bien prématuré, et ce d’autant plus qu’il n’y ait toujours pas un semblant d’unité nationale se profiler en Armorique.

L’urgence bretonne ne permet pas d’attendre les conséquences de la sortie du Royaume-Uni sur notre Bretagne mais nous devons en profiter pour intensifier nos relations avec nos voisins Celtes, Ecossais, Irlandais et Gallois notamment, comme nous devons nourrir nos relations avec toutes ces Nations à qui leur est refusé le droit d’exister en tant qu’Etat.

Nous mobiliser est toujours à l’ordre du jour!

L’heure pour nous bretons, est de nous mobiliser pour que tout peuple ait son mot à dire dans le concert des Nations. Il serait naïf de croire que l’Union Européenne actuelle engagera les réformes nécessaires pour que nous soyons entendus concrètement. Les acteurs actuels obéissent aux ordres du lobbying et les Commissaires européens useront de tous leurs réseaux pour ne pas perdre d’influence. Ne laissons pas les Jean-Claude JUNKER, président de la Commission européenne – rappelez-vous, celui qui renforça le rôle de paradis fiscal dans son pays, le Luxembourg – ou Donald TUSK, président du Conseil européen ou Martin SCHULZ, président du Parlement européen, décider pour nous de ce que sera l’Europe de demain.

Un espoir?
Aussi est-il nécessaire que tous en fassions autant! Dénonçons cette Europe-là, écrivons à ceux qui disent nous représenter (Assemblée nationale, Sénat, Parlement européen etc.), allons à leur rencontre, pistons-les afin de leur prouver qu’ils ne pourront compter sur nos voix tant qu’ils feront partie de ce système jacobin. Donnons du crédit à ceux qui se mouillent publiquement et proposent autre chose, accordons notre confiance à ces volontaires bien moins connus que ceux qui ont un passé politique compromettant.

Ne négligeons pas cet autre ennemi auquel nous devons rester vigilant: l’abstention! S’il est compréhensible que beaucoup se soient détournés des élections françaises pour cause des résultats obtenus comme des promesses oubliées, nous devons convaincre ceux qui nous entourent à redonner espoir à la démocratie dès lors qu’un candidat « hors système » est bien identifié.

Et puisque l’actualité veut que dès dimanche 26 juin, il y ait aussi un référendum dans l’Hexagone, concernant Breizh mais où seuls les habitants de Loire-Atlantique pourront s’exprimer, nous ne pouvions faire autrement que d’appeler à ce que tous les électeurs fassent parler le bon sens: quelque soit l’utilité ou non de cet aéroport, ce qui prévaut est la démocratie. Il ne faut pas être sorti de l’ENA pour comprendre pourquoi ce référendum ne concerne que la Loire-Atlantique.

Le référendum de Notre-Dame-des-Landes, une chance!
Parce que cette consultation populaire est réduite aux seuls habitants d’un département, ce référendum nourrit une nouvelle fois la partition de la Bretagne alors que chacun sait que le futur aéroport aura des conséquences sur toute la Bretagne et que les régions administratives Bretagne et Pays-de-Loire participeront au financement!

Parce qu’il est inouï qu’un pays prônant « l’Unicité de la République » utilise à sa guise les artifices qui lui sont favorables pour dénigrer ses propres principes, « Egalité » et « Unicité » notamment, la logique aurait voulu que la concertation populaire se fasse auprès de tous ceux qui vont le financer, auprès de tous ceux qui en subiront les conséquences.

Si dans le communiqué suivant nous vous donnons les principaux éléments chiffrés qui démontrent les aberrations et les mensonges du projet, nous tenons d’ores et déjà à vous conseiller de voter par la négative au référendum de demain!

Juste question de bon sens!